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UMBB, FT, DGC SERIE N°3

VERIFICATION DES PIECES SOUMISES A LA TRACTION SIMPLE

Exercice N°1
Dimensionnez une barre en Fer plat (FLA en acier FeE 235) sollicitée par un effort normal de
traction : N sd = 200 KN

Exercice N°2
Soit à vérifier une suspente en rond plein de diamètre 30 mm, en acier FeE 460, soumise aux
efforts de traction suivants : N G= 700 Kg N Q = 9200 Kg
Donnez la valeur de l’allongement de la pièce et vérifiez si cet allongement est accéptable.
L= 3 m et  s = 1,5

Exercice N°3
Pour la pièce schématisée ci-dessous, d’épaisseur e=12 mm et de diamètre de trous « d » égal
à 22 mm :
➢ calculez la section nette de la pièce,
➢ calculez l’effort que peut supporter cette pièce sans se rompre. d = 22 mm
L’acier utilisé est FeE 235 e = 12 mm


N sd
220

Exercice N°4 :

Calculez la charge maximale de traction que peut supporter la pièce schématisée ci-dessous :
1) dans le cas d’assemblage avec boulons ordinaires
2) dans le cas d’assemblage avec boulons de haute résistance.
L’épaisseur de la pièce est de 20 mm (e=20 mm) ; elle est constituée d’acier Fe 360 et
comportant des perçages de diamètre 30 mm, comme indiqué sur la figure suivante.

1 e

50 N sd
300 B
50

40 40
Coupe 1-1
1

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Exercice N°5

Soit la pièce ci-dessous, soumise à un effort normal N sd =1,5 MN , on vous demande de


déterminer l’épaisseur de la pièce pour assurer un assemblage avec boulons ordinaires de
diamètre 20 mm. La largeur de la pièce est de 300 mm

60 N sd
300
50

40 60
Exercice N°6 :
Calculez la section nette minimum de la pièce représentée ci-dessous :

60

60 N sd

100

80
55 50
Calculez l’effort que peut supporter la pièce sans se rompre dans le cas d’assemblage avec :
Boulons ordinaires
➢ Boulons à haute résistance
d = 22 mm e = 6 mm acier E 24

 M = 1,1
0
 M = 1,1
1
 M = 1,25
2

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Solution de l’exercice N°1


Un Fer plat c’est une pièce en acier de section transversale rectangulaire de dimension (a x t),
comme schématisé ci-dessous :

t
b

« Section transversale d’un FER Plat »


L’élément est soumis à la traction simple sous un effort de calcul Nsd=200KN. Les
dimensions de la section transversale (a x t) sont déterminées à partir de la condition de
résistance :

N sd  N pl , Rd
A fy
Avec : N Pl , Rd =
M 0

A fy  M N sd
Ainsi, on peut écrire que N sd   A 0

M 0
fy
1,1 x 200 x 103
Donc : A  A  936,1702 mm2
235
Dans le tableau des Fer Plats, on va chercher les sections qui vérifient cette condition et on
choisit celle dont on a besoin.
Dans le tableau, on a trois colonnes de valeurs de la section A

- dans la première colonne, on peut choisir


➢ la section de 1000 mm2 de section transversale a=50 mm et t=20mm
➢ la section de 1080 mm2 de section transversale a=90 mm et t=12mm
➢ la section de 1120 mm2 de section transversale a=140 mm et t=8mm
- dans la deuxième colonne, on peut choisir
➢ la section de 1000 mm2 de section transversale a=40 mm et t=25mm
➢ la section de 980 mm2 de section transversale a=70 mm et t=14mm
➢ la section de 1100 mm2 de section transversale a=110 mm et t=10mm

- dans la troisième colonne, on peut choisir


➢ la section de 1125 mm2 de section transversale a=45 mm et t=25mm
➢ la section de 960 mm2 de section transversale a=80 mm et t=12mm
➢ la section de 960 mm2 de section transversale a=120 mm et t=8mm

Ainsi, si on vise l’économie, on choisit la plus petite section de 960 mm2. Comme, on
peut choisir la section selon nos besoins : en largeur « a » et en épaisseur « t » de la
pièce.

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Solution de l’exercice N°2 :


Soit à vérifier une suspente en rond plein de diamètre 30 mm, en acier FeE 460, soumise aux
efforts de traction suivants : N G= 700 Kg N Q = 9200 Kg
Donnez la valeur de l’allongement de la. pièce. L= 3 m

La vérification de résistance se fait à l’E.L.U pour un effort de calcul Nsd :

Nsd=1,35NG+1,5NQ = 1,35x700 + 1,5 x 9200 = 14745 Kg = 14745 x 9,81 x 10-6= 0,1447 MN

Comme la section transversale est un rond plein, c'est-à-dire que la section transversale est
pleine et elle ne contient pas de trous, la condition de résistance est la suivante :

N sd  N pl , Rd
A fy  d 2 f y 3,14 x 30 2 x 460
et : N Pl , Rd = = = x 10 − 6 = 0,295 MN
M 0
4 M0
4 x 1,1

Ainsi, nous avons bien Nsd<Npl,Rd et la section résiste aux actions NG et NQ

Calcul de l’allongement de la pièce.

L’allongement de la pièce sous les actions NG et NQ est obtenu à partir de la relation


suivante :

N ser L N L (N G + N Q ) L (700 + 9200)  9,81  3  1000


 appliquée = E   =E  L = ser = = = 2,062 mm
5   30 
2
A L EA EA
2  10  
 4 

Pour vérifier si cet allongement est acceptable, on applique les conditions limites de service
qui est soit que la contrainte appliquée ne doit pas dépasser la limite élastique ou que
l’allongement provoqué par les actions appliquées ne doit pas dépasser l’allongement imposé
par la réglementation.
Comme l’allongement imposé par la réglementation n’est pas donné, on vérifie l’allongement
de la pièce à partir de la vérification de la condition des contraintes qui est :
f
 appliquée  y
M 0

N ser L f y fy L 460  3000


 appliquée = E   =E   L  on a donc L  = 4,60 mm
A L s s E 1,5  2  105
Ainsi, nous avons : Lmax = 4,60 mm et L = 2,062 mm ce qui signifie que l’allongement
causé par les actions appliquées est inférieur à l’allongement maximal.

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Solution de l’exercice N°3 :

Pour cet exercice, les trous sont alignés c'est-à-dire qu’ils ne suivent pas une disposition en
quinconque :


N sd
220

La section nette est obtenue par la relation suivante :

Anette = Abrute − Atrous = B e − n d e = 220  12 − 3  22 12 = 2640 − 792 = 1848 mm2

L’effort que peut supporter cette pièce sans se rompre est N sd qui doit vérifier la conition
suivante :

N sd  N t ,Rd

1) dans le cas d’assemblage par boulons ordinaires Nt,Rd=min(Npl,Rd , Nu,Rd)

2) dans le cas d’assemblage par boulons à haute résistance Nt,Rd=min(Npl,Rd , Nnet,Rd)

A fy 0,9 Anet , min f u Anet ,min f y


Avec : N Pl , Rd = N u , Rd = N net , Rd =
M 0
M 2
M 0

A : représente l'aire brute de la section transversale


f y : représente la limite élastique de l'acier
 M = 1,1 : représente le coefficient partiel de sécurité pour l'acier
0

Anet : représente l'aire nette de la section transversale


f u : représente la résistance ultime à la traction de l'acier
 M 2 = 1,25 : représente le coefficient partiel de sécurité pour la résistance de la section nette
➢ La pièce est constituée d’un acier FeE235 donc : f y = 235 Mpa et f u = 360 Mpa

Donc :

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(220  12)  235


N pl , Rd =  10 −6 = 0,564 MN
1,1

0,9 Anet , min f u 0,9  1848  360


N u , Rd = =  10 −6 = 0,0479MN
M 2
1,25
Anet ,min f y 1848  235
N net , Rd = =  10 −6 = 0,3948MN
M 0
1,1
1. dans le cas d’assemblage par boulons ordinaires :

N sd  min (N pl , Rd ; N u , Rd ) N sd  0,0479 MN donc on peut prendre N sd = 0,047 MN

3) dans le cas d’assemblage par boulons à haute résistance :

N sd  min (N pl , Rd ; N net , Rd ) N sd  0,3948 MN donc on peut prendre N sd = 0,394 MN

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Solution de l’exercice N°4 :


L’effort maximal que peut supporter la pièce est obtenu par le biais de la condition de
résistance comme suit :

N sd  N t ,Rd

1) dans le cas d’assemblage par boulons ordinaires Nt,Rd=min(Npl,Rd , Nu,Rd)

2) dans le cas d’assemblage par boulons à haute résistance Nt,Rd=min(Npl,Rd , Nnet,Rd)

A fy 0,9 Anet , min f u Anet ,min f y


Avec : N Pl , Rd = N u , Rd = N net , Rd =
M 0
M 2
M 0

A : représente l'aire brute de la section transversale


f y : représente la limite élastique de l'acier
 M = 1,1 : représente le coefficient partiel de sécurité pour l'acier
0

Anet : représente l'aire nette de la section transversale


f u : représente la résistance ultime à la traction de l'acier
 M 2 = 1,25 : représente le coefficient partiel de sécurité pour la résistance de la section nette
➢ La pièce est constituée d’un acier Fe 360 donc : f y = 235 Mpa et f u = 360 Mpa
➢ L’aire de la section brute = Abrute = la largeur de la pièce x l’épaisseur de la pièce = B
x e = 300 x 20 = 6 000 mm2.
➢ Pour vérifier la résistance de la pièce, on doit calculer Anet ,min qui représente la section
minimale au niveau des trous qui représentent la disposition des boulons pour assurer
l’assemblage voulu.
La section Anet est calculée selon les différents chemins de rupture en procédant comme suit :

1) on doit nommer les boulons soit par ordre numérique ou alphabétique « moi je préfère
adopter une nomination alphabétique, voir ci-dessous » :

A D
50 C
300
50 B E

40 40

2) on doit citer les différents chemins de rupture possibles :


➢ Chemin (C-C) « un seul trou »
➢ Chemin (A-B) identique à (D-E) « ligne verticale contenant deux trous »
➢ Chemin ACE, DCB « ligne diagonale contenants trois trous »

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➢ Chemin ACB, DCE « ligne brisée contenants trois trous »


➢ Chemin ACD, BCE « ligne brisée contenants trois trous »

Par raison de symétrie, on ne va pas faire le calcul de Anet pour tous les chemins de rupture
cités, on se contente seulement de : chemin (C-C), (A-B), (A-C-E), (A-C-B) et (A-C-D).

Pour le chemin de rupture (CC) et (AB), la disposition des trous n’est pas en quinconque donc
la section Anet est calculée par le biais de la relation suivante :
Anet = Abrute − n . d . e
n : c’est le nombre de boulons sur une ligne verticale
d : c’est le diamètre des trous
e : c’est l’épaisseur de la pièce
Pour le chemin (CC), il n’y a qu’un seul boulon donc : Anet= 6000 - 1 x 30 x 20 = 5400 mm2
Pour le chemin (AB), il y a deux boulons donc : Anet= 6000 - 2 x 30 x 20 = 4800 mm2

Remarque : on peut ne pas faire le calcul de Anet,(CC) car il est facile de remarquer que
Anet,(AB) est plus faible que Anet,(CC).

Pour les autres chemins (A-C-E), (A-C-B) et (A-C-D), les trous sont disposés d’une façon en
quinconque donc la section Anet est calculée par le biais de la relation suivante :

Anet = Abrute − Atrous


Abrute = B . e
S i2 . e
Atrous = n . d . e − 
4P
Si : C’est la distance longitudinale entre les trous et P c’est la distance verticale entre les
trous.

Ainsi, pour une disposition de trous en quinconque, la section Anet est obtenue comme suit :

 Si2 
Anet = e B − n d +  
 4 Pi 

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• Calcul de Anet au niveau du chemin de rupture (A-C-E)

A Pour ce chemin (A-C-E), nous avons deux couples de


50 trous AC et CE donc :
C
 pour le couple AC S1 = 40 mm P1 = 50 mm
50 E n =3 
 pour le couple CE S 2 = 40 mm P2 = 50 mm
donc :
40 
40  40 2 40 2 

Anet ,( ACE ) = 20 300 − 3  30 +  +  = 4520 mm2
  4  50 4  50 

• Calcul de Anet au niveau du chemin de rupture (A-C-B)

A Pour ce chemin (A-C-B), nous avons deux couples de


50 trous AC et CB donc :
C
B  pour le couple AC S1 = 40 mm P1 = 50 mm
50 n =3 
 pour le couple CB S 2 = 40 mm P2 = 50 mm
donc :
40 40 Ane,( ACB ) = Anet ,( ACE ) sans faire le calcul

• Calcul de Anet au niveau du chemin de rupture (A-C-D)

D
A Pour ce chemin (A-C-D), nous avons deux couples de
50 trous AC et CB donc :
C
 pour le couple AC S1 = 40 mm P1 = 50 mm
50 n =3 
 pour le couple CD S 2 = 40 mm P2 = 50 mm
donc :
40 40 Anet ,( ACD ) = Ane,( ACB ) = Anet ,( ACE ) sans faire le calcul

Ainsi : Anet,min = min(4800, 4520)= 4520 mm2

• Calcul de l’effort de plastification de la section brute :


Abrute f y (300  20)  235
N Pl , Rd = = 10 −6 = 1,2818 MN
M 0
1,1
• Calcul de l’effort de rupture de la section nette :
0,9 Anet , min f u 0,9  4520  360
N u , Rd = =  10 −6 = 1,17158 = 1,1716 MN
 M2 1,25
• Calcul de plastification de la section nette :
Anet ,min f y 4520  235
N net , Rd = =  10 −6 = 0,9656MN
 M0 1,1

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Ainsi :
• dans le cas d’assemblage par boulons ordinaires
Nt,Rd=min(Npl,Rd , Nu,Rd)=min(1,28; 1,17)=1,17 MN donc N sd  1,17 MN
• dans le cas d’assemblage par boulons à haute résistance
Nt,Rd=min(Npl,Rd , Nnet,Rd)=min(1,28 ; 0,97)=0,97 MN donc N sd  0,97 MN

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Solution de l’exercice N°5

Soit la pièce ci-dessous, soumise à un effort normal N sd =1,5 MN , on vous demande de


déterminer l’épaisseur de la pièce pour assurer un assemblage avec boulons ordinaires de
diamètre 20 mm. La largeur de la pièce est de 300 mm. (ACIER Fe 360)

60 N sd
300
50

40 60

Pour cet exercice, il est demandé de trouver l’épaisseur de la pièce pour qu’elle résiste
à un effort N sd =1,5 MN dans le cas d’assemblage avec boulons ordinaires donc on
doit poser que :

N sd  min (N pl , Rd , N u , Rd )

C'est-à-dire, il faut que : N sd  N pl , Rd et N sd  N u , Rd . De ce fait, l’épaisseur trouvée


doit vérifier les deux conditions.
A fy 0,9 Anet , min f u
On sait que : N Pl , Rd = et N u , Rd =
M 0
M 2

Ainsi :

1. La première condition, nous donne


B .e. f y N sd .  M 0 1,5 1,1
N sd  N pl , Rd  N sd  e  e 10 +3  e  23,4043 mm
 M0 B. fy 0,3  235

2. La deuxième condition, nous donne

0,9 Anet , min f u


N sd 
M 2

Il est évident de voir que la deuxième inéquation repose sur le calcul de Anet, min. Cette
dernière est obtenue en suivant la même démarche que nous avons vue pour résoudre
l’exercice N°4.

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1. nommer les trous A, B, C, D et E

A D
60 C
300
50 B E

40 60

2. définir les différents chemins de rupture

▪ Chemin (C-C) « un seul trou »


▪ Chemin (A-B) identique à (D-E) « ligne verticale contenant deux
trous »
▪ Chemin ACE, DCB « ligne diagonale contenant trois trous »
▪ Chemin ACB, DCE « ligne brisée contenant trois trous »
▪ Chemin ACD, BCE « ligne brisée contenant trois trous »

On constate qu’il n’y a pas de symétrie comme pour le cas de l’exercice N°4.
Néanmoins, on n’est pas obligé de faire le calcul de Anet pour tous les chemins de
rupture. Il est facile de remarquer que :
1. Anet(A-B)=Anet(D-E) et que leur valeur est inférieur à Anet(C-C)
2. Anet(ACB) < Anet(DCE) car S=40 mm est inférieur à S=60 mm
3. Anet(ACD) < Anet(BCE) car P=60 mm est supérieur à P=50 mm (on divise par P)

Ainsi, on réduit le nombre des équations pour le calcul de Anet à cinq (05) équations
au lieu de huit (08) équations.

Anet,min= min(Anet(A-B), Anet(ACB), Anet(ACD), Anet(ACE), Anet(DCB))

A D
 Si2 
Anet = e B − n d +   60 C
 4 Pi  300
B
50 E

donc : 40 60

Anet ( AB) = (300  e − 2  20  e ) = 260 e


  40 2 40 2 
Anet ( ACB ) = e  300 −3  20 +  +  = 254,667 e
  4  60 4  50 

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  40 2 60 2 
Anet ( ACD ) = e  300 −3  20 +  +  = 264,667 e
  4  60 4  50 
60 2 40 2
Remarque : on peut ne pas faire le calcul de Anet(ACD) car on a  et on
4  60 4  60
écrie directement, sans faire le calcul :
40 2 60 2
Anet(ACB) < Anet(ACD) vu que 
4  60 4  60

  40 2 60 2 
Anet ( ACE ) = e  300 −3  20 +  +  = Anet ( ACD ) donc Anet(ACE) > Anet(ACB)
  4  60 4  50 

  40 2 60 2 
Anet ( BCD ) = e  300 −3  20 +  +  = 263 e
  4  50 4  60 

Ainsi : Anet,min= min(254,667 e;260 e; 264,667 e; 263 e) = 254,667 e [mm2]

Donc:

0,9 Anet , min f u 0,9  254,667 e  f u N sd 1,25


N sd   N sd  e 
M 2
1,25 0,9  254,667  f u
1,5  10  1,25 6
e  e  22,7239  e  22,724 mm
0,9  254,667  360

Le résultat final que nous devons prendre c’est : e  max (23,404; 22,724) donc on
prend

e = 24 mm

Vérification :

A fy 300  24  235
N Pl , Rd = =  10 −6 = 1,538 = 1,54 MN  N sd
M 0
1,1
0,9 Anet , min f u 0,9  254,667  24  360
N u , Rd = =  10 −6 = 1,5842 = 1,58 MN  N sd
M 2
1,25
Donc pour e=24 mm la condition N sd  min (N pl , Rd , N u , Rd ) est vérifiée.

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