NCCI : Barres uniformes à sections mono-symétriques en flexion composée

SN030a-FR-EU

NCCI : Barres uniformes à sections mono-symétriques en

flexion composée
Ce NCCI donne une méthode de vérification élastique des barres uniformes à sections
mono-symétriques en flexion composée.

Sommaire
1. Domaine d’application 2

2. Notations et propriétés géométriques de la section transversale 2

3. Résistance de la barre selon l'EN 1993-1-1 4

4. Evaluation du moment critique élastique 9

5. Evaluation de l'élancement réduit 12

6. Informations relatives au logiciel gratuit LTBeam de calcul du moment critique

élastique 13

7. Références 14

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1. Domaine d’application
Ce NCCI fournit des informations permettant de traiter des barres uniformes à sections mono-
symétriques en flexion composée satisfaisant aux conditions suivantes :

‰ La vérification est limitée au comportement élastique de la barre

‰ La section transversale est symétrique par rapport à l'axe faible
‰ Les semelles et l'âme sont constituées de la même nuance d'acier
‰ Les charges créent un moment de flexion uniquement par rapport à l'axe fort
‰ L'effort axial est supposé être appliqué au centre de gravité de la section transversale
‰ L'âme est constituée d'une plaque solide d'épaisseur constante
‰ Les soudures d'angle ne sont pas prises en compte
Remarque 1: Une telle section transversale mono-symétrique est sujette au flambement par
flexion-torsion |3|.
Remarque 2: Ce type de section transversale peut être trouvé, par exemple, dans des
structures mixtes où la semelle supérieure de la poutre est connectée à une
dalle mixte au moyen de goujons. Les calculs suivants sont alors requis au
stade non mixte, alors que le béton frais n'agit qu'en tant que charge extérieure.
Dans ce cas, la plus petite semelle est généralement principalement
comprimée.
Ce type de section transversale se trouve également dans les sections
transversales soudées lorsqu'une résistance plus élevée au flambement par
flexion-torsion de la barre est nécessaire. Dans ce cas, la plus petite semelle est
généralement principalement tendue.
Remarque 3: Les poutres cellulaires ou poutres constituées de deux profils laminés à chaud
différents ne sont pas couvertes dans ce NCCI.

2. Notations et propriétés géométriques de la

section transversale
Les caractéristiques dimensionnelles de la section transversale sont illustrées à la Figure 2.1.

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b1
z
1
t1
tw

hw hs h
y G y
S t2
zG
zSC
2
z
b2

Légende :
1 Fibre supérieure
2 Fibre inférieure

Figure 2.1 Notations

Les propriétés géométriques sont les suivantes |2|, |8|, |10| :

‰ Aire
A = b1 t1 + hw t w + b2 t 2 (1)
‰ Position du centre de gravité depuis la fibre inférieure de la section transversale
t h t2
b1 t1 (h − 1 ) + hw t w (t2 + w ) + b2 2
zG = 2 2 2 (2)
A
‰ Moment d'inertie par rapport à l'axe fort y-y
2
b1 t13 + b2 t 23 + t w hw3 ⎛ t ⎞
Iy = + b1 t1 ⎜ h − 1 − zG ⎟ + ...
12 ⎝ 2 ⎠
(3)
2 2
⎛ h ⎞ ⎛t ⎞
... + hw t w ⎜ t 2 + w − zG ⎟ + b2 t 2 ⎜ 2 − zG ⎟
⎝ 2 ⎠ ⎝2 ⎠
‰ Moment d'inertie par rapport à l'axe faible z-z
b13t1 + b23t 2 + hw t w3
Iz = (4)
12
‰ Module élastique de la section :
Iy
Wel, y, top = (5)
h − zG
Iy
Wel, y, bottom = (6)
zG

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‰ Position du centre de cisaillement S depuis la fibre inférieure de la section transversale

t2 b13 t1
zSC = + hs 3 (7)
2 b2 t 2 + b13 t1
‰ Moment d'inertie de torsion de Saint Venant
b1 t13 + b2 t 23 + hw t w3
IT = (8)
3
‰ Inertie de gauchissement :

I w = hs2 I z
(b t
3
1 1 )
b23t 2
(9)
(b t + b t )
3
1 1
3
2 2
2

3. Résistance de la barre selon l'EN 1993-1-1

3.1 Généralités
Etant donné que la flexion est censée agir par rapport à l'axe fort, la vérification de la stabilité
de la barre est basée sur la paragraphe (6.3.3) de l'EN 1993-1-1 |4| avec Mz,Ed = 0.

La méthode donnée dans le paragraphe (6.3.3) est cependant limitée aux barres uniformes de
section transversale doublement symétrique. Elle peut néanmoins englober les barres
uniformes de section transversale mono-symétrique (symétrique par rapport à l'axe faible)
lorsque les conditions suivantes sont satisfaites :

‰ seule la résistance élastique est à prendre en considération (résistance élastique de toute la

section pour les sections transversales de classe 1, 2 ou 3 et résistance élastique de la
section transversale efficace pour les sections transversales de classe 4),
‰ χ y et χ z doit être remplacée par χ min = min( χ y , χ z , χ TF ) dans (6.61) et (6.62) si χ y et
χ z sont les coefficients de réduction dus au flambement par flexion et χ TF est le
coefficient de réduction pour le flambement par flexion-torsion (voir section 5.2),
‰ Dans le Tableau A.2 de l'Annexe A, les coefficients de moment uniforme équivalent
doivent être limités à :
N Ed
C my ,0 ≥ 1 − (10)
N cr, y

Par conséquent, de telles barres devraient satisfaire à |1|, |9|:

N Ed M y,Ed + ΔM y,Ed
+ k yy ≤1 (11)
χ min N Rk M y,Rk
χ LT
γ M1 γ M1
N Ed M y,Ed + ΔM y,Ed
+ k zy ≤1 (12)
χ min N Rk M y,Rk
χ LT
γ M1 γ M1

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N Ed M
où : et y,Ed sont respectivement les valeurs de calcul de l'effort de compression
maximal et du moment maximal par rapport à l'axe y-y le long de la barre,
ΔM y,Ed
est le moment dû au décalage du centre de gravité dans le cas de sections
transversales de classe 4 (voir section 3.3),
N Rk M
et y,Rk sont respectivement la résistance caractéristique à l'effort normal et la
résistance caractéristique au moment par rapport à l'axe y-y,
γ M1
est le coefficient partiel de résistance des barres à l'instabilité,
χ min χ min = min( χ y , χ z , χ TF )
est le coefficient de réduction pertinent : ,
χLT
est le coefficient de réduction dû au déversement (voir section 5.1),
k yy k zy
et sont les coefficients d'interaction.
k yy et k zy ont été dérivés à partir de deux approches fournies en Annexe A (Méthode 1) et
Annexe B (Méthode 2) de l'EN 1993-1-1 |4|. La Méthode 1 (voir section 3.3) a été développée
pour fournir un ensemble de formules précises et dérivées de façon purement théorique. La
Méthode 2 est plus simple que la Méthode 1. Elle a été développée pour offrir un ensemble
plus convivial de formules. L'Annexe Nationale peut donner un choix à partir des méthodes 1
ou 2.

Remarque : Dans les deux cas, il est important de noter que la résistance des sections
transversales doit être vérifiée à chaque extrémité de la barre.
3.2 Susceptibilité aux déformations par torsion
Certains coefficients de moment étant fonction de la susceptibilité de la barre à subir des
déformations par torsion, il est nécessaire de clarifier la limite de ce phénomène.

La susceptibilité aux déformations par torsion dépend de la valeur de λ 0 , l'élancement réduit

pour le déversement dû à un moment de flexion uniforme.

La valeur limite λ 0,lim est la suivante :

⎛ N ⎞⎛ N ⎞
λ 0,lim = 0,2 C1 4 ⎜⎜1 − Ed ⎟⎟⎜⎜1 − Ed ⎟⎟ (13)
⎝ N cr,z ⎠⎝ N cr,TF ⎠

N cr, z
où : est l'effort de flambement élastique par flexion par rapport à l'axe z-z,
N cr,TF
est l'effort de flambement élastique par flexion-torsion (voir section 5.2),
C1
est un coefficient fonction de la distribution du moment fléchissant et des
conditions de maintien aux extrémités (voir section 4).
‰ Si λ 0 ≤ λ 0,lim , la barre n'est pas susceptible de subir des déformations par torsion. Dans
ce cas, le déversement est aussi empêché et χ LT = 1 .

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‰ Si λ 0 > λ 0,lim , la barre est susceptible de subir des déformations par torsion.

3.3 Résistance élastique obtenue au moyen de la

Méthode 1 (Annexe A)
‰ Sections transversales de classe 1, 2 et 3
Pour les sections transversales de classe 1, 2 et 3, la barre doit satisfaire à :

N Ed M y,Ed
+ k yy ≤1 (14)
A fy Wel,y f y
χ min χ LT
γ M1 γ M1
N Ed M y,Ed
+ k zy ≤1 (15)
A fy Wel,y f y
χ min χ LT
γ M1 γ M1
μy
où : k yy = Cmy CmLT (16)
N Ed
1−
N cr,y

μz
k zy = Cmy CmLT (17)
N
1 − Ed
N cr,y

N Ed
1−
N cr, y
dans lesquels : μy = (18)
N
1 − χ y Ed
N cr, y

N Ed
1−
N cr,z
μz = (19)
N
1 − χ z Ed
N cr,z

N cr, y
est l'effort de flambement élastique par flexion par rapport à l'axe y-y,
N cr, z
est l'effort de flambement élastique par flexion par rapport à l'axe z-z,
CmyC
et mLT sont des coefficients de moment uniforme fonctions de la susceptibilité
de la barre aux déformations par torsion (voir ci-après).
‰ Sections transversales de classe 4
Pour les sections transversales de classe 4, les expressions (14) et (15) deviennent :

N Ed M y,Ed + eN, y N Ed
+ k yy ≤1 (20)
Aeff f y Weff, y f y
χ min χ LT
γ M1 γ M1
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N Ed M y,Ed + eN,y N Ed
+ k zy ≤1 (21)
Aeff f y Weff,y f y
χ min χ LT
γ M1 γ M1
eN, y
où : est le décalage du centre de gravité de la section efficace calculé en compression
pure,
Aeff
est l’aire efficace déterminée en compression pure,
Weff,y
est le module de la section efficace par rapport à l'axe y-y déterminé en flexion
pure,
k yy k zy
et sont des coefficients d'interaction définis par les équations (16) et (17).
‰ Influence de la susceptibilité aux déformations par torsion
• Si la barre n'est pas susceptible de subir des déformations par torsion :
C my = C my,0 (voir le Tableau A.2 de l'EN 1993-1-1 |4|)

CmLT = 1,0

et : χ LT = 1

• Si la barre est susceptible de subir des déformations par torsion :

ε y aLT
alors : Cmy = Cmy,0 + (1 − Cmy,0 ) (voir le Tableau A.2 de l'EN 1993-1-1 |4|)
1 + ε y aLT

aLT
CmLT = Cmy
2

⎛ ⎞⎛ ⎞
⎜1 − N Ed ⎟⎜1 − N Ed ⎟
⎜ N cr, z ⎟⎠⎜⎝ N cr,TF ⎟⎠
et : ⎝

M y,Ed A
où : εy = pour les sections transversales de classe 1, 2 et 3
N Ed Wel, y

M y,Ed Aeff
εy =
N Ed Weff, y
ou : pour les sections transversales de classe 4

IT
et : aLT = 1 − ≥0
Iy

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3.4 Résistance élastique obtenue au moyen de la

Méthode 2 (Annexe B)
‰ Sections transversales de classe 1, 2 et 3
Pour les sections transversales de classe 1, 2 et 3, la barre doit satisfaire à :

N Ed M y,Ed
+ k yy ≤1 (22)
A fy Wel,y f y
χ min χ LT
γ M1 γ M1
N Ed M y,Ed
+ kzy ≤1 (23)
A fy Wel,y f y
χ min χ LT
γ M1 γ M1
⎛ ⎞ ⎛ ⎞
⎜ ⎟ ⎜ ⎟
= Cmy ⎜⎜ 1 + 0,6λ y ⎟ ≤ C ⎜ 1 + 0,6 N Ed ⎟
N Ed
où : k yy (24)
A fy ⎟ my ⎜
A fy ⎟
⎜⎜ χ min ⎟⎟ ⎜⎜ χ min ⎟⎟
⎝ γ M1 ⎠ ⎝ γ M1 ⎠
kzy dépend de la susceptibilité de la barre aux déformations par torsion (voir ci-
dessous).
‰ Sections transversales de classe 4
Pour les sections transversales de classe 4, les expressions (14) et (15) deviennent :

N Ed M y,Ed + eN, y N Ed
+ k yy ≤1 (25)
Aeff f y Weff, y f y
χ min χ LT
γ M1 γ M1
N Ed M y,Ed + eN,y N Ed
+ k zy ≤1 (26)
Aeff f y Weff,y f y
χ min χ LT
γ M1 γ M1
⎛ ⎞ ⎛ ⎞
⎜ ⎟ ⎜ ⎟
= Cmy ⎜⎜ 1 + 0,6λ y ⎟ ≤ C ⎜ 1 + 0,6 ⎟
N Ed N Ed
où : k yy (27)
A f ⎟ my ⎜ A f ⎟
⎜⎜ χ min eff y ⎟⎟ ⎜⎜ χ min eff y ⎟⎟
⎝ γ M1 ⎠ ⎝ γ M1 ⎠
k zy
dépend de la susceptibilité de la barre aux déformations par torsion (voir ci-
dessous).
Le coefficient de moment équivalent C my est donné dans le Tableau B.3 de l'EN 1993-1-1 |4|.

‰ Influence de la susceptibilité aux déformations par torsion

Barres non susceptibles de subir des déformations par torsion :
k zy = 0,8 k yy (28)

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Par conséquent, étant donné que les premiers termes des équations (22) et (23) ou (25) et (26)
sont identiques, la relation la plus critique est respectivement la première de chaque ensemble.

Barres susceptibles de subir des déformations par torsion :

0,05 λz N Ed
k zy = 1 −
(CmLT − 0,25) χ min
A fy
γ M1
pour les sections transversales de classe 1, 2 et 3
0,05 N Ed
≥ 1−
(CmLT − 0,25) χ min
A fy
γ M1
(29)
0,05 λz N Ed
k zy = 1 −
(CmLT − 0,25) χ min
Aeff f y
γ M1
pour les sections transversales de classe 4 (30)
0,05 N Ed
≥ 1−
(CmLT − 0,25) χ min
Aeff f y
γ M1
Le coefficient de moment équivalent CmLT est donné dans le Tableau B.3 de
l'EN 1993-1-1 |4|.

4. Evaluation du moment critique élastique

Dans le cas d'une barre uniforme de section transversale symétrique par rapport à l'axe faible, le
moment critique pour le déversement est :
⎧ ⎫
⎞ I w (k z L )2 GI T
2
π2 EI z ⎪ ⎛ kz
M cr = C1 ⎨ ⎜⎜ ⎟⎟ + (
+ C2 zg − C3 z j ) (
2
)⎪
− C2 zg − C3 z j ⎬ (31)
(kz L )2 ⎪ ⎝ kw ⎠ Iz π 2 EI z ⎪⎭
⎩
où : L est la longueur de la barre entre points de maintien latéral,

C1 , C2 et C3 sont des coefficients fonctions de la charge et des conditions de

maintien aux extrémités (voir Tableau 4.1 et Tableau 4.2),

kz est le coefficient de longueur de flambement qui fait référence à la rotation

d'extrémité par rapport à l'axe z,

kw est le coefficient de longueur de déversement qui fait référence au

gauchissement d'extrémité,

z g = z a − zs

z j = zs −
0,5
Iy A∫ ( )
z ( y 2 + z 2 dA (des approximations sont données ci-après |6|)

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za est l’ordonnée du point d'application de la charge,

et : zs est l’ordonnée du centre de cisaillement : ( zs = zG − zSC selon les notations de

la Figure 2.1).

Les coefficients de longueur de flambement kz et de longueur de déversement k w prennent

les valeurs suivantes :
• 0,5 encastrement parfait aux deux extrémités,
• 0,7 une extrémité encastrée et l'autre libre,
• 1,0 pas de maintien,
les conditions normales de maintien à chaque extrémité étant :
• kz = 1,0 rotation libre autour de l'axe z et maintien contre les déplacements
latéraux,
• k w = 1,0 gauchissement libre mais maintien contre les rotations autour de l'axe
longitudinal.
‰ Conventions de signes pour z , za , z g et z j

Les conventions de signes pour z , za , z g et z j sont définies à la Figure 4.1. Elles sont les
suivantes :
• z est positif à partir du centre de gravité de la section transversale vers la semelle
comprimée,
• za est positif lorsque les charges ont un effet déstabilisant,
• z g est positif lorsque les charges agissent vers le centre de cisaillement depuis leur
point d'application.

• z j est positif lorsque la semelle ayant la plus grande valeur de I z est comprimée au
point de plus grand moment de flexion.
1

zj>0
z

2 3
za>0
zg>0

G y G y
zs S zs S
3
2
za<0 z
zj<0 zg<0
1

1 Direction de la charge
2 Compression
3 Traction

Figure 4.1 Convention de signe pour z, za zg et zj

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‰ Approximations pour z j |6|

Si bc et tc sont respectivement la largeur et l'épaisseur de la semelle comprimée et si bt et t t

sont celles de la semelle tendue, alors :
bc3t c
βf = (32)
bc3t c + bt3t t

Si : βf > 0,5 , alors z j peut être pris égal à z j = 0,4 hs (2 β f − 1)

et si : β f < 0,5 , alors z j peut être pris égal à z j = 0,5 hs (2 β f − 1)

Tableau 4.1 Valeurs de C1 et de C3 pour une charge par moment d'extrémité (pour kz = 1)

ψ C1 C3

+1,00 1,00 1,00

+0,75 1,14 0,99 ψ.M
M
+0,50 1,31 0,99
-1≤ψ≤1
+0,25 1,52 0,98
0,00 1,77 0,94
M ψ.M
-0,25 2,05 0,85
-0,50 2,33 0,68
-0,75 2,57 0,37
1,00 2,55 0,00

Tableau 4.2 Valeurs des coefficients C1, C2 et C3 pour les cas de charge transversale
(pour kz = 1)

Chargement et conditions Diagramme du moment

C1 C2 C3
d’appui fléchissant

1,13 0,45 0,52

2,57 1,55 0,75

1,35 0,63 1,73

1,68 1,64 2,64

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5. Evaluation de l'élancement réduit

5.1 Elancement réduit pour le déversement
L'élancement réduit pour le déversement, λ LT dépend de l'élancement pour le déversement
λ LT :

Wel, y f y
λ LT = pour les sections transversales de classe 1, 2 et 3 (33)
M cr

Weff,y f y
λ LT = pour les sections transversales de classe 4 (34)
M cr
Le coefficient de réduction χ LT pour le déversement est alors (EN 1993-1-1 §6.3.2 |4|) :

1
χ LT = (35)
2
φLT + φLT
2
−λ LT

où :
⎢⎣
(
φLT = 0,5 ⎡1 + α LT λ LT − 0,2 + λ LT ⎤ ) 2
⎥⎦

• Si la section transversale est telle que h / bc ≤ 2 , alors αLT = 0,49 (courbe de

flambement c)
• Si la section transversale est telle que h / bc > 2 , alors αLT = 0,76 (courbe de
flambement d)
où : bc est la largeur de la semelle comprimée.

5.2 Elancement réduit pour flambement par flexion-

torsion
L'élancement réduit λ TF pour le flambement par flexion-torsion est obtenu par :

A fy
λ TF =
N cr pour les sections transversales de classe 1, 2 ou 3

Aeff f y
λ TF =
et : N cr pour les sections transversales de classe 4,

N cr = min( N cr, TF ; N cr,T )

où : ;

N cr,T est l'effort de flambement élastique par torsion,

N cr,TF est l'effort de flambement élastique par flexion-torsion.

Ces efforts de flambement sont donnés par les relations suivantes :

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A ⎛⎜ π 2 EI ⎞
⎟
N cr,T = GI T + 2 w (36)
I 0 ⎜⎝ Lcr,T ⎟
⎠
I 0 = I y + I z + A zs2
où :
⎡ (I y + I z ) N ⎤
⎢(N cr,z + N cr,T ) − (N cr,z + N cr,T )2 − 4
I0
N cr,TF = ⎥
2(I y + I z ) ⎣⎢
cr,z N cr,T (37)
I0 ⎦⎥
Lcr,T
est généralement pris comme étant la longueur de la barre.
Le coefficient de réduction χ TF pour le flambement par flexion-torsion est alors :

1
χ TF = (38)
2
φTF + φTF
2
−λ TF

où :
⎢⎣
( )
φTF = 0,5 ⎡1 + α TF λ TF − 0,2 + λ TF ⎤
2
⎥⎦

• Si la section transversale est telle que tf min ≤ 40 , alors αTF = 0,49 (courbe de
flambement c)
• Si la section transversale est telle que tf min > 40 , alors αTF = 0,76 (courbe de
flambement d)
tf min = min(tsup , tinf ) .

6. Informations relatives au logiciel gratuit

LTBeam de calcul du moment critique élastique
Il est à noter que pour effectuer le calcul de M cr pour différentes conditions de chargement et
d'appui, un logiciel gratuit est disponible. Dénommé LTBeam, il peut être téléchargé depuis le
site du CTICM (www.cticm.com). Ce logiciel permet de déterminer le moment critique
élastique pour des barres uniformes mono-symétriques soumises à divers cas de chargement,
y compris la prise en compte de l'effet de la position de la charge appliquée par rapport au
centre de cisaillement. Une brève présentation en anglais est disponible au Chapitre 7.3 de |5|
et en français dans |7|.

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7. Références
1 N. Boissonnade, R. Greiner & J.P. Jaspart
“Rules for Member stability in EN 1993-1-1. Background documentation and design guidelines”
- ECCS Technical Committee 8 “Stability” (à paraître).

2 A. Bureau
“Résistance plastique en flexion composée d’une section en I mono-symétrique” – Construction
Métallique, n°1-1997, pp. 41-52.

3 A. Bureau
“Flambement par torsion et par flexion-torsion d’une barre comprimée” – Construction
Métallique, n°2-2004, pp. 39-54.

4 EN 1993-1-1:2004
“Eurocode 3: Design of steel structures – Part 1-1: General rules and rules for buildings”

5 ECSC Steel RTD Programme “Lateral Torsional Buckling in Steel and Composite
Beams” N° 7210-PR-183 (1999-2002)
Final Technical Report – Book 2: “Design Guide” - Chapters 3 and 7,3.

6 Eurocode 3 – “Calcul des structures en acier – Partie 1-1: Règles générales et règles pour
les bâtiments”
Eyrolles Paris, 1996.

7 Y. Galéa
“Moment critique de déversement élastique de poutres fléchies. Présentation du logiciel
LTBEAM” – Construction Métallique, n°2-2003, pp. 47-76.

8 M. Pignataro, N. Rizzi and A. Luongo

“Stability, bifurcation and post-critical behaviour of elastic structures” – Development in Civil
Engineering, vol. 39, Elsevier, 1991.

9 M. Villette
“Analyse critique du traitement de la barre comprimée et fléchie et propositions de nouvelles
formulations” – Thèse de doctorat, Université de Liège, Belgique, 14 janvier 2005.

10 B.Z. Vlassov
“Pièces longues et voiles minces” – 2ème édition, Éditions Eyrolles, Paris, 1962.

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Enregistrement de la qualité
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Nom Société Date

Créé par Jean-Pierre Muzeau CUST 21/12/05

Contenu technique vérifié par Alain BUREAU CTICM 21/12/05

Contenu rédactionnel vérifié par D C Iles SCI Mars 2006

Contenu technique approuvé par les

partenaires :

1. Royaume-Uni G W Owens SCI 10/03/06

2. France Alain BUREAU CTICM 10/03/06

3. Suède A Olsson SBI 10/03/06

4. Allemagne C Müller RWTH 10/03/06

5. Espagne J Chica Labein 10/03/06

Ressource approuvée par le G W Owens SCI 24/06/06

Coordonnateur technique

DOCUMENT TRADUIT

Traduction réalisée et vérifiée par : eTeams International Ltd. 13/05/06

Ressource traduite approuvée par : Y. Galéa CTICM 21/06/06

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