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VERIFICATIONS E.L.S.
COMBINAISONS E.L.S.
combinaison caractéristique
Σ Gsup + Σ Ginf + QK1 + Σ Ψ0i QKi
combinaison fréquente
Σ Gsup + Σ Ginf + Ψ11 QK1 + Σ Ψ2i QKi
combinaison quasi-permanente
Σ Gsup + Σ Ginf + Σ Ψ2i QKi
Exemples :
G + Q en ELS caractéristique
G + 0.3Q en ELS quasi-permanent
La combinaison fréquente est à considérer pour des états limites à moyen terme,
liés à l’atteinte d’une certaine valeur pendant une petite partie de la durée de la
durée d’utilisation du projet. L’action variable de base est prise avec sa valeur
fréquente ψ1Q k, les autres actions variables concomitantes sont prises en compte
avec leur valeur quasi-permanente Ψ2QKi.
Coefficients ψ
• HYPOTHESES DE CALCUL :
- les sections planes restent planes
- adhérence parfaite des armatures et du béton
adjacent
- résistance à la traction du béton négligée
- diagrammes contrainte-déformation des matériaux
élastiques, utilisation du coefficient d’équivalence
la résistance à la traction du béton est négligée : le béton situé sous l’axe neutre
en zone tendue n’est pas pris en compte dans le calcul,
φ∞
(MG+ψ2Q)ELS/(MG+Q)ELS
∅EFF=∅
∅∞x (MG +ψ2Q)ELS/(MG+Q)ELS
- COEFFICIENT D’EQUIVALENCE
• Critères de vérification
- LIMITATION DE FLECHE
la limitation de la flèche
Cette limitation a pour objet de garantir le bon fonctionnement de la structure
ainsi que son aspect.
ENPC – Module BAEP1 – Séance 3 14
9.2 FLEXION SIMPLE ELS : Vérification des contraintes
c’
σb
Ac x
σsc/n
d
At
σst/n
b
bx²/2 + nAc (x-c’) - nAt (d-x) = 0
ENPC – Module BAEP1 – Séance 3 15
Vérification des contraintes en ELS
En E.L.S. les deux matériaux acier et béton restent en phase élastique et sont
supposés parfaitement adhérents, par ailleurs la contribution du béton tendu n’est
pas prise en compte.
La section ainsi homogénéisée par rapport au béton fait l’objet d’un calcul de
contrainte de type RdM, ce qui est justifié par l’hypothèse d’un comportement
élastique en ELS. En exprimant que le moment statique de la section par rapport
à l’axe neutre est nul on détermine la position de l’axe neutre dont on déduit une
inertie homogénéisée Ih.
• Inertie homogénéisée : c’
Ac x
d
Ih = bx3/3 + nAc (x-c’)² + nAt (d-x)²
At
• Contraintes : b
fibre sup béton : σb = M x / Ih
σb(y) = M y / Ih aciers comprimés : σsc = n M (x-c’) / Ih
aciers tendus : σst = - n M (d-x) / Ih
Il faut noter que la contrainte de traction σst ainsi trouvée dans les aciers tendus
est celle supportée par ces aciers au droit de la fissure. En effet une hypothèse
de base du calcul est que le béton tendu est négligé (section entièrement
fissurée).
FISSURES DE FLEXION
La méthode forfaitaire est basée sur l’utilisation de tableaux qui sont établis avec
des hypothèses très restrictives qui rendent l’utilisation pratique longue et
incertaine.
La méthode basée sur un calcul direct est la plus simple d’application.
Le calcul d’ouverture de fissures est fait à l’ELS quasi permanent ce qui contribue
fortement à rendre ce calcul non déterminant dans les cas courants. Le principe
consiste alors à calculer les sections d’acier à l’ELU et à vérifier ensuite les
ouvertures de fissure en ELS.
f ct , eff
σ s − kt (1 + α e ρ p , eff )
ρ p , eff σs
ε sm − ε cm = ≥ 0 .6
Es Es
αe Rapport Es/Ecm
As
ρ p ,eff =
Ac ,eff
Aire de la section effective de béton autour des
Ac ,eff armatures tendues
= 0.6 chargement de courte durée
kt = 0.4 chargement de longue durée
§ 7.3.4 EC2 ENPC – Module BAEP1 – Séance 3 23
Calcul direct de l’ouverture d’une fissure
En zone tendue et entre deux fissures successives l’allongement de l’acier passif
et celui du béton adjacent sont égaux. Le béton est un matériau fragile qui casse
dès que la contrainte de traction à laquelle il est soumis dépasse sa résistance à
la traction fct,eff. L’ouverture de la fissure est égale à l’allongement relatif de l’acier
par rapport à celui du béton tendu en dessous de sa résistance à la traction fct,eff.
sr,max
σs
hauteur de la section effective de béton
§ 7.3.4 EC2
ENPC – Module BAEP1 – Séance 3 27
Déformations relatives moyennes de l’acier et du béton
Les expressions des déformations relatives moyennes εsm de l’acier et εcm du
béton entre deux fissures successives peuvent s’établir en considérant que l’effort
∆Nst transféré par adhérence de l’acier vers le béton est plafonné à une valeur
égale à Ac,eff fct,eff.
Cette ouverture de fissure est conventionnelle et n’a pas pour objet d’être
comparée à une valeur effectivement mesurée en réalité.
• Critères de vérification
- LIMITATION DU RAPPORT PORTEE/HAUTEUR
Tableau 7.4N
§ 7.4 EC2
ENPC – Module BAEP1 – Séance 3 31
Vérification des flèches
La norme NF EN 1992-1-1 fixe des limitations à la déformation d’un élément de
structure de manière à ce que cette déformation ne soit pas préjudiciable au bon
fonctionnement de cet élément ou à son aspect.
Dans le cas d’une poutre franchissant une portée l, la flèche calculée de cette
poutre sous charges quasi-permanentes est limitée à l/250 selon la norme NF EN
1992-1-1 qui renvoie à l’ISO 4356. La flèche de la poutre est le déplacement
vertical maximal à mi-travée compté positivement vers le bas.
On dit que l’élancement (rapport hauteur/portée) est limité par exemple à /20ème
dans le cas d’éléments faiblement sollicités.
• Flèche de calcul
α = ξα II + (1 − ξ )α I
α I = flèche dans l' état non fissuré
α II = flèche dans l' état fissuré
ξ = 1 − β (Mcr / M )
b = 0.5 ⋅ chargementprolongé
Mcr : moment de fissuration
§ 7.4 EC2
ENPC – Module BAEP1 – Séance 3 33
Calcul de la flèche
La norme NF EN 1992-1-1 demande de calculer la flèche d’un élément de
structure en interpolant entre deux valeurs: la flèche calculée dans l’état non
fissuré notée αI et la flèche calculée dans l’état entièrement fissuré notée αII.
La flèche dans l’état non fissuré est déterminée à partir de l’inertie brute de
l’élément, la flèche dans l’état entièrement fissuré est calculée à partir de l’inertie
homogénéisée par rapport au béton telle que décrite dans la planches ci-dessus.