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iSmithers
Shawbury, Shrewsbury, Shropshire, SY4 4NR, UK
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ISBN: 978-1-84735-???-?
Contributors
ASCAMM
CASO
iSmithers
PIEP
Prop
plast
Raprra Limited
Shaw
wbury, Shreewsbury, Shhropshire, SY
Y4 4NR, UK
U
Sirriis
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Sommaire
Chapitre 1 Introduction
Références
Chapitre 2: Définitions
2.1. Monomères
2.1.1. Définition suivant la norme ISO
2.1.2. Autres définitions
2.2. Polymères
Références
Références
Références
Chapitre 1 Introduction
Les produits chimiques sont présents à tous les niveaux dans notre environnement, et
dans toutes les activités industrielles. Ils sont présents dans la plupart des produits
être nocifs pour des organismes vivants ou pour l’environnement. C’est pourquoi il est
très important de réglementer leur utilisation, d’analyser dans quelle mesure, dans
quelles conditions et dans quelles concentrations ils peuvent poser des problèmes à
l’environnement. Il faut également identifier des méthodes de mesure pour détecter leur
présence, et prendre des dispositions adéquates pour protéger les organismes vivant de
chimiques. [1]
de par leur nature, ils présentent des risques limités, les polymères ont été exemptés
d’enregistrement et d’évaluation. Ils sont cependant soumis à autorisation et à des
restrictions.
De ce fait, beaucoup de sociétés actives dans la mise en œuvre des plastiques ont
l’impression qu’elles ne sont pas concernées par la réglementation REACH, ce qui n’est
clairement pas le cas. Le projet REACH for Polymers a pour but de clarifier la situation
et d’informer les industries du secteur des polymères sur l’influence des règlements
polymère, ainsi qu’une description des tests requis par l’annexe technique de tests
polymères, une classification des polymères est fournie. Ils sont d’abord classés en trois
une description des procédés chimiques permettant d’obtenir des polymères. Les
propriétés caractéristiques de polymères sont ensuite listées, ainsi que les méthodes de
la définition REACH d’un polymère. Ceci est très important car les polymères sont
Le Chapitre 6 explique les tests nécessaires pour chaque substance identifiée comme
dangereuse. Ces tests sont décrits dans l’annexe REACH et sont classés en 4 différentes
en compte, comme des méthodes in-vitro ou des méthodes de calcul. Finalement, des
méthodes sont données pour grouper les substances et utiliser des substances de
sécurité y est évaluée à travers des scenarii d’exposition, les conditions opérationnelles
Cet outil complet sera utilisé par les entreprises de l’industrie des polymères pour
1. S. Erler, Framework for Chemical Risk Management Under REACH, Smithers Rapra
2.1. Monomères
monomère :
constitutionnels [1]
Un monomère (du grec mono « une » et meros « partie ») est un atome ou une petite
molécule qui peut se lier chimiquement à d’autres monomères pour former un polymère
[2]. Le monomère naturel le plus courant est le glucose, qui peut se combiner en
les polymères synthétiques, comme par exemple, le chlorure de vinyle, utilisé pour
2.2. Polymères
Selon la norme ISO 472 (Plastiques- Vocabulaire) la définition d’un polymère est :
reliés entre eux en quantité suffisante pour conduire à un ensemble de propriétés qui ne
varient pratiquement pas avec l’addition ou l’élimination d’un seul ou d’un petit nombre
de motifs constitutionnels.
Références
Une substance est dite plastique lorsqu’elle peut se déformer sous l’action de forces
nouvelle forme.
macromoléculaires.
Les matériaux polymères sont utilisés pour leurs propriétés mécaniques et leurs
aptitudes à être facilement mis en forme. Ces qualités sont liées à la structure qui se
Mendeleïev) qui recense 104 éléments différents. L’atome est une entité électriquement
neutre constitué d’un noyau positif (neutrons et protons), entouré d’un nuage
électronique négatif.
Les atomes s’associent pour former des molécules. Par exemple, 2 atomes d’oxygène
molécule d’ozone O3. Les propriétés des deux nouvelles molécules sont différentes.
Les atomes qui se lient pour former des molécules perdent leurs propriétés intrinsèques
Les liaisons chimiques font intervenir les électrons des atomes et se distinguent entre :
d’atomes répétés.
polyéthylène
polyester
molécule.
carbone, d’hydrogène….
désigne de manière générique des matériaux qui différent les uns des autres par leurs
Tous les plastiques ont néanmoins une chose en commun : ils sont constitués de grandes
chaînes moléculaires aussi appelées macromolécules. L’unité de base de ces chaînes est
les monomères.
Ces macromolécules, et donc par extension les matières plastiques, sont également
Les substances de base pour élaborer des polymères sont les monomères, issus
carbone. Il est donc possible d’obtenir des polymères à partir de la biomasse ou autre
composant carboné.
Cependant actuellement l’essentiel des polymères consommés dans le monde est obtenu
Si un polymère est constitué de 100 à 100 000 monomères, les oligomères ne sont
encore par ordre alphabétique des acronymes (voir annexe 1). On peut également les
qualifier les charges ou les propriétés de base comme la densité, par exemple PE-HD
Lorsque l’on classe les polymères selon leurs propriétés ont distingue 3 grands types de
polymères :
• Les thermoplastiques
• Les thermodurcissables
• Les élastomères
composé de chaînes macromoléculaires liées entre elles par des forces de cohésion. Les
Les thermoplastiques peuvent être fondus à plusieurs reprises et sont capables soit de se
distinguent des thermoplastiques semi cristallins, qui sont laiteux et opaque. Quand un
plastique est transparent comme le verre on peut supposer qu'il s'agit d'un
polyméthylpentène).
• Polycarbonate (PC)
• Polystyrène (PS)
• Polysulphone (PSU)
• Polyamide (PA)
• Polybutylènetéréphtalate (PBTP)
• Polyéthylène (PE)
• Polyéthercétone (PEK)
• Polyoxyméthylène (POM)
• Polypropylène (PP)
pendant la cuisson. Cet état de la matière est irréversible, et donc les thermodurcissables
ne peuvent être fondus de nouveau après leur réticulation. Ils restent solides et rigides
matériaux comme les compounds qui durcissent, les résines liquides ou de coulée et les
3.1.4.2.1 Définitions
• Les résines réactives : les résines réactives sont en général liquides, les
groupe à part.
Elastomères est le terme générique désignant des polymères à hauts poids moléculaires
synthétique. Ils peuvent subir une élongation qui peut atteindre plusieurs fois leur
Les élastomères sont fortement réticulés avec des liaisons distantes conférant les
réticulation disparaît lorsqu’ils sont chauffés. Ils peuvent donc être recyclés, à la
Exemples d’élastomères :
La synthèse des polymères est un procédé chimique. Les méthodes d’obtention des
• Polymérisation
• Polycondensation
• Polyaddition
3.2.1 Polymérisation
chimique.
où :
n indique la séquence
Dans le cas du polyéthylène haut densité (PE–HD), la valeur de n peut varier de 20 000
3.2.2 La polycondensation
polyhexaméthylèneadipamide + eau
(3.2)
Dans le cas du polyamide 66, le nombre d’atomes C dans les monomères, sont
3.2.3 La polyaddition
dédoublent pas. L’hydrogène H est transporté du groupe des alcools vers le groupe des
(3.3)
addition d’additifs.
cet inventaire les propriétés spécifiques. L’ensemble est reporté dans une fiche
propriétés du matériau.
de nombreuses bases de données (en accès libre ou payantes) répertorient ces données
(Figure 3.1).
La densité est la propriété la plus connue et la cause première de substitution du métal
par les plastiques. Cependant il existe de nombreuses autres propriétés, les principales
Coloration
Indice de réfraction
Biréfringence
Conductivité thermique
Chaleur spécifique
Propriétés thermiques
Absorption d’eau
Perméabilité gazeuse
Absorption diélectrique
Transition vitreuse
Propriétés charge
N/A Vicat
Température de déformation
Flexion
N/A Torsion
Impact
Dureté
Comportement à l’usure
Friction
Vieillissement physique
Fluage
Vieillissement climatique
Figure 3.1 Exemple de tableau de propriétés pour le PEBD (Propriétés thermiques)
Dans ce chapitre nous n’aborderons que certaines notions et propriétés en relation avec
moléculaire.
importante source de variabilité est le nombre n soit le nombre de motifs (section 3.1.1).
Les mécanismes chimiques de synthèse ne permettront jamais une valeur unique. Ils
développent un système dans lequel les molécules, les poids moléculaires et des
longueurs de chaîne varient. Mais les propriétés physiques et mécaniques des polymères
dépendent de cette valeur (n). Il est donc essentiel de mesurer cette valeur et d’en
distribution de ces valeurs, mais c'est une pratique courante que d’en évaluer les valeurs
de chaînes différentes
moléculaire
Pour chaque valeur différente de cette séquence correspond une masse moléculaire
moyenne :
• Mz (z masse moyenne)
(3.3)
Où Nn est le nombre de chaînes (A)n avec un poids molaire de nMA et ΣNn le nombre
Mw = ∑{Nn(nMA)2}/∑NnnMA
(3.4)
Exemple : les propriétés des polymères dépendent des deux masses ainsi définies :
aisée
Mz = ∑{Nn(nMA)3}/∑{Nn(nMA)2}
(353)
molécules présentes dans la solution. Ces méthodes sont souvent sensibles, mais ont
l'avantage de compter les molécules quelle que soit leur formule chimique. Même si les
méthodes sont absolues, elles ne comptent que les extrémités dénombrables, ce qui
signifie que la structure est bien connue et étudiée, sans défaut, ce n'est alors qu'une
hypothèse.
Mw est mesurée par l'intensité de la lumière dispersée à travers une solution diluée de
particules exogènes, car la méthode est sensible à la taille des molécules. C'est la
ratio se rapproche de 1, le système est considéré comme ayant une distribution étroite
La valeur totale de 1 n'est jamais obtenue, cela signifierait que toutes les chaînes ont la
intrinsèques
que sa distribution. Les polymères sont dissous dans une solution diluée et injectés dans un
tube contenant un filtre qui sépare les différentes molécules en fonction de leurs tailles. Une
classique.
Figure 3.2 Représentation graphique d’une courbe GPC. Reproduit avec la permission
Chaque fois que des difficultés pratiques dans l'utilisation de GPC sont attendues ou
en poids de monomères ou toute autre substances présents dans la formulation sous la forme
méthodes sont :
• La spectrométrie de masse
• La spectroscopie infrarouge
• Mécanique
• Thermique
• Rhéologique
Quelle que soit la méthode utilisée, la forme des échantillons et les conditions de test
Les paramètres de ces trois catégories de propriétés sont essentiels à connaître pour
matériau telles que les propriétés physiques (densité, transparence ...) et l'évolution de
application.
Sans limites, ces différentes conditions peuvent être des environnements chimiques
la résistance à ces conditions est simulée par une approche expérimentale (par exemple,
Weather Ometer (test de vieillissement artificiel (figures 3.3 et 3.4) ou par une
approche « réelle » (essais de traction effectués dans une enceinte thermique par
exemple).
Figure 3.3 Dans un appareil de vieillissement artificiel (Weather Ometer), une lampe à
Technique de la Plasturgie.
Figure 3.4 Panneau de commande de la machine de vieillissement artificiel (Weather
Les propriétés mécaniques influent directement sur les marchés car elles sont parmi les
Les modules, les valeurs de résistance à la traction et d'impact sont essentielles pour
(3.6)
Figure 3.5 Essais mécaniques – Machine Zwick pour determiner les proprieties
différentes valeurs sont utilisées pour anticiper le comportement d'un matériau. Par
exemple, un matériau d'une grande résistance et avec un faible allongement est résistant
tout en étant fragile (cassant), comme les matériaux composites fortement chargés. Un
matériau avec une résistance à la traction basse et une élongation élevée sera fragile
Les tests de flexion sont nécessaires lorsque les propriétés de rigidité sont requises. Les
Les essais de flexion sont définies comme partie de l'ISO 178/ASTM D790.
• La rupture ductile qui signifie une faible déformation (en raison de l'élasticité)
Les essais de chute déterminent l'énergie nécessaire pour briser l'échantillon, basés sur
rigides avec perforation en utilisant des instruments pour mesurer les forces et les
flèches.
Les mesures d'impact Charpy et Izod mesurent l'énergie consommée par la charge pour
briser l'échantillon. Celui-ci peut être préalablement entaillé pour favoriser la rupture
fragile plutôt que de rupture ductile. L’entaille représente une zone de concentration de
Les tests Charpy et Izod sont définis dans le cadre de l'ISO / WD 180/ASTM D256,
rigides. Ces essais ne sont pas très appropriés pour les matériaux souples, mais ils
Les tests sont similaires aux précédents, sauf que les matériaux sont compressés, plutôt
que d’être étirés. Les données obtenues par ces méthodes d'essai quantifient la
Les essais de compression sont définis par la norme ASTM D695/ISO 604.
3.4.1.7 Essais de fluage
caractérisation qui ont lieu sur une courte période ne prennent donc pas en considération
l'évolution des propriétés dans le temps. Tous les tests mentionnés ci-dessus peuvent
être réalisés en mode fluage. Ce module détermine la résistance et le fluage. Ces valeurs
sont essentielles pour prévoir le comportement sur le long terme des pièces plastiques.
environnementales.
Les essais de fluage sont déterminés par ASTM D2990/ISO 899-1/ISO 899-2.
Les propriétés thermiques sont mesurées par des méthodes différentes en tenant compte
contraction.
Ces valeurs sont caractérisées par HDT ( Hight Distorsion Temperature), la calorimétrie
thermomécanique.
Ces tests mesurent la température à laquelle un échantillon donné se déforme sous une
charge donnée et dans des conditions d'immersion spécifique : bain d'huile avec une
Les essais HDT sont définis dans le cadre de la norme ASTM D648/ISO 75.
température donnée. Les échantillons sont placés dans un bain d'huile chauffé à 50°C ou
Les tests pour déterminer le point Vicat sont définis dans le cadre de la norme ASTM
du PE
EP-Centre Technique
T d la Plasturgie
de
La DSC
D (Diffeerential Scaanning Caloorimetry ) est basé sur l'enreggistrement de la
temppérature ou de
d temps baasée sur diffférents flux thermique est donnée.
Ce teest permet de
d détermineer :
• La tempéérature de fusion
f
• La tempéérature de cristallisatio
c on
Les tests
t réaliséés par DSC
C sont définnis dans le cadre de laa norme AS
STM D3417
7/ISO
113557.
Figure 3.6 DSC. Reproduit avec la permission du PEP-Centre Technique de la
Plasturgie
volatils réduit le poids de l'échantillon. La méthode est pertinente pour mesurer le taux
Les tests réalisés par le TGA sont définis dans le cadre de l'ISO 9924.
Figure 3.7 TGA. Reproduit avec la permission du PEP-Centre Technique de la
Plasturgie
Les tests thermomécaniques sont utilisés pour évaluer les changements de taille dans un
pièces en plastique. Les plastiques sont des fluides viscoélastiques ce qui signifie qu'ils
paramètre le plus mesuré et le plus facile à mesurer. La viscosité est dépendante des
conditions d'écoulement et les propriétés des matériaux. Elle représente la résistance
• Les matériaux avec un indice élevé de fluidité (MI) ont un faible poids
un faible MI
Ce test est presque le même que le précédent, mais dans ce cas, le piston est déplacé par
Le taux de cisaillement peut être défini. Les tests sont très utiles pour la conception de
vis d'injection.
Les tests basés sur des solutions diluées ont été la première méthode pour déterminer le
Figure 3.8 Viscosimètre capillaire pour le test de viscosité en solution. Reproduit avec
• Emballage 34%
• Électricité et Électronique 9%
• Automobile 8%
• Sport et Loisirs 3%
• L'agriculture 2%
• Autres 21%
European Markets for Plastics (2008)
3% 2%
7% Packaging
6%
Building
38% Others
Electrical
23% Automotive
Leisure ‐ Sport
21% Agriculture
Figure 3.9 Principaux marchés pour les plastiques européens. Données tirées de Plastics
Europe http://www.plasticseurope.org
Ces six marchés représentent environ 80% des plastiques utilisés en Europe. Les 20%
restants sont dans de nombreux autres marchés, même si leur poids économique est
faible ils sont des opportunités à forte valeur ajoutée potentielle comme le marché de la
Selon EuPC, cinq familles de plastiques représentent 75% de tous les plastiques utilisés
en Europe :
• PE (LDPE - PEHD)
• PP
• PVC
• PS - polystyrène expansé
• PET
La demande européenne en matière plastique est principalement conduite par les
European Plastics Demand by Resin (2009)
18% 19%
PP
PELD ‐ PELLD
PEHD
7%
PVC
PS PSE
17%
8% PET
PUR
Others
8%
12%
11%
Figure 3.10 Le marché principal pour les plastiques européens. Données tirées de
3.5.1 Emballage
L'emballage est le plus grand marché pour les matières plastiques. Les emballages
novatrices dans tous les segments de ce marché sont aujourd'hui utilisées, contribuant à
discussion et débats.
Les principales matières plastiques utilisées dans ce marché sont : PE, PP, PVC, PS et
PET.
23% de tous les plastiques en Europe. Les plastiques sont adaptés à ce secteur en raison
• Pipes
• Isolation
Saviez-vous que les cadres de fenêtres en plastique représentent plus de 50% des
Pour ce secteur, le PVC est l'un des principaux matériaux. La plupart des applications
PVC ont de longues durées de vie dans le bâtiment et les marchés de la construction.
Face à des enjeux environnementaux, le PVC joue un rôle crucial. Pour cette raison, un
programme volontaire appelé Vinyl 2010 a été introduit afin de positionner le PVC dans
L'utilisation de plastiques dans le secteur électrique est énorme, dans toutes les
applications de la vie quotidienne comme dans l'ingénierie un. Pour ce marché, les
secteur précis) est l'un des facteurs clés du développement de la plasturgie européenne.
Les polymères «classiques» comme les PE, PP, PVC, PS, ABS et PC (2), les mélanges
sont utilisés. Mais de nouveaux matériaux aux propriétés nouvelles sont développés afin
injection.
Sans les plastiques, les voitures seraient environ 200-300 kg plus lourdes
Les économies de carburant sont estimées à 0,5 litre aux 100 km ce qui représente 750
différents), mais les trois principales familles sont : le PP (32%), le polyuréthane (17%)
et le PVC (16%).
Ce secteur utilise de nombreux plastiques techniques ou très techniques ainsi que des
sa grande diversité : du sport d'élite aux des jeux de plein air pour enfants, en passant
par l'aviron et la pêche de loisir! Ceci signifie donc qu'il y a une grande diversité de
matériaux et de procédés.
Le marché européen des équipements de sports représente 44% de la demande mondiale
et s’élève à 3.335 milliards d’euros en 2005 pour 10 pays suivant[12] : Espagne, France,
grand marché européen avec un chiffre d'affaires de 8,8 milliards € en 2005 (croissance
de 3,3%).
3.5.6 Agriculture
des rendements et de qualité. Il peut s'agir, par exemple les profilés techniques en PC
(2) formant les toits des serres équipés d’électronique afin d'optimiser les échanges
européens ont opté pour des films photodégradables ou biodégradables afin de prévenir
3.6 Conclusion
comportement, les relations entre la structure et les propriétés des matières plastiques.
Les organisations nationales et internationales établissent des normes pour répondre aux
d’environnement.
Les fabricants doivent répondre aux spécifications afin de développer des produits pour
est un excellent exemple, car les principaux objectifs de REACH sont d'assurer :
compétitivité et l'innovation
Références
France, 2005.
USA, 1991.
USA, 2004.
Publishers, 2007.
http://www.plasticsconverters.eu
11. Plastics – The Facts 2010 An analysis of European Plastics Production, Demand
Manufacturers), 2010.
4.1 Introduction
Les matériaux polymériques ne sont pas en eux-mêmes toxiques, et les polymères sont
qu’un matériau en est exempté en tant que polymère, ainsi que des méthodes d’analyse
analytique la plus évidente pour ce faire, et elle est décrite en détail, ainsi que d’autres
techniques possibles.
majeure à les définir comme polymères, mais inévitablement, certains matériaux vont se
rapprocher des limites définies par les règles REACH, ou ne se prêteront pas aux
Il importe avant tout de revoir les « règles » REACH concernant les polymères, puis de
Agency (ECHA) « Guide pour l’implémentation de REACH » et dans l’article 3(5) des
réglementations. Les règles présentes dans ces documents exigent qu’un matériau soit
constitué à plus de 50% de molécules polymériques, dont moins de 50% ont le même
poids moléculaire. Les molécules polymériques sont par ailleurs identifiées comme des
autre réactant. Il y a d’autres définitions des différents termes, mais elles donnent lieu à
polymère :
moléculaire donné.
moléculaire) sera qualifié comme polymère. Par contre, poseront des difficultés les
moléculaire identique.
perméation sur gel (GPC) comme la méthode préférée pour déterminer si une substance
correspond à la définition d’un polymère selon les règles REACH. Ce document note
que des directives sur la détermination d’un poids moléculaire moyen et sur la
de tests TG 118 (1996), et note également que s’il existe des difficultés pratiques à
plupart des types de polymères et est de loin la technique la plus évidente à appliquer,
Cependant, le GPC est une technique relative et possède des limitations qui doivent être
bien comprises. Le GPC peut être combiné à d’autres techniques, dont certaines sont
considérées comme absolues, mais elles aussi ont des limitations qui doivent être aussi
4.2.1.1 Instrumentation
• Un réservoir de solvants
• Un détecteur de concentration.
• Un système de collecte et de traitement des données.
Ces composants peuvent être des modules individuels ou faire partie d’unités intégrées.
Le système peut (dans certains cas) être utilisé à température ambiante, ou certaines
parties ou la totalité du système sont intégrés dans des unités à température contrôlée.
Des filtres à solvants sont placés à différents endroits du système, ainsi que des
détecteurs additionnels.
nécessaire pour une série complète d’analyses – calibration et mesure des échantillons.
Dans certains cas, des dispositifs seront prévus pour recouvrir le solvant avec un gaz
inerte.
nécessité d’un dégazage dépend du type de solvant utilisé. Le dégazage peut être réalisé
offline, dans ce cas on enveloppe le solvant d’un gaz inerte pour empêcher le re-gazage,
mais il est plus courant d’utiliser des dégazeurs en ligne. Le solvant coule à travers une
Plusieurs types de pompes ont été utilisés pour le GPC, mais la nécessité d’un débit
constant est plus importante pour le GPC que pour les autres techniques de
Le débit pour un GPC analytique est typiquement de 1.0 ml/min mais dans certaines
de chaque essai, est d’une grande importance pour un GPC conventionnel. Même avec
des pompes de bonne qualité il est fréquent d’appliquer des corrections de débit basées
La pratique courante est d’introduire l’échantillon via une boucle et une vanne de
fermeture. Cela implique une opération manuelle, mais il est plus courant d’utiliser un
sont pas très sensibles et on est alors tenté d’augmenter la masse injectée, mais dans ce
cas on peut avoir des effets inverses dus à la viscosité, particulièrement pour les
Les colonnes utilisées dans le GPC sont remplies d’un matériau poreux avec des
particules de taille uniforme. Le matériau est normalement une résine réticulée mais
peut être un matériau inorganique. Dans le GPC, le polymère est fractionné par le
dans les pores de la résine. La résine doit être compatible avec le solvant et inerte par
rapport au polymère fractionné (il ne doit avoir ni adsorption ni autre interaction entre le
Des colonnes pour GPC sont disponibles avec des tailles de pores spécifiques ou une
gamme de tailles de pores dans chaque colonne. Les colonnes à tailles de pores
spécifiques seront normalement utilisées en série avec différentes tailles de pores pour
rencontrer les différents poids moléculaires attendus dans l’échantillon ou les polymères
permettre une calibration sans discontinuité et doivent donc être sélectionnées avec soin.
Pour les colonnes présentant une gamme de tailles de pores à l’intérieur de la même
colonne, le fabricant a mélangé les différentes tailles de pores de manière optimale pour
une bonne calibration – cela donnera normalement une relation pratiquement linéaire
entre le log (poids moléculaire) et le volume d’élution. Ces colonnes sont souvent
appelées « linéaires » ou à « lit mixte ». Ces colonnes sont disponibles pour plusieurs
Pour les GPC avec solvants organiques, le garnissage de la colonne sera normalement
modifiées pour des applications spécifiques – cette modification est faite en général
pour réduire les effets non désirés d’adsorption. Le garnissage peut également subir
Pour les GPC basés sur des éluants aqueux, des colonnes avec des compositions
compris le type de colonne) seront facilement accessibles pour des polymères solubles
dans l’eau bien connus, mais les nouveaux polymères demandent pas mal de
développements.
Des garnissages poreux non organiques (par exemple à base de silice) peuvent être
utilisés avec des éluants organiques ou aqueux, mais sont plus fréquemment utilisés
dans les GPC aqueux ou avec des biopolymères comme les protéines ou les
polypeptides.
composition du polymère aussi bien que de celle du solvant. Un exemple classique des
tétrahydrofurane (THF) comme solvant. Il se trouve que le PDMS est isoréfractif avec
le THF, et comme le PDMS est soluble dans le THF, il n’est simplement pas détecté.
Les détecteurs DRI ne sont en général pas très sensibles et demandent des
est aussi fréquemment utilisé pour la GPC. C’est aussi un appareil relativement
pour chasser le solvant et nébuliser le polymère en particules qui sont alors quantifiées
par diffusion de la lumière. En dehors de son coût, les désavantages de l’ELSD sont sa
propension à perdre des composants volatiles et l’obligation que les additifs du solvant
soient aussi volatiles. Il est important d’éviter la confusion entre l’ELSD et d’autres
polymère.
Des détecteurs ultra-violets et infrarouges sont utilisés pour la GPC mais leurs
applications sont limitées. Il faut qu’il y ait des bandes d’absorption adéquates dans le
de calculer manuellement les poids moléculaires, mais les calculs pour une GPC
conventionnelle sont assez complexes. On utilisera plus couramment un système de
traitement des données dédicacé. Les calculs sont différents de ceux des autres
Le THF est généralement un bon solvant pour une très large gamme de polymères et a
été reconnu comme un solvant standard pour la GPC dès les premiers jours. La GPC
avec le THF est probablement l’application la plus évidente – elle peut être faite à
température ambiante mais est plus reproductible si elle est effectuée à température
couramment utilisés, et les gammes de polymères qui se dissolvent dans ces solvants
chlorés complètent bien la gamme qui peut être traitée avec le THF. Avec ces solvants,
cependant, la réponse du DRI est souvent médiocre en comparaison d’une GPC avec
THF.
Au début de l’utilisation de la GPC, on pensait que ce serait une bonne technique pour
des polymères couramment utilisés, mais il n’y a pas de solvant à température ambiante
qui convienne à ces polymères, et toutes les mesures sur des polymères en solution
doivent se faire à des températures supérieures à 140°C. Des équipements pour la GPC
manipulation reste difficile, elle est toutefois plus facile que n’importe quelle autre
approche pour obtenir des informations sur le poids moléculaire des polyoléfines. La
GPC à haute température des polyoléfines est généralement obtenue en utilisant des
est en général supérieure à 135°C). La GPC haute température des polyoléfines est bien
adaptée au fonctionnement d’une unité complètement intégrée, dont tous les éléments
La GPC à solvants polaires est normalement requise pour des polymères polaires. Les
système est utilisé à température élevée (80°C) pour réduire la viscosité du solvant. La
était couramment utilisée pour des polyesters saturés comme le PET, et les polyamides,
mais ils ont été remplacés par des alcools fluorés. La GPC avec du
avérés de bons solvants pour les polyesters et les polyamides et sont maintenant utilisés
La GPC en base aqueuse est effectuée avec une large gamme d’éluants. Il est
généralement nécessaire d’y ajouter un sel et de contrôler le pH, et dans certains cas, un
modificateur organique sera aussi ajouté. Différents types de polymères exigeront des
compositions d’éluants très différentes, mais ces compositions varieront aussi avec la
chimie du garnissage de la colonne. Alors qu’un tampon neutre (Nitrate de sodium 0.2
beaucoup de polymères neutres solubles dans l’eau, un pH plus élevé sera probablement
nécessaire pour les polymères anioniques, un pH bas, ou une plus grande teneur en sel,
sera requis(e) pour des polymères cationiques. L’addition d’un modificateur organique
Pour un GPC, la pratique courante est d’effectuer des une série de 10 à 12 essais sur des
d’élution des pics maxima pour faire une courbe de calibration log(MW) sur le volume
de bons calibres sont disponibles. Il y a de bons calibres avec des poids moléculaires à
distribution étroite pour les polystyrènes et les PMMAs, à utiliser avec des solvants
organiques. Il y a également des calibres pour les polyéthylènes glycol, oxydes de
Pullulan, qui peuvent être utilisés avec des solvants organiques spécifiques ou pour des
S’il existe des informations fiables dans la littérature sur les paramètres de Mark
Houwink pour les échantillons et les calibres dans le solvant utilisé, alors une correction
les résultats peuvent être moins ambigus s’ils sont exprimés en « équivalents Poids
mais précise que la méthode devra sans doute être modifiée pour certains polymères et
donne comme exemple les polymères solubles dans l’eau et les polymères à longues
polymères solubles dans l’eau, mais les longues chaînes à ramifications doivent faire
Une partie de la lumière diffusée par un polymère en solution est décrite comme la
concentration de la solution. Si elle est mesurée en direct elle peut donner le poids
(RALS). Les détecteurs MALS et LALS sont des applications modernes des mesures de
l’angle zéro. Dans les mesures par GPC la concentration est supposée proche du zéro et
volume d’élution. Une correction angulaire est requise si on utilise un détecteur RALS –
cette correction peut être négligeable pour les faibles poids moléculaires, mais pour les
poids élevés, cette correction peut être apportée par un détecteur de viscosité, lorsque la
Les détecteurs de viscosité, ou de pression différentielle, ont une réponse qui est
volume d’élution. Cette approche est un étalonnage de colonne (comme pour le GPC
traditionnel) mais qui admet une tolérance dans la variation de la taille du solvaté.
viscosité y est prédite en utilisant les valeurs des paramètres de Mark Houwink.
faible poids moléculaire (à cause des faibles réponses des détecteurs de diffusion de la
Ces approches multi-détecteur sont parfois considérées comme donnant des résultats
absolus, mais en pratique, elles génèrent plus de bruit et la répétabilité est plus faible
que pour le GPC traditionnel. Cependant elles sont la seule approche basée sur la GPC,
permettant d’obtenir le « vrai » poids moléculaire et de rendre compte des effets des
Le guide de l’OCDE pour la GPC est basé sur la norme allemande DIN 55672-1995,
qui décrit la GPC utilisée avec du THF comme solvant et l’étalonnage du système avec
du polystyrène. Si la TG 118 de l’OCDE est un peu plus générale dans son application,
elle est cependant uniquement applicable aux cas les plus simples de GPC – l’utilisation
nombre de GPC sont effectuées dans des conditions très différentes de celles-là. La TG
118 reconnaît que les conditions peuvent être différentes mais ne donne aucune
Faire référence à la TG 118 de l’OCDE suppose que les résultats sont exprimés en
matériau donné a un poids moléculaire élevé et a une large distribution, et, comme tel,
satisfait à la définition d’un polymère. Cela n’est pas aussi évident pour des matériaux à
utiliser le GPC, la TG 118 de l’OCDE identifie des méthodes alternatives pour mesurer
le nombre moyen du poids moléculaire (Mn). Aucune information n’est donnée sur la
manière dont ces techniques devraient être appliquées pour démontrer que la règle des
mentionnées.
4.3.2.1 Les propriétés colligatives
approches éprouvées pour la mesure du poids moléculaire d’un polymère, et elles ont
été utilisées avant l’introduction de la GPC. Cette dernière étant maintenant considérée
l’expertise dans ces techniques, ont diminué, même si les nouveaux instruments ont
petites différences de températures ont permis de rendre cette technique plus sensible et
augmenté la gamme de poids moléculaires dans laquelle elle est applicable. La TG 118
de l’OCDE mentionne que cette technique est applicable pour des poids moléculaires
inférieurs à 20.000 – la technique peut être appliquée pour des poids supérieurs mais sa
l’imperfection des membranes cette technique n’est pas applicable pour des faibles
poids moléculaires et la TG 118 préconise des poids variant entre 20.000 et 200.000.
Dans le passé les laboratoires préparaient leurs propres membranes mais cette pratique
Pour certains polymères, la nature des groupes terminaux permet d’utiliser différentes
approches par voie humide pour mesurer les concentrations de ces groupes, et cela peut
donner une mesure de Mn. Il est cependant plus courant d’utiliser des techniques
doit avoir une propriété particulière qui lui permet d’être quantifié séparément du reste
terminaux par molécule), et si la nature du groupe terminal est différente pour chaque
La diffusion de la lumière peut être utilisée comme technique à part entière (plutôt que
mentionnée dans la TG118 de l’OCDE, mais elle est utile pour vérifier si un polymère a
un poids moléculaire élevé. Cette technique n’est pas précise pour les polymères à bas
poids moléculaire et donc n’a pas d’intérêt pour les cas marginaux
4.3.2.4 Spectromètre de masse à temps de vol, à désorption/ionisation laser assistée
par matrice.
assistée par matrice (MALDI) peut mesurer les distributions de poids moléculaire d’un
Le MALDI TOF MS utilise l’ionisation des molécules par transfert d’énergie adsorbée
d’un rayon laser par une matrice différente. Il s’agit d’une ionisation « douce », donnant
des molécules ionisées et non fragmentées, qui fournit le poids moléculaire absolu.
Les principaux désavantages du MALDI TOF MS sont qu’il ne peut être appliqué qu’à
certains polymères (généralement cette technique est surtout utilisable pour les
polymères polaires), qu’il ne peut être appliqué qu’aux polymères à poids moléculaire
bas ou modéré, et que l’estimation du poids moléculaire moyen n’est correcte que pour
Le MALDI TOF MS peut être très utile pour des polymères dont les poids moléculaires
sont bas et de distribution étroite, proches des limites de conformité des règles REACH.
Si des ions sont produits, les résultats devraient identifier de façon non ambigüe le poids
moléculaire des « autres composants » (les groupes terminaux) et les oligomères à plus
faible poids – les différences de masse entre les oligomères permettant d’identifier les
Déterminer si un polymère satisfait ou non aux critères REACH n’est pas chose aisée
pour des matériaux à bas poids moléculaire, proches des limites des règles définissant
Si des matériaux on un poids moléculaire tellement bas qu’on est proche de la règle des
« 3M+1 », il sera nécessaire de réaliser une GPC qui fractionne le polymère en ses
oligomères individuels. Il faut ensuite identifier quel pic correspond à quel oligomère.
En supposant que cela soit possible, il faut alors quantifier les pics individuels pour
on suppose que les différentes unités monomères (N) sont combinées à un autre
composant (P) mais que l’autre composant pourrait être une autre unité monomère.
P + N2 40% 31% - -
P + N5 5% 5% 30% 25%
P + N6 - - 10% 10%
Dans le tableau 4.1., l’exemple A contient seulement 40% de matériau au-dessus de la
règle des « 3M+1 », et ne satisfait donc pas cette règle. L’exemple B ne la satisfait pas
non plus, mais c’est limite. L’exemple C satisfait parfaitement à la règle. L’exemple D
aussi, mais comme un oligomère constitue plus de 50% du matériau, il ne satisfait pas à
Notons que la réponse d’un détecteur de concentration présente une certaine dispersion,
lorsque le poids moléculaire est bas. Ceci est bien connu pour les détecteurs DRI où des
oligomères de poids moléculaire différent ont des dn/dc variables, mais des variations
Cette variation dans la composition chimique ne devrait pas affecter la réponse des
détecteurs ELSD, mais pour ces détecteurs, une dispersion est également possible à
La figure 4.1. montre le chromatogramme obtenu pour un polyéthylène glycol 200 avec
un THF comme éluant. En utilisant les surfaces délimitées par des verticales tracées à
partir des minima entre pics, le pic 4 (qui est le trimère, soit P+N2, considéré comme
somme des pics P+N3 et plus fait un peu plus de 50%, ce matériau peut donc être
considéré comme un polymère. Dans un éluant différent, la surface des pics peut
Permeation and Gel Filtration Chromatography, 2nd Edition, 2009, John Wiley & Sons,
5.1 Introduction
Les matériaux polymériques ne sont pas toxiques en eux-mêmes et les polymères sont
Un polymère peut aussi contenir des additifs (stabilisants), des impuretés et autres
constituants (définis comme des espèces pouvant être caractérisées par une identité
mécaniques. A l’exception des stabilisants et des impuretés, qui sont considérés comme
faisant partie du polymère, les autres constituants doivent être enregistrés pour des
une brève vue d’ensemble des additifs et des constituants généralement utilisés
dans la préparation d’un polymère, et les directives pour les caractériser [1,2]
Les stabilisants sont définis comme des additifs nécessaires pour préserver la stabilité
du polymère. Les stabilisants sont considérés comme faisant partie de la substance (le
leur utilisation. Ils sont généralement ajoutés par le producteur de résine pendant
Leurs concentrations varient de 0.05% à 2%, allant parfois jusqu’à 5% dans certaines
applications [3]
5.2.2 Autres
Certains composants ou « additifs pour polymères » peuvent aussi être ajoutés pour
améliorer les performances du polymère, même si elles ne sont pas nécessaires pour
préserver la stabilité du polymère. Des charges sont ajoutées au polymère pour plusieurs
raisons: diminution du coût, amélioration de la mise en œuvre, contrôle de la densité,
De fines poudres de plusieurs couleurs sont utilisées pour colorer les plastiques, les
colorants :
jaune-vert.
5.2.2.1.1 Identification
Les informations analytiques requises sont la composition chimique déterminée par des
Ils servent à diminuer les forces de frottement entre le polymère et les surfaces
externes:
5.2.2.2.1 Identification
Les informations analytiques requises sont la composition chimique déterminée par des
pigments.
Les agents antistatiques sont incorporés au polymère pour limiter l’électricité statique.
Les agents antistatiques internes sont conçus pour être mélangés directement dans le
matériau, les externes sont appliqués à la surface. Ils sont basés en général sur des
des esters ou des acides phosphoriques, des polyéthylènes glycol esters, ou des polyols.
5.2.2.3.1 Identification
Les informations analytiques requises sont la composition chimique déterminée par des
pigments.
Elles sont utilisées à la fois comme diluants bon marché et charges fonctionnelles. Les
la matrice. Les charges les plus connues dans le secteur des polymères sont le talc, le
5.2.2.4.1 Identification
“Un minéral est défini comme une combinaison de constituants inorganiques comme on
physico-chimiques » [1]
Les minéraux sont exempts d’enregistrement, s’ils ne sont pas chimiquement modifiés.
L’identification de beaucoup de minéraux doit être basée sur leur composition chimique
de la structure cristallographique.
Les agents de nucléation sont des additifs qui fournissent des nuclei pour la
point de fusion plus élevé que celui du polymère. Les agents de nucléation typiques sont
des sels dérivés d’acide carboxylique (benzoate de sodium) et des charges inorganiques.
5.2.2.5.1 Identification
Les informations analytiques requises sont la composition chimique déterminée par les
polymère. L’action de retardement est généralement effectuée par des additifs ou une
Les informations analytiques requises sont la composition chimique déterminée par les
cristallographie et la forme des particules, comme c’est le cas pour les charges
minérales.
5.2.3 Impuretés
Les impuretés sont des constituants imprévus dans un polymère, comme des résidus de
la catalyse ou des monomères n’ayant pas réagi. Les impuretés sont considérées comme
Les additifs des polymères décrits précédemment devraient être identifiés et caractérisés
dans leur état pur et non comme une partie du système polymérique, ils devraient donc
être extraits du système polymérique. Des méthodes d’extraction sont décrites ci-
dessous.
La plupart des additifs sont solubles dans les solvants usuels ; on peut généralement
trouver un solvant qui extrait l’additif sans dissoudre le polymère. L’extraction solide-
liquide est une méthode couramment utilisée. On isole les composants auxquels on
Une des méthodes les plus utilisées est l’extraction Soxhlet. Typiquement, cette
méthode est utilisée lorsque le composant visé a une solubilité limitée dans un solvant,
en papier filtrant épais, qui est placé dans la chambre principale de l’extracteur Soxhlet.
L’extracteur est placé sur une flasque contenant le solvant d’extraction. Le Soxhlet est
La chambre se remplit lentement de solvant chaud. Quand la chambre est pleine, elle est
distillation. Ce cycle peut se répéter plusieurs fois. A chaque cycle, une portion du
solvant de la matrice polymérique. Une fois dissoute, cette matrice peut être précipitée
avec l’apport d’un non-solvant approprié. Dans ce dernier cas, la solution est versée
dans une solution en excès (au moins 10 fois) d’un non solvant pour le polymère mais
Si le polymère contient des composants insolubles (comme des charges minérales) elles
insoluble est alors nettoyé plusieurs fois avec un solvant pour dissoudre la matrice
polymérique.
Comme discuté ci-dessus, les mélanges d’additifs extraits des polymères doivent être
HLPC :
• La GC est une méthode chromatographique commune utilisée en chimie
analytique pour séparer et analyser des composants qui peuvent être vaporisés
porteur, souvent un gaz inerte comme l’hélium ou un gaz non réactifs comme
polymère sur un support solide inerte, dans un tube en verre ou en métal appelé
colonne. Les composants gazeux interagissent avec les parois de la colonne, qui
comparaison des temps de rétention. Plusieurs détecteurs sont utilisés. Les plus
pompe pour la phase mobile, et un détecteur pour donner les temps de rétention.
un pouvoir de séparation très élevé, et est capable de séparer des oligomères, des
specttres UV ouu visibles. La lumièrre utilisée est dans lees gammess du visible, de
l’ultrraviolet prroche et de
d l’infrarrouge procche. Dans ces régioons du sp
pectre
une transmittanc
t ce donnée, la spectrosccopie UV-V
Vis peut êtree utilisée poour détermin
ner la
concentration d’un
d absorbant dans une solution
n. Il est néccessaire de savoir à quelle
q
UV-V
Vis peut êttre utilisé comme
c déttecteur danss un HPLC
C. La substtance à anaalyser
filament de tungstène (300-2500 nm), une lampe à arc au deutérium, donnant un spectre
continu dans la région de l’ultra-violet (160-400 nm), des lampes au Xénon, donnant un
spectre continu entre 160 et 2000 nm. Le détecteur peut être un tube
pour un spectrophotomètre sont le plus souvent liquides, même si l’absorbance des gaz
La spectroscopie infrarouge est une technique simple et fiable utilisée aussi bien en
exploite le fait que les molécules absorbent des fréquences spécifiques caractéristiques
14000 à 4000 cm−1, peut exciter des vibrations harmoniques. L’infrarouge moyen de
4000 à 400 cm−1, peut être utilisé pour étudier les vibrations fondamentales et les
de la région des micro-ondes, est à basse énergie et peut être utilisé pour de la
spectroscopie rotationnelle. Le spectre infrarouge d’un échantillon est enregistré en
transmise révèle la quantité d’énergie absorbée dans chaque longueur d’onde. Cela peut
être fait avec un rayon monochromatique, dont la longueur d’onde change avec le
niveaux de pureté, donnent des spectres simples. Des structures moléculaires plus
La spectrométrie de masse (MS) est une technique analytique qui mesure le rapport
masse/charge des particules chargées [7]. Elle est utilisée pour déterminer la masse des
• Une source d’ions, qui peut convertir les molécules d’un échantillon en phase
gazeuse en ions (ou, dans le cas d’une ionisation par électronébuliseur, déplacer
• Un analyseur de masse, qui trie les ions suivant leur masse en appliquant des
champs électromagnétiques.
• Un détecteur qui mesure une quantité et fournit des données sur l’abondance de
Dans un spectre de masse typique, l’axe des x représente le rapport m/z et l’axe y,
l’abondance relative de chaque ion, qui est liée au nombre de fois qu’un ion de rapport
m/z donné frappe le détecteur. Le spectre de masse d’une molécule complexe comprend
généralement l’ion moléculaire qui a la masse la plus haute dans le spectre. Ce pic
produits ont été publiés et peuvent être utilisés pour identifier de nouveaux produits.
Les techniques de diffusion des rayons X sont une famille de techniques analytiques
composition chimique, et les propriétés physiques des matériaux et des films. Les
rayons X sont un rayonnement électromagnétique dont les énergies photoniques sont
dans la gamme 100 eV-100 kV. Pour les applications de diffraction, seuls les rayons X à
courte longueur d’onde sont utilisés (de quelques angströms à 0.1 angström – entre 1 et
120 kets). Comme la longueur d’onde des rayons est comparable à la taille des atomes,
ils sont bien adaptés pour vérifier l’arrangement structurel des atomes et des molécules
pour une large gamme de matériaux. Les rayons peuvent pénétrer profondément dans
L’XRD est une méthode qui permet de déterminer l’arrangement des atomes dans un
cristal. Le rayon frappe le cristal et est diffracté dans différentes directions spécifiques.
Cette densité électronique permet de déterminer les positions moyennes des atomes
dans le cristal, ainsi que leurs liaisons chimiques, leur désordre et d’autres informations.
Comme beaucoup de matériaux peuvent former des cristaux – les sels, les métaux, les
L’équation de la loi de Bragg est généralement utilisée pour déterminer la distance (d)
2 (5.1)
Où n est un entier, est la longueur d’onde du rayon incident, d est la distance entre les
plans du réseau d’atomes, et est l’angle entre le rayon incident et les plans de
diffusion.
Cette technique est utile pour l’identification de charges minérales.
de construction. Pour exciter les atomes, une source de rayonnement est nécessaire,
suffisamment énergétique pour expulser les électrons internes, fortement liés. Les
pour mesurer les pics des rayons X émis pour des mesures qualitatives et quantitatives
La spectrométrie par résonance magnétique nucléaire (RMN) est une technique efficace,
qui peut donner des informations détaillées sur la topologie, la dynamique et la structure
rappeler que, avec la RMN, on travaille sur les noyaux des atomes, et pas les électrons.
obtenues sur les noyaux [8]. Pour cette raison, la mesure RMN n’est pas sensible à la
provoquer des transitions entre différents états de spin des échantillons dans un champ
magnétique. La RMN peut être utilisée pour des mesures quantitatives, mais est surtout
utile pour déterminer la structure des molécules (tout comme le FTIR et la spectrométrie
que différents atomes dans une molécule subissent des champs magnétiques légèrement
différentes dans un spectre RMN. De plus, des séparations dans les lignes du spectre
sont présentes suite à des interactions entre différents noyaux, ce qui fournit de
plus fréquente.
Références
4. D. Price, G. Anthony and P. Carty in Fire retardant Material, Eds., A.R. Horrocks
6. D.A. Skoog, F.J. Holler and S.R. Crouchet, Principles of Instrumental Analysis, 6th
8. J. Keeler in Understanding NMR Spectroscopy, John Wiley & Sons, Hoboken, NJ,
REACH exige que les propriétés de chaque substance contribuant à identifier une
dangerosité, soient si possible classées dans une des quatre catégories suivantes :
biodégradabilité
terrestre
propriétés qui doivent être couvertes par des tests sont résumées dans quatre annexes.
supérieur à 1 tonne par an. Les annexes VII et VIII qui se réfèrent aux exigences de
tonnes. L'annexe IX se réfère quant à elle à des informations supplémentaires sur les
dépassant les 100 tonnes annuelles. Enfin pour les substances fabriquées ou importées à
plus d’un millier de tonnes par an, l'information à donner doit être complète. Pour
Les données pour les substances produites ou importées > 1 tonne par an (spécifiées
écotoxicologiques
• Etat de la substance à 20 ° C
• Point d'ébullition
• Densité relative
• La pression de vapeur
• La tension de surface
• Auto-inflammation
• La granulométrie
lymphatiques
• Test d'Ames
• Biodégradation
Les données pour les substances en quantité > à 10 tonnes par an (spécifiées à l'annexe
VIII):
• En plus des données requises pour les substances > 1 tonne par an
• Irritation cutanée in vivo (sauf si les substances sont classées dans l'annexe VII)
• Irritation oculaire in vivo (sauf si les substances sont classées dans l'annexe VII)
• Etudes sur 28 jours à doses répétées (normalement le rat, exposition par voie
orale)
• L'évaluation toxicocinétique
• Biodégradation
• Essai d'hydrolyse
substances dégradant
• Constante de dissociation
• Viscosité
de chaque type:
Table 6.1 Utilisation des méthodes in-vitro [1]
physicochimiques
1-10 12 5 3
10-100 12 14 9
100-1000 15 18 23
Supérieur à 1000 15 24 30
6.2 Méthodes alternatives
6.2.1.1 Introduction
une boite de Pétri, et n’utilise pas d’organismes vivants. A la différence, un test in-vivo
Actuellement de gros efforts scientifiques se focalisent sur les tests in-vitro (cultures de
cellules) afin de remplacer les méthodes de tests in-vivo (tests sur les animaux). Ils
portent principalement sur les tests à effet local, comme les irritations des yeux ou de la
peau.
Les résultats des méthodes in-vitro disponibles peuvent révéler des propriétés
substance. Dans ce contexte, ‘disponible’ signifie développé selon des critères définis à
Les données générées par des méthodes d'essai in vitro peuvent être utilisées sous
REACH à condition que les informations pour le critère considéré soient suffisantes
données peuvent être utilisées soit pour remplacer tout ou une partie des exigences
d'information qui auraient pû être générées avec des données in vivo. Cependant les
données in vitro, y compris celles générés par des méthodes qui ne répondent pas aux
leur utilisation en tant que preuves (Annexe XI 1.2) ou comme support au regroupement
Il existe trois catégories de méthodes et de données in vitro qui peuvent être utilisées à
également d'autres données in vitro générées par l’utilisation de méthodes in vitro non
pré-validées.
Par exemple, les tests in vitro pour la corrosion / irritation ainsi que les tests de
acceptée dans la méthodologie de tests in vitro, ainsi les données produites peuvent être
6.2.1.3 Comment utiliser les données des tests in vitro pour remplir les obligations
d'information
pourraient aller au-delà des informations prévues aux annexes VII ou VIII. Les tests de
confirmation proposés pourraient aller au-delà des informations prévues dans les
Le test pertinent doit être effectué pour un tonnage approprié afin de confirmer le
résultat négatif, sauf si le test n'est pas requis, conformément aux annexes VII à X ou à
Les résultats sont dérivés d'une méthode in vitro dont la validité scientifique a été
remplacer tout ou une partie du test in vivo en fonction de l'objet pour lequel la méthode
a été validée et adoptée. Certaines méthodes d'essai in vitro sont parmi les informations
exemple, des essais in vitro pour les irritations cutanées, des essais in vitro pour évaluer
la mutagénicité). Ce sont des méthodes validées qui ont été approuvées afin de fournir
o Annexe VII :
l'irritation cutanée
o Annexe VIII :
Dans des tests in vivo avec des substances corrosives à des concentration / dose qui
exigences d'information standard donnée dans les annexes de REACH peuvent fournir
des critères (R4 et l'OCDE GD 34) sont également considérés comme appropriés pour
une utilisation sous REACH lorsque les résultats de ces tests indiquent une certaine
n'indiquent pas une propriété dangereuse (résultats négatifs) elles doivent être
confirmées par le test spécifiée à l'annexe VII-X pour le critère correspondant (annexe
XI 1.4). Lorsque les données de pré-validé des méthodes in vitro sont utilisés les
• Selon le règlement REACH annexe XI 1.4, il est possible d'utiliser des méthodes
qui ont été suffisamment bien développées, mais pas encore validées (Par
• Les résultats qui n'indiquent pas une certaines propriétés dangereuses doivent
être confirmées par la réalisation des essais pertinents selon le niveau de tonnage
sensibilisation cutanée des résultats positifs peuvent être acceptées, mais des
tests in vitro d'irritation oculaire. Soumis des données a été de bonne qualité, y
et conclusions.
peuvent être utilisées dans le cadre de la collecte d'informations pour fournir des
doit être claire, justifiée et bien documentée. Le cas échéant (par exemple, des méthodes
pré-validé utilisées comme preuves à l'appui) les critères d'adéquation tel que spécifié
• Les données in vitro obtenues à partir d'une méthode non pré-validée (qui n'est
pas encore entrée dans le processus de pré-validation) pourraient être utiles dans
une approche de preuves (un jugement d'expert est nécessaire pour évaluer leur
fournie
appropriées :
précision)
o Évaluation de la performance
o Pertinence
indications sur l'évaluation des risques. Par exemple, avec l'essor des nouvelles
substances.
1. Les données générées par les méthodes in vitro (validées et pré-validées) peuvent être
utilisées sous REACH peuvent être utilisées sous REACH à condition que les
méthode selon les critères d’évaluation de l'ECVAM et justifier son aptitude à l'emploi
3. Les technologies avancées in vitro peuvent fournir une information valide sur le
mode d’actions des substances pouvant être intégrée aux références croisées.
4. Les données in vitro provenant d’autres méthodes (par exemple les méthodes non-
d’enregistrement. Ceci est nécessaire si l’étude est utilisée comme information clé ou
comme preuve.
6. Les limites de la méthode devront être clairement communiquées : par exemple les
tests ne doivent pas répliquer tous les processus métaboliques relevants de la toxité
chimique
Lorsque les méthodes in vitro validées sont utilisées dans le dossier d’enregistrement
pour remplir les conditions REACH un résumé d'étude doit être enregistré dans le
dossier IUCLID dans ce cas, particulièrement dans le guide pratique RSS (Robust Study
pratique sur le résumé d'étude consistant (RSS) [5] et le manuel de l'utilisateur final
IUCLID [6].
Ces données doivent être suivies d'une description suffisante des conditions de test, des
Si les résultats d'une méthode in vitro pré-validée sont présentés comme une étude clé
méthode doit être claire, en plus des exigences sur le RSS [5] et le Manuel de
rappeler dans ce cas que, si les résultats de ces méthodes n'indiquent pas certaines
propriétés dangereuses pour une utilisation spécifique, le test devra être exécuté 4 fois
afin de confirmer les résultats négatifs, sauf si l’analyse peut être levée selon des règles
Si les résultats obtenus par les méthodes in vitro ou par les méthodes non pré-validées
sont présentés en tant qu’études de références ou en tant qu’approche WoE ceci doit être
disponibles dans la base IUCLID. Plus d’informations sur l’approche WoE sont
fournies dans le guide pratique 2 : Comment déclarer les éléments de preuves [7].
Dans le cas de l’utilisation de telles informations, des détails sur les méthodes doivent
être fournis dans le format IUCLID. La pertinence des résultats des études en relation
avec les conclusions de l’ensemble des données doit être documentée en détails. De
plus, les autres études doivent présenter des descriptions détaillées si celles-ci sont
pertinentes. En particulier, pour des études imparfaites, mais indiquant des résultats
critiques, des informations consistantes soulignant les faiblesses doivent être préparées.
Ces études peuvent être marquées et taguées dans le champ prévu à cet effet de la
nomenclature IUCLID.
clé, alors vous devez fournir une fiche d'étude supplémentaire pour dispenser l'essai in
6.2.1.8 liens
• TSAR (Tracking system for alternative test methods review, validation and
• ECVAM [11]
6.2.2.1 Introduction
Les tests sur les animaux peuvent être évités si les propriétés dangereuses d’une
RQSA permettent de prédire les propriétés chimiques intrinsèques en utilisant des bases
propriétés intrinsèques des éléments chimiques en utilisant des bases de données et des
modèles théoriques plutôt que de réaliser des tests. Basé sur la connaissance de la
chimique par rapport à une activité particulière. Les RQSA doivent être distinguées de
la relation structure-activité (RSA), qui détermine les conclusions qualitatives sur la
substance :
• Une relation structure activité (RSA) est une relation qualitative entre la
(6.1)
principe les résultats validés de ces études RQSA pourraient être utilisé pour
construire des catégories chimiques, sans la nécessité d'utiliser des tests sur les
animaux.
La formule est :
Une RQSA est valable dans certains champs d’application, comme par exemple les
substances avec une structure chimique similaire. Ceci est un problème de la méthode,
REACH permet d’utiliser le modèle RQSA pour remplacer les tests sur des animaux
uniquement s'il a été établi que ces essais sont scientifiquement valides et si la méthode
analysés par renonciation de test à cause à leurs propriétés intrinsèques. Il est très
difficile techniquement, par exemple, de faire un test avec des poissons pour une
substance facilement soluble ou non dans l'eau. Ces tests pourraient être exclus. Enfin, il
substance en question.
L'utilisation de l'information existante ou son extrapolation se focalisant sur les clusters
de substances pourrait être utilisée sur un temps court. Toutefois, il est nécessaire
d'attendre que les méthodes in vitro et des RQSA soient valides pour évaluer les effets
Il est nécessaire de passer plus de temps à développer une stratégie de test plus
pertinente que les essais traditionnels. Ceci influencera l’application pratique, car elle
QSAR
L'approche peut être utilisée pour prédire les propriétés physicochimiques, écologiques
connaissance de la structure chimique. Les résultats peuvent être utilisés à la place des
remplies. Dans d'autres situations, le modèle sera utilisé pour fournir des informations
Selon l’annexe XI de REACH, les résultats obtenus à partir des QSAR peuvent être
utilisés à la place des essais reels lorsque les conditions suivantes sont remplies :
1. Les résultats sont issus d'un modèle QSAR dont la validité scientifique a été
établi.
Le process ne sera pas adopté de manière formel mais son acceptation sera
fonctionnels)
d’activité)
Pour l'évaluation de l'adéquation, en plus des critères de l'annexe XI, deux grands
la sévérité de la décision.
Cas d’une documentation insuffisante où l'adaptation des essais standards peut être
Les résultats des RQSA peuvent être utilisés à la place de l'essai lorsque :
• Les résultats sont adéquats à des fins de C & L et / ou d'évaluation des risques
et,
Les résultats RQSA peuvent également être utilisés dans la stratégie d'essai intégré
plusieurs éléments d'information, les résultats RQSA peuvent être utilisés dans le
Un outil de prospective à l'usage des nouveaux déclarants potentiels est la boite à outils
7 qui a été développé conjointement par l'OCDE et l'ECHA. La boîte à outils est
considérée comme un outil essentiel afin d’aider les préinscrits à obtenir des
Sur une note d'avertissement, toutefois, la substance en question devrait tomber dans le
«domaine d'applicabilité» du modèle, les résultats devront être conformes aux exigences
adaptée et fiable devra être fournie. Il est prévu que le RQSA jouera un rôle croissant
pour les futures inscriptions de 2013 et 2018, comme l'information des inscriptions de
[17]
6.2.3 Regroupement et références croisées
6.2.3.1 Introduction
chimique. Ces catégories sont fondées sur l'hypothèse que les propriétés d'une série de
posséder des propriétés physico-chimiques similaires et, plus important encore, des
d’action commun.
Une fois qu'un groupe a été établi, il est possible d'utiliser l'information provenant de
données plus fournies pour combler les lacunes par un processus de lecture croisée. Cela
peut être soit qualitatif, la présence (ou l’absence) d'un danger particulier est prévu, ou
quantitatif lorsque la portée d’une propriété particulière est prévue. Il est important de
veiller à ce que la catégorie possède un fondement scientifique solide et que tous les
dangers face l’objet d’une lecture croisée, sur les aspects aussi bien positifs que
négatifs.
chimiques ont été développées et appliquées. Comme par exemple dans le programme
HPV (High Production Volume Initiative). Cette expérience a été adaptée par l'Union
preuves sur l’effet de substances analogues et que le déclarant peut démontrer ceci grâce
groupe signifie que les propriétés physico-chimiques, les effets sur la santé humaine et
l'environnement peuvent être prédits à partir des données pour une autre substance
appartenant à ce groupe, par interpolation (méthode des références croisées). Ceci évite
la nécessité de tester chaque substance du groupe pour chaque critère d'évaluation des
risques. De préférence, une catégorie doit comprendre toutes les substances similaires.
L’annexe XI, section 1.5, de REACH définit les exigences pour l'application de cette
stratégie.
même groupe ou «catégorie» de substances. Les similarités peuvent être fondées sur :
d'action commun
• L'utilisation d'une approche catégorielle fournit une base sur laquelle déterminer
• Une catégorie devrait idéalement inclure tous les éléments potentiels lorsqu’elle
est développée
• Une couverture suffisante et fiable des paramètres clés est abordé dans les
effets sur la santé humaine et l'environnement peuvent être prédits à partir des données
pour les substances de référence au sein du groupe, par interpolation d'autres substances
du groupe (méthode des références croisées). Ceci évite la nécessité de tester chaque
• Une pour une : une référence analogue à une estimation pour un seul produit
chimique
• Une pour plusieurs : une référence analogue à une estimation pour un seul
produit chimique
appropriée (par exemple dans les catégories HPV de l'OCDE). Soyez attentif dans le cas
Étape 1 : Identifier les substances similaires / analogues pour former une catégorie à
l'aide des moteurs de recherche en ligne comme eChemPortal [19] ou des outils
les voies métaboliques, les mécanismes / modes d'action. Enfin, lier les données pour
d'effectuer des recherches approfondies pour récupérer des données qui peuvent
Étape 3 : Évaluer les données disponibles pour l'adéquation. Par exemple se demander
Etape 4 : Construire une matrice de disponibilité des données. Dans ce cas, la version 5
d’IUCLID peut aider à construire cette matrice et peut ensuite être utilisée pour
pour compléter les données et leur adéquation avec les exigences de REACH.
peuvent être requis pour les constituants des catégories et / ou leurs métabolites. Les
enregistrer REACH
réévaluer l’intégration de la substance dans une nouvelle catégorie, selon les derniers
résultats.
Par exemple, des similitudes structurales, des voies métaboliques, des analyses de
6.2.3.4 Outils
Des clusters de test ont été définis avec précision dans REACH et nécessitent
d’effectuer beaucoup de tests sur les animaux. Pour refuser de faire plus de tests que
nécessaire, les règles de REACH offrent différentes possibilités pour l'élaboration de
stratégies intelligentes. Une des propositions est d'utiliser des données existantes dans
indépendantes permet de tirer des conclusions sur le fait qu’une substance présente des
source distincte a été jugé insuffisante pour étayer cette affirmation. Il est possible de
tirer profit des programmes normatifs nord américains sur les substances chimiques.
Cela a également été développé afin de remédier à un manque d'information sur ces
propriétés.
D’un autre côté, de nombreuses substances concernées par REACH sont associés dans
REACH permet de faire des tests sur des substances représentatives de la catégorie afin
• Décrire l'applicabilité (ou non) pour toutes les voies d'exposition (orale, cutanée,
inhalation)
6.2.3.6 Recommandations
• Les résultats de la méthode des références croisées devraient être suffisants pour
• L’identité de la substance doit être indiqué et documenté pour tous les membres
utilisées
• Lorsque les substances ont été acceptés comme membres de catégories sous
détaillées dans le dossier. Une justification acceptable est normalement basée sur
croisée doit être identifiée. Il est aussi important que l'indicateur de fiabilité
sans restriction) ne devrait normalement pas être utilisé pour des résultats issus
de références croisées
• .
travers les tests de laboratoire (GLP : Good Laboratory Practice) avec différents
de réglementations sur les substances existante. Par exemple, les données physico-
chimiques existent pour chaque substance existante, basée dans les questionnaires
industriels
Une analyse réalisée aux Etats-Unis indique que 57% des données sur les substances
concernées par REACH sont disponibles, celles-ci se répartissent entre 47% pour les
données concernant l'analyse de la toxicité et 75% pour les données sur la toxicité aiguë.
Une grande partie de ces données sont traitées dans les annexes IX et X du règlement
REACH, et il est donc possible de les appliquer pour l’enregistrement dans l'UE.
Cependant, cette étude ne couvre que les substances produites en grandes quantités.
http://echa.europa.eu/doc/publications/practical_guides/pg_report_in_vitro_data.pdf
http://www.safetydocs.nl/downloads/RIP_3.2_2_PART_B.pdf
4. Comment utiliser les données in vitro pour satisfaire aux exigences de REACH.
http://echa.europa.eu/doc/press/webinars/how_to_use_in_vitro_data.pdf
5. Guide pratique 3: Comment signaler les résumés d'études fiables, l'ECHA, Mars
2010.
http://echa.europa.eu/doc/publications/practical_guides/pg_report_robust_study_summa
ries.pdf
http://iuclid.eu/index.php?fuseaction=home.documentation
7. Guide pratique 2 : Comment déclarer les preuves, l'ECHA, Mars 2010.
http://echa.europa.eu/doc/publications/practical_guides/pg_report_weight_of_evidence.
concernant REACH.
9. Directrice de l'OCDE pour les tests des produits chimiques, United States
http://www.epa.gov/endo/pubs/uterotrophic_OECD_guideline.pdf
Décembre 2009.
http://echa.europa.eu/doc/press/webinars/regulatory_use_of_qsars_under_reach_doris_h
irmann_echa.pdf
00.html
http://echa.europa.eu/doc/press/webinars/regulatory_use_of_qsars_under_reach_doris_h
irmann_echa.pdf
http://echa.europa.eu/doc/press/webinars/regulatory_use_of_qsars_under_reach_doris_h
irmann_echa.pdf
http://echa.europa.eu/doc/press/webinars/regulatory_use_of_qsars_under_reach_doris_h
irmann_echa.pdf
15. Directives sur les exigences de l'information et la sécurité chimique, Chapitre R.6 :
http://guidance.echa.europa.eu/docs/guidance_document/information_requirements_r6_
en.pdf
00.html
http://ecb.jrc.ec.europa.eu/qsar/
18. Directives sur les exigences d'information et évaluation du risque chimique, section
http://guidance.echa.europa.eu/docs/guidance_document/information_requirements_r7a
_en.pdf
http://www.echemportal.org/echemportal/page.action?pageID=0
20. Directives sur les exigences d'information et évaluation du risque chimique, R6.2.3.,
http://guidance.echa.europa.eu/docs/guidance_document/information_requirements_r6_
en.pdf
21. Guide pratique 6 : Comment signaler les références croisées et les catégories,
http://echa.europa.eu/doc/publications/practical_guides/pg_report_readacross_categ.pdf
http://ihcp.jrc.ec.europa.eu/our_labs/computational-toxicology-biostatistics-lab
Chapitre 7 Utilisation et Informations sur l'exposition
Un scénario d'exposition est un ensemble de conditions en vertu desquelles les risques
associés à l'utilisation identifiée d'une substance peuvent être contrôlés. Il comprend des
(par exemple, une ventilation locale, l’utilisation d'un certain type de gants, le traitement
des eaux usées et des gaz) qui décrivent comment la substance est fabriquée ou utilisée
recommande son utilisation aux utilisateurs en aval afin d’ contrôler l'exposition aux
transfert d'un conteneur à l'autre, mixage, production d'un article ou tout autre usage.
Une utilisation identifiée signifie l’utilisation d'une substance isolée ou dans une
en aval [2].
contrôlent les risques encourus, pour une substance dans le cadre d’un certain usage, il
ne peut pas alors couvrir cette utilisation dans son scénario d'exposition, et / ou il a à
mettre en garde de manière explicite son utilisation dans une feuille de données sécurité
[1 ].
7.1 Communication sur l’utilisation et l’exposition dans REACH
Sur le site Web de l'ECHA il est possible de consulter et de télécharger ‘Orientation sur
les exigences en information et évaluation des risques chimiques’ qui décrit les
parties principales : un guide concis (Partie A à G), pour répondre aux besoins
d'information sur les propriétés intrinsèques des substances destinées à être enregistrées
et, les orientations de référence (chapitres R.2 à R.20), pour fournir des conseils
Partie Description
sécurité chimique (CSA : Chemical Safety Assessment) et préparer le rapport de sécurité chimique
(CSR : Chemical Safety Report) pour les substances fabriquées ou importées pour des quantités
égales ou supérieures à 10 tonnes. Il comprend également un aperçu des résultats escomptés et les
principaux contenus sur l'évaluation de la sécurité des produits chimiques tel que documentés dans
A: Introduction au document d'orientation le rapport de sécurité chimique, l'approche globale pour prendre des décisions au cours du processus
[4] itératif pour mener à bien le CSA, et un guide pour les différents éléments de l'orientation. Le
chapitre A.2 explique les faits principaux nécessaires pour comprendre le processus d’évaluation de
la sécurité chimique. Le chapitre A.3 décrit la communication et les tâches au sein de la chaîne
d'approvisionnement liées au SAC. Le chapitre A.4 décrit plus en détail, sous quelles conditions un
acteur de la chaine d’approvisionnement peut avoir besoin d'effectuer une CSA au titre de REACH.
B: Évaluation des R.2: Les besoins en Décrit un cadre général pour les exigences et la génération d'informations sur les propriétés
l'information [7] qui peuvent être utiles pour informer sur les propriétés de cette substance.
Fournit des indications sur la façon d'évaluer les informations recueillies. Dans le cadre de REACH
R.4: Évaluation des
l'information devrait être évaluée pour son exhaustivité et sa qualité. L'évaluation de la qualité des
informations
données comprend l'évaluation de l'adéquation de l'information à des fins d'évaluation des dangers /
disponibles [8]
risques, de sa pertinence et sa fiabilité.
R.5: L'adaptation des Orientation sur les différentes options pour adapter les besoins d'information dans le cadre de
Décrit d'autres approches pour évaluer les propriétés intrinsèques des substances chimiques, telles
R.6 : RQSA et que des conseils sur les approches non expérimentales, comme QSAR (Quantitative Structure
regroupement des Activity Relationships) et le groupement. Ces approches permettent l'extension et l'extrapolation
produits chimiques [10] des données existantes et l'amélioration de la mise au point des stratégies de dépistage, ainsi que les
[10] études afin d'atteindre l'objectif qui est de protéger la santé humaine et l'environnement tout en
chimiques (comme la viscosité, inflammabilité point de fusion, etc) et présente les critères
d’évaluation sur la santé humaine ainsi que différents paramètres environnementaux. Il y a six
principales sections sur l'orientation de chaque critère d’évaluation. La première section fournit une
introduction dans laquelle le critère d'évaluation est décrit, défini et une explication est donnée sur
son importance sur la santé humaine et l'environnement ainsi que l'effet d'une substance donnée. La
R.7 : Critères
deuxième partie détaille les exigences spécifiques d'information pour le critère d’évaluation de
d’évaluation de
l’intérêt. La troisième section fournit un inventaire de tous les types de données qui pourraient
l’orientation spécifique
fournir des informations utiles sur les sources de ces informations. Dans la quatrième section les
[11-14]
guides portent sur la façon dont d'évaluer les informations qui pourraient être disponibles pour une
substance donnée. La cinquième section décrit comment les conclusions peuvent être tirées pour
une substance donnée sur la pertinence de l'information disponible à des fins réglementaires. La
sixième section comprend une stratégie intégrée d'expérimentation (ITS : Integrated Testing
Strategy) pour le ou les critères d’évaluation donné(s) sur la façon de définir et de générer des
informations pertinentes sur les substances dans le but de répondre aux exigences de REACH.
R7B décrit les informations sur la toxicité aquatique et à long terme de toxicité pour les organismes
des sédiments.
R.8: Caractérisation de
la relation dose
Décrit les exigences pour la relation dose / concentration et réponse dans le cadre de la
[concentration] et
caractérisation des risques selon REACH.
conséquence pour la
R.9: Dangers physico- Lignes directrices sur l'évaluation des dangers sur la santé humaine des propriétés physico-
chimiques [16] chimiques tels que l'inflammabilité, l'explosivité, et les propriétés oxydantes.
R.10: Caractérisation de Lignes directrices sur la façon de caractériser la relation dose (concentration) / réponse pour
la relation dose l'environnement. Ce document informe sur la façon d'évaluer quantitativement les effets d'une
[concentration] / substance sur l'environnement en déterminant le taux de concentration en dessous duquel il n’y a
réponse pour pas d’effets néfastes sur l'environnement.
l'environnement [17]
Lignes directrices sur la façon d'évaluer si oui ou non une substance est considérée comme
C: PBT (1) R.11: PBT (1) persistante, bioaccumulable et toxique (PBT : Persistent, Bioaccumulative and Toxic (1)) ou très
Évaluation [18] Évaluation [19] persistante et très bioaccumulable (vPvB : Very Persistent and Very Bioaccumulative), en tenant
Fournit une brève description générale des utilisations identifiées et décrit comment donner titre
R.12 : Utilisation du
court aux scénarios d'exposition. Ceci normalisera la description de l'utilisation de substances et de
système de descripteurs
facilitera l'identification des usages ainsi que la construction d'un scénario d'exposition par les
D : Construction [21]
fournisseurs.
et format du
Fournit des conseils sur la gestion de la mesure des risques liées à l'exposition des travailleurs, des
scénario R.13: Mesures de
consommateurs et de l'environnement et des conditions opérationnelles pour la construction de
d'exposition [20] gestion des risques et
scénarios d'exposition, y compris des conseils sur la façon de déterminer l'efficacité les mesures de
des conditions
gestion des risques et la façon de faire usage de la bibliothèque de gestion du risque initialement
opérationnelles [22]
mis en place lors du développement de l'orientation.
Fournit un soutien pour l'estimation de l'exposition professionnelle, décrivant quelles informations
R.14 : Estimation de sont nécessaires pour l'évaluation à différents niveaux et la façon de gérer cette estimation.
l'exposition L'information est donnée concernant la collecte des données d'exposition pour l'établissement de
professionnelle [23] scénarios d'exposition final, ainsi que le besoin d'informations pour différents niveaux, l'estimation
Décrit une procédure efficace pour l'estimation de l'exposition liée aux consommateurs, dans des
R.15 : Estimation de
préparations ou des produits. L'information est divisée en sections, se concentrant sur les workflow
l'exposition des
pour l’évaluation de l'exposition des consommateurs, le calcul de celle-ci pour les consommateurs
consommateurs [24]
et les outils pour soutenir la construction des scénarios d'exposition.
R.16 : Estimation de Fournit des indications sur la façon d'évaluer les estimations de l’exposition pour l'homme et
l'exposition l'environnement liés à des étapes ultérieures du cycle de vie pour des utilisations identifiées (rejets
R.17: Estimation de Fournit des indications sur la façon d'évaluer les estimations de l’exposition pour l'homme et
l'exposition à partir des l'environnement liés à des étapes ultérieures du cycle de vie pour des utilisations identifiées (rejets
l'exposition sur la durée vie des déchets étapes du cycle de vie ultérieure consécutifs à des utilisations identifiées (rejets de
Fournit des indications sur la caractérisation des risques. Dans la caractérisation des risques,
l'information sur les dangers et l'exposition est combinée dans le rapport de caractérisation des
E : risques ou dans la caractérisation qualitative des risques. Les deux types d'informations contiennent
R.19 : Analyse de
Caractérisation une incertitude qui doit être évaluée afin de décider sur la pertinence de l'estimation du risque. Cette
l'incertitude [29]
des risques [28] partie comprend également des directives sur la caractérisation qualitative des risques à l'égard des
substances sans seuil quantitatif. Le chapitre R.19 donne des indications détaillées sur le traitement
Fournit des indications sur le format et les exigences pour la préparation du rapport de sécurité
F : Rapport sur la sécurité chimique [30]
chimique, qui documente les résultats et les conclusions de l'évaluation de la sécurité chimique.
Fournit des conseils sur la préparation des extensions de la fiche de données sécurité (FDS),
G : Extension de la fiche de données
informe les fabricants et les importateurs sur la manière de mettre une substance sur le marché, sur
sécurité (FDS) [31]
la façon dont l'information sur les scénario d'exposition est communiquée et implémentée au sein de
la chaîne d'approvisionnement. Ce point inclut également des informations spécifiques et / ou des
Fournit un tableau des conditions qui sont essentielles pour comprendre l'orientation. Les termes
sont liés au processus d'évaluation de la sécurité chimique, et limitée à ces termes non définis
R.20 : Tableau de termes [32]
ailleurs ou nécessitant des explications supplémentaires, et ayant été soumis à des besoins
Plusieurs associations de l'industrie des plastiques se sont réunies pour former une
équipe nommée PEST (Plastics Exposure Scenario Team) dont le but était d'élaborer
une liste de scénarios d'exposition génériques pour les utilisations les plus répandues
des plastiques. Ils ont ensuite été convertis en «Descripteurs d'utilisation REACH
(REACH use descriptors)» pour être utilisés comme outils de communication entre les
utilisations. Cette information doit être utilisée pour les additifs classés mais elle est
facultative pour les non-classés. Ces scénarios génériques d’exposition (GES : generic
exposure scenarios) pour les utilisations les plus répandus sont répertoriés dans un
entreprises dans l'Union Européenne (UE) et emploie 360 000 personnes. L’ETRMA a
Titre de la
Secteur Résumé
communication
General Rubber
goods) [36]
pneumatiques (articles).
Le classeur Excel Fabrication des Décrit le système d’utilisation des descripteurs pour
Taux de production Fabrication des référence réalistes pour une utilisation dans les équation
Cycle de vie des Fabrication des ERC (Environmental Release Categories) c'est-à-dire
Document) de REACH.
Décrit des scénarios de vie des déchets, un modèle pour
Fin de vie du pneu Fabrication des rejets dans l'environnement (ERC) sont présentées dans
[42] pneumatiques le modèle pour chaque opération sur les déchets. Les
répertoriées.
Classeur Excel Fabrication des Décrit le système des descripteurs et les codes pour les
scénario d’émissions
organisation économique internationale née en 1961 dont le quartier général est à Paris,
Santé et Sécurité de l’OCDE publie différents documents dans huit domaines, l’un
d’entre eux étant les Documents de Scenario d’émissions. Deux de ces documents
caoutchoucs. [47]
Le document de l’OCDE sur les additives plastiques sera établi dans les paragraphes
suivants [48]. Le but du document est de fournir des informations sur la façon dont les
produits chimiques utilisés dans les additifs de plastiques sont rejetés dans
l’environnement et pour estimer ces rejets sur la base de calculs développés par des
Cependant, ces informations devraient être constamment mises à jour en fonction des
chimiques, utilise des méthodes qui se concentrent sur les émissions des eaux usées et
156
fournit aussi des facteurs d’émission dans l’air pour les étapes de transformation et la
durée de vie.
transformation) et les rejets de plastiques durant leur cycle de vie sont autant de sujets
traités par ce document. La catégorie industrielle couverte est celle des polymères, les
produits de type biocide est celui des films de préservation et les catégories d’utilisation
sur des sites représentatifs. Un modèle de calcul des scénarios d’émission est décrit dans
le document et permet de prédire la quantité d’additif qui peut être rejetée au cours de
son utilisation dans la production de matière plastique, durant sa durée de vie et son
élimination (en fin de vie) et permet également d’identifier les paramètres dont les
valeurs sont nécessaires. Tous les facteurs d’émissions du document concernent les
Dans les chapitres suivants les informations concernant chacun des additifs seront
résumées mais vous pourrez trouver des informations plus précises dans le document
[48].
157
7.2.3.1.1 Charges
Les charges [48] sont des matériaux inertes solides, non miscibles, incorporés aux
polymères pour réduire les coûts de ceux-ci, améliorer la processabilité et les propriétés
mécaniques. Les charges sont soit des poudres, soit des fibres :
est inférieur à 40 µm, le pire des scénarios est peut être une perte de 1 % mais
pour des charges dont la taille est supérieure à 40 µm, les pertes seront
minimes pour 0,01 % ; il est peu probable qu’il y ait des rejets dans l’eau
dimensions possibles, le pire des scénarios serait une émission de 1,6 % pour
des particules dont le diamètre serait inférieur à 40 µm ; dans le pire des cas,
• Compoundage :
pire des scénarios pour des particules fines (<40 µm), être de 0,05 % et de
158
• Charges fibreuses : Pour des charges discontinues, le cas le plus grave
• Transformation :
originale peut être significative, mais elle ne devrait pas dépasser 2,5 % de
charge.
• Durée de vie :
manière la plus probable en surface, doivent rester dans une limite de 0,01 %.
• Elimination :
7.2.3.1.2 Plastifiants
Les plastifiants [48] sont des additifs (à l’état solide ou liquide plus ou moins visqueux)
des plastifiants, l’industrie le considère comme la norme sur la question et dans toutes
les émissions quantifiées dans le document, il est présumé que le DEHP est utilisé mais
159
si des informations spécifiques sur une substance sont précisées, il est préférable de les
utiliser :
• Des pertes par le biais de l’air ne sont pas attendues mais une perte
• Compoundage :
• Dans le pire des cas, on peut supposer que 50 % des émissions sont
sont exclues.
• Transformation :
émissions. Cet équipement est commun sur les grands sites mais plus rare sur
ceux de petite taille. Sauf indication particulière, les facteurs de rejets de cette
fumées, les émissions des petites usines devraient donc être augmentées par
un facteur 10. Dans le pire des cas, on peut supposer que 50 % des émissions
160
• Extrusion (partiellement ouvert) : Un facteur d’émission de 0,01 % est
proche des 100 %), l’émission peut varier entre 0-0,05 % (pour la majorité
0,05% ou 0.5%).
• Durée de vie :
• Intérieur
échantillons est petite comme pour les films minces. Pour le plastifiant
161
• Extérieur : La perte moyenne taux/année relevée dans une étude était aux
alentours de 0,16 % / année pour les expositions en plein air (un chiffre
supérieur d’environ 0,35% a été obtenu pour une surface couverte de gravier).
• Elimination :
7.2.3.1.3 Antioxydants
Les antioxydants [48] pour plastiques sont des composants aromatiques (amines,
phénols, phosphates, etc.) utilisés pour la dégradation des polymères au cours de la vie
du produit. Pour quantifier les rejets, les antioxydants sont semblables aux charges
• Compoundage :
aérienne.
• Transformation :
162
• Pour une volatilité moyenne des antioxydants, la perte totale de
• Durée de vie :
• Elimination :
plastifiants.
Les agents couplant [48] agissent en interface entre les charges et le plastiques et
émergence d’agents couplant moins volatiles qui permet de les implanter directement
dans les polymères par des techniques de compoundage classiques. Dans la mesure où
ces agents couplant sont susceptible d’être l’objet de notifications en tant que nouvelles
• La situation générale est semblable à celle des plastifiants avec une perte
minimum de 0,01 %
• Compoundage :
%). En raison de la nature réactive des agents couplant, le pire des scénarios
163
7.2.3.1.5 Colorants
Les colorants [48] utilisés dans les plastiques sont de deux types : les pigments et les
teintures. Ils se distinguent par leur moment d’action : les teintures se dissolvent dans le
Dans la mesure où les pigments doivent être des particules fines et bien dispersées dans
le plastique, leur situation est analogue à celle des charges. La majorité des pigments
considéré qu’un pigment a une volatilité conséquente, alors il devra être évalué en
Les teintures pour plastiques sont des matériaux organiques définis par certaines des
poids moléculaire. Les données de volatilité des teintures pour plastiques ne sont pas
connues mais en l’absence d’informations contraires, il sera considéré qu’ils ont une
certaine volatilité. Il est supposé que les teintures ont la volatilité et les caractéristiques
le procédé de compoundage ou de transformation, les valeurs sont les mêmes que pour
considérations environnementales seront les mêmes que pour les moins volatiles des
antioxydants.
En ce qui concerne les émissions de poussière ou de particules, il est supposé que les
des charges.
164
7.2.3.1.6 Stabilisants aux ultraviolets et autres stabilisants aux intempéries
Bien que les stabilisants aux ultraviolets et aux intempéries [48] partagent certaines des
moléculaire, ainsi, en l’absence d’autres données numérique, il est présumé que les
Les modificateurs d’impact polymérique [48] sont souvent des élastomères ou des
polymère :
• Le pire scenario considéré pour les charges (pour des particules dont la
appliqué ici.
• Compoundage :
• Zéro pertes peuvent être escomptées. Pour les granulés, des pertes
peuvent être prévues et le pire des scénarios serait de 0,01 % comme pour le
cas de charges avec des particules supérieures à 40 µm. Pour les poudres, les
• Transformation :
165
• Durée de vie :
• Elimination :
migrations. Dans le cas d’une incinération, il n’y aura pas de rejet puisque
Les agents antistatiques [48] sont ajoutés aux polymères pour prévenir le
et des flocons métalliques mais des polymères avec des propriétés conductrices peuvent
antistatiques n’a été publié, il est proposé qu’un modèle général soit adapté à partir des
• La volatilité peut être aussi élevée ou basse que la gamme complète des
plastifiants.
• Les pertes de lixiviat ou d’attrition seront aussi élevées que pour n’importe
A moins que les taux ou conditions d’utilisation spécifiques soient connus, il est
suggéré qu’un taux de 0,5 % de perte de lixiviat par jour est utilisé pour les agents
166
environnementales pour la manipulation de matières premières et l’élimination sont
semblables à celles des charges. Comme pour les charges, certains agents antistatiques
subsistent après l’incinération. Une distinction doit donc être faite entre les différents
types d’agents antistatiques concernant les rejets estimés entre les « organiques » et les
« inorganiques ».
Les retardateurs de flamme [48], comme les agents antistatiques, sont généralement
solides, ils peuvent être organiques ou inorganiques et leur objectif est de réduire le
comme étant similaire à celle des moins volatiles des plastifiants et antioxydants.
Cependant, pour certains retardateurs de flamme, la volatilité réelle peut être plus
comparable à celle des groupes de volatilité moyenne voir élevée définie pour les
plastifiants et il peut être plus approprié d’utiliser les facteurs d’émission équivalents
Les retardateurs de flamme inorganiques forment une phase séparée dans le plastique,
semblable à celle formée par les charges, et donc les pertes environnementales sont
l’utilisation de biocides [48] dans les plastiques pour lesquels une exposition à long
167
terme est attendue. Bien que les biocides soient comparables en terme de volatilité avec
les plus volatile des phtalates (diméthyle phtalate), les caractéristiques de manipulation
Les conservateurs de type organiques peuvent être considérés comme similaires aux
antioxidants une fois le mélange effectué. Les conservateurs inorganiques doivent être
Un modèle environnemental semblable à celui des agents antistatique est suggéré mais
avec des pertes semblables à celles des plastifiants (puisque les conservateurs ont moins
Les agents durcisseurs [48] sont des compounds (peroxydes, amines et organo-étains)
doit être retardé, les amines peuvent être utilisées. Le procédé de « durcissement »
Les agents gonflants [48] sont des additifs utilisés pour produire des plastiques
physiques.
168
Les agents gonflants physiques sont des liquides volatiles, des gaz liquéfiés compressés
manipulation et le facteur de perte de 1 % est utilisé. Les agents gonflant chimiques sont
des poudres et le pire des scénarios est qu’il n’y ait pas d’échanges dans le produit
réticulé avant qu’il ne quitte l’atelier, un tel scénario reconnaît donc que les pertes se
Ces matériaux ont une variété de types moléculaires, ils peuvent être organiques ou
inorganiques, seuls ou en combinaison, la majorité des ces matériaux sont des solides
mais certains sont liquides. Ils peuvent être aussi volatiles que des plastifiants ou aussi
peu volatiles que les charges. En raison de cette variété de propriétés, ils sont limités
dans leur stabilité thermique et leurs températures de compoundage ne sont pas aussi
élevées que pour les autres plastiques. Les conditions de compoundage et les
températures de mise en œuvre peuvent être calquées sur celles du PVC et un modèle
environnementale semblable à celui des émissions des plastifiants est utilisé pour les
169
7.2.3.1.14 Lubrifiant
Les lubrifiants [48] sont des additifs (généralement cireux mais ce sont aussi parfois des
peuvent être similaires à celles des charges et le modèle basé sur la taille est approprié
transformation. Quand ils sont chauffés, on peut s’attendre à une migration rapide à la
Les agents de viscosité sont des additifs (polymères de forme particulaire fine) utilisés
caractéristiques des charges et le modèle basé sur le critère de taille est applicable ici
mais dans certains cas, le modèle décrit pour les modificateurs d’impact polymérique
est applicable. Dans la mesure où ces matériaux ont une masse moléculaire
additifs caoutchoucs » [49] peut être utilisé pour accompagner l’estimation de rejets
d’éléments chimiques dans l’environnement dus aux additifs utilisés dans l’industrie du
170
caoutchouc, en fonction de leurs sources d’émission, de leurs utilisations et de leurs
modèles de rejet.
Pour être capable d’estimer ces émissions, certaines informations devraient être
fournit des estimations des émissions locales dans l’eau, l’air et le sol. Les produits
étudiés ici sont els charges, les retardateurs de flammes et les agents de prévention de
feux, les stabilisateurs, les agents de vulcanisation, les agents anti vieillissement, les
171
Afin de calculer les émissions des rejets dans les eaux usées, certaines informations sont
nécessaires :
• Le type de produit et la quantité produite par jour (les valeurs par défaut des
• Les additives introduits (ce chiffre peut être donné soit par le demandeur
applicant (A) ou être pris par défaut (D) dans la Table 9 du document)
• La proportion d’additif restant dans le produit en caoutchouc (ce chiffre peut être
donné soit par le demandeur applicant (A) ou être pris par défaut (D) dans la
Table 9 du document)
Le taux d’émission [kg/d] des eaux usées est calculé à partir de l’Equation 7.1 telle
que :
Qadditive
Elocal water = Qprod. • • ( 1 − Fremaining )
100.Frecipe
(7.1)
Où :
• Entrée :
• Qprod = quantité du produit type produit par jour (kg/d-1) (voir Table 8 du
document de l’OCDE)
172
• Fremaining = fraction d’additif restant dans le produit en caoutchouc
• Sortie :
Le Type de produit et la Quantité produite au Point de Source générique sont listés dans
la Table 8 et les Fonctions et Contenu des additifs caoutchoucs sont décris dans la Table
9 du document de l’OCDE.
sol
Les données de contrôle des émissions d’additifs caoutchoucs dans l’air et le sol sont
difficiles à trouver. Le scénario d’émission dans l’air décrit dans le document est basé
sur les Tables du Guide Technique de l’UE et le taux d’émission (kg/d) dans l’air et/ou
Qadditive
Elocal air = Qprod. • • ( 1 − Fair )
100.Frecipe
(7.2)
Où :
• Entrée :
• Qprod = quantité du produit type produit par jour (kg/d-1) (voir Table 8 du
document de l’OCDE)
(wt%) ou (phr)
173
• Frecipe = facteur de mélange (valeur 2 lorsque la quantité introduite est
• Sortie :
de pneu
Les particules déposées au sol par abrasion des pneus sont exposées aux facteurs
du pneu. La Table 12 liste les produits de lixiviation à long-terme issus des pneus
distillée.
Une méthode de calcul du taux annuel local d’émission (kg/a) d’un additif de
caoutchouc ou de son produit de dégradation via abrasion du pneu est présenté dans
l’Equation 7.3.
MWadditive
Eregional breakdown_product = Qann_prod. • Fabbrasion •
MWbreakdown_product
(7.3)
Où :
174
• Entrée :
• Qann_prod = quantité d’additif produit par année dans une localité définit
(g/mol-1)
• Sortie :
Européenne et fut créé avec l’objectif d’organiser les échanges d’informations entre les
Bureau IPPC travail sur une série de documents références en BAT intitulés Best
par les autorités compétentes des Etats Membres lors de l’édition d’autorisations
175
fonction du volume de production et de l’impact environnemental potentiel de leur
fabrication ainsi que de la disponibilité des données) dans les usines à une échelle
Le prochain paragraphe décrit les BAT génériques pour la production des polymères les
plus importants et la Table 7.3 décrit les BAT pour chacun d’eux.
176
Tableau 7.3. BAT dans la production de Polymères [52]
BAT pour la
Consiste à En utilisant une (ou plus) des techniques suivantes
production de
Récupérer les monomères des compresseurs à pistons dans Réutilisation des monomères dans le procédé et/ou envoi à un
177
Récupérer tous les flux de purge et els effluents du
-
réacteur
GPPS et PS choc)
postérieur et de condenseurs
Utiliser les installations appropriées pour le stockage de Stockage dans des cuves réfrigérées à la pression
Polychlorure de PVC, conçues et entretenues pour prévenir les fuites et les atmosphérique ou dans des cuves pressurisées à température
vinyle
pollutions d’air, du sol et de l’eau qui en résultent ambiante et éviter les émissions de PVC en fournissant des
178
réservoirs équipés de condenseurs à reflux réfrigérés et/ou
Réduire les émissions résiduelles de PVC des réacteurs cuves fermées, rinçage et nettoyage du réacteur avec de l’eau,
récupérateur de PVC
179
pour obtenir une faible teneur en PVC dans le produit
PVC
Prévenir les émissions accidentelles de PVC provenant des flux du réacteur et les conditions opérationnelles, systèmes
180
secours et système contrôlé de dégagement d’urgence du
181
installations : double garniture mécanique, vannes anti fuites,
joints améliorés
Recycler l’eau -
Caoutchouc
Eliminer les solvants Extrusion de dé volatilisation et épuration à la vapeur
polymérisé en
solution
Traiter les effluents gazeux provenant des procédés de
Epuration par voie humide
Polyamides production du polyamide
182
de traitement
production de H2SO4
Fibres de Viscose
Récupérer le sulfate provenant des bains de sulfate -
183
déchets non-dangereux et récupérer la chaleur pour la
184
Les BAT génériques [52] consistent à :
• Effectuer l’évaluation et la mesure des pertes pour classer les composants en termes de
détection de fuites ainsi qu’un programme de réparation basé sur une base de données
des composants et des services en combinaison avec les mesures et l’évaluation des
pertes
• Réduire les émissions de poussière avec une combinaison des techniques suivantes : le
transport en phase dense, plus efficace pour prévenir les émissions de poussières que
le transport en phase diluée ; la réduction au maximum des vitesses dans les systèmes
• Minimiser les démarrages et arrêts afin d’éviter les pics d’émissions et réduire la
• Sécuriser les contenus du réacteur en cas d’arrêt d’urgence (par exemple, en utilisant
185
• Prévenir la pollution de l’eau par une conception de tuyauterie et de matériaux
appropriée
• Utiliser un système de récupération des effluents pour : l’eau contaminée par les
contaminée
• Traiter les flux d’air purgés provenant des silos de dégazage et des évents du réacteur
• Utiliser des systèmes de torchage pour traiter les émissions discontinues du système de
réacteur
• Récupérer la chaleur de réaction par la génération de vapeur à basse pression dans les
sont disponibles
• Utiliser des systèmes de raclage dans les installations polyvalentes avec des matières
premières liquides
• Utiliser un tampon pour les eaux usées en amont de l’installation de traitement des
eaux usées pour maintenir une qualité constante des eaux usées
186
Références
http://guidance.echa.europa.eu/docs/guidance_document/information_requirements_part_d_
en.pdf
Chapter R20.
http://guidance.echa.europa.eu/docs/guidance_document/information_requirements_r20_en
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Pathfinder, ECHA.
http://guidance.echa.europa.eu/docs/guidance_document/information_requirements_en.htm
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http://guidance.echa.europa.eu/docs/guidance_document/information_requirements_part_a
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Assessment, ECHA.
http://guidance.echa.europa.eu/docs/guidance_document/information_requirements_part_b
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http://guidance.echa.europa.eu/docs/guidance_document/information_requirements_r2_en.
pdf?vers=20_08_08
http://guidance.echa.europa.eu/docs/guidance_document/information_requirements_r3_en.
pdf?vers=20_08_08
http://guidance.echa.europa.eu/docs/guidance_document/information_requirements_r4_en.
pdf?vers=20_08_08
http://guidance.echa.europa.eu/docs/guidance_document/information_requirements_r5_en.
pdf?vers=16_12_10
10. Guidance on information requirements and chemical safety assessment, Chapter R.6:
http://guidance.echa.europa.eu/docs/guidance_document/information_requirements_r6_en.
pdf?vers=20_08_08
188
11. Guidance on information requirements and chemical safety assessment, Chapter R.7a:
http://guidance.echa.europa.eu/docs/guidance_document/information_requirements_r7a_en
.pdf?vers=02_02_10
12. Guidance on information requirements and chemical safety assessment, Chapter R.7b:
http://guidance.echa.europa.eu/docs/guidance_document/information_requirements_r7b_en
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2_en.pdf
15. Guidance on information requirements and chemical safety assessment, Chapter R.8:
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16. Guidance on information requirements and chemical safety assessment, Chapter R.9:
http://guidance.echa.europa.eu/docs/guidance_document/information_requirements_r9_en.
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17. Guidance on information requirements and chemical safety assessment, Chapter R.10:
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18. Guidance on information requirements and chemical safety assessment, Part C: PBT
Assessment, ECHA.
http://guidance.echa.europa.eu/docs/guidance_document/information_requirements_part_c
_en.pdf?vers=20_08_08
19. Guidance on information requirements and chemical safety assessment, Chapter R.11:
http://guidance.echa.europa.eu/docs/guidance_document/information_requirements_r11_en
.pdf?vers=20_08_08
http://guidance.echa.europa.eu/docs/guidance_document/information_requirements_part_d
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190
21. Guidance on information requirements and chemical safety assessment, Chapter R.12:
http://guidance.echa.europa.eu/docs/guidance_document/information_requirements_r12_en
22. Guidance on information requirements and chemical safety assessment, Chapter R.13:
http://guidance.echa.europa.eu/docs/guidance_document/information_requirements_r13_en
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23. Guidance on information requirements and chemical safety assessment, Chapter R.14:
http://guidance.echa.europa.eu/docs/guidance_document/information_requirements_r14_en
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24. Guidance on information requirements and chemical safety assessment, Chapter R.15:
http://guidance.echa.europa.eu/docs/guidance_document/information_requirements_r15_en
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25. Guidance on information requirements and chemical safety assessment, Chapter R.16:
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ECHA.
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on Chemicals, Pesticides amd Biotechnology, Number 3, OECD, Number 6, 24th June 2004.
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http://eippcb.jrc.es/reference/pol.html
196
52. Reference Document on Best Available Techniques in the Production of Polymers,
ftp://ftp.jrc.es/pub/eippcb/doc/pol_bref_0807.pdf
197
Auteurs des chapitres
Chapitre 1 & 2
Jacky Lecomte
Sirris
Liège Science Park, 12 Rue du Bois St-jean, Ougrée, Belgium
Chapitre 3
Marie-Pierre Béatrix
PEP – Centre Technique de la Plasturgie
2 Rue Pierre et Curie, Bellignat, 01100, France
Chapitre 4
Dr Steve Holding
iSmithers
Shawbury, Shrewsbury, Shropshire, SY4 4NR, UK
Chapitre 5
Federica Bellucci
Proplast
Strada Savonesa 9, Rivalta Scrivia, Tortona-AL, 15057, Italy
Chapitre 6
Matías Sacristán Erríquez and Marco Bibas Castany
ASCAMM
Avda. Universitat Autònoma, Cerdanyola del Vallès, Barcelona, 08290, Spain
Chapitre 7
Liliana Rosa Santos
PIEP - Pólo de Inovação em Engenharia de Polímeros
Universidade do Minho, Campus de Azurem, Guimaraes, 4800-058, Portugal
198
Abréviations
ASTM American Society for Testing and Materials / Société Américaine pour
DEHP Di(2-éthylhexyl)phthalate
Chimiques
199
PEHD (HDPE) High density polyethylene / Polyéthylène Haute Densité
Pression
IR Infrarouge
Internationale de Standardisation
PC(2) Polycarbonate
PE Polyethylene / Polyéthylène
200
PEST Plastics exposure scenario team
PP Polypropylene / Polypropylène
PS Polystyrene / Polystyrène
CHimiques
SU Sector of use
UV Ultraviolet
UV-Vis Ultraviolet-visible
201
Mots-clés
Mots Chapitre Section
Agriculture Chapitre 3 Section 3.5 & 3.5.6
Amorphe Chapitre 3 Section 3.1.4.1
Analyse de fin de groupe Chapitre 4 Section 4.3.2.2
Analyse Thermogravimétrique (TGA) Chapitre 3 Section 3.4.2 & 3.4.2.4
Angle faible de diffusion de la lumière Chapitre 4 Section 4.3.1.2.3
Automobile Chapitre 3 Section 3.5 & 3.5.4
Bâtiment & Construction Chapitre 3 Section 3.5 & 3.5.2
Boite à outils OECD QSAR Chapitre 6 Section 6.2.3.3 & 6.2.3.7
Bonnes Techniques Disponibles (BAT -
Generic Best Available Technique) Chapitre 7 Section 7.2.4
Calibrage universel Chapitre 4 Section 4.3.1.2.2
Calorimétrie différentielle à balayage
(DSC) Chapitre 3 Section 3.4.2.3
Cancérogénicité Chapitre 6 Section 6.1 & 6.2.2.1
Centre Commun de recherche (JRC) Chapitre 6 Section 6.2.2.6 & 6.2.3.7
Chromatographie sur Gel Perméable Chapitre 4 Section 4.3.1
Compression Chapitre 3 Section 3.3 & 3.4.1.6
Corrosivité Chapitre 6 Section 6.2.1.3
Cristallin Chapitre 3 Section 3.1.4 & 3.1.4.1
Critères ECVAM Chapitre 6 Section 6.2.1.2 & 6.2.1.3
Détecteur à indice de réfraction
différentiel Chapitre 4 Section 4.3.1.1.6
Détecteur évaporatif à diffusion de
lumière Chapitre 4 Section 4.3.1.1.6
Diffusion de la lumière Chapitre 4 Section 4.3.2.3
Diffusion de la lumière à angle droit Chapitre 4 Section 4.3.1.2.3
Diffusion de la lumière multi-angle Chapitre 4 Section 4.3.1.2.3
Documents de scénarios d’émission Chapitre 7 Section 7.2.3
Données éco toxicologiques Chapitre 6 Section 6.1
Elastomère Chapitre 3 Section 3.1.4, 3.1.4.3, 3.4.1.3 & 3.4.1.6
Electrique & Electronique Chapitre 3 Section 3.5 & 3.5.3
Emballage Chapitre 3 Section 3.5 & 3.5.1
ETRMA Chapitre 7 Section 7.2.2
Flexion Chapitre 3 Section 3.1.4.3
Fluage Chapitre 3 Section 3.3 & 3.4.1.7
Génotoxicité Chapitre 6 Section 6.1 & 6.2.1.2
Irritation de la peau Chapitre 6 Section 6.1, 6.2.1, 6.2.1.2 & 6.2.1.3
Loisir & Sport Chapitre 3 Section 3.5 & 3.5.5
MALDI-TOF Chapitre 4 Section 4.3.2.4
Méthodes pré-validées Chapitre 6 Section 6.2.1.2, 6.2.1.3 & 6.2.1.4
202
Module de cisaillement Chapitre 3 Section 3.4.1.4
Muta genicité Chapitre 6 Section 6.1 & 6.2.1.3
Osmométrie de membrane Chapitre 4 Section 4.3.2.1
Osmométrie en phase vaporeuse Chapitre 4 Section 4.3.2.1
PEST (Plastics Exposure Scenario Team) Chapitre 7 Section 7.2.1
Photo toxicité Chapitre 6 Section 6.2.1.3
Polyaddition Chapitre 3 Section 3.1.4, 3.2.3 & 3.2.3
Polycondensation Chapitre 3 Section 3.1.4, 3.2, 3.2.2 & 3.2.3
Polymérisation Chapitre 3 Section 3.1.4, 3.2, 3.2.1
Propriété rhéologique Chapitre 3 Section 3.3, 3.4 & 3.4 3
Propriétés environnementales Chapitre 6 Section 6.1
Propriétés thermiques Chapitre 3 Section 3.3, 3.4.2 & 3.4.2.4
Règle >50 % Chapitre 4 Sections 4.2 & 4.4
Règle 3M+1 Chapitre 4 Sections 4.2 & 4.4
Rhéomètrie Chapitre 3 Section 3.4.3.2 & 3.4.3.3
Scénario d’exposition Chapitre 7 Section 7.1, 7.2.1 &7.2.2
Score Klimisch Chapitre 6 Section 6.2.3.7
Température de Distorsion à Chaud
(HDT) Chapitre 3 Section 3.4.2, 3.4.2.1 & 3.4.2.2
Tension Chapitre 3 Section 3.4, 3.4.1.1 & 3.4.1.2
Test de dépistage Chapitre 6 Section 6.1
Test mécanique Chapitre 3 Section 3.4.1.1
Test Pyrogène Chapitre 6 Section 6.2.1.3
Tests animaux Chapitre 6 Section 6.2.2.1
Thermodurcissable Chapitre 3 Section 3.1.4 & 3.1.4.2
Thermoplastique Chapitre 3 Section 3.1.4, 3.1.4.1 & 3.5.6
Utilisation identifiée Chapitre 7 Section 7.1
Vicat Chapitre 3 Section 3.3 & 3.4.2.2
203