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NOTIONS ÉLÉMENTAIRES

DE
CRISTALLOGRAPHIE GÉOMÉTRIQUE
1- Généralités
* La minéralogie = étude des solides
naturels (Mnx)
En théorie : Un Mnl est un solide
naturel homogène, possèdant une
composition chimique définie et une
structure atomique ordonnée
- Solide : Excepté le mercure natif,
aucun liquide ne peut être considéré
comme Mnl.
- Naturel : possibilité de reproduire
artifficiellement des Mnx
- Homogène : Un Mnl est une seule
phase solide
- Structure atomique ordonnée : Un
Mnl est un solide cristallisé
+ L’état cristallin est caractérisé par un
arrangement tridimentionnel et régulier
des atomes = Milieu ordonné
+ L’état liquide ou solides
amorphes présentent une structure
désordonnée = arrangement quelconque
des atomes.
2 La maille cristalline

La maille est l'enveloppe du plus petit


parallélépède de matière cristallisée
conservant toutes les propriétés
géométriques, physiques et chimiques
du cristal et contenant suffisamment
d'atomes pour respecter sa composition
chimique.
Les dimensions de la maille cristalline
seront les paramètres du réseau c-a-d.
les angles  = AOB,  = BOC et  =
AOC et les paramètres a, b et c. La
répétition par translation de la maille
dans les 3 directions de l’espace
constitue le réseau cristallin
3 Les septs mailles cristallines
Système Côtés Angles
Cubique a=b=c =β==90°
Hexagonal a=b  c =β =90, =120
Quadratique a=b c =β==90°
Rhomboédrique a=b=c =β=90°
Orthorhombique a  b  c =β==90°
Monoclinique abc ==90° β90°
Triclinique abc β90°
4- Les Indices de Miller
* Les indices de Miller : définissent
l’orientation d’un plan (famille de
plans) par rapport à la maille
élémentaire.
* Les indices de Miller = les inverses
des longueurs coupés sur les axes
cristallographiques par le plan dont
on veut caractériser l’orientation
Soit une maille élémentaire définie par
a, b et c. Un plan d’indice (h, k, l)
interceptera les axes OA, OB et OC aux
longueurs a/h, b/k et c/l.
Soit a=b=c=1 
a/h = 1/2, b/k = ½ et c/l = 1/2, le plan est
noté (222) ou en le ramenant au plus
petit entier possible (111).
Remarque
* L’indice (0) signifie un plan parallèle
à l’axe correspondant
* Si un plan coupe la partie négative
d’un axe, l’indice correspondant est
négatif
Ex. (100) = le plan coupe l’axe OX à -1.
5- Symétrie cristalline
6-1Eléments de symétrie
Deux figures sont dites mutuellement
symétriques si on peut les faire
coïncider par une opération
géométrique (transformation
géométrique). Cet opérateur
géométrique est appelé "élément de
symétrie". Les éléments de symétrie
connus sont :
a- Centre de symétrie (C)

Un point C est dit centre de symétrie


d’un polyèdre qcq lorsque ce pt est le
milieu des droites joignant les
sommets
b- Plan de symétrie = Miroir (M)

Un plan (M) est un plan de symétrie


d’un polyèdre qd les sommets de ce
polyèdre sont symétriques 2 à 2 par
rapport à ce plan.
c- Axe de symétrie (A)

Un axe de symétrie est dit axe d’ordre


(n) si à partir d’une surface de
référence, en faisant tourner la figure
de 2/n autour de cet axe, on retombe
sur la surface primitive ou une surface
identique n fois.
Les seuls axes possibles sont :
- les axes binaires (A2)
- les axes ternaires (A3)
- les axes quaternaires (A4)
- les axes sénaires (A6)
Elément de Notation Effet
symétrie
Centre C symétrie
centrale
plan M miroir

axe de A2 rotation de 180°


rotation A3 rotation de 120°
A4 rotation de 90°
A6 rotation de 60°
6 -Les macles

Ds un gîte minéral, les crtx se


présentent en agrégats formés par des
individus orientés d’une façon qcq les
uns par rapport aux autres. Parfois
des crtx de même nature peuvent
s’associer suivant des lois définies en
donnant des gpts connus sous le nom
de macles.
Une macle peut être simple (association
de 2 crtx) ex. macle Carlsbad ds
l’orthose ou multiple (plus de 2 crtx)
ex. macle polysynthétique ds le plg.
7-Epitaxie
Epi = dessus ; taxis = arrangement

L’épitaxie est un phénomène assez svt


secondaire et résulte de la croissance
orientée d’un crl secondaire autour
d’un crl primaire d’une autre espèce
minérale.
Cette association n’est possible que si
le réseaux cristallins des deux espèces
mnles présentent de nbreuses
similitudes du pt de vue de leurs élts
de symétrie.

Ex. épitaxie du rutile (TiO2) sur


l’hématite.
Epitaxie sphalérite sur pyrite
8-Troncature
Un mnl se présente en général sous
forme d’un polyèdre à faces planes
(Cristal). Cette forme est rarement
réalisée ds la nature et la forme
primitive peut subir des modifications
ou troncatures par substitution d’une
arrête ou d’un sommet par une facette.
9-Isomorphisme et polymorphisme
Deux Mnx sont dits :
* isomorphes lorsqu’ils possèdent la
même structure cristalline (même
système cristallin) mais des propriétes
chimiques et des formules différentes.
Ex :
Aragonite Ca CO3
Strontianite SrCO3  orthorhombique
Withérite BaCO3
* Polymorphe : les Mnx possèdent la
même composition chimique mais
peuvent se présenter sous plusieurs
formes cristallines
Ex :

Calcite CaCO3 rhomboèdrique


Aragonite CaCO3 orthorhombique
Chap. II :

Structure Cristalline
Et
Cristallochimie
1-Définition
Cristallochimie = Etude des relations
existant entre la composition chimique
d’un solide, l’arrangement géométrique
et les forces de liaisons entre les atomes
constituant le réseau. Ces relations
déterminent les propriétés physiques et
chimiques.
 La cristallochimie définit les
propriétés d’une substance en fct de sa
structure
2- Les coordinations ds les
édifices cristallins
La formation des crtx à partir d'ions
simples répond à des règles empiriques
simples dites règles de Pauling. Autour
de chaque cation sont disposés des
anions qui occupent les sommets d'un
polyèdre. La nature du polyèdre (dit
polyèdre de coordination)
est défini par le rapport du rayon du
cation sur le rayon de l'anion (Rc/Ra).
- Les formes sont les plus compactes
possibles.
- Les liaisons entre les polyèdres sont
moins stables lorsqu'elles se font par les
arêtes ou les côtés; les polyèdres sont
donc généralement associés par les
sommets.
Les différentes formes possibles en
fonction du rapport des rayons ioniques
sont présentées dans le tableau ci-
dessous.
Rapport Nbre de Aspect du
Géométrie
Rc/Ra coordination polèdre
<0,155 2 ligne
0,155 3 triangle

0,255 4 tétraèdre

0,414 6 octaèdre

0,732 8 cubique

cubo-
1,0 12
octaèdre
4- Les substitutions
* Sont conditionnées par des rayons
ioniques voisins :
Na  Ca RNa = 0.97 A° RFe = 0.64 A°
Si  Al RCa = 0.99A° RMg = 0.66A°
Fe  Mg RSi = 0.42 A° RAl = 0.51A°

* Deux ions de R.I. voisins mais des charges


différentes = L’ion de plus gde charge est
incorporé de préférence
Ex. Ca2+ est incorporé avant Na+
* Deux ions de même charge mais de
R.I. différents = L’ion de petit R.I. est
incorporé de préférence
Ex. RK = 1.33A° et RCs = 1.67A° 
K se fixe avant Cs
5-Les solutions solides
L’état cristallin se caractérise par une
distribution tridimentionnelle des atomes dans
l’espace. Des substitutions peuvent avoir lieu
dans le réseau cristallin ; ces substitutions sont
d’autant importantes que la T° est élevée et que
les elts substitués présentent des R.I. semblables
(la  de R.I ne doit pas dépasser 15 à 20%). Ces
substitut. aboutissent à la format. de composit.
intermédiaires entre 2 composit. limites. Ces crtx
de composition intermédiaires prennent le nom
de solutions solides, on parle aussi de série
isomorphe
Ex : les plg. qui forment des solut. solides
entre l’albite (NaAlSi3O8) et l’anorthite
(CaAl2Si2O8). Le passage entre l’Ab. et l’An.
s’accompagne d’une substitut. couplée de type
(Na, Si <===> Ca, Al)
Lorsque la différence de R.I. entre 2 élts
dépasse les 20%, les substitutions entre ces élts
est très faible et aboutissent à la formation de
solution solide dans un domaine bien précis de
T° et de composition chimique ; on parle dans
ces conditions de solutions solides limitées.
8-Principales familles de silicates

* Le rapport Rc/Ra des ions Si4+ et O2-


montre que le polyèdre de coordination des
silicates est un tétraèdre. Les silicates
peuvent donc être décrits comme résultant
de l'empilement de tétraèdres.
* En fct. du mode d'agencement des
tétraèdres [SiO4]4-, on établit une
classification structurale des silicates.
[SiO4]4- [Si2O7]6- [Si6O18]6-
FAMILLE DES
NESOSILICATES
FAMILLE DES SOROSILICATES FAMILLE DES CYCLOSILICATES
Exemple : les
péridots (olivine), Exemple : mélilite Exemple : tourmaline, béryl
grenats, zircon
[Si2O6]4-- [Si4O11]6- [Si4O10]4-
FAMILLE DES FAMILLE DES INOSILICATES
INOSILICATES
EN CHAINE DOUBLE ou FAMILLE DES PHYLLOSILICATES
EN CHAINE
SIMPLE
RUBANS Ex : les micas, les argiles, chlorite
Ex : les pyroxènes Ex : les amphiboles
[SiO2]
FAMILLE DES TECTOSILICATES
Exemple : quartz, feldspaths, feldspathoïdes
Chap. III

GROUPE DE LA SILICE
1- Différentes formes de la silice
Ds la nature, il existe 5 formes
cristallines de formule chimique SiO2.
* La tridymite et la cristobalite :
formes de haute T°.
* Le quartz : existe forme de basse
T° (Qz) et forme de haute T° (Qz).
* La coesite et la stishovite :
formes de haute pression.
A Sec
2- Conditions naturelles de formation
Le quartz = forme la plus courante, son
domaine de stabilité couvre
pratiquement les conditions de l’écorce
terrestre.
-Ds les R. MPHQ, le quartz est la seule
forme à T[300-700°C] et P[2-7kbars].
-Ds les R. plutq : T° de cristall. comprise
entre 1000 et 650°C et P[2-7kbars :
-La phase qui cristallise est tjs (Qz)
(formes double pyramide avec prismes
peu ou pas dvpés sont caractéristiques)
* Ds les R. Vlcq (T° de cristallisat.
plus élevée que dans les R. plutq. et
la P° faible), la tridymite et la
cristobalite peuvent se former. Le
Qz est cpdt la forme la plus
abondante : cristallise ds les stades
précoces où la lave est en
profondeur.
3 Pcpx caractères optiques
- Forme cristalline : le plus svt non visible
en lame mince.
Ds certaines R. mgtq, on observe des Qz
bipyramidés, en particulier en phénocrtx
ds certaines R. vlcq. riches en SiO2
(rhyolites, dacites) ou ds certains
microgranites. Ces Qz sont des formes de
haute T°.
-Pas de clivage
-Uniaxe positif
-Indice faible (légt > baume du Canada)
-Incolore en LM
-Relief faible
-Pas d'altération, le plus svt aspect particulièrement
limpide. Peut être chargé d'inclusions fluides.
Quartz
ASPECT ÉCONOMIQUE DE LA SILICE
NATURELLE
-Secteurs d'utilisation sont : verrerie 45 % et
fonderie 40 %.
-Verrerie : le verre contient de 60 à 75 % de
silice.
-La silice fondue ou verre de silice est utilisée
pour ses propriétés réfractaires
(appareillages, tubes, ampoules de lampe aux
halogènes) ou pour sa transparence aux
rayonnements UV.
Les sables siliceux constituent la matière
première de base pour la fabrication du
verre. D’autres matériaux sont
également utilisés comme fondants pour
cette fabrication tq les feldspaths,
calcaire et dolomie en particulier.
* Fonderie : pour la fabrication de
moules ds lesquels seront coulés les
métaux ou noyaux qui constitueront des
empreintes en creux.
-Les sables siliceux sont aussi utilisés
dans :
* Céramiques, abrasifs, émaux…
* Production de farine de silice utilisée
comme charge dans les peintures, lessives,
colles, mortiers, plastiques, caoutchoucs,
cosmétiques…
* Amendements agricoles.
* Décapage des métaux…
Chap. V
LES FELDSPATHS
1-Composition chimique
Les feldspaths sont composés de 3 pôles :
Feldspath potassique KAl Si3O8
Albite NaAlSi3O8
Anorthite CaAl2 Si2O8
- Solutions solides  complètes entre ces
pôles
- Passage Ab - An : substitution couplée
Na Si Ca AlIV
- Nombre constant de «gros ions» K,
Na, Ca
- Plagioclase = solution solide entre
albite et anorthite
- Feldspaths alcalins = solution solide
entre albite et FK.
A basse température (500°C par ex.), la série des
plg. reste continue mais ds celle des FA seules
sont stables les compositions proches des pôles
Ab et FK : existence d’un vaste domaine
d’immiscibilité.
Conséquences
formation d’exsolutions lors d’un refroidissement
progressif d’un feldspath de composition intermédiaire :
* Perthite lorsque le feldspath prédominant est le FK
* Anthiperthite : le plagioclase est dominant
* Mesoperthite = égalite des 2 composants
Les FK présentent plusieurs formes
structurales :
Orthose = monoclinique, formée à des T°
moyennes.
Microcline = triclinique, formé à
relativement basse T°
Sanidine = monoclinique, formée à haute

2-Domaine de stabilité de occurrences
géologiques
- Dans les R. mgtq. Plutq, les divers comp.
des plg. sont stables les solut. solides entre
plg. acides et orthose ou microcline
conduisent à des exsolutions de perthites
évidentes au microscope.
- Dans les R. vlcq., les plg. sont des formes de
haute T°.
Formation de crtx zonés au cours de la
CF : les crtx de plg. formés à partir des 1er
liquides sont Ca (Ca/Na élevé), le liq.
devient progressivement de + en + sodique
et éventuellement riche en K au cours de la
cristallisation à T° décroissante. Si les crtx
précédemment formés ne réagissent pas à
mesure avec le liq., on obtient des crtx
présentant une zonation normale.
3-Caractères optiques
- Système monoclinique ou triclinique
- Réfringence faible
- Clivage constant (001) mal visible en LM
- Incolore en LN, contrairement au Qz qui est tjrs limpide, les feldspaths
sont svt altérés
- Biréfringence faible voisine de celle du Qz
- Tous les feldspaths sont biaxes, les plg. sont B+
- Macles très fréquentes simples ou polysynthétiques
* Macle de carlsbad : macle par interpénétration, cas de l’orthose
* Macle de l’albite = macles polysynthétiques : répétition d’un
grand nombre de crtx.
* Macle de la péricline
4-Altérations
-Au microscope : les feldspaths sont incolores,
pas souvent limpides car très altérés. L’albite est
parmi les plus limpides. On distingue 3 types
pcpx d’altérations :
Damourisation et séricitisation : altérations
les + fréquentes dans les plg. : Néoformation
de damourite (variété de séricite de
composition très variable) ou de séricite
(muscovite + ou - fine le plus svt dispersée,
orientée ou non dans le feldspath hôte).
 Kaolinitisation : stade plus avancé de
l’altération : formation de la kaolinite par
lessivage des alcalins. La kaolinite est svt
accompagnée par la calcite.
La kaolinisation : est l’altération la plus
fréquente des feldspaths alcalins
Saussuritisation : dvpt de l’épidote
(souvent clinozoïsite) dispersée ds le plg
 Cas particulier : Myrmékitisation : les
myrmékites sont des bourgeons de plg.
acides contenant des vermicules de Qz.
Elles se développent sur les plg. Au
contact d’un FK selon la réaction (non
équilibrée)

KAlSi3O8 + Na + Ca  (NaAlSi3O8 + CaAl2Si2O8) + SiO2 + K


4- ASPECT ÉCONOMIQUE DES FELDSPATHS
- Les feldspaths exploitables se rencontrent
principalement dans les pegmatites dans les granites
clairs à gros grain. Seuls les feldspaths potassiques type
orthose-microcline et sodique (albite) présentent un
intérêt économique.
- Roches à gros grains et contenant le moins possible de
férro-magnésiens
- Utilisation : les secteurs d’utilisation des feldspaths
recouvrent ceux de la syénites ; ce sont les considérations
économiques (prix de revient) qui font préférer l’un ou
l’autre. Ces matériaux rentrent dans la fabrication du
verre et des produits céramiques.
Fabrication du verre :
les feldspaths sont utilisés comme source d’Al et
accessoirement d’alcalins. A poids égal, c’est la
syénite néphélinique qui apporte le plus
d’alcalins suivie par le feldspath sodique puis par
le feldspath potassique.
Fabrication des produits céramiques
les feldspaths agissent comme fondants dans la
fabrication des faïences et porcelaines. En effet les
feldspaths ont une température de fusion plus basse que
celle des autres constituants
Ils entrent aussi dans la composition des émaux servant
de couverte aux pièces céramiques et métaux.
Chap. IV
LES FELDSPATHOIDES
1-Définition
* Tectosilicates caractérisés par :
a - Leur composition chimique :
feldspathoïdes + SiO2 = feldspath alcalin
2- Classification
Distinction 2 types de fldoides selon Si/Al :
1-Si/Al = 1, gpe de la néphéline
Néphéline NaAlSiO4
Kalsilite KAlSiO4
2 - Si/Al = 2, gpe de la leucite
Leucite KAlSi2O6
Pollucite(Cs, Na)AlSi2O6.H2O
3- Domaine de stabilité
Feldspathoïdes sont incompatibles avec les opx et la
pigeonite
NaAlSiO4 + 4 MgSiO3 NaAlSi3O8 + 2Mg2SiO4
Nephéline Enstatite Albite Olivine
Tous les feldspathoïdes sont typiquement des produits
de cristallisation magmatique des roches éruptives très
déficitaires en silice.
Les minéraux du gpe de la néphéline, plus déficitaire en
silice que ceux du gpe de la leucite ne se forment jamais
dans des milieux saturés en silice.
a- La leucite

- Formule chimique KAlSi2O6.


- Remplacement appréciable de K par Na
(environ 13%) ; contient jusqu’à 2% CaO
et 1.5% Fe2O3)
-A PH2O élevées : domaine de stabilité de
la leucite est considérablement réduit.
Conditions naturelles de formation
La leucite se rencontre pcplmnt dans des roches
déficitaire en silice.
-Incompatible avec le Qz, les opx, la pigeonite
et l’Ab.
-La leucite se rencontre exclusivement ds les
format. volcq et subvolcq. K.
-Elle n’existe pas dans les formation
franchement plutoniques.
Caractères optiques pcpx
-Symetrie = Quadratique, pseudocubique (cubique à haute T.)
-Pratiquement tjs automorphe donnant des section
octogonales ou subcirculaires
-Clivages pratiquement non visibles en L.M.
-Indice très bas (n = 1.51), plus bas que celui du FK
-Incolore et généralement limpide.
-Macles polysynthétiques selon (110). Ces macles sont très
constantes et caractéristiques (si arrive à les voir, car ….).
-Presque isotrope (Ng-Np = 0 à 0.001). Pour faire apparaître
plus nettement l’anisotropie
et les macles, insérer une lame
teinte sensible.
b- la néphéline

-Composition chimique NaAlSiO4


-3 types pcpx de substitutions
Na K Na2O = 11-17%
K Al Si K2O = 3.6-12%
Na Si Ca Al CaO = 0-4.5%
(3ème subst. très faible) Fe2O3 = 0-1.8%
Condition de stabilité
Du pt de vue chimique l’apparition
de la Néphéline est contrôlée par le
déficit en silice par la réaction :

Na Al SiO4 + 2SiO2 Na Al Si3 O8


Condition naturelles de formation
-La néphéline = fldoïde le plus courant.
C’est un Mnl des R. ignées très déficitaires
en silice.
-Comme tous les feldspathoïdes, elle est
incompatible avec le Qz et avec l’opx et
la pigeonite.
-Elle apparaît ds une bcp plus gde variété
de R. que la leucite pour 2 raisons :
1- Elle est stable sous des PH2O assez élevées
et par conséquent ds les R. pltq.
2- Elle apparaît dans une plus vaste gamme
de composition. En particulier, à la
différence de la leucite, elle coexiste
normalement avec l’Ab ou les Plg. acides
dans les R. ignées modérément sous saturées
en silice.
Caractères optiques
-symétrie = hexagonale
-La néphéline présente svt des formes automorphes ds
les R. Vlcq. Ds les R. pltq, ces formes sont svt
imparfaites (subautomorphe) ou remplit des espaces
interstitiels entre les feldspaths.
- Clivages = peu nets à complètement invisibles.
-Uniaxe (-), l’extinction est droite par rapport aux
clivages ou à l’allongement du prisme.
-Indice faible (n = 1.534 – 1.54), nettement sup. à celui
du FK.
La biréfringence est faible (gris du 1er ordre), plus basse
que celle des feldspaths.
ASPECT ÉCONOMIQUE DES FELDSPATHOÏDES
-Les feldspathoïdes exploités proviennent
essentiellement des syénites néphéliniques et des
phonolites dont les composant pcpx sont FK,
Ab et néphéline avec une faible proportion de
ferromagnésiens (biotites et amphiboles).
-Exploitation à ciel ouverte
-R. préférentiellement à gros crtx et contenant
le mois possible de ferro-magnésiens
UTILISATION

* fabrication de verre : feldspathoïdes =


source d’alumine et accessoirement d’alcalins
* des produits céramiques : T°C de fusion des
feldspathoïdes est plus basse que les autres
constituants : feldspathoïdes utilisés comme
fondants ;
* Entrent aussi dans la composition des
émaux
Chap. VI
LES PYROXENES
1-Composition chimique
- Pyroxènes = (Fe, Mg), inosilicatés à chaîne simple anhydres
- Formule générale :
W(1-p)(X, Y)(1+p)Z2O6
Avec : W = Ca, Na
X= Mg, Fe2+, Mn, Ni, Li
Y= AlVI, Fe3+, Cr, Ti
Z = Si, AlIV
-Les pyroxènes subdivisés en 2 gpes en fct de leur symétrie :
Les Px orthorhombiques (opx ; p=1)

- Px ferro-magnésiens : sol° solide entre


2 pôles : Enstatite = MgSiO3 et
Ferrosilite = FeSiO3
Domaine continu de solut. solide
entre ces 2 pôles
1.Pyroxènes monocliniques (cpx ; p<0.7), on distingue

Les pyroxènes calciques :


+ Diopside CaMgSi2O6
+ Hedenbergite CaFe2+Si2O6
+ Johannsenite CaMnSi2O6
-Passer d’un pôle à l’autre par substitution
Mg Fe Mn
-Domaine continu de sol°. Solide entre diopside
et hedenbergite ; nomenclature adoptée :
Hd0-50 = diopside
Hd50-100 = hedenbergite

Augite
Les pyroxènes calco-sodiques
Omphacite = Aegirinaugite ou augite aegirinique
(Ca, Na)(Mg, Fe2+, Fe3+, Al)Si2O6

Les pyroxènes sodiques


Jadeïte : NaAlSi2O6

Aegirine : NaFe3+Si2O6
-On peut distinguer parmi les Px monocliniques,
la pigeonite qui présente la particularité d’être
pauvre en chaux (0.7<p<0.9)
Remarque
Il existe un continuum de composition entre la
pigeonite et les cpx en revanche, on note
l’absence de composition intermédiaires entre
la pigeonite et les opx.
2-Domaine de stabilité
- Basse T° : pyroxènes se transforment en
phases hydratées
ex. : cpx + H2O hornblende
opx + H2O Talc
a- Système Diopside (CaMgSi2O6) – Hedenbergite (CaFeSi2O6

-Système simple dans la partie Hd0-65 :


cristallisation d’une série continue de sol°
solides ; T° de cristallisation d’autant plus basse
que la teneur en fer est plus élevée.
3- Conditions naturelles de formation
-Px = Mnx typiques de haute T° cristallisant à
partir de bains silicatés
- Domaine de stabilité limité à basse T° et/ou fortes
PH2O par les Mnx hydratés de type micas ou amph.
- Ds les R. ignées : Px = rôle important ds la
cristallisation mgtq. particulièrement ds les R.
formés à haute T° et sous faible PH2O
a- Ds R. plutoniques profondes
- Rôle limité aux termes initiaux de la ciation
(gabbros, norites et R. associées)  diorites
typiquement à am.
- Les granites contiennent exceptionnellement
des Px = charnockite
oLa composit° des Px diffère ds la série
Alc, Th et CA :
série Alc = aegyrine ou augite aegirinique
série Th = augite + pigeonite
série CA = augite associée à hypersthène
-Ds série Th et CA, les augites formées à haute
température sont riches en (Fe, Mg)SiO3 (opx
de haute température riches en Ca(Fe,
Mg)SiO3)  refroidissement progressif :
parallèlement au plan (100), exsolution d’opx ds
l’augite (exsolution d’augite ds l’opx).
oExsolutions abondantes ds série Th
magma de haute T° : opx contient 3 à 1.5%
CaO
oExsolutions subordonnées ds série CA 
magma relativement basse T°.
b- Ds R. éruptives
Px svt zonés : teneur en fer croît vers les
bords
Ds même série mgtq. : teneur en fer croît
progressivement vers les termes de + en plus
ciés.
L’opx se forme particulièrement ds R. bsq.
Et ubsq. ;
La pigeonite : stable uniquement à haute
T°  se forme ds roches de composition
basaltique et andésite basaltique
b- Ds R. Métamphq
Les conditions de formation des divers Px sont
extrêmement tes :
opx = faciès de haute T° (750°C au moins) en
particulier il n’y a pas d’opx dans l’auréole des
granites et dans les zones d’anatexie commençante du
métamorphisme régional (T° ~ 650°C)
les Px calciques de la série diopside – hedenbergite :
format. ds même condit. de msme régional que opx à
partir de R. ignées de composition basique.
* L’hedenbergite = constituant typique des skarns 
action de fluides siliceux et très ferrifères issus de
granites et roches voisines sur des calcaires.
4-Principaux caractères optiques
a.Les clinopyroxènes
-Symétrie : monoclinique
-Forme cristalline : en L.M., les cpx assez svt
xénomorphes particulièrement ds R. mq. ; ds R. vlcq :
formes dvpées.
-Clivages : 2 direct. symétriques formant entre elles un
angle de ~90° sur section basale
-Relief fort : les indices augmentent avec la teneur en fer
-Couleur : diopside incolore, hedenbergite ± colorée avec
pléochroïsme peu intense, augite très faiblement colorée
(parfois incolore) ds les tons jaunes, bruns, verdâtre, le
pléochroïsme est tjs très faible ou nul
-Extinction oblique par rapport à la trace commune
des clivages : l’angle d’extinction max. des sections
allogées (présentant un seul clivage) atteint 47°.
L’angle d’extinction maximum s’observe sur les
sections (010) qui se reconnaissent facilement parce
qu’elles présentent la biréfringence maximum.
-Biréfringence forte (Ng – Np = 0.024 – 0.031) avec des
teintes vives du 2ème ordre. La biréfringence des cpx
est nettement sup. à celle des amp.
-Mnx biaxes (2V ~ 60°)
-Les augites de haute T° contiennent svt des
exsolutions d’opx ou de pigeonite (d’ilménite)
-Altérations = les cpx calciques sont assez
résistants à l’altération. Ils peuvent ds
certaines conditions se transformer en
amp. de type actinote par ouralitisation
 augmentation de PH2O.
b- Les orthopyroxènes
-Symétrie : orthorhombique
-Les opx incolores en L.M. ou faiblement colorés avec un
pléochroïsme du rose au vert
-Relief fort : les indices sont comparables à ceux de
l’augite.
-Deux clivages grossiers presque perpendiculaires sur
section basale
-Macles glt non visibles en L.M.
-La birefringence est faible (Ng – Np = 0.007 à 0.011)
polarisant dans les teintes du 1er ordre.
-Extinction droite par rapport à la trace commune des
clivages ou par rapport à l’allongement du Mnl
- Altérations fréquentes et progressent le long
des clivages :
opx hydratation cummingtonite,
talc, biotite
- Les opx peuvent contenir des exsolutions de
cpx le long des clivages, ils peuvent aussi
contenir des exsolutions d’ilménite

PRINCIPALES UTILISATIONS :
collection des différentes espèces
Chap. VII
LES AMPHIBOLES
1-Composition chimique

- inosilicatés à chaîne double


-Même constituants que les Px mais dans
des proportions différentes : la principale
différence est la présence de OH-
Formule générale :

A0-1X2Y5Z8O22(OH)2
avec :
A = Na, K
X = Ca, Na, Mg, Fe2+, Mn
Y = Mg, Fe2+, Fe3+, Al, Ti, Mn, Cr
Z = Si, Al
OH  F, Cl
- Subdivision des am en 3 gpes :
1- Les am ferro-magnésiennes
Les espèces les plus courantes sont :
 gpe de l’anthophyllite (Fe, Mg)7Si8O22 (OH)2
 orthorhombique
 gpe de la cummingtonite (Fe, Mg)7Si8O22
(OH)2  monoclinique
2- Les am calciques
Ce sont les am les (+) abondantes : syst.
Monoclinique
 série de l’actinote : am Ca non Al dont
comp. varie entre 2 pôles :
Trémolite : Ca2Mg5Si8O22 (OH)2
Ferro-trémolite : Ca2Fe5Si8O22 (OH)2
 série des hornblende : am Ca et Al de
formule générale :
Na0-1Ca2(Fe2+, Mg)3-5 (Al, Fe3+)2-0(Al0-2Si8-6)O22 (OH)2

* Qtités de (Ti) ds Hbl = 4 à 10 % = fct de T°C


de crisllisat.
* Deux types : Hbl. Verte ou Hbl. Commune et
Hbl. Brune ou Hbl. basaltique relativement
riche en Fe3+ et présente souvent une bordure
réactionnelle d’oxydes.
3- Les am sodiques

Richtérite
Na2Ca(Fe2+, Mg, Mn)5 Si8O22 (OH)2
Série de la Glaucophane
Na2(Fe2+, Mg)3 (Al, Fe3+)2Si8O22 (OH)2
2- Conditions de stabilité et occurrences
géologiques
-Les am. = produit de crisllisat°. Mgmtq. =
cristallisent juste après les Px.
-Ds condit° plutq : champ de stabilité des Px.
réduit Hbl. Cristallise à la place des Px
qd T°C < 950°C et une PH2O convenable.
am. Produits par des magmas
hydratés am. bcp plus abondants ds R.
plutq. que Vlcq
- Hbl. Commune : surtout abondante
ds R. intermédiaires et acides des suites
CA (diorites, tonalites et granodiorites
et leurs équivalents Vlcq.).
- Hbl. se forme au dépens des cpx ds R.
bsq. Msées ds le faciès amphibolite du
msme régional (moyen degré) ou par
ouralitisation des cpx ds R. mgtq.
- Actinote = produit plus fréquent de
l’ouralitisation des cpx.
- Actinote aussi ds schistes, cornéennes Ca et ds
R. bsq. Msées ds faciès schiste vert (msme
bas degré) où elle est associée à la chlorite.
-Les am. Na (comme l’aegirine) sont
caractéristiques des R. alc. (syénites néphéliniques
et granites alcalins)
-La cummingtonite : surtout Mnl du msme
(schiste peu mq. et cornéennes) ; provient aussi
de l’hydratation des opx
3- Principaux caractères optiques
- Prismes allongés ou aciculaires ou même fibreux
- Deux clivages constants fins et assez réguliers formant
un angle de 56° sur sections basales
- Extinction oblique ( 25°) par rapport à la trace
commune des clivages (010)
- Macles fréquents simples de type carlsbad
- Réfringence forte en général et les indices croissent avec
la teneur en fer
- La trémolite est incolore, les actinotes sont ± colorés en
vert clair à vert jaunâtre, la hbl. commune en vert olive à
vert jaunâtre et la hbl. Bsltq. en brun foncé à brun
jaunâtre.
- Biréf. assez forte ds la moitié du 1er ordre jusqu’au 3ème
ordre même ds les Hbl. Bsltq.
- Mnx B- sauf cummingtonite qui peut être positive
4- Principales utilisations

- Collection des différentes espèces


minérale,
- Utilisation dans les pierres
ornementales
Chap. VIII
LES PHYLLOSILICATES
I-LES MICAS
1-Composition chimique
- Silicates les + abondants ds la nature
- Différence avec les am : abondance des
alcalins et absence de Ca
-Structure en feuillet : tétraèdres mettent en
commun 3 de leurs oxygènes
formation de plans hexagonaux indéfinis
-Entre 2 chaînes tétraédriques successives, ds laquelle
les tétraèdres sont pointés respectivement vers le haut
et vers le bas, sont intercalés des atomes en position
octaédrique assurant la liaison entre les chaînes
tétraédriques successives. Cette liaison octaédrique est
complétée par des ions hydroxyles associés aux
oxygènes libres des tétraèdres
- Des atomes K intercalés entre feuillets composés :
base des tétraèdres formant 2 cellules unitaires
successives.
liaison entre K et (O) des tétraèdres est très fragile
clivage facile des micas
Formule générale des micas

XY2-3Z4O10(OH)2
X = K  Na, Rb, Cs (sans changement de
valence ni de site)
Y = Fe2+, Mg, AlVI  Mn, Cr, Ti, Li
Z = AlIV, Si OH  F, Cl
Si Y = 2 Micas dioctaédrique = micas
blancs
Muscovite KAl2AlSi3O10(OH)2
Paragonite NaAl2AlSi3O10(OH)2
Si Y = 3 Micas trioctaédrique = micas noirs
Biotite K(Fe, Mg)3AlSi3O10(OH)2
Phlogopite : KMg3AlSi3O10(OH)2
Annite : KFe3AlSi3O10(OH)2
2- La Muscovite
- Micas blancs le (+) abondant : monoclinique
- Phengites = muscovite dont rapport (Si/Al) > (3/1)
Augmentation de Si est accompagnée d’une
augmentation de la substitution
(Mg, Fe2+)  AlVI
Substitution phengitique
AlIV + AlVI  SiIV + (Fe, Mg)VI
- Séricite = terme utilisé pour désigner de fines
paillettes de micas blancs (muscovite ou paragonite)
 altération des feldspaths
- Muscovite = Mnl de basse T°C pouvant cristalliser
directement à partir d’un magma granitique à P>1.5
Kbar et T~700°C  crtx interstitiels ds ce granite
- Muscovite abondante ds granites évolués : granites
leucocrates, à deux micas ou à muscovite, aplites
Mnx associés : Qz + FK + Plg. Acide
- Muscovite = absente ds les laves
- Muscovite = Mnl du msme peu intense des R.
alumineuses
- Au cours d’un msme régional progressif :
apparition de muscovite ds Z. à chlorite peut être due
à la recristall. de l’illite (Mnl non mq de
sédimentation)
- Apparition de muscovite ds un sédt = indication du
msme
- Ds zone à biotite, la muscovite est (-)
abondante : transformée en biotite selon la
réaction :

Muscovite + Chlorite cordiérite + biotite + H2O

- A T°C~ 600 à 650°C, la musc., disparaît au


profit du FK selon la réaction :

KAl2AlSi3O10(OH)2 + SiO2 Al2SiO5 + KAlSi3O8 + H2O


Musc Qz Sil. d’Al FK
Principaux Caractères Optiques
-Système monoclinique à pseudo-hexagonal
-Muscovite est généralement incolore
-Relief moyen (indices croissent avec la teneur
en fer)
-Biréfringence forte (teintes vives du 2ème ordre)
-Extinction droite à sub-droite par rapport à la
trace commune (001) du clivage, A+
-Biaxe négatif
2- La Biotite
- Site octaédrique rempli (un site vacant
ds muscovite)
- La biotite : Mnl de plus haute T°C que
la muscovite : champ de stabilité bcp
plus étendu que celui de la muscovite
- Ds R. mq : biot, stable ds un large domaine de
P°(kbar) et de T°C depuis l’épizone à 2 micas jusqu’aux
gneiss à biotite et sillimanite
* Mnl des auréoles de msme de contact
* Limitation vers les hautes T°C par sa
déshydratation : remplacée par FK, opx et silicates
d’alumines.
- Ds R., ignées : biotite abondante ds R., plutq. où elle
couvre un vaste domaine de composit. depuis les R. Ubsq
(phlogopite) jusqu’aux roches acides évoluées (granites à
2 micas)
* Biotite s.s. se rencontre surtout ds R. acides et
intermédiaires
* Ds R. volcq : biotite subordonnée (certaines
rhyolites et trachyandésites)
* Biotites d’autant plus ferrifères que les
magmas à partir desquels elles cristallisent sont
évolués,
Principaux Caractères Optiques
- Système monoclinique à pseudo-hexagonal
- Réfringence moyenne
- Coloration forte ds les tons bruns jaunâtre à brun
rougeâtre en fct de la teneur en titane et donc de la
température de cristallisation
- Présence fréquentes d’exsolutions d’ilménite ou de
rutile le long des clivages
- Inclusions fréquentes de zircons et d’apatite qui
peuvent selon leur radioactivité être entourés d’une
auréole pléochroïque
- Extinction droite à sub-droite par rapport à la trace
(001) du clivage, allongement positif
- Biréfringence forte Ng-Np = 0.04 à 0.055
- Mnl biaxe presque uniaxe (2V est très faible)
- La biotite est instable dans les conditions
hydrothermales : un abaissement des
températures de cristallisation se manifeste
par sa recristallisation avec exsolution
d’oxydes de Ti puis par un lessivage de K2O
qui est remplacé par H2O : on forme
progressivement de l’hydrobiotite puis de la
chlorite parallèlement à ces transformations la
couleur de la biotite s’éclaircit et vire au vert,
sa biréfringence diminue aussi.
Aspect économique des micas
- Les micas les (+) employés ds l’industrie = muscovite
et phlogopite qui possèdent des propriétés physiques
thermiques, électriques, optiques et mécaniques
voisines.
- Les utilisations industrielles de la biotite sont limités
: sa teneur en fer lui confère une couleur noire.
- La lépidolite (KLi2AlSi4O10(OH)2) = micas
lithinifère. Elle est exploitée pour Li et aussi utilisée
ds l’ornementation.
- Le mica est commercialisé sous 2 formes : en feuilles
ou broyé.
* Les feuilles de micas servent aussi d’isolant et
entrent ds la confection de matériel électrique,
électronique et optique.
* Le mica broyé est prcplt utilisé ds les forages
pétroliers car il permet de diminuer les pertes de
boues lors de la traversée des formation poreuses. Il
est aussi utilisé pour la confection des peintures,
papiers peints, caoutchoucs, plastiques et baguettes
de soudure.
- Les gisements exploitables de micas en feuilles sont
rares : les gisements de muscovites sont
essentiellement des filons de pegmatites ; les
gisements de phlogopites se présentent en poches ou
veines au sein des massifs de pyroxènite.
- Le mica broyé est également obtenu à partir de
ce type de gisement, mais il est aussi souvent un
sous produit de l’exploitation des feldspaths dans
les pegmatites et dont l’intérêt dépend de la
complexité du traitement
II-LES CHLORITES
Cristallisent dans le monoclinique à pseudo-
hexagonal, chimisme :
(Mg, Al, Fe)12(Si, Al)8O20(OH)16
Principales substitutions :
Si Mg  AlIV AlVI
Mg  Fe
La présence d’une certaine quantité de Ti et K
suppose une ancienne biotite
La subdivision des chlorites est faite en fonction
des variations des rapport fer/magnésium et la
silice
- Les chlorites sont riches en eau : instables à
haute température.
- Elles se rencontrent dans les roches
sédimentaires où elles apparaîssent soit
détritiques soit authigènes résultant de la
recristallisation diagénitique des smectites
- Dans les roches métamorphiques de degré faible
à moyen en association avec l’albite et la
glaucophane
- Dans les roches mgtq. : pas de chlorit primaire.
C’est un Mnl courant d’altération de la biotite,
amphibole, pyroxène, olivine, grenat, cordiérite
Principaux Caractères Optiques
- Forme : lamellaire
- Clivage parfait voisin de celui des micas
- Relief faible
- Incolores à vert ou vert-jaunâtre ; pléochroïsme
direct variable
- Biréfringence faible gris de 1er ordre assez
souvent des teintes de polarisation anormales :
vert olive, gris bleu violacé
- Extinction droite à subdroite
Chap. IX
LES PERIDOTS
1-Composition chimique et domaine de
stabilité
- Les péridots = Nésosilicates
- Série continue entre deux pôles :
Forstérite (Fo) : Mg2SiO4
Fayalite (Fa) : Fe2SiO4
- Terme intermédiaire = olivine (Fe, Mg)2SiO4
- Péridots = Mnx de haute T°C : Temp. de
cristallisation varie de 1890°C pour (Fo)
jusqu’à 1205°C pour (Fa)
- Au cours d’une cristallisation, les 1er
crtx formés sont magnésiens et
deviennent de (+) en (+) ferrifères en
allant vers les bords.
- Olivine = Mnl de haute T°C typique
des R. Ubsq (péridotites, dunites) et
bsq (gabbros, basaltes)
- L’olivine Mg notamment possède 3 propriétés
caractéristiques qui la distinguent des autres
silicates :
* Mnl faiblement siliceux : SiO2 = 42% ds (Fo)
contre 60% de SiO2 ds enstatite
* Sa haute Temp. de cristallisation fait que
l’olivine soit l’un des 1er Mnx à cristalliser à partir
d’un magma bsq.
* Sa densité élevée lui permet une
sédimentation facile
- L’olivine Mg : incompatible avec le Qz  pas de
granite à olivine
- La (Fo) inconnue ds les R. ignées est un Mnl
commun des calcaires mq.
Principaux Caractères Optiques
- Symétrie : orthorhombique ; formes cristallines
rarement dvpées et présentent svt des formes
arrondies.
- Péridots automorphes se rencontrent ds les R.
d’épanchement.
- Péridots incolores en L.M. et les plages sont
limpides
- Réfringence forte
- Clivages svt invisibles L.M. mais les crtx sont
craquelés
- Biréfringence élevée avec des teintes de polarisation
vives de la fin du 2ème ordre à 3ème ordre
- Extinction droite et A+ suivant la direction
d’allongement du Mnl (l’absence de clivage et les
formes arrondies du Mnl font que ces deux
critères soit difficilement vérifiables au
microscope).
- Péridots : biaxes et l’olivine est B- (2V =
60 à 90)
Altérations
- Péridots = Mnl anhydre de haute T°C
très vulnérable à l’altération
- Olivine : transformée en serpentine (dvpée à
partir des cassures) ou en des produits
ferrugineux (iddingsite) qui se traduit par une
bande rougeâtre qui borde les crtx en conservant
leurs formes
Aspect économique des peridots
- Les principales utilisations industrielles de l’olivine
sont :
- Fabrication de réfractaires employés ds les
régénérateurs de verrerie, les empilages de fours et
les radiateurs à accumulation ;
- Agglomération du minerai de fer ;
- Sables de moulage en fonderie
- Abrasif de sablage
Chap. X
LES GRENATS
1-Composition chimique et domaine de
stabilité
-Le grenat est un Mnl relativement commun aussi
bien dans les R. Mq. de haut grade que ds les R.
ignées.
- Le grenat se forme ds des conditions physique de
haute T° et/ou haute P°.
- Le grenat est utilisé en géothermo-barométrie pour
déterminer les conditions physico-chimiq. de sa
formation ds la mesure où la composition chimique
du grenat est fonction de ces conditions.
- Le grenat est un nésosilicate formé par un grpt de 3
tétraèdres [SiO4]12- ; il cristallise ds le système cubique.

X3Y2(SiO4)3

Avec :
X = Ca, Mn, Fe2+, Mg (ions bivalents)
Y = Al, Fe3+, Cr3+, Ti3+ (ions trivalents)

Les grenats peuvent être classés en deux


groupes qui forment 2 solutions solides
complètes :
Les pyralspites (Y = Al)
Selon la nature du remplissage du site X, on distingue :

* X= Mg2+ Pyrope Mg3Al2(SiO4)3


* X = Fe2+ Almandin Fe3Al2(SiO4)3
* X = Mn2+ Spessartine Mn3Al2(SiO4)3

Les ougrandites (X = Ca2+):


•Grenats calcique Y = Al
Grossulaire Ca3Al2(SiO4)3
•Grenat ferrifère (Y = Fe3+) ;
Andradite Ca3Fe3+2(SiO4)3
•Grenat chromifère (Y = Cr3+) ;
Ouvarovite Ca3Cr2(SiO4)3
- Le grenat est Mnl fréquent aussi
bien ds les R. mq qu’ignées : grenat
de type alumineux ; almandin est le
constituant principal
- Dureté élevée et résistance à
l’altération Gt est Mnl des R.
sédtaires
- Grenat riche en almandin
* msme régional : micaschiste, amphibolite,
granulite, charnockite, certains granites
alumineux (contamination), auréole de contact
- Grenat riche en pyrope
* R. ubsq. (dunites, kimberlite, éclogites), gneiss et
serpentinites métamophiques
- Grenat riche en spessartine
* R. siliceuses ignées : granites, pegmatites
Le manganèse est le facteur principal contrôlant
l’apparition de Gt ds ces R., le grenat cristallise en
réponse à une augmentation du rapport Mn/(Fe +
Mg) du magma alumineux
* Auréole de contact, skarn, msme
régional de R. manganisifères
- Grenat de type Andradite et grossulaire
* Sédts calcareux mq (msme régional et de
contact)
* R. vlcq. sous saturées (phonolites, néphélinites…)
* R. de type skarns par apport de SiO2 et fer
CaCO3 + Fe2O3 + 3SiO2 Ca3Fe2Si3O12 + 3CO2

Altérations

Fréquente en chlorite, talc ; dvpées


préférentiellement par les fractures.
Caractères optiques des grenats
- Symétrie cubique
- Formes automorphes rarement dvpées, le
plus svt d’allure globuleuse
- Crtx glt incolores limpides et craquelés avec
présence fréquentes d’inclusions
- Réfringence forte
- Les grenats sont glt isotropes
Aspect economique des grenats
La diversité de couleur des grenats, sa transparence et
sa forte densité font des grenats l’une des pierres
précieuses (gémologie). Cependant, le grenat est moins
apprécié que les autres pierres précieuses par de
nombreuses personnes en raison probablement de son
prix relativement bas et de son abondance.
Le grenat est très apprécié dans les pierres
ornementales pour ses propriétés, citées ci-dessus.
Parmi les utilisations industrielles du grenat :
- Abrasifs dans les industries de bois, cuir et plastique
- Confection de papier abrasif
- Surfaçage du verre
- Filtration
Le grenat peut être extrait directement dans
des carrières comme ce fût le cas aux USA
ou on exploite des roches métamorphiques
composées de hornblende, plagioclase et de
10 à 20% de grenat. Il peut aussi s’exploiter
à partir de gisements alluvionnaires où le
grenat lourd s’est accumulé comme aux
USA, Inde et Australie.
Chap. XI
LES MINERAUX ALUMINEUX

I- LES SILICATES D’ALUMINE

- Mnx alumineux que l’on rencontre dans le


métamorphisme prograde des roches
pélitique : andalosite, sillimanite, disthène,
cordiérite et staurotide
- Le Gt riche en almandin est gnlt associé à
ces Mnx
1- Andalousite, sillimanite, disthène

* Ce sont trois polymorphes de composition


chimique Al2SiO5 (Al2O3SiO2)
• Ce sont des nésosilicates : la disposition
relative des tétraèdres SiO4 et des ions Al
détermine la symétrie de ces Mnx
• La pression tend à favoriser les Mnx où
Al est en coordination 6. Ainsi, le
disthène (kyanite) qui est une forme de
haute pression a pour formule
AlVIAlVISiO5, sa symétrie est triclinique
• La température tend à favoriser les
phases où Al est en coordination 4. Ainsi,
la sillimanite, forme de haute
température, a pour formule
AlVIAlIVSiO5, sa symétrie est
orthorhombique
• L’andalosite est la forme de basse
température et pression. Elle est
orhorhombique presque quadratique.
Diagramme de phases des silicates d’Al avec un géotherme
Caractères optiques
a- Sillimanite
- Forme : prismes droits à base losangique, fines
baguettes ou en aiguilles
- Incolore et limpide
- Réfringence forte
- Clivage parfait
- Biréfringence moyenne avec des teintes jaunes
orangées de la fin du 1er ordre
- Extinction droite sur sections allongées et A+
b- Andalousite
- Formes : prismes droits à section presque
carrée
- Incolore, les variétés ferrifères montrent
une coloration rose pâle
- Réfringence élevée
- Clivage parfait sub-orthogonaux sur
section carrée
- Biréfringence faible : gris-jaune pâle du 1er
ordre
- Extinction droite et A- sur sections
allongées
c- Disthène
- Forme : prismes allongés
- Incolore à bleuâtre très pâle
- Réfringence forte
- Clivage parfait fin
- Biréfringence moyenne avec des teintes gris
claires à jaunes du 1er ordre
- Extinction oblique : angle max. d’extinction est
de 30° des sections allongées, A+
II- LES SILICATES ALUMINEUX
a- STAUROTIDE
Cristallise Ds l’orthorhombique
Inosilcate de formule chimique :
Fe2Al9O6(SiO4)4(O, OH)2
Les substitutions Fe2+ Mg2+ et
Fe3+ Al sont limitées.
- L’analogie avec la structure du disthène fait
que ces minéraux se trouvent assez souvent
en épitaxie
- La staurotide est un minéral typique des roches
métamorphiques de degré moyen.
- A haute température elle est remplacée par les
silicates d’alumine
Caractères optiques
- Forme : prismes droits à section hexagonale
mais souvent poecilitique
- Clivage peu visible en L.M.
- Incolore à jaune pâle avec un pléochroïsme
intense
- Réfringence forte
-Biréfringence faible dans les tons gris clair à
jaune pâle du 1er ordre
-Sections allongées à extinction droite, A+
b- CORDIERITE

Cristallise Ds l’orthorhombique
C’est un cyclosilicate de composition chimique :
Al3(Mg, Fe2+)2(Si5AlO18)
Les variations chimiques essentiellement par
substitution Fe2+ Mg2+
Les cordiérites naturelles sont Mg : le rapport XMg
varie de 90,9 à 46,6%.
La cordiérite est un Mnl de moyenne à haute T°C
et est instable à forte pression
Caractères optiques
- Forme : Glt xénomorphe et poeciloblastique
- Réfringence faible analogue à celle du quartz
- Incolore
- Biréfringence faible : polarise dans le gris du 1er
ordre
- Extinction droite et A- (si allongement)
c- Le chloritoïde
Le chloritoïde est un nésosilicate, monoclinique ou
triclinique, de formule chimique :
(Fe2+, Mg, Mn)2(Al, Fe3+)Al3Si2O10(OH)4
C’est un Mnl de métamorphisme des shistes
cristallins de basse à moyenne température (première
moitié du faciès amphibolite)
Pratiquement les mêmes critères optiques que la
chlorite sauf que le relief est plus élevé pour le
chloritoïde
III- Utilisations
- Les silicates d’alumine sont utilisés surtout dans
la fabrication des matériaux réfractaires
(l‘industrie sidérurgique, les alumineries, les
cimenteries et les incinérateurs et dans la
fabrication du verre, des moules, de la
céramique).
- La roche doit contenir au moins 20%
d’andalousite avec des crtx bien cristallisés et
exemptent d’inclusion
- La staurotide est utilisée comme abrasif :
décapage des métaux, ravalement des façades de
maisons. Elle est exploitée dans des gisements
alluvionnaires en association avec d’autres Mnx
lourds comme le rutile, zircon et ilménite.
Chap. XI
LES ZIRCONS
1-Composition chimique et occurrences
naturelles
Le zircon = Nésosilicate : accessoires les (+)
communs
- Tétraèdres liés par Zr
-Formule chimique : ZrSiO4
Zr Th, U Thorite = (U, Th)SiO4
- Zircon = Mnl de petite taille
(microscopique) ; fréquent ds granites,
syénites et diorites quartziques ; rares ds
composantes bsq caractère
hygromagmatophile de Zr
- Ds R. acides (granite par ex.) : zircon
cristallise tôt inclus ds biotites :
auréole pléochroïque autour des zircons
caractère radio-actif du zircon qui contient tjs
une certaine qtité de Th et U.
- Zircon abondant dans pegmatites et roches
alcalines = cristallisation tardive.
2- Principaux caractères optiques
- Système quadratique
- Forme = prismes ± allongés ; le (+) svt en
grains arrondis
- Réfringence très forte
- Incolore, rarement teinté en brun verdâtre
- Biréf. très élevée = teintes vives du 3ème ordre
- Extinct. droite et A+ (sections allongées)
-Uniaxe positif

Remarque
En raison de la petitesse des crtx, ces critères sont
difficilement testables.
3- Utilisations
- Pierre précieuse et minéral de collection
- Le zircaloy (de l'anglais Zirconium et
« alloy »=alliage) est un gpe d'alliages de
Zirconium. Il est prplct utilisé ds l'industrie
nucléaire pour ses caractéristiques neutroniques,
comme matériau de gainage du combustible.
Il est aussi utilisé ds l'industrie chimique car
ses matériaux sont relativement abondants, et à
cause de ses remarquables propriétés physico-
chimiques:
* Résistance à la corrosion des acides,
des alcalins, de l‘eau de mer, etc.
* Résistance thermique et tenue aux
hautes températures
* Transparent pour les neutrons lents

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