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Calcul des fermes

Chapter · March 2020

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1 author:

Lahlou Dahmani
Université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou
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Aspect théorique et numérique du moment critique de déversement élastique des sections en U View project

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CH. 7: Calcul des fermes

CH.7: Calcul des fermes

1- Introduction :
Les fermes sont les poutres maîtresses d’un comble. Elles sont constituées le
plus souvent, par un système triangulé dont la membrure supérieure appelée
arbalétrier, est située sous la surface extérieure du comble. Les extrémités de
cette membrure sont reliées à la membrure inférieure, appelée entrait, par les
goussets de retombée.
Les deux membrures sont réunies par un système à treillis comprenant montants
et diagonales. Les fermes prennent appui, soit sur des poteaux, soit sur des murs,
et parfois sur des sablières.
On considère dans le présent chapitre les fermes légères à âme simple destinées
à supporter la couverture, dites de toiture.

2- Types de fermes de toiture :


Les fermes de toiture servent à supporter les éléments de la couverture et à
encaisser les charges et surcharges exercées sur celle-ci. Le rôle fondamental de
la toiture consiste à protéger le local contre les intempéries (neige, vent, pluie,
etc.). Dans la plupart des cas les fermes prennent appui sur des poteaux en acier
ou en béton armé.
Les fermes les plus courantes sont les suivantes :

 Fermes à membrures parallèles ou «poutre à treillis »

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CH. 7: Calcul des fermes

 Fermes à simple versant :

 Fermes trapézoïdales :

 Fermes triangulées :

Diagonale
Membrure supérieure (Arbalétrier)

Montant

Membrure inférieure (Entrait)

3- Les assemblages dans les fermes :


Les fermes sont généralement constituées par des cornières assemblées par des
goussets. Les barres de triangulation doivent, autant que possible, concourir à
l’axe neutre des profils constitutifs. Il est cependant d’usage courant, dans la
construction rivée, de faire concourir les lignes de trusquinages (c’est à dire les
lignes des rivées d’attache). Cette méthode facilite le traçage en atelier. On n’a
pas les mêmes raisons d’opérer ainsi dans les fermes soudées, où il est
préférable de faire concourir les axes neutres. On diminue ainsi les efforts
secondaires.

2
CH. 7: Calcul des fermes

Les barres sont donc reliées entre elles par les extrémités : ces joints de liaison
sont appelés nœuds.

Remarque :
Généralement les membrures de fermes sont élancées et supportent très mal les
charges latérales : pour cette raison, les charges doivent être appliquées aux
nœuds seulement et non aux membrures elles-mêmes.
Dans le cas où il existe de charges entre les nœuds des membrures (présence de
monorail etc.), les barres travaillent à la flexion composée, et seront réalisées en
 ou en I afin de renforcer leurs rigidités.

Membrure supérieure
Lignes de trusquinages

Gousset

Diagonale
Montant

Nœud d’une ferme

4- Calcul des charges et surcharges agissantes sur la ferme :


a- Charge permanentes :
La ferme supporte en plus de son poids propre, le poids de la couverture, des
accessoires de pose, des pannes et celui des contreventements de toiture.

3
CH. 7: Calcul des fermes

b- Surcharges climatiques :
b1- Surcharge du vent : (perpendiculaire au versant)
La surcharge du vent est généralement perpendiculaire au versant. Elle est
déterminée par les règlements en vigueurs tels que : NV65 (voir CHI), et
RNV99 (voir CH10). https://www.gcalgerie.com/calcul-des-elements-resistants-dune-construction-

metallique/

Remarque :
 Le vent pouvant tourner autour de la construction, il est possible dans de
nombreux cas de se limiter pour les toitures aux seules valeurs maximales
des actions sur les versants.
 Mais les deux valeurs (versant au vent, versant sous le vent) doivent être
envisagées dans les structures (par exemple : fermes triangulées, etc.) pour
lesquelles la combinaison d’actions différentes sur les deux versants de la
toiture conduirait à des résultats plus défavorables dans certains éléments
(treillis de ferme….).

b2- Surcharge de neige :


La surcharge de neige est donnée par projection horizontale. Elle est calculée
par les règlements en vigueurs NV65 , N84, RNV99. https://www.gcalgerie.com/calcul-

des-elements-resistants-dune-construction-metallique/

5- Choix de la section à donner aux éléments d’une ferme :


Les barres de fermes sont considérées comme articulées à leurs extrémités et de
ce fait elles travaillent soit à la compression simple, soit à la traction.

5.1- Etapes de dimensionnement des éléments comprimés


1. Calcul des longueurs de flambements l y et l z et déduire l max  max(l y , l z )
2. Calcul du moment d’inertie nécessaire pour résister à la charge critique
d’Euler :

 2 EI
2
; N Sd .(l max )
N cr  2  N Sd I nec 
(l max )  E2

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CH. 7: Calcul des fermes

3. Trouver dans le tableau des profilés la section minimale nécessaire ayant


I  I nec
4. Faire la vérification de la section choisie à la résistance et au flambement.

N Sd  N c. Rd

N c. Rd  min( N pl . Rd ; N b.Rd )

A. f y
N pl . Rd 
 M0

 min . A. f y
N b.Rd 
 M1

5.2- Etape de dimensionnement des éléments tendus:

1. Calcul de la section brute A

A. f y
N Sd  N pl .Rd 
M0
N Sd  M 0
A
fy

2. Faire la vérification de la section choisie à la résistance.

N Sd  N t .Rd

N t . Rd  min( N pl . Rd ; N u . Rd )

Avec :

A. f y
N pl . Rd  Résistance plastique de la section brute.
 M0

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CH. 7: Calcul des fermes

0.9 Anet . f y
N u. Rd 
 M2 Résistance ultime de la section nette au droit des trous de
fixations.

Cas de cornières assemblées par une seule aile.

Pour une attache avec un seul boulon,

2(e2  0.5d 0 )tf u


N u , Rd 
 M2

Pour une attache avec deux boulons,

 2 Anet f u
N u , Rd 
M2

Pour une attache avec trois boulons ou plus,

 3 Anet f u
N u , Rd 
 M2

Où  2  3 sont des coefficients minorateurs donnés dans le tableau 1 en fonction


de l’entraxe p1 des trous. Une interpolation linéaire est à effectuer pour des
valeurs intermédiaires de p1 .

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CH. 7: Calcul des fermes

Pour les autres sections assemblées par des parties en consoles comme les T ou
les U, une approche similaire à celle définie pour les cornières peut être utilisée.

6- Calcul des longueurs de flambement :


6.1- Longueur de flambement des barres comprimées :
 Flambement dans le plan de la ferme :
Les barres à treillis (montants et diagonales) : lx  lc  0.8l0
Les membrures (membrures supérieures et inférieures) : lx  lc  0.9l0

 Flambement dans le plan  au plan de la ferme :


Pour toute les barres de la ferme : l y  lc  l0

6.2- Longueur de flambement des barres tendues :


Pour toute les barres tendues : lx  l y  l0
Avec l0 : longueur théorique de la barre (distance entre axe des nœuds)

6.3- Elancement limite lim des éléments comprimés et tendus :


Eléments Barres comprimées Barres tendues
Membrue des fermes : 120 400
(supérieures et inférieures)
Montants et diagonales 150 450
Barres de contreventements 200 450

6.4- Les plus petites dimensions des cornières utilisées dans la ferme sont :
 45455 mm pour les fermes soudées.

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CH. 7: Calcul des fermes

 60605 mm pour les fermes rivées.


 75755 mm pour les barres de contreventement.
Remarque :
Dans les fermes de portées l  24m , on n’échange pas les sections des
membrures.

6.5- Poids spécifique approximatifs des éléments de la charpente d’un


bâtiment industriel :
En kg d’acier pour 1.0 m2 horizontal du bâtiment.
Eléments de charpente Halle
Légère Moyenne Lourdes
Ferme 16 à 25 18 à 30 20 à 40
Sablière 0 à 6 4 à 7 8 à 20
Panne 10 à 12 12 à 18 12 à 18
Lanterneau 0 à 10 8 à 12 8 à 12
Contreventement 3 à 4 3 à 5 8 à 15
Total 26 à 40 45 à 70 50 à 80
Poteaux avec 10 à 18 18 à 40 70 à 120
contreventements et
passerelles
Poutre de roulement avec 0 à 14 14 à 40 50 à 150
poutre - freins et passerelle
de visite
Pan de fer 0 à 3 5 à 14 12 à 20
Total 35 à 80 75 à 170 200 à 400

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CH. 7: Calcul des fermes

Exemple d’application : Calcul d’une ferme de toiture.

Soit une ferme triangulée de 16 m de portée et de 1.5 m de hauteur, supportant


5 pannes par versant. L’entre axe horizontal des pannes est de 2.0 m
L’entre axe des fermes est de 5.0 m.
Dimensionner les barres les plus sollicitées de la ferme en compression et en
traction. (Membrure supérieure, membrure inférieure, montants, et diagonales).

Solution :

1- Détermination des charges et surcharges agissantes sur la ferme :

1.1- Charge permanentes :


Couverture (TN40) + accessoires de pose ………………………17.0 kg/m2
Panne (IPE 120)……………………………………10.4 kg/ml = 5.2 kg/m2
Ferme (poids forfaitaire)…………………………………………18.0 kg/m2
Contreventements…………………………………………………4.0 kg/m2

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CH. 7: Calcul des fermes

1.2- Surcharges climatiques :


 Surcharge de neige : (par projection horizontale)
N n  S  68kg / m 2

 Surcharge du vent : (perpendiculaire au versant)

Résultat du vent : Gauche/Droite

Versants de toitures (Grande face gauche « au vent »)


Zone Ce Ci ph
(kg/m2)
F -1.506 +0.8 -122.8
G -0.975 +0.8 -94.5
H -0.431 +0.8 -65.5
I -0.356 +0.8 -61.5
J -0.694 +0.8 -79.5

L’entre axe du portique est de 5m ; Ph kg / m 2  entreaxe  Ph kg / ml 


Convention de signe :
(+) pression ; action du vent vers la paroi
(-) dépression ; action du vent hors de la paroi

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CH. 7: Calcul des fermes

e = min (b ;2h)= min (40 ;2x7.5)=15m


e/10=15/10=1.5m

Remarque :
Pour simplifier les calculs on transforme la charge du vent sur la toiture en une
charge équivalente uniformément répartie.

Coefficient de pression équivalent :


Versant gauche : C e.eq  C e.G  e / 10  C e. H  (l / 2  e / 10)  / l
Versant droit : C e.eq  C e. J  e / 10  C e. I  (l / 2  e / 10)  / l

Charge équivalente du vent :

94.5 1.5 65.5  6.5 79.5  1.5 61.5  6.5 w 16


   
16 16 16 16 16
w  67.9kg / m2

2- Calcul des efforts revenant aux nœuds :


La surface horizontale d’influence qui revient pour chaque nœud :
S = 5  2.0 = 10.0 m2

 Effort dû aux charges permanentes :

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CH. 7: Calcul des fermes

PG = (17+5.2+18+4)  10.0 = 442 kg


 Effort dû aux surcharges de neige :
PN  68  10.0  680kg
 Effort dû au vent :
PV  67.9kg / m 2 10.0  m 2   679kg
5m : L’entre axe des portiques

Remarque :
Les efforts dus au vent ascensionnel agissent perpendiculairement aux versants
de la toiture. Vu la faible pente de la toiture et par souci de simplification des
calculs, on admet que ces efforts sont dirigés verticalement, ce qui conduit à une
erreur négligeable ( 2 %).

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CH. 7: Calcul des fermes

3- Calcul des efforts dans les barres :


En calculant une ferme, on admet que toutes les barres sont articulées dans les
nœuds. Le procédé le plus facile de détermination des efforts dans les barres
d’une ferme est le graphique de « Cremona). La solution analytique est
également possible.

Calcul des efforts par la méthode des nœuds.


Cas d’une charge unitaire P = 1.0 kg
La ferme peut être considérée comme un ensemble de nœuds articulés et de
barres soumises à des efforts axiaux. Comme elle est en équilibre, chaque nœud
doit aussi se trouver parfaitement équilibré. Cet équilibre peut être mis en
évidence par le schéma du nœud isolé à partir duquel nous pouvons facilement
écrire les équations d’équilibre.

8P
RA  RB   4P
2
P  1kg
RA  RB  4kg
  10.62  11

y
Nœud 1 :
F x  0  F1 2 .cos11  F110  0
F
F1- 2
y  0 F12 .sin11  4  0.5  0 0.5
F1 2  18.34kg (1) 11°
F1- 10
x
F110  18.0kg

RA
y

F10- 2
Nœud 10 :
F10- 1 F10- 11
x
(10)

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CH. 7: Calcul des fermes

F x  0  F10 11  F101  18.0kg


F y  0 F10 2  0
y

Nœud 2 :
F x  0  F211.cos 22.0  F21  F2 3  1.0sin11  0 1.0
F2- 3
x

F
11°
y  0   F211.sin 22.6  1.0  cos11  0
22°
F211  2.62kg F2- 1
(2)
F23  1.0sin11  F2 1  F2 11.cos 22.0  15.8kg F2- 11

Nœud 11 :
y

F x  0  F1112  F1110  F112 .cos11  0 F11- 3


F
F11- 2
y  0 F113  F112 .sin11  0
F11- 10 F11- 12
F1112  15.5kg 11°
x
F113  0.5kg (11)

Nœud 3 :
y

F x  0  F34  F32  F312 .sin 56.9  F311.sin11  1.0  sin11  0


F y  0   F312 .cos 56.9  F311 .cos11  1.0  cos11  0 11° 1.0
F3- 4
x

F34  13.2kg
F312  2.81kg
F3- 2
(3) 56.9° F3- 12

F3- 11

Nœud 12 : y

F x  0  F1213  F12 11  F12 3 .sin 68.2  0 F12- 3


F12- 4

F y  0 F124  F12 3 .cos 68.2  0


F12- 11
68.2°
F12- 13
F1213  12.5kg x
(12)
F124  1.0kg

14
CH. 7: Calcul des fermes

Nœud 4 :
y

F x  0  F45  F43  F4 13 .sin 47.7  F4 12 .sin11  1.0sin11  0


F y  0   F413 .cos 47.7  1.0  cos11  F4 12 .cos11  0 1.0
F4- 5
x

F45  10.5kg 11°

F413  3.0kg
F4- 3 F4- 13
(4) 47.7°

F4- 12

Nœud 13 : y

F y  0 F135  2  F134 .cos 59  0 F13- 4


F13- 5
F13- 4
F135  3.0kg F13-12
59° 59°
F13-12
x

(13)

Tableau récapitulatif :

Nature des efforts


Eléments N° des Effort dû à G N V
barres P = 1.0 442 kg 680 kg - 679 kg
Membrure 1-2 - 18.34 -8106.3 -12471.2 +12453
Supérieure 2-3 - 15.8
3-4 - 13.2
4-5 - 10.5
Membrure 1-10 + 18.0 +7956 +12240 -12222
inférieure 10-11 + 18.0
11-12 + 15.5
12-13 + 12.5
Diagonales 2-11 - 2.6
3-12 - 2.8
4-13 - 3.0 -1326.0 -2040 +2037
Montants 2-10 0
3-11 + 0.5
4-12 + 1.0
5-13 + 3.0 +2475.2 +3808 -3802.4

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CH. 7: Calcul des fermes

Les combinaisons les plus


défavorables
Eléments N° des barres 1.35 G +1.5 N G + 1.5V
Membrure 1-2 - 29650.6 +10573.2
supérieure. 2-3
3-4
4-5
Membrure 1-10 +29100.6 -10377
inférieure 10-11
11-12
12-13
Diagonales 2-11
3-12
4-13 - 4850.1 + 1671.9
Montants 2-10
3-11
4-12
5-13 +4850.1 - 3228.4

Remarque :
1. La combinaison la plus défavorable pour toutes les barres est :
N Sd  1.35G  1.5 N
2. On prend : 1kg  1daN
3. Convention de signe : (+) Tension et (-) Compression

4- Dimensionnement des barres :


4.1- Membrure supérieure :

Barre 1-2 :
N Sd  29650.6daN  296.50kN (Compression)
N Sd  10573.2daN  105.73kN (Tension)
2 .0
Longueur l 0 de la barre : l0   2.04m
cos 
l y  0.9l 0  1.84m (Dans le plan de la ferme.)
l z  l 0  2.04m (Dans le plan  au plan de la ferme.)
l max  2.04m
 2 EI nec
N Sd  Fcr  2
(lmax )
avec :
Fcr : l’effort critique d’Euler

2
N Sd .(lmax ) 296.5  204 2
I nec   2  59.53cm 4
 E2
  2.1 10 4

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CH. 7: Calcul des fermes

Soit une cornière 70×70×7

Une cornière :
I  I   42.30cm 2 ; i  i  2.12cm ;
A C  9.40cm ; d  1.97cm
2

Deux cornières :
I y  2 I  2  42.30  84.6cm 4
Iy 2 I
iy    i  2.12cm
A 2 AC
I z  2  I   AC   2   2 42.30  9.40  2.472   199.29cm4 ;
  d  0.5  1.97  0.5  2.47cm
I 199.29
iz  z   3.25cm
A 2  9.40

Classe de la section :
h 70
  10  15  15 …………………………………….....OK.
t 7
b  h 70  70
  10.0  11.5  11.5 ……………………….…. OK.
2t 2 7

Section de classe 3 : Pas de réduction de section pour le flambement local.

 max  max( y ;  z )
1/ 2
 Af y   y y
y     y (  A ) 0. 5  
N  1 93.9 93.9
 cr . y 
1/ 2
 Af y   z 
 z     z (  A ) 0.5   z
 N cr . z  1 93.9 93.9
 A  1.0 : Pour les sections transversales de classe 1,2 ou3.

235 235
   1.0
fy 235
ly 184 y 86.79
y    86.79 ; y    0.93
iy 2.12 93.9 93.9
l 204  62.76
z  z   62.76 ; z  z   0.67 ; max  0.93
iz 3.25 93.9 93.9
1 1
 min    0.581
   2  max 2 
0.5
1.111  (1.1112  0.932 ) 0.5

17
CH. 7: Calcul des fermes

  0.5 1   (max  0.2)  max 2   0.5  1  0.49  (0.93  0.2)  0.932   1.111

Courbe de flambement c : pour les cornières ;   0.49


Af y 9.40  2  23.50
N b.Rd   min  0.581  233.35kN
 M1 1.1
N Sd  296.50kN  Nb.Rd  233.35kN ……………………….non OK.

On augmente la section : Soit une double cornière 2L70×70×9

Une cornière de 70×70×9


I   I   52.47cm 2 ; i  i   2.10cm ; A C  11.88cm 2 ; d  2.05cm

Deux cornières de 70×70×9


I y  2 I   2  52.47  104.94cm 4
i y  i  2.10cm

  
I z  2 I   AC  2  2 52.47  11.88  2.55 2  259.44cm 4 ; 
  d  0.5  2.55cm
I 259.44
iz  z   3.30cm
A 2  11.88

y ly / iy 184 / 2.10
 max   y     0.933
93.9 93.9 93.9

  0.5 1   (max  0.2)  max 2   0.5  1  0.49  (0.933  0.2)  0.9232   1.1148

1 1
 min    0.579

     max
2

2 0. 5 1.1148  (1.1148 2  0.933 2 ) 0.5

Af y 11.88  2  23.50
N b. Rd   min  0.579   293.90kN
 M1 1.1

N Sd  289.39kN  293.90kN ……………………………..…. OK.

Vérification à la traction :
N Sd  10573.2daN  105.73kN (Tension)

N Sd  N t . Rd  Min N pl . Rd ; N u . Rd 

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CH. 7: Calcul des fermes

Où :
N t . Rd : est la résistance de calcul de la section
à la traction prise comme la plus petite des
valeurs suivantes :

A. f y
N pl .Rd  : Résistance plastique de la
 M0
section brute

0.9 Anet . f u
N u .Rd  : Résistance ultime de la section nette au droit des trous de
 M2
fixation.

A C  11.88cm 2 section d’une cornière.

Résistance plastique de la section brute :

A. f y 2  11.88  23.5
N pl . Rd    507.6kN
 M0 1.1

Résistance ultime de la section nette :


0.9 Anet f u
N u , Rd 
M2

p1  100mm ; e1  25mm

d 0  13mm : Diamètre des trous


Section nette : An  2(11.88  0.9  1.3)  21.42cm 2

0.9 Anet fu 0.9  21.42  36.0


N u , Rd    555.2kN
M2 1.25

N t . Rd  min(507.6;555.2)  507.6kN

N Sd  105.73kN  N t .Rd  507.6kN ………………………..……OK

4.2- Membrure inférieure :

Barre 1-10 :
N Sd  29100.6daN  291.0kN (Tension)

19
CH. 7: Calcul des fermes

N Sd  10377 daN  103.77 kN (Compression)


Longueur l 0 de la barre : l0  2.0m
l y  0.9l 0  1.8m (dans le plan de la ferme.)
l z  l 0  2.0m (dans le plan  au plan de la ferme.)

Calcul de la section brute A :

N Sd  M 0
A
fy

284.54  1.1
A  13.32cm 2
23.50
Soit une double cornière : 2L50×50×8
A C  7.41cm 2 A  2 AC  2  7.41  14.82cm 2

Vérification de la section choisie à la résistance :


N Sd  N t . Rd  Min N pl . Rd ; N u . Rd 
A. f y 14.82  23.5
N pl . Rd    316.6kN
 M0 1.1
Section nette : An  2(7.41  0.8  1.3)  12.74cm 2

0.9 Anet fu 0.9 12.74  36.0


Nu , Rd    330.22kN
M2 1.25
N t . Rd  min(316.6;330.22)  316.6kN

N Sd  291kN  Nt .Rd  316.6kN ………………………………OK.

Vérification à la compression :

N Sd  10377 daN  103.77 kN

Une cornière de : 60×60×8


I   I   29.15cm 2 ; i  i   1.8cm ; A C  9.03cm 2 ; d  1.77cm

Deux cornières :
I y  2 I   2  29.15  58.3cm 4

20
CH. 7: Calcul des fermes

Iy 2I
iy    i  1.8cm
A 2 AC

   
I z  2 I   AC  2  2 29.15  9.03  2.27 2  151.36cm 4 ;   1.77  0.5  2.27cm
Iz 151.36
iz    2.89cm
A 2  9.03

Classe de la section :
h 60
  7.58  15  15 ……...............................................OK.
t 8
b  h 60  60
  7.5  11.5  11.5 ………………………....OK.
2t 28

Section de classe 3 : Pas de réduction de section pour le flambement local.

 max  max( y ;  z )
1/ 2
 Af y   y y
y     y (  A ) 0. 5  
N  1 93.9 93.9
 cr . y 
1/ 2
 Af y   z 
 z     z (  A ) 0.5   z
 N cr . z  1 93.9 93.9
 A  1.0 : Pour les sections transversales de classe 1,2 ou3.

235 235
   1.0
fy 235
ly 180 y 100
y    100 ; y    1.06
iy 1 .8 93.9 93.9
lz 200 z 69.2
z    69.2 ;  z    0.73 ;  max  1.06
i z 2.89 93.9 93.9
1 1
 min    0.506

   2   max
2 0 .
5
1.272  (1.272 2  1.06 2 ) 0.5

  0.5 1   (max  0.2)  max 2   0.5  1  0.49  (1.06  0.2)  1.062   1.272
Courbe de flambement c : pour les cornières
  0.49
Af y 9.03  2  23.50
N b. Rd   min  0.506   195.23kN
 M1 1.1
N Sd  103.77 kN  Nb.Rd  195.23KN ………………………….OK.

21
CH. 7: Calcul des fermes

4.3- Diagonales :
Barre (4-13)
N Sd  4850.1daN  48.50kN Compression
N Sd  1671.9daN  16.7kN Traction

Longueur l 0 de la barre : l 0  2.3m


l y  0.8l 0  1.84m (Dans le plan de la ferme.)
l z  l 0  2.3m (Dans le plan  au plan de la ferme.)

l max  2.3m

2
N Sd .(l max ) 46.88  230 2
I nec   2  11.96cm 4
 E2
  2.1  10 4

Soit une double cornière 45×45×5

Une cornière :
I   I   7.84cm 2 ; i  i   1.35cm ; A C  4.30cm 2 ; d  1.28cm

Deux cornières :
I y  2 I   2  7.84  15.68cm 4
Iy 2I
iy    i  1.35cm
A 2 AC
   
I z  2 I   AC  2  2 7.84  4.30  1.78 2  42.93cm 4 ;   d  0.5  2.31cm
Iz 42.93
iz    2.23cm
A 2  4.30

Classe de la section :
h 45
  9  15  15 …………………………………….....OK.
t 5
b  h 45  45
  9  11.5  11.5 …………………………....OK.
2t 2 6

Section de classe 3 : Pas de réduction de section pour le flambement local.

 max  max( y ;  z )
y z
y  ; z 
93.9 93.9

22
CH. 7: Calcul des fermes

ly 184 y 136.3
y    136.3 ; y    1.45
iy 1.35 93.9 93.9
lz 230  100.8
z    100.8 ;  z  z   1.07 ;  max  1.45
i z 2.28 93.9 93.9
1 1
 min    0.33

   2   max
2 0 .
5
1.857  (1.857 2  1.45 2 ) 0.5

  0.5 1   (max  0.2)  max 2   0.5  1  0.49  (1.45  0.2)  1.452   1.857

Courbe de flambement c : pour les cornières

  0.49
Af y 4.30  2  23.50
N b. Rd   min  0.33   60.63kN
 M1 1.1
N Sd  48.50kN  Nb.Rd  60.63kN ………………………....….OK.

Vérification à la rigidité :
La barre est susceptible de flamber uniquement sous l’action de son poids
propre.

L’élancement limite : lim  150


ly 184
y    136  lim  150 ……………………….….…OK.
iy 1.35
lz 230
z    103  lim  150 ………..…………………….OK.
i z 2.23

4.4- Montants :
Barre 5-13 :
N Sd  4850.1daN  48.5kN Traction
N Sd  1729.5daN  17.3kN Compression

Longueur l 0 de la barre : l 0  8.0  tg11  1.56m


l y  0.8l 0  1.25m (dans le plan de la ferme.)
l z  l 0  1.56m (dans le plan  au plan de la ferme.)

Calcul de la section brute A :

N Sd  M 0
A
fy

23
CH. 7: Calcul des fermes

48.5  1.1
A  2.27cm 2
23.50

La section étant très faible, et pour des raisons constructives, on opte pour une
double cornière : 2L45×45×5
A C  4.30cm 2 A  2 AC  2  4.30  8.6cm 2

Vérification de la section choisie à la résistance :


N Sd  N t . Rd  Min N pl . Rd ; N u . Rd 
A. f y 8.6  23.5
N pl . Rd    183.72kN
M0 1.1

Section nette : Anet  2(4.30  0.5  1.3)  7.3cm 2

0.9 Anet fu 0.9  7.3  36.0


Nu , Rd    189.22kN
M2 1.25
N t . Rd  min(183.72;189.22)  183.72kN

N Sd  48.5 KN  Nt .Rd  183.72kN ……………………..……...OK.

Vérification à la rigidité :
La barre est susceptible de flamber uniquement sous l’action de son poids
propre.
L’élancement limite pour les éléments tendus : lim  450
ly 125
y    92.6  lim  450 ……………………………OK.
iy 1.35
l z 156
z    70  lim  450 ……………………..………OK.
i z 2.23

Remarque :
Pour les barres à effort nul (cas de la barre 2-10). Ces membrures ne sont pas
sans utilité, même si elles ne sont pas soumises à des efforts lors de mises en
charges particulières. En effet, elles peuvent être sollicitées si les conditions de
charge changent et sont nécessaires pour maintenir la ferme dans la forme
désirée.

24
CH. 7: Calcul des fermes

5- Calcul du poids réel de la ferme :


Lors de calcul des charges nous avions estimé le poids propre de la ferme à
18kg / m 2 de la surface horizontale de la construction.
Poids estimé de la ferme : 18  5  16  1440 kg

Poids réel de la ferme :


Membrure supérieure (arbalétrier) : 2L70709 à 18.64 kg/ml
Longueur : 16.3 m
Wms  16.3  18.64  304kg
Membrure inférieure (entrait) : 2L60608 à 14.18 kg/ml
Longueur : 16.0 m
Wmi  16  14.18  227 kg
Montants : 2L45455 à 6.7 kg/ml
Longueur totale : 6.18 m
Wm  6.18  6.7  41.5kg

Diagonales : 2L45455 à 6.7 kg/ml


Longueur totale : 13.02 m
Wd  13.02  6.7  87.5kg

Poids total de la ferme :


W  Wms  Wmi  Wm  Wd  304  227  41.5  87.5  660kg
A cela nous ajoutons forfaitairement 20% pour tenir compte du poids des
goussets, des boulons, des contreventements verticaux entre fermes et de la
peinture.
Poids total de la ferme : W  660  1.20  792 kg
Soit 10kg / m 2

Remarque :
La valeur adoptée pour le calcul des charges ( 18kg / m 2 ) est excessive mais
acceptable pour des raisons de sécurité.

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