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Chapitre I :
1
Introduction à la résistance des matériaux.
1. Définition :
Nous appelons poutre un solide dont une des dimensions est grande vis-à-vis de deux
autres et qui est soumis à un système de sollicitation qui le fait fléchir ou le déformer.
2. Géométrie :
Une poutre est en général un solide engendré par une aire plane (S) dont le centre de
gravité (G) décrit une courbe (C). Le plan de l’aire (S) reste normal à la courbe (C).
• L’aire de la section (S) est appelée section droite ou section normale de la poutre.
2
Introduction à la résistance des matériaux.
• La courbe (C) est appelée fibre moyenne de la poutre, si la fibre moyenne est une
droite, la poutre est dite droite.
• Le rayon de courbure de la fibre moyenne est suffisamment grand par rapport à la
dimension transversale de la poutre.
Ce type d’appui introduit donc 3 inconnues, les deux projections de R sur deux axes
du plan moyen et l’intensité du Moment M perpendiculaire au plan moyen.
3
Introduction à la résistance des matériaux.
• Liaison rotule (appui ou articulation) : cette liaison est très fréquente. Elle peut
ccorrespondre à la liaison de la poutre avec un roulement à une rangée de billes muni
de ses arrêts axiaux (éventuellement elle est susceptible de représenter aussi un appui
simple).
L’articulation introduit 2 inconnues, par projection sur deux directions du plan
moyen.
• Liaison appui-simple (ou sphère cylindre) : la encore cette liaison est fréquente
puisqu'elle est réalisé par exemple à partir d'un roulement à une rangée de billes non
bloqué axialement. L’appui simple introduit une seule inconnue dans l’étude de la
poutre.
4
Torseur de cohésion.
Chapitre II :
Torseur de cohésion.
5
Torseur de cohésion.
I. Introduction :
Les efforts intérieurs ou de cohésion sont les efforts qui agissent à l’intérieur des poutres et
qui assurent l’équilibre ou la cohésion de la structure sous l’action des charges extérieures
exercées. La connaissance des ces efforts de cohésion nous renseignera sur l’état de
sollicitation de la poutre étudiée, et permettra d’évaluer sa résistance aux efforts qui lui sont
appliqués.
Tronçon II : GB
Tronçon I : AG
Les actions mécaniques entre les deux tronçons sont les efforts intérieurs à la poutre que l’on
peut modéliser par un torseur appelé torseur de cohésion {τ CohII / I }G et dont les éléments de
réduction au point G centre de surface sont :
• Une résultante R
• Un moment résultant MG
R
{τ }
CohII / I G {
= τ Efforts _ int érieurs } =
M G
G
6
Torseur de cohésion.
{
Ce qui permet de déduire que : {τ coh }G = − τ actionsmécaniquesàgauche } G
Comme L’équilibre de la poutre se traduit par :
{τ } + {τ
actionsmécaniquesàdroite G actionsmécaniquesàgauche G } = {0}
On peut déduire que :
{τ coh }G = {τ actionsmécaniquesàdroite }G
Cette relation permet de simplifier le calcul du torseur de cohésion dans le cas où le torseur
des actions mécaniques à droite est plus simple à déterminer.
Chaque tronçon est en équilibre et l'application du PFS, à l'un ou à l'autre, permet de faire
apparaître et de calculer le torseur de cohésion au niveau de la coupure.
7
Torseur de cohésion.
Les efforts intérieurs exercés sur dS sont une densité surfacique d’efforts ou densité de force
par unité de surface.
Cette densité surfacique d’effort est caractérisée par le vecteur contrainte C ( M , n ) .
Les actions mécaniques s’exerçant sur la surface sont donc dF = C ( M , n ) dS.
L’unité du vecteur contrainte est le rapport d’une force par unité de surface soit N/m2 ou Pa.
8
Torseur de cohésion.
Si une seule composante N, T, MT ou Mf existe, alors que toutes les autres sont nulles, on dit
que l’on a une sollicitation simple.
0 0
{τ }
Coh G = Ty 0 ou
0 0
G
0 0 CISAILLEMENT
{τ }
Coh G = 0 0
T 0
z G
0 M t
{τ }
Coh G = 0 0
0 0 TORSION
G
0 0
{τ }
Coh G = 0 M fy ou
0 0
G
FLEXION PURE
0 0
{τ }
Coh G = 0 0
0 M
fz
G
9
Torseur de cohésion.
N 0
{τ }
Coh G = 0 M fy ou
T 0
z G FLEXION
N 0 +
TRACTION
{τ }
Coh G = Ty 0
0 M
fz
G
0 Mt
{τ }
Coh G = 0 M fy ou
T 0
z G FLEXION
0 Mt +
TORSION
{τ }
Coh G = Ty 0
0 M
fz
G
N 0
{τ }
Coh G = 0 0
0 M FLAMBAGE
fz
G
V. Application :
10
Torseur de cohésion.
V.1. Enoncé :
1. Identifier les liaisons présentes sur la poutre
2. Mettre en place le repère général,
3. Déterminer les efforts transmis par les liaisons,
4. Déterminer le nombre de tronçons nécessaires à l’étude de la poutre en RdM,
5. Mettre en place les coupures, et les repères associés à chaque coupure,
6. Déterminer le torseur de cohésion dans chaque tronçon ,
7. Tracer les diagrammes de sollicitations.
V. 2. Corrigé :
1. Liaisons ponctuelles.
2.
11
Torseur de cohésion.
• Tronçon AC :
Méthode algébrique :
Ty1=-réaction à gauche
Ty1=-YA=-50
Mfz1=50 x
Méthode vectorielle :
0 0
− A
{τ coh } = = −YA 0
G1 −G1 A ∧ A 0 x1YA
G1
• Tronçon CB :
Méthode algébrique :
Ty2=réaction à droite
Ty1=YB=50
Mfz1=50 (5-x)
Méthode vectorielle :
0 0
B
{τ coh } = = YB 0
G2 B ∧ B 0 50(5 − x )
G2
G2
6. Diagrammes de sollicitations :
x(m) Ty (N) Mfz (N.m)
0 -50 0
2,5 -50 125
5 50 0
12
Traction et compression.
Chapitre III :
Traction et compression.
13
Traction et compression.
I. Introduction :
Définition : Traction/compression.
On dit qu’une poutre (E) travaille en extension simple (ou en compression simple) quand elle
est soumise à deux forces axiales directement opposées, appliquées au centre de surface des
sections extrêmes qui tendent à l’allonger (ou à la raccourcir).
N 0 F 0
R
{τ }
Coh G = = 0 0 = 0 0
M G G 0 0
G 0 0 G
En Traction : N>0
En compression N<0.
Cet essai consiste à soumettre à 20°C une « éprouvette » de longueur l à un effort de traction,
progressivement croissant, généralement jusqu’à la rupture de l’éprouvette.
14
Traction et compression.
F
σ=
S0
Lu − L
ε=
L
La partie (OA) est la partie élastique. La limite élastique n'est pas atteinte. La barre reprend sa
forme initiale si l'expérience est interrompue dans cette zone. La pente E de la droite (OA) est
appelée module d'élasticité linéaire ou module de Young .
La relation entre la contrainte et la déformation dans la zone élastique est donnée par la loi de
Hooke: σ=Eɛ
La partie (AB) est la partie plastique. La limite élastique est dépassée. Si l'expérience est
interrompue (point C), la barre ne reprend pas sa forme initiale.
15
Traction et compression.
L’allongement Δx est le même pour tous les points d’une section droite (S) repérée par x.
Δx
Il s’en suit que l’allongement unitaire ε x = (sans unité) est le même en tout point de
x
section.
En général, on néglige la variation de la section, c’est à dire la déformation transversale
(striction) : ε y = −υε x , υ étant le coefficient de Poisson caractérisant le rapport entre
l’allongement relatif de la poutre εx et la contraction latérale (raccourcissement) εy .compris
entre 0.3 et 0.5 pour les aciers.
16
Traction et compression.
V. Condition de résistance :
Les contraintes développées dans les poutres doivent rester dans le domaine élastique.
En général, on adopte un coefficient de sécurité s.
La condition de résistance pour une contrainte normale d’extension est :
N σ
• En extension :
σ= ≤ Rpe = e
S s
N σ
• En compression :
σ= ≤ Rpc = e
S s
Pour des raisons fonctionnelles (problèmes d’alignement d’appui, cahier des charges…), il est
parfois important de limiter l’allongement. Il doit rester inférieur à une valeur limite Δl Δl lim .
Δl
σ = E.ε = E. l N .l
Δl =
N E .S
σ=
S
σ max = kt.σnom
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Traction et compression.
18
Traction et compression.
VII. Application :
VII.1. Enoncé :
VII.I. Corrigé :
19
Cisaillement simple.
Chapitre IV :
Cisaillement simple.
20
Cisaillement simple.
I. Introduction :
Définition :
Il y a cisaillement lorsqu'une pièce est sollicitée par deux forces égales, de même droite
d'action mais de sens contraires qui tendent à faire glisser l'une sur l'autre les deux parties de
la pièce .
Sous l'action de ces deux forces la poutre tend à se séparer en deux tronçons E1 et E2
glissant l'un par rapport à l'autre dans le plan de section droite (P).
Une section droite (S) d’une poutre (E) est sollicitée au cisaillement simple si les éléments de
réduction au centre de surface G de (S) du torseur des efforts de cohésion sont :
0 0
T
{τ coh }G = = Ty 0
0 G 0 0
G
La sollicitation de cisaillement pur est un cas très particulier de la RDM car elle est
impossible à réaliser expérimentalement. D’autre part le cisaillement simple concerne une
section de la poutre et non la poutre entière.
Les essais et résultats qui suivent permettent toutefois de rendre compte des actions
tangentielles dans une section droite et serviront ainsi dans le calcul de pièces soumises au
cisaillement.
21
Cisaillement simple.
La section S cisaillée se déplace dans son plan. Ce déplacement est un glissement. Il est défini
par un angle de glissement γ. Cet angle défini par tg γ= Δy/Δx.
22
Cisaillement simple.
La déformation γ , appelée glissement relatif ou déviation (sans unité) reste faible dans le
domaine elastique d’où γ= Δy/Δx
τ = G.γ
E
G=
2(1 + ν )
Chaque élément de surface ΔS supporte un effort de cisaillement ΔF contenu dans le plan (S).
T
τ=
S
Avec :
Pour des raisons de sécurité, la contrainte tangentielle τ doit rester inférieure à une valeur
limite appelée résistance pratique de cisaillement τ adm (ou Reg la résistance élastique au
cisaillement du matériau (en Mpa))
Reg
avec τ adm = R pg = et s un coefficient de sécurité ;
s
VI. Application :
La contrainte de cisaillement dans un corps métallique est égale à 1050 kg/cm2 .Si le module
de cisaillement vaut 8400 kN/cm2 , déterminer la déformation de cisaillement.
Corrigé : τ
γ = = 0.00125
G
23
Torsion simple.
Chapitre V :
Torsion simple.
24
Torsion simple.
I. Introduction :
Définition :
Une poutre est sollicitée à la torsion simple si elle est soumise à deux couples de moments
opposés portés par la ligne moyenne.
0 Mt
{τ coh }G = 0 0
0 0 G
II. Essai de torsion simple :
II.1. Principe :
Une éprouvette cylindrique de révolution est encastrée à son extrémité (S1) de centre de
gravité G1 . On applique à l’extrémité droite sur la section (S2) de centre de gravité G2 une
action mécanique modélisée en G2 par un torseur « couple » :
0
{τ }G =
2
M G2 G
2
En faisant croître M G2 = M G2 . x , on mesure les déformations de la poutre.
25
Torsion simple.
Le déplacement d’une section droite (S) est uniquement une rotation d’un angle α autour de
son axe, et cette rotation est proportionnelle à sa distance x par rapport à (S1).
On obtient une courbe illustrée à la Figure 5.3 semblable à celle de l’essai de traction :
Elle comprend une zone de déformations élastiques où l’angle de torsion α est proportionnel
au moment de torsion. A partir du point A les déformations croissent rapidement jusqu’à
avoir rupture de l’éprouvette.
III. Etude des déformations :
L’essai montre que toute section plane et normale à l’axe du cylindre reste plane et normale à
l’axe et que la distance relative entre deux sections reste sensiblement constante. Toutes les
fibres se déforment donc suivant une hélice, sauf la ligne moyenne qui reste droite.
α
On constate que le rapport θ = reste toujours constant. Ce rapport est appelé angle unitaire
de torsion [rad /mm]. x
26
Torsion simple.
la distance relative entre deux sections reste constante au cours de la déformation, donc
l’allongement ∆x = 0, alors on peut écrire que la déformation longitudinale ɛx=0, on admet
donc que la composante normale nulle.
y
GM = ρ
M
τ maxi
τ
z G
τ maxi
€
€ (S)
Le moment de torsion est suivant l'axe (0, x ) s'écrit : Mt = Mt x
D'autre part M t = GM ^ C (M , x )dS = rx1 ^ Gθrt dS = Gθ r 2 dSx M t = Gθ r 2 dS
S S S S
27
Torsion simple.
r dS est par définition le moment quadratique polaire de la surface S par rapport à son
2
S
centre de gravité G. Il est noté IG qui dépend de la forme et des dimensions de cette section.
Mt
La contrainte maximale de torsion est obtenue pour r=R : τ max = R
IG
V. Condition de résistance:
Mt
τ max ≤ R pg R ≤ R pg
IG
Le calcul des dimensions des arbres de transmission ou barres de torsion se fait plus par une
condition de déformation qu’une condition de résistance. En effet pour assurer une
transmission rigide et éviter les vibrations, l’angle de torsion unitaire θ ne doit pas dépasser
pendant le service, une valeur limite θlim. D'où la condition de rigidité d'une pièce en en
torsion :
Mt
≤ θ lim
GIG
28
Torsion simple.
29
Flexion simple.
Chapitre VI :
Flexion simple.
30
Flexion simple.
I. Introduction :
Une poutre est sollicitée en flexion simple lorsque toutes les forces appliquées à la
poutre que ce soient les forces à distance ou les forces élémentaires de liaison sont
perpendiculaires à la ligne moyenne, et soit situées dans le plan de symétrie, soit réparties
symétriquement par rapport à celui-ci, ou concentrées en un point ou réparties suivant une loi.
y
Section S
z G M fz
+ Mfz
G
(S)
Ty
Ty
Figure 6.1: Modélisation des efforts extérieurs sur une poutre soumise à une
flexion simple
Au cours de la déformation, les sections droites (constantes) restent planes et normales à la
ligne moyenne.
La ligne moyenne de la poutre est rectiligne et confondue avec l’axe (o,x) .
Le torseur associé aux efforts de cohésion peut se réduire en G, barycentre de la section droite
S, à une résultante contenue dans le plan de la section et à un moment perpendiculaire à cette
dernière.
0 0
{τ coh }G = Ty 0
0 Mf
z G
Considérons une poutre reposant sur deux appuis soumise à une charge concentrée verticale
(figure 6.2).
Après déformation, cette poutre fléchit : On constate que les fibres situées dans la partie
supérieure sont sollicitées en compression tandis que celles situées en partie inférieure sont
sollicitées en traction.
31
Flexion simple.
Entre ces deux régions il existe une fibre qui reste ni tendue ni comprimée : la fibre neutre.
Les allongements ou raccourcissements relatifs sont proportionnels à la distance y de la fibre
considérée.
III. Répartition des contraintes :
neutre [mm].
G x
Δϕ
θ= : Angle unitaire de flexion [rad/mm]
Traction
Zone de
Δx y
σM
M
σ max
S1
32
Flexion simple.
Le moment résultant du torseur de cohésion M fz = M fz z = GM ^ C (M , x )
S
GM = yy + zz , Il en résulte que : M fz = E θ y dS = E θ y 2 dS
2
S S
σx σx σx
Or σ x = − Eθy Eθ = −
y
Donc : M fz = −
y
S
y 2dS = −
y
. I GZ
σx M fz
Finalement M fz = − I GZ σ x = − y
y I GZ
Les contraintes maximales se développent dans les fibres les plus éloignées de la fibre
neutre. :
Mf Gz
max
σ max =
IGz
ν
ν = y max : Ordonnée du point le plus éloigné de (G, z ) [mm].
I Gz
: Module de flexion de la section droite (S1).
ν
σ M : Contrainte normale de flexion en M [MPa]
V. Concentration de contraintes :
σ max eff ≤ R pe
Les coefficients de concentration des contraintes K sont donnés à partir des abaques (Fig 6.5).
33
Flexion simple.
34
Flexion simple.
On calcule la flèche maximale et on vérifie ensuite que cette flèche reste inférieure à une
valeur limite flim ymax ≤ f lim
35
Principe de superposition.
Chapitre VII :
Principe de superposition.
36
Principe de superposition.
I. Introduction :
Les sollicitations vues dans les cours précédent sont rarement présentes seules. Une
méthode pour résoudre des problèmes complexes de façon simple est de se ramener aux
problèmes simples que l'on sait résoudre. On utilise ensuite la linéarité des équations de la
RDM pour obtenir le résultat du problème complexe par sommation des résultats des
problèmes simplifiés.
On entend par « effet des actions mécaniques », l’état de contrainte généré par ces actions
ainsi que les déformations associées.
L'application du principe de superposition énoncé précédemment permet d'écrire : « Si une
poutre est soumise à plusieurs sollicitations simples, l’état de contrainte et de déformation est
la somme des états de contrainte et de déformation dus à chacune de ces sollicitations simples
prise séparément »
F
x
A B
L
y y
F1
F2 x
x
A B A B
L L
Figure 7.1.b : problème de flexion simple Figure 7.1.c : problème de traction simple.
On vérifie que : F = F1 + F2
37
Principe de superposition.
Condition de résistance :
Elle consiste à limiter la valeur de la contrainte normale maximale (en valeur absolue) régnant
dans la poutre étudiée par la résistance pratique R p :
σ max = sup( σ 1 , σ 2 ) ≤ R p
Prenons l’exemple d’une poutre sur deux appuis soumise à une charge concentrée en son
milieu et à une charge répartie q sur toute sa longueur. L’étude de cette poutre se ramène à
l’addition, ou la superposition, des deux systèmes isostatiques 1 et 2 .
38
Principe de superposition.
σ ( x) = σ1( x) + σ 2 ( x)
y ( x ) = y1 ( x ) + y2 ( x )
La flèche est maximale en c : f c = f1c + f 2 c
39
Flambement des poutres comprimées.
Chapitre VIII :
Sollicitations composées.
40
Flambement des poutres comprimées.
I. Introduction :
Pour simplifier l’étude des effets des sollicitations, nous avons jusqu’ici considéré les
différentes sollicitations séparément. Dans la pratique, cependant, on rencontre rarement des
cas où les sollicitations sont simples, mais plutôt différents types de leurs combinaisons. Sous
les hypothèses de la RDM, ces combinaisons peuvent être analysées en utilisant le principe de
superposition des efforts.
0 M t
0
{τ coh }G = = 0 0
M fz + M t G
0 M fz G
Mf i
σM max
= y ≤ R pe
I Gz max
41
Flambement des poutres comprimées.
II.4. Déformation :
• Pour le calcul des flèches verticales, partir de la sollicitation de flexion supposée seule,
et vérifier ensuite que cette flèche est acceptable :
f max
≤ f lim
• Pour le calcul des angles de torsion, partir de la sollicitation de torsion supposée seule,
et vérifier ensuite que cet angle est acceptable :
θ max ≤ θ lim
N M t
N
{τ coh }G = = 0 0
M t G 0 0
G G
N Mt
σ i = σ 2 + 4 ⋅ τ 2 où σ = et τ = R
S I0
42
Flambement des poutres comprimées.
T
{τ coh }G =
M t G
T Mt
Avec : τ 1A = et τ 2 A = ⋅R
S I0
R pg : Résistance pratique au glissement.
V. Flexion et traction :
Un solide est soumis à une sollicitation de flexion-traction (compression) si le torseur associé
aux efforts de cohésion peut se réduire en G, barycentre de la section droite S, à un moment
de flexion et à un effort normal.
Toute fibre supporte deux contraintes normales. On définit alors une contrainte résultante
comme étant la somme vectorielle de la contrainte de traction et de celle de flexion :
43
Flambement des poutres comprimées.
Avec :
N Mf
σ traction = et σ flex = .ρ
S IG
Condition de résistance :
σ résul tan te ≤ R pe
44
Flambement des poutres comprimées.
Chapitre IX :
45
Flambement des poutres comprimées.
I. Introduction :
Tous les éléments de structure longs et minces ont un comportement similaire en
compression. Lorsque la charge de compression augmente lentement, on atteint une valeur
pour laquelle l’élément mince, au lieu de simplement se raccourcir, s’infléchit, et d’ordinaire
se rompt. Cette valeur critique est appelée : charge de flambement.
Dans le cas du flambage, les formules établies tiennent compte des déformations qui ne
peuvent plus être supposées infiniment petites et négligées comme dans les chapitres
précédents, de même, les forces extérieures ne sont plus proportionnelles aux déformations.
Le phénomène d’instabilité transversale sous un effort de compression porte le nom de
flambement.
Les formules de flambage sont utilisées avec prudence, c’est-à-dire en prenant un coefficient
de sécurité très grand. Les pièces soumises au flambage doivent impérativement être droite et
ne doivent pas avoir subit des déformations précédemment.
II. Phénomène de flambement:
Dans tout ce qui suit on considère que le matériau est élastique, linéaire de module de Young
E et de caractéristiques mécaniques constantes.
Considérons une barre rectiligne homogène soumise à deux fores F égales et opposées.
F F F F
Figure 9.3 : Mf = F y
46
Flambement des poutres comprimées.
Prenons le cas d’une poutre droite avant déformation, articulée à ses deux extrémités A et B,
et chargée de F rigoureusement suivant son axe ou sa ligne moyenne ( figure 9.2).
Utilisons la formule de la déformée en flexion : Mf= - E I y’’ .
Le moment de flexion est : Mf = F y ( figure 9.3).
On aura une l’équation différentielle E I y’’+ F y=0 dont la solution après intégration nous
π
donne : y(x) = C sin .
π π
Sa dérivée seconde est : y"(x) = −C sin
Pour n=1 : la déformée est une arche de sinusoïde et la poutre est flambée.
π π π π
L’équation différentielle devient F y(x) = FC sin = EIC sin d’où F = EI .
Cette valeur de F est donc l’effort de compression qui est le seuil de flambement, nommée
Charge critique d’Euler et notée : =
IV. Elancement :
La compression est remplacée par du flambage si la poutre est longue et ses dimensions
transversales sont faibles.
Cette proportion est caractérisée par :
L
λ=
ρ
λ : élancement d’une poutre (sans unité).
L : longueur libre de flambage (mm).
ρ : rayon de giration de la section (mm), défini par :
I Gz
ρ=
S
47
Flambement des poutres comprimées.
V. Contrainte critique :
La longueur libre de flambage L sera prise d’après le tableau précédent, cherchons la charge
critique Fc en fonction de l’élancement de la poutre λ .
2 L2
λ = 2 L2
ρ I S
On a λ2 = ⋅ S Gz2 = 2
ρ 2 = I Gz I Gz L λ
S
π 2 ⋅E⋅S
L’expression de la charge critique nous donne : Fc =
λ2
π2 ⋅E
σc =
λ2
48
Flambement des poutres comprimées.
Rec 2 Rec
k = 2s ; s = ; k=
R pc R pc
La charge critique d’Euler Fc ne doit jamais être atteinte. Il faut donc chercher une charge
admissible Fadm sur la poutre pour qu’elle reste stable en toute sécurité ( Fadm < Fc ).
Pour la stabilité de la poutre en toute sécurité, on pose :
Fc R pc
k= Fadm = ⋅ Fc
Fadm 2 ⋅ Re
π 2 ⋅E⋅S R pc π 2 ⋅ E ⋅ S
On a Fc = donc Fadm = ⋅
λ2 2 ⋅ Re λ2
π2 ⋅E R pc ⋅ λc2 ⋅ S
Or λ = 2
c Fadm =
Re 2 ⋅ λ2
R pc ⋅ S
Donc : Fadm = 2
λ
2 ⋅
λc
49
Flambement des poutres comprimées.
Avec :
Poutres courtes λ < 20 Poutres moyennes 20 < λ < 100 Poutres élancées λ > 100
Formule expérimentale de Formule d’Euler
Rankine R pc ⋅ S
Compression simple R pc ⋅ S Fadm = 2
Fadm = λ
Fadm = R pc ⋅S 2 2 ⋅
λ
1 + λc
λc
VIII. Application :
Une vis à billes de diamètre à fond de filet d = 32mm est guidée à une seule extrémité par
deux roulements à billes. Elle est soumise de la part de l’écrou à une charge axiale de
compression. L’écrou est au maximum à l = 1000mm du palier.L’élancement critique est :
λc = 60 ; la résistance pratique de l’acier C 45 est : R pc 150MPa .
Hypothèses :
La vis est encastrée par rapport au bâti côté roulement, libre côté écrou (monté flottant).
Solution :
• Aire de la section S :
• Le moment quadratique de S :
• Le rayon de giration :
50
Flambement des poutres comprimées.
• Charge admissible :
51
Résistance des matériaux TD1 : Torseur de Cohésion
EXERCICE 1.
Soit la poutre encastrée en A et supportant un effort incliné F .
1. Calculer la réaction de l’encastrement A ( R A et M A )
EXERCICE 2.
52
Résistance des matériaux TD1 : Torseur de Cohésion
EXERCICE 3 .
1. Calculer dans R= (A, x , y , z ) les composantes des torseurs d’action mécanique
associés aux liaisons 2-1 et 3-1.
2. Pour une section droite repérée par son centre de surface G tel que : AG = 1.5x ,
exprimer dans R=(G, x , y , z ) les composantes du torseur de cohésion.
53
Résistance des matériaux TD1 : Torseur de Cohésion
EXERCICE 4 .
La poutre est considérée en équilibre sur deux appuis linéaires en A et C ; elle est changée
dans son plan de symétrie par une charge concentrée et une change concentrée et une charge
répartie sur BC.
AB = a = 100 mm
BC = CD = b = 200mm
FD =-100 N
q = 350N/m
Exercice 5.
54
Résistance des matériaux TD2: Traction - compression
EXERCICE 1 .
Soit la vis ci-dessous de longueur 150 mm et de diamètre 16mm, en équilibre sous l’action
des deux forces F1 et F2 d’intensité chacune 1000daN. La vis est en acier et son module
d’élasticité longitudinal est de 200GPa.
EXERCICE 2 :
Un câble de diamètre 8 mm et de longueur 300m réalisé en acier de module d’élasticité
E=200GPa et Re = 295 MPa est soumis à une contrainte de 40MPa.
1- Vérifier que le coefficient de sécurité appliqué à ce câble est supérieur à 4.
2- Calculer la force appliquée à ce câble.
3- Calculer l’allongement de ce câble.
4- Calculer l’allongement relatif.
5- Déterminer le diamètre que devrait avoir ce câble si le coefficient de sécurité est
supérieur ou égal à 10.
EXERCICE 3 .
P = 3000 N
I1 = 500 mm
I2 = 700 mm
4 2
E = 20.10 N/mm
2
S1 = S2 = 40 mm
2
σe = 300 N/ mm
s=6
AC = AB/3
Une poutre horizontale rigide AB, de longueur 1, est fixée à deux barres cylindriques
élastiques verticales AA’ et BB’ aux points fixes A et B.
On néglige les poids propres de AB, AA’, BB’.
1. Calculer les allongements Δl 1 et Δl 2 des deux barres AA’ et BB’, représenter l’allure de
la poutre AB après chargement.
2. Déterminer la section S2 qui permet de garder la poutre AB en position horizontale.
3. a) Calculer σpe.
b) Déterminer les sections S1 et S2 pour que les deux barres restent dans le domaine
élastique.
EXERCICE 4.
Le plancher d’un local repose sur certain nombre de poteaux tubulaires. Les poteaux ont une
4
hauteur h = 3m chacun supporté une charge verticale F = 18 10 N. On suppose que le
On donne les caractéristiques mécaniques de la fonte utilisée Re (en compression 600 MPa).
Le coefficient de sécurité vaut 5.
Les tubes doivent être choisis parmis les séries ci-dessous :
(Extrait d’un catalogue, on notera que l’épaisseur e du poteau tubulaire e ≅ D/40
e 2 2,5 3,5 4
D 80 100 100 140 140 160 160 200
EXERCICE 1.
Sur une presse, le poinçon 1 de la figure suivante réalise un trou oblong (rectangle 100 x 20 et
deux demi cercles de 20 mm de diamètre) dans une tole 2 de 3 mm d’épaisseur. La résistance
à la coupure par cisaillement est de 25 daN.mm.
1. Indiquer et calculer la section cisaillée par le poinçon.
2. Déterminer l’effort F minimum nécessaire pour réaliser la perforation.
3. Calculer la contrainte de compression dans le poinçon.
EXERCICE 2.
Un arbre (1) transmet un mouvement de rotation à un moyeu (2) par l’intermédiaire d’une
clavette (3).
L’arbre de diamètre d=32 mm est en acier XC 18 pour lequel Re=265 MPa. Le couple
transmis a pour valeur M=65 Nm.
La clavette a pour dimensions transversales 10 x 8. L’acier de la clavette est E24 pour lequel
τe=108MPa.
Le coefficient de sécurité choisi est s=3.
La pression maximale admissible sur le flanc AB du contact clavette-moyeu est pm=30 MPa.
On donne AB=4 mm.
On admet que la résultante F des actions mécaniques de contact sur le flanc de la clavette
est perpendiculaire à la surface de contact à la distance d/2 de l’axe de l’arbre.
1. Calculer la norme de F
Lorsqu’on veut découper par poinçonnage un trou dans une pièce (tôle), on exerce par
l’intermédiaire d’un poinçon un effort de cisaillement F qui se répartit sur toute la section
cisaillée de la pièce.
Cependant, pendant le poinçonnage, l’outil (poinçon) travaille en compression et ne doit pas
de ce fait subir de contrainte normale trop importante qui pourrait entraîner sa déformation
permanente.
EXERCICE 4 .
La liaison pivot entre 1 (tirant) et 2 est réalisée par l’intermédiaire d’un axe cylindrique 3.
Dans les deux cas, l’action exercée par le tirant est F = 10 000 daN. Les axes 3 sont réalisés
dans le même acier dont la contrainte admissible au cisaillement est 5 daN.mm-2.
Déterminons et comparant les diamètres d1 et d2 des deux solutions.
EXERCICE 1.
On se propose d’étudier la résistance d’un arbre de transmission modélisé par une poutre
droite, de section circulaire constante comme l’indique la figure ci-dessous :
Les actions mécaniques extérieures qui s’exercent sur l’arbre sont représentées par les
torseurs suivants :
Données :
• Module de Coulomb : G = 8.104 MPa .
• Coefficient de sécurité : s = 3.
• Angle limite de torsion :θlim =0,45° /m.
• Contrainte tangentielle à la limite élastique (glissement) :Rg= 120MPa.
Questions :
1. Déterminer les composantes du torseur des efforts de cohésion tout au long de
cette poutre
2. Etude de la résistance de l’arbre au moment de torsion :
2.1. Tracer le diagramme du moment de torsion (Mt).
2.2. Calculer le diamètre minimal (d) de l’arbre à partir de la condition de rigidité.
2.3. Calculer le diamètre minimal (d) de l’arbre à partir de la condition de rigidité.
EXERCICE 2.
La figure 1 représente un dispositif d’avance d’un tour automatique. Le foret, lié à (2) est
arrêté en rotation et guidé en translation. Le déplacement du foret est obtenu par la rotation
d’une came qui agit sur le galet lié à un poussoir (5).
Le système à étudier est (8, 9, 10, 4), assimilé à une poutre (S) de section carrée de coté a.
L’action en D est D 5 / S = 3000 N .
4
G= 8.10 MPa. Une rainure de clavette provoque une concentration de contrainte de valeur
K=4. on adopte un coefficient de sécurité s=3.
a) Déterminer le diamètre minimal de cet arbre plein dmini à partir de la condition de
résistance à la torsion.
b) Pour alléger la construction, on se propose de remplacer cet arbre plein par un arbre
creux de diamètre intérieure d1=0.5D. Déterminer les diamètres D et d1 de l’arbre
creux pour qu’il résiste à la torsion.
c) Quel est le pourcentage de gain en masse.
d) Pour les deux arbres, déterminer les diamètres d ; D et d1 vérifiant la condition de
rigidité si θlim =0.5 °/ m et conclure.
EXERCICE 3.
Soit deux arbres de transmission construits à partir du même acier, G = 8000 daN.m2. Le
premier est plein (diamètre d1) ; le second est creux (diamètre extérieur D, diamètre intérieur
d = 0,8 D).
Le couple à transmettre est de 200 Nm ; la résistance pratique au cisaillement adoptée pour les
deux cas est de 10 daN.mm-2.
Déterminons les dimensions optimales des deux arbres et comparons les poids respectifs des
deux constructions.
EXERCICE 4 .
Soit à transmettre une puissance P=10kw entre un moteur électrique 1, tournant à une
fréquence N=1500 tr/ min, et d’un récepteur 2 par l’intermédiaire d’un accouplement rigide 3.
On donne :
D=30 mm
d= 0.8D=24 mm
Rpg acier = 100 MPa
Gacier=80000 MPa
π(D 4 - d 4 )
I0 = = 46950 mm
32
Mt D
τ max = .
I0 2
Mt=G.Io.θ
’accouplement étant modélisé comme étant une poutre rectiligne représenté par sa ligne
moyenne Lm.
1. Calculer le couple moteur C m dont est soumis l’accouplement.
Tube 1 2 3 4 5 6 7
D (mm) 10 15 20 25 30 35 40
d (mm) 8 12 16 20 2 28 32
EXERCICE 1.
Le dispositif proposé (fig.1) permet de cintrer des tubes de chauffage. L’effort F de cintrage
est fournie par un vérin hydraulique (non représenté) dont la tige (7) agit sur une came de
poussée (6), alors que le maintien est assuré par deux galets (4) et (5).
2
Données : la limite élastique du matériau R e = 340 N / mm .
Cœfficient de sécurité s = 3 .
1- Déterminer l’effort nécessaire pour cintrer le tube indiquer.
'
2- Si le tube est percé d’un trou de diamètre d = 8mm calculer σ eff
max
EXERCICE 2.
Une potence sur colonne destinée à la manutention se compose d’une flèche (1) encastrée
(soudée) sur un support motorisé (2). L’ensemble peut pivoter (rotation d’axe vertical y )
autour d’une colonne fixe (3) grâce à un motoréducteur (5). Le levage est réalisé par le palan
(4), mobile entre B et D, et d’une capacité négligeable devant le point de la flèche (1).
La flèche (1) est modélisée par une poutre (fig.2) sous l’action d’une charge répartie q .
1- Déterminer les actions exercées par l’encastrement H.
2- Tracer les diagrammes des T et des Mfz le long de la poutre.
3- Déterminer l’équation de la déformée. En déduire l’expression de la flèche maximale.
4- La poutre est constituée par un IPN, sa résistance pratique est R pe = 100 MPa.
64
Résistance des matériaux TD5 :Flexion.
EXERCICE 3.
EXERCICE 4 .
65
Résistance des matériaux TD5 :Flexion.
1) Isoler l’arbre 11 et faire l’inventaire des efforts extérieurs auxquels il est soumis.
2) Calculer les efforts au niveau de l’encastrement E.
3) Tracer les diagrammes des efforts tranchants et des moments fléchissant.
4) Quelle est l’abscisse de la section associée à la valeur du moment fléchissant maximum.
5) L’arbre 11 est en C18, calculer son diamètre minimum sachant qu’il y a concentration de
contraintes au fond de la gorge au point E.
On donne :
a. L = 40 mm.
b. R = 50 mm.
c. Kf = 2.5
d. S = 4
e. Re(C18) = 350 MPa
π d4
f. IGZ =
64
66
Résistance des matériaux TD6 : Principe de superposition.
EXERCICE1.
Enoncé du problème :
Soit une poutre (1) sur trois appuis simples, elle est soumise à une charge repartie sur toute
sa longueur et deux charges concentrées égaux comme la montre la figure 1
A
C B
Données:
MPa
3000 daN
EXERCICE2.
Une poutre (2), est encastrée en A et B au bâti 0, elle est soumise à une charge répartie p sur
toute sa longueur L, et une charge concentrée verticale FC appliquée à son milieu comme le
montre la figure 1 .
67
Résistance des matériaux TD6 : Principe de superposition.
Poutre verticale
Poutres transversales y
q = 48daN / m
x
A C B
Poutre à étudier
FC
Mur L
Fig.1
On donne :
L = 2 m.
E = 2.105 MPa
FC = 5750 daN.
L
y lim ite = (mm)
1000
68
Résistance des matériaux TD7 : Sollicitations composées.
EXERCICE1.
Une poutre à section rectangulaire (30*10) , est encastrée à son extrémité A, et soumise à
l’autre extrémité B à une force de 30 kN appliquée en C comme indiqué sur la figure ci-
contre.
EXERCICE 2.
Un arbre cylindrique de diamètre d, de longueur L=1m, est sollicité par un effort F= 19635 N,
et un couple C longitudinaux comme indiqué sur la figure ci-dessous.
Il est constitué d’un matériau ayant comme Module de Young : 200 Gpa , Coefficient de
Poisson : 1/3.
69
Résistance des matériaux TD7 : Sollicitations composées.
A A E
C B
(fig1)
70
Résistance des matériaux TD7 : Sollicitations composées.
270
y
120 200
Arbre(10)
Pignon
C
B A E
Cm x
O D
Bati(1)
Roue(3)
Arbre(2)
(fig2)
XA 0 0 0
{T0 / 10(rotule) }A = Y A 0 ; {T0 / 10(lin_ann) }C = YC 0 ;
Z Z
A 0 ( A, x , y , z ) C 0 (C , x , y , z )
0 - Cm 0 0
{Tmoteur / 10 }E = 0 0 et {TRoue / pignon}D = FR 0
0 0 ( E , x , y , z ) F 0 ( D , x , y , z )
T
CD = 120 x − 44 y et CA = 270 x
Les caractéristiques du matériau de l’arbre (10) sont : Rpe = 80 MPa ; Rpg = 40 MPa .
71
Résistance des matériaux TD7 : Sollicitations composées.
de centre A.
L’arbre est entrainé en rotation par un système
poulie-courroie au point B (voir figure 2)
(fig1)
Meule (3)
100 240 90 Poulie(2)
FT E
A
O y O
C
B
x y
D B’’ B B’
FR t
Bati(0) T
Arbre(1)
(fig2)
72
Résistance des matériaux
X A 0 0 0 0 0
{T0 / 1(rot) }A = YA 0 {T0 / 1(lin_an) }C = YC 0 {T(poid) }O = 0 0
Z Z − p 0
A 0 ( A, x , y , z ) C 0 (C , x , y , z ) (O , x , y , z )
0 (T - t ).Rp 0 − F T .Rm
{Tcourroie / 1 }B = 0 0 et {Toutil/ meule}O = FR 0
− (T + t ) 0 F 0
( B , x , y , z ) T (O , x , y , z )
YC = 6,66 N Z C = 901 N
, et T = 500 N
73
Résistance des matériaux TD 8 : Flambement des poutres comprimées.
EXERCICE 1 :
Fadm = R pc ⋅ s R pc ⋅ s R pc ⋅ s
Fadm = 2 Fadm = 2
λ λ
1+ 2⋅
λc λc
74
Résistance des matériaux TD 8 : Flambement des poutres comprimées.
EXERCICE 2 :
Caractéristiques du profilé :
I Gx = 1,12 10 4 mm 4
B
I Gz = 7,6 10 4 mm 4
S = 3,66 10 2 mm 2
F (fig1)
droite : ρ
2. Calculer l’élancement de la poutre : λ
3. Quelle est la charge maximale
tolérable : Fadm
L
que :
On donne :
B
(fig2)
75
Résistance des matériaux TD 8 : Flambement des poutres comprimées.
EXERCICE 3 :
Caractéristiques du profilé :
= 8563 104 4
= 571 103 3 →
= 25166 104 4
→
G
= 1680 103 3
300
= 149,1 102 2
1. Calculer le rayon de
giration de la section droite : ρ
2. Calculer l’élancement de la poutre : λ
3. Quelle est la charge maximale tolérable : Fadm
Fcr
sachant que : =
Fadm
On donne :
Rpc = 200 MPa, λc = 60 , Re = 240MPa, l = 4 m, E = 2 . 105 MPa, Le =2.L
76
Résistance des matériaux Annexe.
Flèche en A
F .l 3
yA = −
3E.I Gz
Flèche en A :
p.l 4
yA = −
8E.I Gz
77
Résistance des matériaux Annexe.
l
sia =
2
F l3
yc = −
48E.I Gz
Flèche en C : xc=l/2
5 p.l 4
yc = −
384 E.I Gz
78
Résistance des matériaux Annexe.
79
Résistance des matériaux Annexe.
80