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293 Bd Ghandi, Casablanca
Matière : Résistance des matériaux
Classe : 3A OGI
Mode d’évaluation :
Examen final :
Travaux pratiques :
Quel est le poids maximal du pécheur admissible par ce pont Quelle est la vitesse de vent maximale de face admissible que
en dalle préhistorique ? peut supporter ce panneau de signalisation autoroutier?
Quelle doit être l’épaisseur de la plaque de ce gilet pare balle Quelle doit être la forme optimale de ce couteau en céramique
pour résister aux projectiles pour éviter qu’il ne se brise
Introduction à la RDM
Introduction à la RDM
Objectifs de la RDM
Développer les compétences d’étude du comportement mécanique d’une structure de type « poutre »
sous l’effet des actions simples (traction, cisaillement, flexion, torsion…)
Problème de dimensionnement:
Problèmes de vérification:
Vérification de la
Dimensions connues Nouvelles actions
résistance
PLAN DETAILLE DU COURS
Chapitre 6: Cisaillement
NB: Une action mécanique est toujours l’action d’un solide 1 sur un autre solide 2.
II. Les différents types d’actions mécaniques.
• Les actions à distance
• Les actions de contact.
Remarque : autres actions à distance non utilisées en Génie Civil : actions magnétique,
électromagnétique ou électrostatique.
Chapitre 1: Rappels sur les calculs statiques
b) Les actions mécaniques de contact:
Les actions mécaniques de contact existent dès qu’il y a contact entre 2 solides. Les actions de contact se
répartissent en trois groupes :
• les actions ponctuelles ou charges concentrées : l’effort de contact est concentré en un point ou sur une très
faible surface.
• les actions réparties sur une ligne ou charges linéiques : l’effort est réparti sur une ligne, droite ou non.
Chapitre 1: Rappels sur les calculs statiques
a) Notion de force
La force est une grandeur dirigée représentée par un vecteur sur un point donné.
Elle est caractérisée par :
• Son point d’application
• Sa direction ou support
• Son sens
• Son intensité
Chapitre 1: Rappels sur les calculs statiques
1 1
A
F 1/ 2 F 2 /1
A
2 2 A
Le solide 1 exerce en A une action sur le solide 2, réciproquement le solide 2 exerce une action en A
sur le solide 1, égale et directement opposée : principe de l’action et de la réaction.
Chapitre 1: Rappels sur les calculs statiques
V. Réaction d’appui
Chaque poutre est reliée à son extérieur par un nombre de liaisons. Chaque liaison impose un nombre de degrés de
liberté vis à vis le mouvement de la poutre. Il existe 3 types de liaisons dans les problèmes plans (2 dimensions) :
Liaison encastrement : Cette liaison interdit tout déplacement de la section droite de l’appui. Ce type d’appui induit
alors trois inconnues ; les réactions dans les sens des axes X et Y et le moments suivant l’axe Z au point O.
Pour un encastrement, le torseur des actions de liaison est alors défini par trois composantes:
Chapitre 1: Rappels sur les calculs statiques
V. Réaction d’appui
Chaque poutre est reliée à son extérieur par un nombre de liaisons. Chaque liaison impose un nombre de degrés
de liberté dans le mouvement de la poutre. Il existe 3 types de liaisons dans les problèmes plans (2 dimensions) :
Liaison rotule (appui double ou articulation): Elle permet une rotation autour de l’axe Z et bloque les
déplacements suivants les axes X et Y. Ainsi, cet appui induit deux inconnues, soit les réactions dans les sens des
axes X et Y.
Pour une articulation, le torseur des actions de liaison est alors défini par deux composantes
Chapitre 1: Rappels sur les calculs statiques
V. Réaction d’appui
Chaque poutre est reliée à son extérieur par un nombre de liaisons. Chaque liaison impose un nombre de degrés
de liberté dans le mouvement de la poutre. Il existe 3 types de liaisons dans les problèmes plans (2 dimensions) :
Liaison appui-simple: Ce type de liaison permet une rotation autour de l’axe Z et un déplacement dans le sens de
l’axe X. Le seul effort inconnu dans cet appui est celui de la réaction R dans le sens de l’axe Y. Les deux autre efforts
(Réaction suivant l’axe X et Moment suivant l’axe Z au point O sont nuls)
Pour un appui simple, le torseur des actions de liaison est alors défini par une seule composante:
Chapitre 1: Rappels sur les calculs statiques
La RDM est une théorie simplifiée de la mécanique des milieux continus MMC.
La RDM découle d’un certain nombre d’hypothèses qui cadrent son domaine de validité.
Définition:
Nous appelons "poutre" un solide dont une des dimensions est grande vis-à-vis des deux autres et qui
est soumis à un système de sollicitation qui le fait fléchir ou le déformer.
C : fibre moyenne de la poutre elle présente la courbe des centres de gravité des sections S.
• Si : sections droites, perpendiculaires localement à C en Gi.
Chapitre 2: Hypothèses générales de la RDM
Types d'actions mécaniques extérieures : deux types d'actions mécaniques peuvent s'exercer sur la poutre:
•Localisées ou ponctuelles
•Réparties
Chapitre 3: Caractéristiques géométriques des sections
I. Centre de gravité
Pour connaître les caractéristiques géométriques des sections, il faut tout d’abord calculer la position de leur
centre de gravité.
Rectangle Triangle
Cercle
I. Centre de gravité
Le centre de gravité d’une surface d’un matériau est le point à travers lequel toute force appliquée devient une
pression uniforme sur toute la section de la surface. Ce même point est le point d’application des forces de la
gravité. Les coordonnées du point de gravité G d’une section homogène sont obtenues par les relations
suivantes :
( S)
dS
Y
Pour les section homogènes, ces moments deviennent :
O XZ xZ
Le moment statique d’une section par rapport à un axe qui passe par son centre de gravité est nul. En effet, au
centre de gravité on a Ms/Gz= 0 et Ms/Gy= 0.
Chapitre 3: Caractéristiques géométriques des sections
Remarque: La section S peut être décomposée en n sous-sections simples , d’aires connues S i et de centres de
gravité connus (YGi et ZGi) alors :
𝑛
𝑀 𝑦 =∑ ( 𝑆 𝑖 . 𝑍 𝐺𝑖 )
𝑖=1
𝑛
𝑀 𝑧 =∑ ( 𝑆𝑖 . 𝑌 𝐺𝑖 )
𝑖=1
Chapitre 3: Caractéristiques géométriques des sections
Le moment quadratique (Moment d’inertie) d’une surface plane S par rapport à un axe donné est défini par la
relation suivante :
I Ox y².dS
S
De même:
I Oy x².dS
S
Chapitre 3: Caractéristiques géométriques des sections
III. Moment quadratique
b
y
b
y
Chapitre 3: Caractéristiques géométriques des sections
a) Translation d’axes
Afin d’écrire les moments d’inertie par rapport à un système d’axes parallèle à celui où ces mêmes moments
sont définis, on peut procéder aux équations de transformation suivantes :
a) Translation d’axes
En connaissant les moments quadratiques (ou d’inertie) d’une section calculés par rapport aux axes passant par
le centre de gravité : Ix et Iy . On peut aisément calculer le moment quadratique de cette même section par
rapport à un axe quelconque. Pour cela il suffit de lui ajouter ce qu’on appelle le transport de HUYGENS.
Chapitre 3: Caractéristiques géométriques des sections
a) Rotation d’axes
I. Règles de schématisation
Les efforts internes ou de cohésion sont les efforts qui agissent à l’intérieur des poutres et qui assurent
l’équilibre ou la cohésion de la structure sous l’action des charges extérieures exercées. La connaissance de ces
efforts de cohésion nous renseignera sur l’état de sollicitation de la poutre étudiée, et permettra d’évaluer sa
résistance aux efforts qui lui sont appliqués.
Principe : Pour mettre en évidence les efforts internes au niveau d’une section droite d’une poutre, nous
effectuons une coupure imaginaire par un plan perpendiculaire à la fibre moyenne. Ce plan définit une section
S de centre de gravité G qui divise la poutre en deux tronçons fictifs. L’équilibre statique de chaque tronçon
permet d’identifier et de calculer les efforts intérnes exercés entre les deux tronçons au niveau de la coupure.
Chapitre 4: Théorie des poutres
Flexion pure
Flexion simple
Flexion composée
Torsion pure
Chapitre 4: Théorie des poutres
Q=q x (L/2)
a b a=L/3 b=2L/3
L
Chapitre 5: Etude de la traction / Compression
I. Définition
Une pièce est sollicitée à la traction/compression si elle est soumise à l’action de deux forces directement
opposées et dirigées vers l’extérieur/ l’intérieur qui tendent respectivement à l’allonger ou la raccourcir.
Allongement
Raccourcissement
Δl
I. Définition
G
Chapitre 5: Etude de la traction / Compression
La contrainte (σ) est la tendance d’un matériau à se déformer sous l’effet d’une force.
S: Section de la poutre
A l’équilibre F=N
σ (Mpa): Contrainte
On appelle déformation d’une poutre le rapport de la variation de longueur sur la
longueur initiale.
Chapitre 5: Etude de la traction / Compression
Coefficient de poisson F
Diminution de la section
Allongement relatif
Chapitre 5: Etude de la traction / Compression
Essai de traction
Chapitre 5: Etude de la traction / Compression
V. Courbe de traction
F (N)
Zone élastique B C
A
Zone de striction
Zone plastique
Chapitre 5: Etude de la traction / Compression
L’allongement est
proportionnel à la force
Fe
F =0
Zone élastique
L’éprouvette reprend sa
ΔL (mm) longueur initiale
Chapitre 5: Etude de la traction / Compression
Fm
F =0
Zone plastique
ΔL (mm)
L’allongement reste et l’éprouvette ne
reprend pas sa forme initiale
Chapitre 5: Etude de la traction / Compression
C. Zone de striction
En B: point de striction
B
Fm
Fr C Striction
En C: rupture
Fe A
Rupture
Zone plastique
Le coefficient de striction
0,2% A% L0
Re0,2: Limite élastique conventionnelle
Chapitre 5: Etude de la traction / Compression
Rigidité / Souplesse:
E (GPa) Rigide si E est élevé
Souple si E est faible
Résistance:
Rr ou Rm (MPa) Résistant si Rm est élevé
Dureté
Re (MPa) Dur si Re est élevée
Chapitre 5: Etude de la traction / Compression
a: Rupture fragile
b: Rupture ductile
C: complètement ductile
Chapitre 5: Etude de la traction / Compression
Les contraintes développées dans les poutres doivent rester dans le domaine élastique.
En général, on adopte un coefficient de sécurité s.
I. définition
Une poutre (E) est soumise au cisaillement si elle est sollicitée par deux forces égales et de sens
opposé qui tendent à faire glisser une section de la poutre par rapport à une autre.
I. définition
Une section droite (S) d’une poutre (E) est sollicitée au cisaillement simple si le
torseur de cohésion au centre G de surface (S) se compose seulement par l’effort
interne tranchant.
Chapitre 6: Etude du cisaillement
I. définition
Chapitre 6: Etude du cisaillement
Δx Δy
Avant chargement Tan γ=
Δx
Δy
La déformation γ , appelée
glissement relatif ou déviation
(sans unité) reste faible dans le
domaine élastique.
Zoom D’où
Angle de glissement
Δy
Δx
En 3D
Après chargement
Ty est perpendiculaire à l’axe de la poutre
Chapitre 6: Etude du cisaillement
Fy 2 Fy
τ=
S
Avec :
Pour des raisons de sécurité, la contrainte tangentielle τ doit rester inférieure à une valeur limite
appelée résistance pratique de cisaillement ou de glissement Rpg.
Reg
τ ≤ Rpg =
s
Généralement, pour trouver la valeur de Rg , on passe souvent par un critère qui relie la limite
élastique à la traction et la limite au glissement. Ce critère est appelé critère de Tresca donné par la
formule suivante:
Re
Reg=
2
Chapitre 7: Etude de la flexion
I. Définition
Une poutre est sollicitée en flexion simple lorsqu’elle est soumise à des forces (ponctuelles en un point
ou réparties) perpendiculaires à la fibre moyenne provoquant le fléchissement de la poutre
Au cours de la déformation, les sections droites restent planes et normales à la ligne moyenne.
La ligne moyenne de la poutre est rectiligne et confondue avec l’axe (o,x) .
Chapitre 7: Etude de la flexion
I. Définition
Le torseur associé aux efforts de cohésion peut se réduire en G, centre de gravité de la section
droite S, à une résultante contenue dans le plan de la section et à un moment fléchissant.
Ty
Mf
Chapitre 7: Etude de la flexion
Zone comprimée
Zone tendue
Fibre moyenne
Après flexion
S1
Pour des raisons de sécurité, la contrainte due à la flexion doit rester inférieure à la résistance
pratique à l’extension Rpe.
Re
On définit : Rpe= s
La condition de résistance s’écrit :
Surface
V
Chapitre 8: Etude de la torsion
I. Définition
Une poutre est sollicitée à la torsion simple si elle est soumise à deux couples de moments opposés.
Hypothèse de Bernoulli: les sections droites planes et perpendiculaires à la ligne moyenne restent
planes et perpendiculaires à la ligne moyenne après déformation.
Chapitre 8: Etude de la torsion
I. Définition
Une poutre est sollicitée à la torsion si le torseur associé aux efforts de cohésion peut se réduire en G,
centre de gravité de la section droite S, à un moment autour de la ligne moyenne appelé moment de
torsion Mt.
Chapitre 8: Etude de la torsion
Après déformation
Si Mt > Mte: zone de déformation plastique, à partir du point A les déformations augmentent
rapidement jusqu’à avoir rupture de l’éprouvette.
Chapitre 8: Etude de la torsion
Après déformation ρ
Chapitre 8: Etude de la torsion
Dans l’hypothèse d’une déformation élastique, l’angle unitaire de torsion est donnée par la relation
suivante:
Ce qui donne
Avec:
Mt: couple ou moment de torsion (N.mm)
G: module de Coulomb (Mpa).
IG ou I0: Moment quadratique de la section par rapport à son centre de gravité G (mm4
L’expression suivante:
Cette contrainte est maximale pour un point de la fibre la plus éloigné de l’axe neutre
autrement dit pour une distance R (rayon).
Chapitre 8: Etude de la torsion
VII. Dimensionnement
Condition de résistance
la contrainte τ max doit rester inférieure à la valeur de la contrainte pratique au glissement
Rpg, en adoptant un coefficient de sécurité s qui dépend de l'application, tel que
Rpg = Reg/s. D'où la condition de résistance d'une pièce en torsion :
Condition de rigidité
Pour assurer une transmission rigide et éviter les vibrations, l’angle de torsion unitaire θ ne
doit pas dépasser pendant le service, une valeur limite θ lim. D'où la condition de rigidité
d'une pièce en torsion est:
Chapitre 8: Etude de la torsion
Remarque:
IG ou I0: Moment quadratique de la section par rapport à son centre de gravité G (mm4