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Torsion simple
- Essai
- Contrainte.
- Condition de résistance.
- Condition de rigidité.
- Essai.
- Contraintes.
- Efforts tranchants.
- Moments fléchissant.
- Condition de résistance.
Sollicitations composées
- Condition de résistance.
THÈME : COMPORTEMENT
DU SOLIDE DEFORMABLE
Introduction
CD1.7 : Retrouver les différentes sollicitations que subit un solide de type poutre.
CD2.1 : Dimensionner un composant et vérifier sa résistance.
2
Introduction
CD 1.7
CD 2.1
- L’aire de la section (S) est appelée section droite ou section normale de la poutre.
- La courbe (C) est appelée fibre moyenne de la poutre, si la fibre moyenne est une droite,
la poutre est dite droite.
- Le rayon de courbure de la fibre moyenne est suffisamment grand par rapport à la
dimension transversale de la poutre.
2-3 Hypothèses sur les efforts extérieurs :
- Toute action mécanique est représentée par un torseur en un point. Ces actions peuvent
être concentrées ou réparties, exercées à distance ou en contact.
Les efforts extérieurs sont situés dans le plan de symétrie de la poutre ou disposés
symétriquement par rapport à ce plan.
2-4 Domaine de validité de la résistance des matériaux :
Hypothèse des petites déformations : Les déformations dues aux charges sont
négligeables par rapport aux dimensions des composants étudiés.
Hypothèse de Navier-Bernoulli (hypothèse des sections planes) : les sections droites
restent planes et normales à la fibre moyenne au cours de la déformation.
Hypothèse de Saint Venant : Les contraintes (et par suite les déformations qui leur sont
liées par la loi de Hooke), dans une région éloignée des points d’application d’un système
de forces, ne dépendent que de la résultante générale et du moment résultant de ce
système de forces.
Ces hypothèses simplificatrices conduisent à des solutions approchées qui permettent en
général une bonne approximation du comportement des structures soumises à différents
types de charges.
2-5 Les efforts dans les poutres :
2-5-1 Modélisation des liaisons :
La norme voudrait que l'on utilise les mêmes symboles que dans les schémas
cinématiques. Cependant la pratique et notamment les logiciels spécifiques à la RDM
utilisent fréquemment les représentations suivantes :
Liaison encastrement : cette liaison reliant la poutre à une pièce considérée comme fixe,
on représente une liaison encastrement par le symbole de la masse.
Ce type d’appui introduit donc 3 inconnues, les deux projections de R sur deux axes du
plan moyen et l’intensité du Moment M perpendiculaire au plan moyen
Liaison rotule (appui ou articulation) : cette liaison est très fréquente. Elle peut
correspondre à la liaison de la poutre avec un roulement à une rangée de billes muni de
3
Introduction
CD 1.7
CD 2.1
ses arrêts axiaux (éventuellement elle est susceptible de représenter aussi un appui
simple).
L’articulation introduit 2 inconnues, par projection sur deux directions du plan moyen.
Liaison appui-simple (ou sphère cylindre) : la encore cette liaison est fréquente puisqu'elle
est réalisée par exemple à partir d'un roulement à une rangée de billes non bloqué
axialement. L’appui simple introduit une seule inconnue dans l’étude de la poutre.
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Introduction
CD 1.7
CD 2.1
Support d’étude
1- Présentation du système
Ce système est destiné à remplir automatiquement un produit chimique dans des flacons.
Motoréducteur MA
Moteur-frein MD
Motoréducteur MT
Plateau positionneur
Vérin C1
Tapis
Détail « A » : du dispositif
Vérin C2 de manœuvre du plateau
Détail A avec cliquet anti-retour
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CD 2.1
CD 1.7
Echelle 1 :2
Introduction
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Séquence : Torsion simple
CD 1.7
CD 2.1
1- Définition :
Une poutre est sollicitée à la torsion
lorsqu’elle est soumise à ses deux
extrémités à des actions mécaniques
qui se réduisent à deux couples égaux
et opposés dont les moments sont
portés par la ligne moyenne.
Exemple : La sollicitation du manchon (23) (voir dessin d’ensemble de l’unité de
remplissage de flacons)
2- Etude expérimentale : Poutre
Comparateur à
4-1 Dispositif d’essai de torsion : cadran
La figure ci-contre représente un Levier
dispositif d’essai de torsion.
Il permet de fournir la rotation (α) du
levier en fonction du moment de
torsion dû à la charge accrochée.
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Séquence : Torsion simple
CD 1.7
CD 2.1
Sous l’action du moment de torsion Mt, la génératrice MOM initialement rectiligne, devient
un arc d’hélice MOM’.
Les points M1, M2, et M tournent autour de l’axe de l’éprouvette pour venir respectivement
en M’1, M’2, et M’.
On relève les angles (α1), (α2) et (α) et on constate que :
𝛼1 𝛼2 𝛼
= = = 𝐶𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒
𝑋1 𝑋2 𝑋
Cette constante, notée , est appelée angle unitaire de torsion.
𝛼 : angle de torsion en rd
𝜃= : est exprimé en rd/mm
𝐿 L : Longueur de l’éprouvette en mm
4- Etude des contraintes :
Soit la poutre sollicitée à la torsion comme l’indique la figure ci-dessous.
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Séquence : Torsion simple
CD 1.7
CD 2.1
⃗⃗ 𝑡 + ∑𝑖(𝐺𝑀
𝑀 ⃗⃗⃗⃗ 𝑖 ) = ⃗0 en projection sur l’axe (x’x) on obtient :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑖 ∧ 𝑑𝑓
5- Loi de Hooke :
Pour un petit élément de longueur dx d’une poutre sollicitée à la torsion la fibre M1M0
qui devient M1M.
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Séquence : Torsion simple
CD 1.7
CD 2.1
Iso-valeurs de contrainte
Simulation dans un modeleur 3D pour un arbre en
acier GC45, avec un diamètre 25 mm.
Il est soumis à un moment de torsion de 30 N.m d’une extrémité et fixé de l’autre.
𝑀𝑡 = 𝐺. 𝜃. 𝐼𝑂
On peut exprimer l’angle unitaire de torsion :
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Séquence : Torsion simple
CD 1.7
CD 2.1
y d y d
surface z o
z o
𝜋𝑑4 𝜋(𝐷4 − 𝑑4 )
𝐼𝑂
32 32
8- Condition de rigidité :
Pour certains arbres de transmission on doit limiter les déformations de torsion pour assurer
une rigidité convenable et par la suite moins de perte de puissance à transmettre, on impose
alors une limite à l’angle unitaire de torsion :
𝜃 ≤ 𝜃𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡
9- Relation moment de torsion-contrainte :
𝑀𝑡
On a 𝜏 = 𝐺. 𝜃. 𝜌 et 𝜃 = de ces deux équations nous pouvons déduire
𝐺.𝐼𝑂
𝑀𝑡
𝜏= .𝜌
𝐼𝑂
𝑀𝑡
Si max =R alors 𝜏𝑚𝑎𝑥 = .𝑅
𝐼𝑂
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Séquence : Torsion simple
CD 1.7
CD 2.1
𝜋(𝐷4 −𝑑4 )
𝐼𝑜 𝐼𝑜 𝜋((2𝑑)4 −𝑑4 ) 15𝜋𝑑3
𝑚𝑖𝑛 = 32
D or 𝐷 = 2𝑑 𝑚𝑖𝑛 = =
𝑣 𝑣 16.2𝑑 32
2
𝐼
3 32. 𝑣𝑜 𝑚𝑖𝑛 3 32×1350
𝑑𝑚𝑎𝑥 = √ =√ =9,71mm
15𝜋 15×𝜋
11-3- Déduire le diamètre extérieur minimal Dmin
𝐷𝑚𝑖𝑛 = 2𝑑 =29,71=19,42mm
11-4- Les diamètres choisis sont D=20 mm et d=9mm. Calculer la valeur de la contrainte
tangentielle maximale puis représenter sa répartition.
𝐶𝑡 16.𝐷.𝐶𝑡 16×20×121,5×103
𝜏𝑚𝑎𝑥𝑖 = 𝐼𝑜 = =
𝜋(𝐷4 −𝑑 4 ) 𝜋(204 −94 )
𝑣
𝜏𝑚𝑎𝑥𝑖 = 80,65N/mm²
Echelle : - longueur 1mm → 2mm
- Contrainte 1mm → 4 N/mm²
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Séquence : Flexion plane simple
CD 1.7
CD 2.1
Définition :
Une poutre est sollicitée à la flexion plane simple lorsque le système des forces extérieures
se réduit à un système plan et que toutes les forces sont perpendiculaires à la ligne
moyenne.
1- Essai de flexion :
Un banc d’essai permet d'effectuer un essai de flexion plane simple sur une poutre
reposante sur deux appuis A et B et soumise en C à une charge ⃗𝑭. Un comparateur placé
⃗ varie en position et en norme.
en C permet de mesurer la flèche lorsque 𝑭
Comparateur à
Poutre cadran
B
Appui
A C
⃗
𝑭
L
x
Charge
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Séquence : Flexion plane simple
CD 1.7
CD 2.1
Par la pensée, on réalise une coupe fictive de la poutre pour la diviser en deux parties (A) et
(B).
On isole la partie (A) située à gauche de la section de centre G. La condition d’équilibre de
cette partie est :
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Séquence : Flexion plane simple
CD 1.7
CD 2.1
Les Actions de la partie B sur la partie A sont remplacées par les Actions de Cohésion au
niveau de la section (S), cela donne :
Dans le cas général l’ensemble des actions de cohésion contient 6 composantes (3 forces
et 3 moments)
=
𝑅⃗ = 𝑁𝑥 + 𝑇𝑦 𝑦 + 𝑇𝑧 𝑧
Coh (B) / (A)
G G
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑀𝑡𝑥 + 𝑀𝑓𝑦 𝑦 + 𝑀𝑓𝑧 𝑧
𝑀𝐺
N : effort normal ; Ty : efforts tranchant suivant Gy ; Tz : effort tranchant suivant Gz
Mt : moment de torsion ; Mfy : moment fléchissant suivant Gy ; Mfz : moment fléchissant
suivant Gz
En troisième année nous avons rencontré la composante ( N : effort normal ) qui a
produit la sollicitation de traction ou compression. ( Ty=Tz=Mt=Mfy=Mfz=0 seule N 0)
Pour la flexion plusieurs cas se présentent :
𝑇𝑦 𝑦
Coh (B) / (A) = =_ Action ext / (A)
G G 𝑀𝑓𝑧 𝑧 G
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Séquence : Flexion plane simple
CD 1.7
CD 2.1
z G 𝑏ℎ3 ℎ𝑏 3 ℎ𝑏 2
(𝑏 + ℎ2 )
h
12 12 12
b
y
z G 𝑎4 𝑎4 𝑎4
a
a
12 12 6
y b
12 12
B
y d
z G
𝜋𝑑 4 𝜋𝑑 4 𝜋𝑑 4
64 64 32
y d
z G
𝜋(𝑑 4 − 𝐷4 ) 𝜋(𝑑 4 − 𝐷4 ) 𝜋(𝑑 4 − 𝐷4 )
64 64 32
D
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Séquence : Flexion plane simple
CD 1.7
CD 2.1
Sur un élément de surface de la surface S (plan (G y z)), la flexion plane simple produit
une contrainte normale : en N /mm2.
Ces contraintes normales créent des forces élémentaires appliquées sur les éléments de
surface qui ont tendance à faire tourner la surface S autour de l’axe Gz.
Le moment d’une force élémentaire est : ∆M⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝐺 = (σ
⃗ . ∆𝑠). 𝑦
la somme de tous les moments des forces élémentaires donne le moment fléchissant Mfz
tel que :
𝑀𝑓𝑧 = ∑𝑠 𝜎. ∆𝑠 . 𝑦 (3)
On rappel la loi de HOOKE (vue en troisième année)
𝜎 = 𝐸. 𝜀
Reprenons la relation (1) 𝜀 = 𝑘𝑦 on obtient 𝜎 = 𝐸. 𝑘𝑦 = 𝑘 ′ 𝑦
k et k’ sont deux constantes.
La relation (3) devient : 𝑀𝑓𝑧 = ∑𝑠 𝑘 ′ 𝑦. ∆𝑠 . 𝑦 𝑀𝑓𝑧 = 𝑘 ′ ∑𝑠 𝑦 2 . ∆𝑠
Finalement on trouve
Mfz
𝜎= .𝑦
𝐼𝐺𝑧
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Séquence : Flexion plane simple
CD 1.7
CD 2.1
Mfz Mfz
𝜎max = 𝑦 =
𝐼𝐺𝑧 max 𝐼𝐺𝑧 Répartition des contraintes normales
v
𝐼𝑂
La quantité est appelée module de torsion en mm3
𝑅
Iso-valeurs de contrainte normale
Simulation pour une poutre de longueur 250 mm, de section rectangulaire 30x15 posée à
plat, soumise à une charge localisée de 600 N au milieu.
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Séquence : Flexion plane simple
CD 1.7
CD 2.1
Cette contrainte agit pour faire glisser l’élément de surface s’ dans le plan (G x z).
Les contraintes tangentielles, pour la sollicitation de flexion, dépendent de la forme de la
section droite de la poutre.
Dans certains cas il est difficile de calculer la contrainte maximale max, on a alors recours
𝑇𝑦
à la contrainte tangentielle moyenne moy. 𝜏𝑚𝑜𝑦 = 𝑆
Ty : effort tranchant en (N)
S : surface de la section droite en (mm2)
3 𝑇𝑦 4 𝑇𝑦
max 𝜏𝑚𝑎𝑥 =
2𝑆
𝜏𝑚𝑎𝑥 =
3𝑆
4- Condition de résistance :
Pour qu’une poutre, sollicitée à la flexion plane simple, puisse résister en toute sécurité
il faut que :
𝑅𝑒
𝜎𝑚𝑎𝑥 ≤ 𝑅𝑝𝑒 avec 𝑅𝑝𝑒 = 𝑠
𝜎𝑚𝑎𝑥 : contrainte normale maximale en (N/mm2)
Re : limite élastique d'extension du matériau en (N/mm2) ou (MPa)
s : coefficient de sécurité (sans unité)
Rpe : résistance pratique à l'extension en (N/mm2) ou (MPa)
Mfz max : moment fléchissant maximal en (N.mm)
Pour un système de forces donné, le moment fléchissant varie en fonction de l’abscisse de
la section considérée
5- Déformation en flexion :
5-1 Equation de la déformée
On appelle déformée, la courbe de la ligne
moyenne dans le plan (A, x, y) après déformation.
À tout point C d'abscisse xc. correspond une
ordonnée yC représentant la distance du point C
avant déformation au point C’après déformation.
Cette ordonnée yC s'appelle la flèche en C.
L'équation de la déformée est : y =f(x) dans (A x, y).
Les dérivées première et seconde de l'équation de
la déformée seront notées y'et y".
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Séquence : Flexion plane simple
CD 1.7
CD 2.1
Remarque :
Ne pas confondre y : flèche en C dans l'équation de
la déformée avec y : distance d'un point M de la
section droite à la fibre neutre dans l'expression de la
contrainte en un point M
⃗⃗⃗⃗
‖𝑃𝑡 ‖×𝐴𝐵
𝑒𝑥𝑡/𝐵 = 0 ; ‖𝑃𝑡 ‖ × 𝐴𝐵 + 0 − ‖𝐹𝐶 ‖𝐶𝐵 = 0 ‖𝐹𝐶 ‖ =
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
∑ 𝑀𝑓 ⃗ ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐵
60×300
⃗⃗⃗⃗𝐶 ‖ =
AN: ‖𝐹 = 450𝑁
40
⃗⃗⃗⃗𝐵 ‖ = ‖𝑃
‖𝐹 ⃗⃗⃗𝑡 ‖ + ‖𝐹
⃗⃗⃗⃗𝐶 ‖ = 60 + 450 = 510𝑁
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Séquence : Flexion plane simple
CD 1.7
CD 2.1
𝑃𝑡 . 𝐴𝐵 3 64. 𝑃𝑡 . 𝐴𝐵 3
𝑓= =
3. 𝐸. 𝐼𝐺𝑧 3. 𝐸. 𝜋𝑑4
64 × 60 × 3003
𝑓= = 5,23𝑚𝑚
3 × 210. 103 × 𝜋104
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Séquence : Sollicitations composées
CD 1.7
CD 2.1
Introduction :
Pour simplifier l’étude des effets des sollicitations, nous avons jusqu’ici considéré les
différentes sollicitations séparément. Souvent, dans la pratique la plupart des pièces
mécaniques sont sollicitées à des combinaisons deux ou plus qu’une sollicitation simple, on
dit alors que ces pièces sont soumises à des sollicitations composées, voir :
• Flexion plus traction (ou compression),
• Flexion plus torsion,
• Torsion plus cisaillement,
• Torsion plus traction (ou compression).
Généralement on classe les sollicitations composées selon la nature de la combinaison
des contraintes qui les constitues : de même nature ou de nature différent.
Ces combinaisons peuvent être analysées en utilisant le principe de superposition des
efforts.
1- Flexion-traction/ Flexion-compression
La poutre encastrée proposée supporte une
charge concentrée 𝐹 en B, inclinée de l’angle .
La charge peut se décomposer en une charge
transversale ⃗⃗⃗
𝐹𝑦 , et une charge axiale ⃗⃗⃗
𝐹𝑥 , toutes
deux agissant en B.
⃗⃗⃗
𝐹𝑦 engendre de la flexion avec efforts tranchants
⃗ et moments fléchissants ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑇 𝑀𝑓.
⃗⃗⃗ ⃗ comme ceux
𝐹𝑥 amène des efforts normaux 𝑁
rencontrés en traction.
2-1 Contraintes :
Cas des contraintes normales
N Mf Mf
= − v =− v
S I Gz I Gz
N Mf N Mf
= + v = = v
S I Gz S I Gz
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Séquence : Sollicitations composées
CD 1.7
CD 2.1
Si Ty0, le calcul des contraintes normales ne sera pas modifié aux points les plus éloignés
de l'axe neutre, car les contraintes tangentielles sont nulles en ces points.
Elles sont, en général, négligeables pour les autres points
de (S).
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Séquence : Sollicitations composées
CD 1.7
CD 2.1
2- Flexion-torsion
Un cas extrêmement courant en
mécanique est le calcul d’arbre de
transmission dans une machine. Dans la
plupart des cas, l’arbre sera soumis à la
torsion (et donc aussi au cisaillement). et
à la flexion Le cisaillement étant
négligeable, nous nous trouvons devant
un cas de sollicitations combinées de
flexion et de torsion.
Un arbre est soumis à une sollicitation de flexion-torsion si l’ensemble des actions cohésion
contient les composantes suivantes
=
𝑅⃗ = 𝑇𝑦 𝑦
Coh (2) / (1)
G G
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑀𝑡𝑥 + 𝑀𝑓𝑧 𝑧
𝑀𝐺
3-1 Moment idéal de flexion
Les contraintes normales et tangentielles agissent simultanément et il y a majoration de
chacune d'elles. On calcule la contrainte normale à partir du moment idéal de flexion défini
par la formule générale de Mohr-Cacquot (issue des théories de l'élasticité).
1 1 Rpg 𝑅é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑝𝑟𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑎𝑢 𝑐𝑖𝑠𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛
𝑀𝑓𝑖 = (1 −
2𝜆
) 𝑀𝑓 + 2𝜆 √𝑀𝑓 2 + 𝑀𝑡 2 𝜆=R = 𝑅é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒𝑝𝑟𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 à 𝑙′ 𝑒𝑥𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜n
pe
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Séquence : Sollicitations composées
CD 1.7
CD 2.1
⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = 20𝑁𝑚
Le moment exercé : ‖𝑀𝑡
Les forces :
‖⃗⃗⃗⃗
𝐹𝐵 ‖ = 400𝑁; ‖⃗⃗⃗⃗
𝐹𝐴 ‖ = ‖⃗⃗⃗⃗
𝐹𝐶 ‖ = 200𝑁
Re = 375 MPa ; le coefficient de sécurité
adopté s =3
Poids des éléments négligés devant la charge.
3-2-1 Identifier les sollicitations en B et
calculer leurs valeurs
Mt =20000 Nmm
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗i ‖
‖𝑀𝑓 𝑅𝑒 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗i ‖
32.‖𝑀𝑓 𝑅𝑒
𝜎𝑚𝑎𝑥𝑖 ≤ 𝑅𝑝𝑒 𝐼𝐺𝑧 ≤ ≤
𝑠 𝜋.𝑑3 𝑠
𝑣
3
32.‖𝑀𝑓i ‖.𝑠⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗32.‖𝑀𝑓i ‖.𝑠 3 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
32×20665×3 3
𝑑≥√
𝜋.𝑅𝑒
𝑑 ≥ √ AN: 𝑑 ≥ √
𝜋.𝑅𝑒 𝜋.375
d 11,89 mm
25