MODULE 17:

BETON PRECONTRAINT

2021/2022 Page 1
 Plan général du cours
CHAP 1: Généralités

CHAP 2: Matériaux, matériels pour BP

CHAP 3: Calcul de la force de précontrainte

CHAP 4: Flexion ELS des poutres isostatiques non

fissurées

CHAP 5: Flexion ELU des poutres isostatiques

CHAP 6 : Justification des sections sous effort tranchant

CHAP 7 : Précontrainte des structures hyperstatiques Page 2

 CHAP 4 :
Flexion ELS des poutres
isostatiques non fissurées

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 SOMMAIRE

1. Règlementation

2. Calculs a l’ELS des poutres

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 1. Règlementation
1. Généralités
Les règlements utilisés:

➢ Les Eurocodes (anc. BPEL 91 modifiées 99): 1 et 2 (parties 1.1 et 2)

➢ Le fascicule 62 du CCTG (Eurocode 7)

La démarche adoptée dans les calculs:

➢ Calculs ELS (modèle de comportement élastique des matériaux): ces

calculs tiennent compte de l’exploitation et de la durabilité de l’ouvrage
(fissuration, déformation, etc.)

➢ Calculs ELU (en considérant un fonctionnement plastique des

matériaux): Justification de la résistance de la structure à la rupture
(perte de stabilité de la structure, instabilité élastique, etc.) Page 5
2. Actions
Les actions (valeurs caractéristiques) à considérer sur un ouvrage
précontraint sont:

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3. Combinaisons d’actions
➢ Critère de l’ELU (sécurité structurale)
Combinaisons fondamentales:

TS : charge routière de type tandem ; UDL : charge routière de type répartie

uniforme,
P: précontrainte, normalement P = Pm et γP = 1
qfk : charge uniforme de trottoir,
gri : groupe de charge i, cette notion permet de définir les combinaisons des
différents modèles de charge,
Fw : action du vent. On distingue F*w l’action du vent en présence de trafic et Fwk
l’action du vent sans trafic,
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Tk : action de la température.
➢ Critère de l’ELS (durabilité de la structure)
Combinaisons caractéristiques:

Combinaisons fréquentes:

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➢ Critère de l’ELS (durabilité de la structure)
Combinaisons quasi-permanentes:

Combinaisons accidentelles:

Dans ces combinaisons, la précontrainte P est prise égale à:

o ELU: Pm (valeur probable)

o ELS: Pk, inf = rinf .Pm et Pk, sup = rsup.Pm

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3. Conduite des justifications:

➢ Enrobage (cnom)
Il est définie selon
la classe d’exposition

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 ➢ Justification vis-à-vis de l’ELS

➢ Contraintes limites de traction:

Elles sont portent sur l’ouverture des fissures

Tableau 2.5 : Limites d’ouverture des fissures selon la classe d’exposition

Classe Eléments en Béton Eléments en Béton

d’exposition Précontraint sans armatures Précontraint à armatures
adhérentes adhérentes
X0, XC1 Wmax = 0,3 mm sous ELS fréquent Wmax = 0,2 mm sous ELS fréquent
XC2 à XC4 Wmax = 0,3 mm sous ELS fréquent Wmax = 0,2 mm sous ELS fréquent

XD1 à XD3
Wmax = 0,2 mm sous ELS fréquent Wmax = 0,2 mm sous ELS fréquent
XS1 à XS3
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➢ Justification vis-à-vis de l’ELS

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 2. Calculs a l’ELS des poutres
1. Généralités
Comme vis-à-vis de toute sollicitation, il y a lieu de procéder, en ce qui
concerne les sollicitations normales, à deux catégories de justification :

➢ Aux ELU pour s’assurer de la résistance de la structure,

➢ Aux ELS pour vérifier le respect des conditions d’exploitation et de

durabilité.

Pour la justification aux ELS, il suffit de :

o Calculer les contraintes qui apparaissent dans les sections sous l’effet
des sollicitations de calcul

o Vérifier qu’elles ne dépassent pas les contraintes limites réglementaire

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2. Notations
2.1. Section droite

e0 est l’ordonné de la position du câble

« moyen ». Cette valeur est positive ou négative,

v est distance de la fibre supérieure au centre de

gravité,
v’ est distance de la fibre inférieure au centre de
gravité.

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2.2. Sollicitations appliquées à une section

2.2.1. Sollicitations développées par les actions extérieures

Les actions extérieures (autres que la précontrainte) développent dans une section
un moment fléchissant M, qui est la somme de :

o Mg moment dû au poids propre,

o Mg’ moment dû aux charges permanentes additionnelles,

o Mq moment dû aux charges variables.

Selon le cas considéré, M varie entre :

o Une valeur minimale : Mm = Mg + Mg’ + Mmq,

o Une valeur maximale : MM = Mg + Mg’ + MMq.

Posons DM = MM – Mm = MMq - Mmq. (Cette quantité est toujours positive ou nulle).

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2.2.1. Sollicitations développées par la précontrainte

S’il y a, en réalité, plusieurs câbles distincts (tendus à Pi et excentrés de e0i), le

câble représente le câble unique fictif qui exercerait le même effort résultant

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2.3. Contraintes normales dans le béton

Le problème du dimensionnement consiste à faire en sorte que les contraintes

sur les fibres extrêmes (en v et v’) respectent les contraintes limites
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2.4. Centre de pression et ligne de pression

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3. Noyau limite et fuseau limite
3.1. Définitions
Le noyau limite est l’intervalle dans lequel doit se trouver le centre de
pression pour le respect des contraintes admissibles,
Lorsqu’on décrit tout la poutre, le noyau limite engendre le fuseau limite.

3.2. Détermination du noyau limite

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4. Noyau de passage et fuseau de passage
4.1. Définitions
Dans une section donnée, le noyau de passage est l’intervalle dans
lequel doit se trouver le câble pour le respect du noyau limite,
Lorsqu’on décrit tout la poutre, le noyau de passage engendre le
fuseau de passage.

4.2. Détermination du noyau de passage

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5. Valeur minimale de précontrainte

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6. Caractère d’une section
6.1. Section sous-critique
C’est une section où P = PI est possible et la condition d’enrobage (d et d’)
est respectée.

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 6.2. Section sur-critique
Lorsque l’excentricité associée à PI ne respecte pas la condition
d’enrobage (d et d’), la solution P = PI est à rejeter, car le câble est mal
enrobé. La section est alors sur-critique et :

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 6.3. Expressions développées de P

Les relations précédentes ne sont guère pratiques pour le calcul de P

(car elles contiennent implicitement P). On utilise les relations ci-
dessous :

6.3.1. Cas d’une section sous-critique

6.3.2. Cas d’une section sur-critique

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7. Section minimale de béton
On obtient la section minimale de béton lorsqu’on atteint les contraintes limites
de compression.
Dans ce qui suit, on suppose que l’on s’astreint de façon systématique, à adopter
les valeurs minimales précédemment trouvées pour la précontraintes (PI, PII).

7.1. Cas d’une section sous-critique

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7.2. Cas d’une section sur-critique

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8. Récapitulatif

Pour effectuer complètement le dimensionnement d’une section (coffrage et

précontrainte), dans la mesure où l’on dispose d’au moins un degré de liberté
géométrique pour chacune des membrures, et où l’on souhaite atteindre les
limites de compression, on peut écrire 4 équations,

8.1. Hypothèse d’une section sous-critique

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8.2. Hypothèse d’une section sur-critique
Les équations sont :

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Merci de votre attention

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