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Sommaire
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La pondération des charges en construction métallique
Attention :
1. Pondérer (c’est-à-dire majorer les charges et les surcharges) le plus tard possible,
2. Pour le calcul des flèches, on ne pondère pas,
On vérifie que la contrainte obtenue avec les charges et surcharges pondérées est
inférieure à la contrainte maximum non minorée
Exemple :
G : Poids propre Q :Exploitation W : vent
4 3
(S) = .G + .Q
3 2
4 3
(S) = .G + .Wextrême
3 2 Rappel : Wextrême = 1,75.Wnormale
4 17
(S) = .G + .(Q + Wnormal)
3 12
3
Traction
C’est le cas le plus simple pour la vérification, et là où l’acier travail le mieux (contrairement
au béton)
CM 66
N
On vérifie que σ=
S
Attention :
1. Il faut que la pièce soumise à cette sollicitation reste rectiligne,
2. Il y a allongement (proportionnel à la contrainte) , et HOOK nous apprend que :
L0
∆L 1 N
= .
L E S
Remarque :
Il y a toujours le plus grand intérêt à réaliser des ossatures où les barres tendues sont
bien sollicitées suivant l’axe des centres de gravité des sections normales,
Tout excentrement introduit un moment parasite qui doit être absorbé sans majoration
9 Soit par la barre au voisinage de ses attaches,
9 Soit par l’attache,
9 Soit partagé entre eux,
Les barres bien centrées théoriquement sont peu sensibles aux erreurs de réalisation, si
on reste dans les limites d’une bonne exécution,
Contrairement à ce qui se passe pour les barres comprimées, l’élancement est favorable.
Cependant pour un élancement supérieur à 300, il est recommandé d’être très attentif à
tous efforts transversaux secondaires.
Important
Pour une pièce attachée par boulons (ou rivet), on rapporte l’effort de traction non pas à
la section de la barre dite section brute mais en déduisant les trous rencontrés dans une
même section, c’est le calcul en section nette. Dans ce mode de construction, on ne
peut donc utiliser la pleine capacité de la barre.
b φ = 10
Exemple
e
Snette = e.b - 2.e.Φ
4
Pour une pièce attachée par des cordons de soudure, le calcul est fait en section brute.
Nous trouverons dans les ossatures métalliques des pièces tendues soit :
9 Dans les systèmes sustentateurs : câbles porteurs et suspentes des ponts suspendus
9 Dans les éléments de stabilité : contreventement,
9 Dans les poutres réticulées : membrures ou treillis – entrait.
Compression
L
Importance de la notion d’élancement λ=
r
Avec :
L = longueur de flambement
(L= α .l0 avec α fonction des conditions d’appui et L0 longueur entre points
d’épure, et varie de 0,5 à 2)
r = rayon de giration (en général donné dans les catalogues fabricant. Sinon
I
r = min )
S
Rappel :
α =1 α =0,7 α =0,5 α =2
Attention :
1. On recherche le rayon de giration mini pour avoir l’élancement maxi
CM 66
On vérifie que k .σ ≤ σ e
σ est la contrainte calculée avec les valeurs pondérées des charges et surcharges.
5
Remarques :
Contrairement au cas des barres tendues, les barres comprimées sont toujours calculées
en section brute, c’est à dire sans déduction des trous de rivets
Bien noter dans les exercices du cour les pièges signalés :
9 Elancement (unité ?, rmin, Lmaxi)
9 Effort (pondéré ou non)
9 Section (brute, double)
On cherche le plus grand rayon de giration possible.
X X
X`
Remarques :
1. Concernant les fermes de treillis, un coefficient de flambement différent peut être
utilisés pour des barres symétriques soumissent à une compression :
Entrait
6
2. Concernant des poteaux/barres soumises sur leur longueur à des compressions
variables, la longueur de flambement à considérer est la suivante :
* P
L0 = L0 . 0,75 + 0,25. 0 (puis coefficient α comme d’habitude
PTol selon les articulations aux extrémités, et
charge appliquée étant PTol)
Ptol
P0
L0
4. Dispositif de contreflambage :
Quand une barre comprimée risque de flamber, on peut réduire la longueur de
flambement en fixant un point intermédiaire. Pour obliger la barre à passer par ce
point, il faut qu’il soit lui-même capable d’exercer sur elle un certain effort
transversal. Pour quantifier le critère d’efficacité ou non de cette attache intermédiaire,
on applique la règle suivante :
9 La fixation doit pouvoir résister à un effort perpendiculaire à la barre égal au
1/100ième de l’effort normal dans cette barre (cf. exemple ci-après :N = P/100)
9 Sous cet effort, le déplacement transversal ne doit pas dépasser 1/200ième de la
longueur du plus grand des tronçons ainsi déterminés sur la barre (Cf. exemple ci-
après : ∆t < 1/200.L2)
L2 = 2m Dispositif de contreflambement
∆t
par attache intermédiaire
N (en réaction de P)
L2 = 3m
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Cisaillement
CM 66
Tp
avec τ = ; TP Ù effort tranchant pondéré
Sa
Attention :
1. Sa est par approximation, la section de l’âme des profils UAP, IPE, IPN, H, HEA,
HEB, ect..
e e
h h
a a
Sa = h.a Sa = h.a
Tp
2. Sinon (cas rare en CM) utiliser la formule τ = K. avec K coefficient de forme
S
(carré, rond, tube).
T .m s ( y )
3. Ultimement revenir à la formule exacte cf. cours de RDM : τ ( y ) =
b( y ). I Gz
y
b(y)
G z
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Flexion
La flexion simple
La condition de contrainte :
CM 66
M
On vérifie que σ = < σe
I
v
Attention :
Bien acquérir le réflexe des unités :
M est en Kg.m (avec pondération, bien sûr)
I
le module de flexion est en cm3
v
.… alors σ en Kg/mm2
Incidence du déversement :
Le déversement est un phénomène de flambement de la membrure comprimé. Il se
traduit par le déversement (rotation) brusque du profil soumis à la flexion. Il n’est à
craindre en aucun cas tant que la distance entre deux points, où les dispositifs de
fixation s’opposent à la rotation de la section n’excède pas une valeur Udév telle
1000.b.e
que : U dév = ……… Si L > Udév voir CM 66.
4.h
Exemple :
Exemple
Pour calcul dans le cas d’une poutre principale de plancher sur 2 appuis et uniformément
chargée :
P
5. p.L4 I > 250 .M .L
f = =>
384.E. I cm 4 t.m m
L
Y’
k étant directement déterminé à partir de la direction de flambement la plus défavorable (cf.
chapitre sur la compression).
Remarques :
9
1. Le rapport =1,125 peut être réduit à :
8
9 1,10 pour une charge uniformément répartie
9 1,07 pour une charge concentrée à mi-portée
10
2. Rapport de la hauteur de la poutre à sa portée (pré-dimensionement):
Pour que les poutres satisfassent à la fois aux conditions de résistance (sous charges
pondérées) et de déformation (charges non pondérées), il est commode de choisir des
rapports de hauteur h de la poutre à sa portée L données dans le tableau ci-dessous en
fonction du rapport de la flèche admissible f à la portée (Tableau construit pour des
charges normalement réparties et l’emploi d’un acier E24) :
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Couverture
En Afrique, compte tenu des pluies violentes il est vivement conseillé pour les matériaux traditionnels un complément d’étanchéité au
moyen d’un polyane continue de 150 microns minimum en sous-face de la couverture ; de même la ligature de chaque élément est
obligatoire.
Pour les matériaux en béton une pente de 3 % est vivement conseillé afin d’éviter la stagnation d’eau.
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Pente Matériaux de couverture Poids Entre axe Configuration Surcharge
(en °) propre entre appuis D’exploitation
(kg/m2) (m) admissible
(Kg/m2)
Aciers 7 à 10 1,70 à 3,20 4 chiffres pour caractériser le produit :
4*/11 9 e : épaisseur (de 0,4 à 1,25 mm
Matériaux ondulés pour acier, 0,6 à 1,25 pour l’alu, et
Alu 2à3 1,6 à 2,2 1,5 à 3 mm pour le polyester) 50
à
* : 4° pour les plaques 9 L : longueur d’onde (7 à 8 cm, sauf à
fibro-ciment, et 11 pour
Onduline 6,5 0,5 à 0,6 pour le fibro-ciment ayant 17,7
les autres plaques cm))
25 100
9 H : hauteur d’onde (2 cm environ)
Polyester 2,5 1,6 à 3,20
9 L : Largeur : 0,90 m
L’entraxe entre appuis dépend des
Fribo-ciment 16 1,38 ou 1,44 conditions climatiques (vent : région, site),
des 3 chiffres du produit (e, l et h), des
dimensions de plaques et des
e d recouvrements nécessaires (10 à 15 cm
selon pente) Ö dans la pratique voir la
h fiche technique du fabricant
En Afrique, compte tenu des pluies violentes il est vivement conseillé pour les matériaux ondulés une pente minimal de 11° (25 %), et de
7° (15%) pour les plaques fibre-ciment
A noter :
Dans le cas de couverture ondulée, vérifier si nécessaire le taux de travail au moyen de la formule suivant et en particulier sous une charge
ponctuelle de 100 daN (poids d’un homme) :
I h
= 196 + 354. .h.d (cotes en mm ; résultat en cm3)
v L
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Pente Matériaux de couverture Poids Entre axe Configuration Surcharge
(en °) propre entre appuis D’exploitation
(kg/m2) (m) admissible
(Kg/m2)
3 chiffres pour caractériser le produit :
0 Acier 2,5 à 4 9 e : épaisseur (de 0,6 à 1 mm 50
à Matériaux nervuré environ)
25 (autoportant) Alu 0,8 à 2,5 à
9 L : longueur d’onde (30 à 40 cm )
9 H : hauteur d’onde (38 mm mini) 100
e 9 L : largeur : 1 m environ
h
L’entraxe entre appuis dépend des
conditions climatiques (vent : région, site),
L des 3 chiffres du produit (e, l et h), des
dimensions de plaques et des recouvrements
nécessaires (10 à 15 cm selon pente) Ö dans
la pratique voir la fiche technique du
fabricant
En Afrique, compte tenu des pluies violentes il est vivement conseillé pour les matériaux nervurés une pente minimale de 7° (15%)
De façon générale, en construction métallique préférer les matériaux nervuré et consulter la fiche technique du fabricant
pour déterminer l’entraxe entre appuis. Souvenez-vous : on ne construit pas sans le matériaux
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Les éléments porteurs directs
Arétier
Panne sablière
1,5 à 3 m
½
Ferme de groupe
Panne Ferme
Panne faitiére
Lattis ou liteaux
Chevron
Distance économique :
8m
A noter :
En italique les éléments
porteurs concernant les
couvertures en ardoise
ou tuile
Les chevrons
Chevron
Possibilité de choix dans la réalisation (poutrelles-treillis)
Problème de l’attache du chevron sur une panne
Panne
Aile grugée
Aile non
grugée
Les pannes
Eléments de calculs : continuité ; flèche ; positionnement
Problème de l’élancement maximal (stabilité au déversement)
Importance des liernes
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Le sens de portage des panes
Remarque préliminaire :
Analyse :
Y’
P : résultante locale (charge et surcharge pondérée)
X’
P Panne
T
X
F
P
Y L
α
F = P. cos(α )
T = P. sin(α )
F .L
9 Moment fléchissant du à F : M F =
8
T .L
9 Moment fléchissant du à T : M T =
8
MF MT
Flexion corrigée : σ= +
I I
V xx ' V YY '
A noter :
Si α très faible on néglige l’effet de pente
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La fixation des pannes
On évite d’attacher les panne sur l’aile inférieure à cause du risque de voilement :
Voilement du profil du
fait d’attaches en pied
Les liernes
Axe du faîtage
Ferme
Ferme
Axe du faîtage
Ferme
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Conséquence du liernage
S’il y a mise en œuvre de lierne le moment transversale MT (cf. flexion dévieé) devient :
Les fermes
Attention :
Les systèmes à treillis fonctionnent dans leurs principes pour des barres travaillant en
compression ou en traction. Pour ce faire les dispositions suivantes doivent être prises :
1. Tous les nœuds sont des articulations,
2. Les actions ponctuelles ou linéaires importantes sont aux nœuds,
3. Toutes les lignes de centre de gravité des barres convergent vers les nœuds.
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Les dispositions constructives
w
D = 0,16.L à 0,24.L
W = 0,4.D à 0,6.D
H = 0,08.L à 0,12.L
W = 0,8.H à 1,2.H
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Détermination de la déformation d’une ferme
On applique le théorème des travaux virtuels dans le cadre de la détermination de la
déformée (Cf. cours de mécanique des structures)
Soit Ni, la valeur des efforts sous la charge (non pondéré) dans la barre i,
Ni0 la valeur des efforts sous la charge unité dans la barre i,
L
∑i N i .N i 0 . S i
Alors f = i
(somation sur l’ensemble des barres de la ferme)
E
Avec :
9 Ni en Kg, l’effort dans chaque barre sous charges et surcharges non pondérées
(précédemment calculé par un CREMONA),
9 Li en mm, la longueur de chaque barre,
9 Si en mm2, la section de chaque barre,
9 E = 21 000 Kg/mm2,
9 Ni0 en rien du tout puisque charge unité,
9 f se lie alors en mm.
Par ailleurs, la charge unité est placée à l’endroit où l’on souhaite calculer la flèche (à mi-
porté le plus souvent)
On fait alors un CREMONA sous ce cas de charge, ce qui nous donne les différents Ni0.
2. Approche rapide :
p.L2 P.L
M = ou si ch arg e ponctuelle mi − travée
Soit 8 4
p.L P
R= ou si ch arg e ponctuelle mi − travée
2 2
21
Références bibliographiques et Sites Internet
22
Les produits longs laminés à chaud du commerce
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VERIFICATION DU FLAMBEMENT
La contrainte σ de compression simple sous charges pondérées doit satisfaire à la condition
suivante : K.σ ≤ σ e
Le coefficient K est obtenu à partir de l’élancement λ pour différentes valeurs de σe
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Tableau 1 - Valeurs de k pour σ e = 24 daN/mm 2 σ e = 24
Elancement λ 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
0 1,000 1,000 1,000 1,000 1,001 1,001 1,001 1,002 1,002 1,003
10 1,004 1,004 1,005 1,006 1,007 1,008 1,009 1,010 1,012 1,013
20 1,015 1,016 1,018 1,019 1,021 1,023 1,025 1,028 1,030 1,032
30 1,035 1,037 1,040 1,043 1,046 1,049 1,052 1,056 1,060 1,063
40 1,067 1,071 1,076 1,080 1,085 1,090 1,095 1,100 1,105 1,111
50 1,117 1,123 1,130 1,137 1,144 1,151 1,159 1,166 1,175 1,183
60 1,192 1,201 1,211 1,221 1,231 1,242 1,253 1,265 1,277 1,289
70 1,302 1,315 1,328 1,342 1,357 1,372 1,387 1,403 1,420 1,436
80 1,453 1,471 1,489 1,508 1,527 1,547 1,567 1,587 1,608 1,629
90 1,651 1,674 1,696 1,719 1,743 1,767 1,792 1,817 1,842 1,868
100 1,894 1,921 1,947 1,975 2,003 2,031 2,060 2,089 2,118 2,148
110 2,178 2,209 2,240 2,271 2,303 2,335 2,367 2,400 2,433 2,467
120 2,501 2,535 2,570 2,605 2,640 2,676 2,712 2,748 2,785 2,822
130 2,860 2,897 2,936 2,974 3,013 3,052 3,091 3,131 3,172 3,212
140 3,253 3,294 3,335 3,377 3,419 3,462 3,504 3,548 3,591 3,635
150 3,679 3,723 3,768 3,813 3,858 3,904 3,950 3,997 4,043 4,090
160 4,137 4,18 4,23 4,28 4,33 4,38 4,43 4,48 4,53 4,58
170 4,63 4,68 4,73 4,78 4,83 4,88 4,94 4,99 5,04 5,09
180 5,15 5,20 5,26 5,31 5,36 5,42 5,48 5,53 5,59 5,64
190 5,70 5,76 5,81 5,87 5,93 5,99 6,05 6,11 6,16 6,22
200 6,28 6,34 6,40 6,46 6,53 6,59 6,65 6,71 6,77 6,84
210 6,90 6,96 7,03 7,09 7,15 7,22 7,28 7,35 7,41 7,48
220 7,54 7,61 7,67 7,74 7,81 7,88 7,94 8,01 8,08 8,15
230 8,22 8,29 8,36 8,43 8,49 8,57 8,64 8,71 8,78 8,85
240 8,92 8,99 9,07 9,14 9,21 9,29 9,36 9,43 9,51 9,58
250 9,66 9,74 9,81 9,88 9,96 10,04 10,11 10,19 10,27 10,35
260 10,43 10,50 10,58 10,66 10,74 10,82 10,90 10,98 11,06 11,14
270 11,22 11,30 11,38 11,47 11,55 11,63 11,71 11,80 11,88 11,96
280 12,05 12,13 12,22 12,30 12,39 12,47 12,56 12,64 12,73 12,82
290 12,90 12,99 13,08 13,17 13,26 13,35 13,44 13,52 13,61 13,71
300 13,79
25
Tableau 2 - Valeurs de k pour σ e = 30 daN/mm 2 σ e = 30
Elancement λ 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
0 1,000 1,000 1,000 1,000 1,001 1,001 1,002 1,002 1,003 1,004
10 1,004 1,005 1,006 1,008 1,009 1,010 1,012 1,013 1,015 1,017
20 1,018 1,020 1,023 1,025 1,027 1,030 1,032 1,035 1,038 1,041
30 1,045 1,048 1,052 1,056 1,060 1,064 1,068 1,073 1,078 1,083
40 1,088 1,094 1,100 1,106 1,112 1,119 1,126 1,134 1,141 1,149
50 1,158 1,167 1,176 1,186 1,196 1,206 1,217 1,229 1,240 1,253
60 1,266 1,279 1,293 1,307 1,322 1,338 1,354 1,371 1,388 1,406
70 1,424 1,443 1,462 1,482 1,503 1,524 1,546 1,568 1,591 1,614
80 1,639 1,664 1,689 1,715 1,741 1,768 1,795 1,823 1,852 1,881
90 1,910 1,940 1,971 2,002 2,034 2,067 2,098 2,131 2,165 2,199
100 2,234 2,269 2,304 2,340 2,376 2,413 2,451 2,488 2,526 2,565
110 2,604 2,644 2,684 2,724 2,765 2,806 2,848 2,890 2,933 2,976
120 3,019 3,063 3,107 3,152 3,197 3,243 3,288 3,335 3,382 3,429
130 3,476 3,524 3,573 3,621 3,671 3,720 3,770 3,821 3,871 3,923
140 3,974 4,026 4,078 4,131 4,184 4,238 4,292 4,346 4,401 4,456
150 4,512 4,568 4,624 4,681 4,738 4,795 4,853 4,912 4,970 5,029
160 5,089 5,149 5,209 5,269 5,330 5,392 5,454 5,516 5,578 5,641
170 5,705 5,768 5,832 5,897 5,962 6,027 6,093 6,159 6,225 6,292
180 6,359 6,427 6,494 6,563 6,631 6,700 6,770 6,840 6,910 6,981
190 7,052 7,123 7,195 7,267 7,339 7,412 7,486 7,560 7,633 7,7O8
200 7,782 7,858 7,933 8,009 8,085 8,162 8,239 8,317 8,395 8,473
210 8,551 8,630 8,710 8,790 8,870 8,950 9,031 9,112 9,194 9,276
220 9,358 9,441 9,524 9,608 9,692 9,776 9,861 9,946 10,031 10,12
230 10,20 10,29 10,38 10,46 10,55 10,64 10,73 10,82 10,91 11,00
240 11,09 11,18 11,27 11,36 11,45 11,54 11,63 11,73 11,82 11,91
250 12,01 12,10 12,20 12,29 12,39 12,48 12,58 12,67 12,77 12,87
260 12,96 13,06 13,16 13,26 13,36 13,46 13,56 13,66 13,76 13,86
270 13,96 14,06 14,16 14,27 14,37 14,47 14,58 14,68 14,79 14,89
280 15,00 15,10 15,21 15,31 15,42 15,53 15,63 15,74 15,85 15,96
290 16,07 16,18 16,29 16,40 16,51 16,62 16,73 16,84 16,95 17,06
300 17,18
26
Tableau 3 - Valeurs de k pour σ e = 36 daN/mm 2 σ e = 36
Elancement λ 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
0 1,000 1,000 1,000 1,000 1,001 1,001 1,002 1,003 1,003 1,004
10 1,005 1,006 1,008 1,009 1,011 1,012 1,014 1,016 1,018 1,020
20 1,022 1,025 1,027 1,030 1,033 1,036 1,040 1,043 1,047 1,051
30 1,055 1,059 1,064 1,069 1,074 1,079 1,085 1,091 1,097 1,104
40 1,111 1,118 1,126 1,134 1,143 1,152 1,161 1,171 1,181 1,192
50 1,204 2,116 1,228 1,241 1,255 1,269 1,284 1,299 1,315 1,332
60 1,349 1,368 1,386 1,406 1,426 1,447 1,468 1,490 1,513 1,537
70 1,561 1,586 1,612 1,638 1,665 1,693 1,721 1,750 1,780 1,810
80 1,841 1,873 1,905 1,938 1,972 2,006 2,040 2,076 2,111 2,148
90 2,185 2,223 2,261 2,300 2,339 2,379 2,419 2,460 2,502 2,544
100 2,586 2,630 2,673 2,717 2,762 2,807 2,853 2,899 2,946 2,993
110 3,041 3,089 3,138 3,187 3,237 3,287 3,338 3,389 3,441 3,493
120 3,546 3,600 3,653 3,707 3,762 3,817 3,873 3,929 3,985 4,043
130 4,100 4,158 4,216 4,275 4,335 4,395 4,455 4,516 4,578 4,639
140 4,701 4,764 4,828 4,891 4,955 5,020 5,085 5,151 5,217 5,283
150 5,350 5,418 5,485 5,554 5,622 5,691 5,762 5,832 5,903 5,973
160 6,045 6,12 6,19 6,26 6,34 6,41 6,48 6,56 6,63 6,71
170 6,79 6,86 6,94 7,02 7,09 7,17 7,25 7,33 7,41 7,49
180 7,57 7,65 7,73 7,82 7,90 7,98 8,07 8,15 8,24 8,32
190 8,40 8,49 8,58 8,66 8,75 8,84 8,93 9,02 9,10 9,19
200 9,28 9,37 9,47 9,56 9,65 9,74 9,83 9,92 10,02 10,11
210 10,21 10,30 10,40 10,49 10,59 10,69 10,78 10,88 10,98 11,08
220 11,18 11,27 11,38 11,48 11,57 11,68 11,78 11,88 11,98 12,09
230 12,19 12,29 12,40 12,50 12,61 12,72 12,82 12,93 13,03 13,14
240 13,25 13,36 13,47 13,58 13,69 13,80 13,91 14,02 14,13 14,25
250 14,36 14,47 14,58 14,70 14,81 14,92 15,04 15,16 15,27 15,39
260 15,51 15,62 15,74 15,86 15,98 16,10 16,22 16,34 16,46 16,58
270 16,70 16,82 16,95 17,07 17,19 17,32 17,44 17,57 17,69 17,82
280 17,95 18,07 18,20 18,33 18,45 18,58 18,71 18,84 18,97 19,10
290 19,23 19,36 19,49 19,63 19,76 19,89 20,02 20,16 20,29 20,43
300 20,56
27
28
1
Les assemblages
GENERALITES
1. DOMAINES D’UTILISATION :
1.1. Bâtiment
Les habitations :
- habitat individuel,
- petit immeuble,
- tour et gratte-ciel.
Dans ce domaine, la C.M. intervient sous forme d’ossature métalliques ou en partie métallique
(combles et couverture par exemple).
Les halles :
Il s’agit de grandes surfaces couvertes plus ou moins fermées latéralement. La construction
peut être partiellement ou entièrement métallique lorsque par exemple les parois latérales sont
constituées par des « pans de fer » (système de traverses horizontales ou lisses et de poteaux
intermédiaires) supportant des bardages en tôles.
1.2. Ponts
Dans ce domaine, la C.M. est également en concurrence permanente avec le béton armé,
actuellement elle s’impose dans les cas suivants :
- château d’eau ;
- installations agricoles (silo, rampe d’arrosage …)
- engins de levage (derrick, chèvre, grue, portique…)
- installations industrielles.
4
Légèreté :
- diminution des charges sur le sol,
- encombrement réduit,
- grandes portées.
Transformations faciles :
- modification, renforcement, allègement de structure
Démontabilité :
Même si elle n’a pas été prévue, il est toujours possible de récupérer la plus grande partie
d’une structure.
Souplesse :
- adaptabilité,
- sécurité.
Préparation et montage :
- Majeure partie du travail en atelier (indépendamment des aléas de chantier) avec montage à
blanc pour éviter les mauvaises surprises.
- Temps de montage court, faible encombrement sur chantier et moyens de levages réduits.
Facilités de contrôle :
- à la réception des matériaux,
- pendant l’exécution,
- après montage.
Inconvénients :
- résistance en compression moindre que le béton,
- susceptibilité aux phénomènes d’installation élastique,
- mauvaise tenue au feu,
- entretien régulier à prévoir.
Caractéristiques chimiques :
Elles précisent les teneurs des éléments (ou de certains d’entre eux) associés au fer pour
constituer l’acier.
Caractéristiques mécaniques :
Limite d’élasticité : apparente Re
(Conventionnelle RPO, 2).
La limite d’élasticité est notée σe dans les calculs, elle intervient dans les conditions de
résistance des éléments de structure travaillant en traction, compression, cisaillement flexion,
flambement…
5
Notée R ou σe, cette caractéristique n’intervient pas dans les calculs de charpente métallique.
Elle est utilisée dans les calculs de chaudronnerie et de fatigue.
Exemple : E24
Noté A, ce critère n’intervient pas dans les calculs habituels de C.M., mais une valeur
minimale de 20 % est imposée par les règlements. Pour E24, A ≃ 25 %.
Il est constant pour tous les aciers courants et sa valeur réglementaire est de 2,1 x 105 MPa.
Il intervient dans les calculs de déformation (flèches).
Résilience :
Une même nuance d’acier, E24 par exemple, existe en plusieurs qualités, fonction de la
température de transition TK correspondant à un seuil conventionnel de fragilité.
Toutefois, le risque de rupture fragile sera quasiment nul dans le cas de constructions
métalliques courantes réalisées sous climat africain et pour lesquelles les dispositions
constructives et les règles élémentaires de soudage auront été respectées.
Elle est déterminée à l’aide de différents essais non destructifs. Comme la dureté d’un métal
est liée à sa résistance à la traction, il existe des tables de corrélation entre ces deux critères.
On peut utiliser ces tables pour identifier rapidement des lots d’acier de résistances très
différentes, mais elles ne sont pas assez rigoureuses pour permettre de départager deux
nuances voisines.
Le phénomène de rupture par fatigue peut s’observer lorsqu’une pièce est soumise à des
contraintes variables inférieures à σe mais exercées pendant un grand nombre de cycles.
Des essais de fatigue permettent de déterminer σD, contrainte pour laquelle il n’y aura
jamais rupture quelque soit le nombre de cycles (dans la pratique, si au-delà de 107 cycles
il n’y a pas rupture on admet qu’il n’y aura jamais rupture) pour E24 σD ≃ 190 MPa.
Température : ( θ ↗ → σe ↘ )
Si la température dépasse une certaine valeur, à proximité d’un cordon de soudure par
exemple, il y a risque local de trempe en fonction de la vitesse de refroidissement et de la
composition chimique du métal dont la teneur en carbone notamment. Dans cette zone
affectée thermiquement (ZAT) les caractéristiques mécaniques sont modifiées (la dureté
augmente, la zone de ductilité devient moins grande) mais surtout il y a risque d’accumulation
de contraintes et de développement de fissures. Tous les aciers ne se soudent pas facilement
et la soudabilité est une caractéristique importante des aciers.
Les aciers E24 ont une bonne soudabilité et si l’on respecte les règles de soudage, les
modifications de caractéristiques sont minimes et les risques de fissures négligeables.
Ecrouissage et vieillissement :
Tout travail de mise en forme à froid entraîne l’apparition du phénomène d’écrouissage, dont
l’effet est d’augmenter la résistance et la limite d’élasticité, dans la direction de la déformation
surtout, et de diminuer l’allongement et la résistance à la rupture fragile.
7
Effet de la rouille :
En tant que matériau, l’acier présente une régularité de composition et une absence de
porosité qui fait que son oxydation se développe assez régulièrement de la surface vers le
cœur sans s’arrêter malheureusement puisque la rouille n’est pas étanche. Les caracté-
ristiques du matériau sain ne sont pas affectées, mais la section utile de l’élément se trouve
réduite donc l’état de contrainte augmente sous charges constantes (les caractéristiques
mécaniques de la rouille sont négligeables). Pour pallier cet inconvénient, il faudra, soit
prévoir des surépaisseurs ou un renforcement des éléments essentiels pour compenser la
perte future de métal, soit prévoir au moyen de protection (peinture, traitement de surface…).
Désignation conventionnelle :
(2) La nuance A33 n’est pas autorisée pour les poutrelles et les barèmes des sociétés sidérurgiques ne la
prévoient pas non plus pour les cornières de largeur d’aile supérieure à 50 mm.
Dans la construction des bâtiments, les conditions de faibles déformations (flèches limitées
pour l’exploitation) et celles liées aux instabilités (flambement, voilement) conduisent
généralement à rendre sans intérêt l’emploi d’aciers à haute résistance ; les exceptions
concernent des éléments de fortes épaisseurs et ceux qui sont toujours simplement tendus
(câbles, tirants, haubans…). Cela explique que l’acier doux courant de la nuance E24 soit de
loin le plus utilisé. C’est donc aussi celui que l’on trouvera le plus facilement et dans des délais
les plus courts, dans les produits de formes et dimensions courantes.
Un résumé des produits les plus courants est donné par les tableaux suivants : A, B.
Leurs caractéristiques dimensionnelles normalisées sont données dans les tableaux du tome 2
du polycopié de structure de la page 16 à la page 53.
Du point de vue de la résistance des matériaux, la répartition de la matière par rapport à l’axe
neutre d’une poutre à une très grande influence sur ses caractéristiques géométriques (Ix, Iy, I/v,
Ms ….) donc sur les sollicitations auxquelles elle peut être économiquement soumise et en
définitive sur l’usage qui en sera fait.
Les différentes sections des profilés du commerce couvrent l’ensemble des besoins rencontrés
en C.M. avec des domaines d’utilisation qui peuvent se chevaucher. Il en découle que le choix
autres que ceux de résistance ou de déformation (prix, encombrement, facilité
d’assemblage…).
5.1. Sections en I :
IPE : ces profilés remplacent les IPN. Ils sont très économiques en flexion dans un sens.
Ix >> Iy.
5.2. Section en H :
Ils ont même allure que les I mais leurs ailes sont plus larges.
Plus lourd que le HEA, il est moins encombrant. Il est utilisé également comme poteau.
Par exemple, dans les mêmes conditions d’usage, un poteau en HEB 260 pèse 325 kg et
supporte une charge de 166.560 daN et en HEA 300 pèse 310 kg et supporte une charge de
163.9OO daN.
10
Dimensions
Désignation Forme de la extrêmes (mm) hauteur x Poids/mètre Normes de référence pour
Section largeur extrêmes les tolérances
ou épaisseur (kg/m)
Poutrelles 80 x 46 6,0 NF A 45-206
IPE ; IPE-A 610 x 220 153,0
IPE-R
80 x 42 5,95 NF A 45-210
Poutrelles 160 x 74 17,9
IPN
11 x 30 à 200 x 80
Coulisses épaisseur : 2 à 6 0,6 à 15,8
NFA 37-101
30 x 11,5 x 2
C à 1,3 à 6
140 x 50 x 3
17 x 25 x 12 x 1,5
Omegas 70 x 38 x 30 x 4 0,8 à 6,5
120 à 250
Profilés en Z épaisseur : 1,5 à 5 3 à 16,5
Ses membrures sont très épaisses et il est essentiellement utilisé comme pieux pour les
fondations (réserve de métal en cas de corrosion).
Ces profilés sont souvent choisis à cause des trois surfaces planes extérieures (de liaison)
qu’ils comportent. Associés entre eux ou à d’autres profilés ils peuvent constituer des poteaux
ou des poutres composés.
On les utilise seuls en flexion mais leur dissymétrie est généralement la cause d’une flexion
non plane. On dispose d’UPN et de UAP (faces des ailes parallèles).
5.4. Sections en L :
On les utilise pour la fabrication de poutres à treillis planes en concurrence avec les poutres à
treillis à profilés ouverts. Par contre, ils sont pratiquement les seuls à être utilisés pour la
confection des éléments porteurs tridimensionnels (poutres, dalles).
On les trouve sous forme de poteaux ou sous forme de poutres pour les profils rectan-
gulaires. Ils peuvent constituer également les éléments de poutres à treillis.
REMARQUE :
Bien que les constructions en treillis creux présentent des caractéristiques intéressantes, elles
ne sont pas très épandues car leur mise en œuvre nécessite plus d’équipements et surtout
plus de savoir-faire que les constructions classiques.
Il s’agit d’une poutre sur appuis simples devant supporter une charge répartie de 7 800 kg.
Les profilés sont calculés dans les mêmes conditions de sécurité.
Pour chaque cas, on peut contrôler que le profil immédiatement inférieur n’est pas suffisant (la
charge admissible est inférieure à 7 800 kg).
14
Les profils reconstitués soudés sont obtenus à partir de produits plats, assemblés sur un
équipement de sondage entièrement automatique. Les fabrications de type artisanal sont à
proscrire à priori.
Poutrelles ajourées :
Les poutrelles alvéolaires, que l’on appelle aussi poutrelles ajourées, expansées ou nids
d’abeille, sont obtenues à partir de poutrelles laminées à chaud, par découpage de l’âme
selon une ligne polygonale, et reconstitution par soudage des deux éléments dent à dent
(évidemment hexagonaux), ou après ajout de plats (« plaquettes ») intercalaires (évidemment
octogonaux).
h’/2 h x h1 x
x I x r V2
a
pas M h1
y
y y
M/
M/3
A B h1 B 3 A h1
H h' h2 H
h3
M/4
M 3M/4 h1 M 2M/3
M/4 A h1
A B
B
Ces poutrelles sont intéressantes pour obtenir des poutres en travées simples sur appuis
simples, supportant des charges réparties (pas de poteaux intermédiaires, pas de charges
roulantes) lorsque la portée est assez grande et la charge relativement faible (c’est-à-dire
lorsque la condition de flèche amène à surdimensionner beaucoup une poutrelle à âme
pleine).
Par exemple, poutres et poteaux à treillis, mâts, pylônes, etc… c’est la façon la plus
« légère » d’éloigner la matière de l’axe neutre d’un élément porteur (on peut d’ailleurs
calculer le moment d’inertie équivalent).
7. MODES D’ASSEMBLAGES :
- le rivetage,
- le boulonnage par boulons ordinaires,
- le boulonnage par boulons à haute résistance (hr)
- le soudage.
L’utilisation des boulons hr est de plus en plus fréquente. On obtient un assemblage différent
par son calcul de celui obtenu par l’emploi des boulons ordinaires. Avec les boulons hr la
transmission des efforts s’effectue par l’adhérence des pièces en contact et non par
cisaillement du corps du boulon comme dans le cas des boulons ordinaires. Cette adhérence
résulte d’un serrage énergique du boulon hr qui peut travailler fortement en traction car il est en
acier à haute limite élastique. Le serrage nécessite une clé dynamométrique ou tout autre
moyen garantissant sa valeur.
Dans ce procédé, on peut se permettre un grand jeu (1 à 1,5 mm) dans les trous par rapport
au diamètre des boulons car il n’est pas prévu de contact entre le corps du boulon et les bords
des trous.
Les boulons hr sont coûteux, leur emploi n’est économiquement envisageable que sur chantier
pour assembler des éléments de charpente préfabriqués. De plus, pour que l’assemblage soit
conforme aux calculs, il faut beaucoup de sérieux et de savoir-faire dans la préparation des
pièces (sablage des surfaces de contact pour garantir l’adhérence), serrage des boulons hr
(nécessité de respecter la gamme de serrage) et étanchéification de l’assemblage.
Toutes ces raisons limitent la diffusion de cette technique dont les calculs ne seront pas
abordées dans la suite du cours.
Les règles de calcul et les prescriptions réglementaires qui apparaîtront par la suite sont
extraites des règles CM 66, des normes NF et de certains DTU.
Néanmoins, les quelques éléments de règlement qui seront abordés (une partie a déjà été vue
en structure), permettent de construire en toute sécurité si on les respecte et si on reste dans
les limites de validité des hypothèses sensées traduire la réalité concernant le matériau
(caractéristiques, formes,…), l’application des charges, le fonctionnement de la structure et
celui des assemblages.
16
L’application des règles exige un prédimensionnement des ouvrages (recherche des propor-
tions économiques) car toutes les méthodes de calcul sont en fait des méthodes de vérification.
RAPPELS :
Les règles CM 66 sont fondées sur l’hypothèse d’un comportement élast oplastique de l’acier
employé. C’est pourquoi, elles exigent d’une part, une limite d’élasticité garantie (est prise
comme base de toutes les vérifications) et d’autre part, un allongement A au moins égal à
20 % (adaptation).
σe
E=2.1*105 Mpa
0.1 %
20%
Les charges et surcharges sont pondérées pour les vérifications de sécurité mais pas pour les
calculs des déformations.
Les valeurs limites des flèches couramment admises sont les suivantes :
- 1/300 de la portée dans les cas ci-dessus, avec les charges et surcharges pour les éléments
fléchis des planchers. (ex. 3 m de long ⇒ 10 mm)
- 1/200 de la portée pour les éléments fléchis de couverture, avec les charges et surcharges.
(ex. 3 m de long ⇒ 15 mm)
17
1. TERMINOLOGIE :
toiture 3 ou comble
3 3
4
1 Long pan 1
2 Pignon 2
1
1 Poteau 5
2 Semelle 2
3 Sablière
4 Poutre
5 Traverse
6 Linteau
7 Poitrail
9
Remplissage
6
8
9 Soubassement
7
2. TYPES D’OSSATURES :
Pour les petites constructions et les faibles portées (< 6 m) on utilise des pannes en profilé
directement fixées sur les murs pignons et les murs de refend.
18
Au fur et à mesure que les portées et les surfaces couvertes augmentent, la structure
économique se compose :
- de poutres maîtresses (profilés, à âme pleine ou alvéolaire, fermes à treillis) supportant les
pannes en profilé.
Puis on a souvent intérêt à limiter le nombre de pannes composées que l’on appellera pannes
principales sur lesquelles viendront se reprendre, parallèlement aux fermes, des empanons ou
faux arbalétriers qui serviront eux-mêmes de support aux pannes secondaires en profilé.
Il existe deux grandes catégories d’ossatures que l’on pourrait appeler « planes » par
opposition aux structures tridimensionnelles qui ne seront pas abordées ici :
- les portiques à âme pleine ou alvéolaire et quelquefois à treillis (systèmes plans à contour
polygonal dont la rigidité est obtenue par un certain nombre d’encastrement des barres
entre elles).
a d g
b e h
c f i
PORTIQUES SIMPLES
a poutre et poteaux à âmes pleines e à piedroits à treillis
b d° à 2 versants f
c par encastrement ferme sur poteaux g semi-portique
d h portique à 3 articulations
i poutres et poteaux à treillis
REMARQUE :
Une ferme à treillis encastrée sur deux poteaux peut constituer un portique.
La conduite des calculs sera différente pour chaque catégorie . On sera dans le cas d’un
portique lorsque la rigidité de l’attache entre montant et traverse pourra être considérée comme
un encastrement parfait qui imposera une dépendance mutuelle du montant et de la traverse
d’inerties respectives Im et Tt. L’autre catégorie concerne les fermes dont la raideur est telle
que l’on pourra les considérer comme indéformables.
3. STABILITE ET CONTREVENTEMENT :
3.1. Définitions :
On entend par contreventement, tout dispositif assurant la stabilité d’une ossature vis-à-vis des
efforts horizontaux (vent, ponts roulants, poussée des terres, …) et par extension ceux
assurant la stabilité transversale (flambement, déversement) de certaines parties de l’ouvrage.
Notion de stabilité : un ouvrage sera stable si, quelques soient les efforts qu’il sera amené à
subir, directs ou dérivés, provisoires normaux ou exceptionnels, ni il ne pourra s’effondre ni se
renverser mais également si le déplacement sera suffisamment faible pour ne pas
compromettre sa conversation ou la poursuite de son exploitation.
Les efforts subis devront donc pouvoir « cheminer » depuis leur zone d’application jusqu’aux
matériaux des autres corps d’état (murs, poteaux, fondations,…) par tous les éléments
constitutifs de l’ossature et de l’un à l’autre par leurs attaches sans provoquer la ruine de
l’ouvrage ou des désordres locaux.
Stabilité statique :
C’est l’étude de l’équilibre de tout ou partie de l’ossature constituée d’éléments supposés
indispensables. On rencontrera rarement de structures réellement isostatiques mais souvent
des structures hyperstatiques de degrés divers.
Stabilitéélastique :
La stabilité élastique d’un élément d’ossature est réalisée lorsque son état de contrainte
demeure dans le domaine élastique de l’acier. C’est-à-dire, qu’il faut vérifier que les
contraintes de traction, de compression, de flexion, de cisaillement,
Stabilité provisoire :
La stabilité de l’ossature doit être assurée à tout moment pendant la phase de montage. Il
faudra donc toujours faire une analyse minutieuse des efforts spécifiques pouvant solliciter
chaque élément pendant le montage (transport, manutention, mise en place,…). Des renforts
temporaires peuvent être nécessaires. Si le contreventement définitif doit être assuré par
remplissage, il faudra prévoir des contreventements provisoires en attendant l’intervention
des maçons et pendant la phrase de prise du béton.
Il faut d’abord faire le bilan complet des efforts horizontaux agissants sur l’ossature dans les
différentes directions, les différents sens et pendant les différentes phases.
Contreventer consiste à résister à ces efforts horizontaux, les « recueillir » et les transmettre
au sol, tout en limitant les déformations.
La stabilité statique d’une ossature est généralement obtenue à l’aide de plans de contre-
ventement (plans rigides) disposés suivant les 3 directions de l’espace et organisés de telle
sorte que :
- les efforts horizontaux sont recueillis par des plans de contreventements horizontaux
- ces plans prennent appui sur les plans de contreventement verticaux parallèles aux efforts
à descendre au sol.
21
Ferme
Contrevt suivant
Faîtière
versant Panne
arbalétrier de pignon
FV
FL FT
Sablière
Palée de stabilité
longitudinale
montant de pignon
poteau
L’effort FV est transmis par les poutres au vent suivant versants aux sablières des longs-pans
puis aux fondations par les palées de stabilité triangulées des longs-pans.
L’effort FT est transmis par les fermes aux poutres au vent suivant longs-pans puis aux
fondations par les palées de terminologie :
Contreventements 3 5
1 . longitudinaux 4
1
2 . transversaux
3 . de rampant
2
4 . d'entrait
2
5 . de poinçon
22
- par portique (les fermes et les sablières encastrées sur les poteaux peuvent constituer des
portiques).
REMARQUE :
Solutions :
encastrement
diagonale bielle
LES ASSEMBLAGES
Les assemblages réalisent les liaisons entre les différentes pièces d’une structure métallique.
Ils assurent la transmission des efforts des pièces entre elles mais leur conception ne doit pas
générer des efforts secondaires. L’analyse des assemblages se fera dans des plans perpendi-
culaires entre eux, contenant les efforts et dans lesquels on rencontrera l’un des types de
liaisons planes suivantes :
Encastrement :
Articulation :
Appui simple :
Ne peut transmettre des efforts autres que ceux inclus dans le cône d’adhérence. L’axe du
cône est perpendiculaire aux surfaces de contact.
Les pièces assemblées pourront être soit en prolongement l’une de l’autre, il s’agira alors
d’un assemblage « bout à bout », de « couture », de « raboutage », appelé joint (éclissage
par exemple), soit concourantes et l’on parlera alors d’une attache ou d’un nœud (attache
poutre sur poteau, nœud de treillis, …).
Les assemblages sont classés en deux catégories selon les efforts transmissibles :
Les assemblages réels ne sont ni parfaitement rigides, ni parfaitement articulés. Ils ont un
comportement intermédiaire et il ne sera pas toujours aisé de les classer.
24
Dans la pratique, un assemblage théoriquement rigide pourra être considéré comme une
articulation dans les cas suivants :
- il relie entre eux des éléments suffisamment flexibles. Par exemple : un nœud de ferme à
treillis ;
- son mode d’assemblage lui confère une certaine souplesse : selon le procédé d’assem-
blage utilisé, on distingue :
Une analyse fine des microdéplacements, des déformations et des adaptations plas-tiques
possibles sera donc nécessaire pour classer un assemblage, c’est-à-dire évaluer son aptitude
à transmettre un moment. En cas de doute, il faudra envisager plusieurs hypothèses, étudier
le comportement dans chaque cas et choisir le cas qui offre le plus de sécurité. Mais
attention, lorsque l’assemblage est assimilé à un type, il doit garder ce type pour tous les
calculs de la structure.
REMARQUE :
Un même assemblage peut réaliser une articulation dans un plan et un encastrement dans un
plan perpendiculaire au précédent.
1. EXEMPLES D’ASSEMBLAGES :
B C
A
25
SEMELLE - RAIDISSEUR
Exemple de jarret
h
E
≥2h
RAIDISSEUR DE PLATINE
D'ABOUT
Exemples de clef F Plats H
N.B. : Ces goussets ne sont pas nécessaires si les platines
sont suffisamment épaisses.
I J K L
Sol fini
M
N Articulation cylindrique
120
δ δ 18
9
32 80
65
65
32
55 boulons D20
O
Noeud
g θ
R S
15
12 néoprène
12
IPE 500
T
U
V W
28
3. PRECAUTIONS CONSTRUCTIVES :
Les assemblages constituent des zones particulières plus fragiles que les zones courantes des
pièces, car les sections sont réduites du fait des perçages ou la nature de l’acier affaiblie par
chauffage du soudage. C’est pourquoi, il faut être particulièrement vigilant dans la conception
et le calcul des assemblages, afin de se prémunir contre tout risque de rupture brutale.
Il faudra calculer les éléments d’assemblage (boulons, cordons de soudure) mais aussi les
pièces assemblées. Mais un bon dimensionnement n’est pas suffisant, si la conception n’est
pas correcte. Il faut assurer à travers l’assemblage la transmission des forces sans créer
d’efforts ou de moments parasites. Pour cela, il faut respecter les dispositions constructives
générales suivantes :
- faire concourir les axes neutres des barres dans le système réticulés. Ce n’est souvent pas
le cas pour les treillis réalisés en cornières du fait de la non superposition des axes neutres
et des axes de trusquinage . Il faudra en tenir compte dans les calculs. Tous les axes
neutres des barres (simples ou composées) doivent se trouver dans un même plan qui est
le plan de symétrie de l’armature résistante et du système des forces appliquées.
Les assemblages des barres doivent être les plus courts possible (répartition des
contraintes, rigidité, économie) .
Sous faibles sollicitations, la résistance de l’assemblage est due à l’adhérence des faces des
pièces sous f’effort de serrage des boulons. Le coefficient d’adhérence acier/acier n’excédant
pas 0,35, dès que les sollicitations dépassent le seuil d’adhérence il y a glissement brusque
des pièces jusqu’à ce que les boulons bloquent le déplacement par appui dans les trous. Ceux
qui sont en contact travaillent alors au cisaillement. Les déplacements dépendent des jeux
(entre trous et boulons) dont la répartition est aléatoire si les pièces n’ont pas été usinées
simultanément. Comme on n’est jamais sûr de la valeur du serrage, on considérera toujours
que les boulons travaillent uniquement au cisaillement.
29
Dans la pratique, tous les boulons d’un même plan de joint ne seront pas soumis aux mêmes
efforts (ceux des extrémités seront plus chargées que ceux du centre) mais lorsque les
assemblages sont courts, on considérera que l’adaptation plastique des matériaux répartit
également les charges sur tous les boulons.
As
Les assemblages par boulons ordinaires, non précontraints, leurs dispositions constructives et
leurs modes de calculs sont réglementés par la norme NF P 22-430.
En plus du calcul des boulons, il faudra vérifier la résistance de toutes les pièces de
l’assemblage (barres, goussets, …) dans leur zone de faiblesse. Pour les goussets par
exemple, il faudra rechercher la ou les lignes de déchirure possible.
Même lorsqu’un seul boulon suffirait à transmettre les efforts, les barres sont liées aux
assemblages par ou moins 2 boulons.
30
NORMES
1. SYMBOLES ET UNITES
1.1. Symboles
V1 : effort relatif à l’état limite ultime (effort pondéré), exercé sur un boulon
perpendiculairement à son axe, par une pièce d’épaisseur t ;
V2 : effort par un boulon relatif à l’état limite ultime (pondéré) exercé sur
l’assemblage ;
V Sy
a⊥
31
1.2. Unités :
- Efforts en newtons
- Limite d’élasticité en MPa (1)
- Contrainte caractéristique en MPa (1)
- Dimensions linéaires en millimètres
- Surfaces en millimètres carrés.
Les qualités des vis et des écrous sont celles définies par la norme NF E27-006 « Articles de
boulonnerie d’usage général – Spécifications techniques » pour les classes de qualité 4.6 –
4.8 – 5.6 – 5.8 – 6.6 – 6.8 – 6.9 – 8.8 et 10.9.
DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES
- 1 mm pour d ≤ 10 mm
- 2 mm pour 12 ≤ d≤ 22 mm
- 3 mm pour d ≤ 24 mm pour 22 mm<d <24 mm
3 dtr ≤ s ≤ 7 dtr
3 dtr ≤ s ≤ 10 dtr
Files intérieures :
s ≤ s 30 tmin
32
Lorsque la distance entre le premier et le dernier boulon dans un assemblage n’est pas
supérieure à 15 dtr, la résistance de l’assemblage doit être considérée égale à la somme des
résistances des boulons concernés.
Mais lorsqu’elle dépasse 15 dtr la résistance n’est qu’une fraction ô de la somme des
résistances des boulons concernés.
0.05/10dtr
1
0.9
0.8
0.7
Bien évidemment, cette limitation ne s’applique pas lorsque les efforts sont uniformément
répartis sur tous les boulons sur toute la longueur de l’assemblage : c’est-à-dire afin de
transmettre les efforts de cisaillement de l’âme à la semelle, ou de l’âme aux raidisseurs aux
appuis des poutres à âme pleine.
Elle doit, cependant, pour éviter la corrosion, rester inférieure à 4 dtr pour les goussets pincés
entre deux pièces assemblées et à 2,5 dtr dans les autres cas. (Voir figure).
V/2 (2)
d (1) V
V/2 (2)
V d (2)
(2) V
a2 a2
33
Fourrure :
Si une cale destinée à rattraper une tolérance de laminage ou de fabrication d’épaisseur
supérieure à 0,2 d est interposée entre les pièces transmettant des efforts, elle doit être fixée
par soudage.
d ≥ t2 + 2 mm avec t2 ≤ 20 mm
d ≥ 22 mm avec t2 ≤ 20 mm
Epaisseur totale Σt :
Si une fourrure n’est pas fixée par soudage (épaisseur de la fourrure inférieure à 0,2 d), la
relation suivante doit être respectée :
Σt ≤ 4d
V1
≤ 2 σe
dt
V1
≤ 3 σe
dt
34
1. CONTRAINTE CARACTERISTIQUE :
La contrainte caractéristique servant à la vérification des boulons est la plus petite des deux
valeurs suivantes :
CLASSE DE QUALITE 4.6 4.8 5.6 5.8 6.6 6.8 6.9. 8.8. 10.9
σred (MPa) 240 280 300 340 350 410 410 550 670
2. SECTION DE CALCUL :
Suivant la nature des efforts auxquels est soumis l’assemblage, les vérifications de la résistance
du boulon font intervenir :
3.1. A la traction :
On vérifie :
N
1,25 ≤ σ red
As
3.2. Au cisaillement :
- Si aucune précaution spéciale n’est exigée pour l’exécution, on vérifie :
V2
1,54 ≤ σ red
mAs
- Si des dispositions spéciales sont prises pour que la partie lisse du boulon règne au droit
de TOUTES les sections cisaillées, on vérifie :
V2
1,54 ≤ σ red
mA
35
- dans le cas où la section cisaillée se trouve dans la partie lisse, on vérifie simultanément :
2
V
N + 2,36 2
2
N m
1,25 ≤ σ red et ≤ σ red
AS A
- dans le cas où la section cisaillée se trouve dans la partie filetée, on vérifie simultanément :
2
V
N + 2,36 2
2
N m
1,25 ≤ σ red et ≤ σ red
AS AS
Le diamètre des trous dtr est égal au diamètre nominal des boulons d augmenté de :
1 mm jusqu’à d ≤ 10 mm
2 mm pour 12 ≤ d ≤ 22 mm
3 mm pour d ≥ 24 mm
Les boulons sont sauf stipulations contraires du marché, montés sans rondelles.
Les têtes des vis et les écrous doivent porter convenablement sur toute la surface de contact avec
les pièces assemblées.
Dans le cas d’assemblages à faces obliques, le boulon doit être muni de rondelles biaises.
36
Les pannes, qui ont pour fonction de supporter la couverture, sont disposées parallèlement à la
ligne de faîtage, dans le plan des versants.
Disposées à extraxes constants, elles sont jumelées au faîtage (pannes faîtières) et peuvent être
renforcées en rive pour reprendre des efforts horizontaux dûs au vent (pannes sablières). Leur
portée correspond à l’entraxe des fermes (travée) et leur extraxe est déterminé par la portée
possible des bacs de couverture.
Dans la majorité des cas, les pannes sont constituées de poutrelles laminées IPE, leur poids
moyen ramené au m2 de toiture oscillant aux alentours de 5 à 7 daN/m2. Elles peuvent être
également réalisées en profilés minces (tôles pliées à froid), en section de Z, U ou Σ .
Les pannes sont calculées pour satisfaire aux conditions de résistance (flexion déviée), et aux
conditions de déformation (flèche maxi < 1/200 portée).
Le raccordement de deux pannes entre appuis est rarement réalisé par boulonnage. Si c’est le
cas, la continuité n’est assurée qu’à la condition d’utiliser des éclisses de module d’inertie
voisin de celui des pannes et d’assembler le joint au moins trois boulons sur chaque panne (2
boulons ajustés ou HR).
La faible inertie transversale des profils des pannes conduit, dès que la pente des toits atteint 8
à 10 %, à leur flexion transversale. Pour limiter ce phénomène, on préfère créer des appuis
intermédiaires plutôt que d’augmenter la section des profils.
37
1. Liernes en ronds :
sablière
Lierne
Une solution consiste à relier les pannes
entre elles par des liernes situées à mi-
portée ou au tiers de la portée. Ces liernes
sont des tirants, qui fonctionnent en traction
et qui sont soumis à des efforts croissants,
au fur et à mesure qu’ils se rapprochent du
faîtage. Les efforts de traction sollicitant les
liernes ne peuvent pas être repris par les
pannes faîtières qui périraient
transversalement. Ils sont donc transmis
aux fermes ou aux portiques par des tirants
en diagonale.
tirant
Lierne
entretoise
lierne faîtière
Panne
Panne
Lierne
3. Liernes en
2. Liernes en plats
cornières ou en U
Lierne
Panne
Panne
Lierne
- les pannes faîtières sont reliées entre elles par des entretoises
- les portées des pannes sont limitées (4 à 5 m).
Les pannes sont posées sur les arbalétriers et assemblées par boulonnage. Les appuis sont
considérés comme libres et articulés.
Boulonnage direct : il est rarement possible étant donnée la faible largeur des ailes des
poutrelles.
REMARQUE :
Pour limiter la flèche des pannes on a intérêt à utiliser des pannes continues sur trois appuis.
Au signe près les contraintes sont identiques au cas isostatique des pannes reposant sur deux
appuis mais les flèches sont réduites de plus de 60 %. Il faut dans ce cas, disposer les joints
de pannes en quinconce sur l’arbalétrier du fait des valeurs différentes des réactions d’appui.
Liaison panne/mur :
Appui mobile :
Ce type d’appui est nécessaire lorsqu’aucun effort ne doit être transmis du mur à la charpente
et réciproquement (dilatations différentielles possibles).
- en sommet de mur, cet appui peut être réalisé sur une platine liée à la maçonnerie et une
liaison par crapaud de la panne sur la platine.
- contre un mur on peut réaliser les dispositions suivantes :
Appuis fixes :
Ils doivent assurer une liaison efficace de la panne et du mur et la transmission des efforts
longitudinaux apportés par les pannes au mur, ou par le mur aux pannes. La solution avec
boulon d’ancrage est préférable.
A A
coupe A-A
40
Liaisons « internes » :
Dans les fermes réticulées, les liaisons entre barres sont réalisées par soudure, quelquefois
par rivets ou boulons HR, mais pratiquement jamais par boulonnage ordinaire. Par contre, par
commodité de transport ou de montage, on est souvent amené à réaliser des fermes en
plusieurs parties qui seront assemblées par boulonnage sur le chantier.
Avant de calculer les assemblages, il est nécessaire de dimensionner correctement toutes les
barres.
Dans le plan des versants, les points fixes des arbalétriers sont ceux qui sont reliés par les
pannes aux nœuds des poutres de contreventement (fig. a) et dans le plan des entraits on
prend pour points fixes ceux qui sont reliés à ces mêmes nœuds par l’intermédiaire des
contreventements verticaux :
- pannes en treillis
- croix de Saint-André
- bracons sous pannes.
Toutefois, pour les fermes de faibles portées en nombre réduit, on peut considérer les
pannes intermédiaires comme points fixes si elles sont attachées dans les pignons à des
éléments suffisamment rigides (fig. b).
Ferme Ferme
Ferme U Feuillure
Croisement des Panne fixées au de pignon
diagonales non croisement des
fixées à la panne l l diagonales l
a b
RAPPEL :
ATTENTION :
Dispositions
- des couvre-joints des ailes des cornières, placés sous les ailes pour les arbalétriers
comprimés si au contraire l’effet de traction est prépondérant (soulèvement dû au vent),
on renforcera par un couvre-joint placé au-dessus des ailes.
Le gousset d’entrait doit être renforcé suivant les mêmes principes, avec la précaution
supplémentaire de ne pas dessiner un gousset à angle rentrant dans le cas d’un entrait
retroussé (voir fig. Q page 26).
Les renforts précédents ont pour autre avantage d’éviter les déformations pendant la
manutention.
Pour les cornières doubles, ils sont obligatoirement combinés avec une fourrure.
1 2
A résistance égale, la liaison (2) exige plus de boulons que la liaison (1) et ne doit être
employée qu’avec des boulons ajustés ou des boulons HR lorsque l’assemblage est comprimé.
Pour que la fourrure, souvent très sollicitée, travaille en traction simple ou en compression
simple, il faut que ces perçages soient centrés sur son axe de symétrie. Cette disposition a
pour autres avantage de donner une fourrure sans sens de pose donc sans risque d’erreur au
montage.
Si malgré tout la fourrure n’est pas symétrique (par exemple si elle a la même largeur que les
cornières), pour rester proche de l’hypothèse de calcul précédente, on ne tiendra compte dans
les calculs que de la section symétrique par rapport aux trous.
Lorsque le joint transmet un effort tranchant important, les boulons seront situés le plus près
possible des extrémités des membrures (pince du premier boulon minimale) pour diminuer
l’importance du moment dans les éléments d’assemblage.
Les goussets :
Les goussets sont assez fréquemment les points faibles de la construction réticulée, car ils
travaillent dans des conditions défavorables aux points où les membrures sont interrompues
(arbalétrier, entrait) sont interrompus et même déviés. Bien que le calcul des goussets ne soit
pas justifiable des théories classiques de Résistance des Matériaux, On obtient avec celle-ci
une approximation suffisante.
- la forme d’un gousset doit permettre une répartition convenable des efforts des barres. Il
faut donc éviter les angles trop aigus.
mauvais bon
- la forme d’un gousset doit être telle que le centre de gravité des boulons d’attache soit sen-
siblement confondu avec le point d’intersection des axes d’épure des barres fixées sur lui.
44
- la forme des goussets doit être aussi régulière que possible avec au moins deux bords
parallèles ou perpendiculaires. Cela conduit parfois à augmenter le nombre de boulons
strictement nécessaires lorsque les barres sont attachées par une seule file de boulons, les
angles des goussets ne sont pas abattus. Ils doivent l’être au contraire lorsque les barres
sont attachées par plusieurs files de boulons.
Liaisons « externes » :
Liaison ferme/poteau :
Articulation : l’attache des fermes peut être une « articulation » approximativement réalisée
par le repos direct de la pointe de la ferme sur la tête du poteau ou même par une attache
latérale lorsque les charges verticales sont prépondérantes.
45
Si l’entrait et l’arbalétrier n’aboutissent pas au même gousset, il faut prévoir des trous ovalisés
au gousset d’attache de la barre prolongeant l’entrait jusqu’au poteau, afin d’éviter le
flambement de cette barre ou des désordres dans les maçonneries de façade.
Poteau
BARRE SUPERFLUE
Encastrement :
c
Attache de
continuité
b
Mauvaises dispositions
Bonne attache d'encastrement:
les efforts passent en
e dehors des attaches
Dispositions permettant
une bonne attache du
contreventement et un
assez bon
encastrement
Bon
d
46
Mauvaise
disposition
Dispositions correctes
Moment d'excentrement RL
Si cette condition n’est pas réalisée, le nœud est soumis à l’action d’un couple égal au produit
de la réaction d’appui par sa distance à l’épure. Le gousset a pour seul effet de répartir les
moments fléchissants entre les deux barres (ou les trois) proportionnellement à leur raideur. Il
peut résulter de cet effort « secondaire » des déformations permanentes qui peuvent être
dangereuses.
Si la diagonale d’extrémité est très couchée, il vaut mieux interrompre l’entrait pour l’attacher
correctement que de déplacer le point d’épure inconsidérément. Si les fermes doivent
apporter à la maçonnerie ou recevoir d’elle des efforts horizontaux, les boulons d’ancrage
devront être associés à une butée noyée dans le scellement.
Ils peuvent aussi, lorsque les fermes sont de faible hauteur, être constitués par des bracons
reliant les pannes aux montants des fermes, formant ainsi des portiques assez rigides pour
s’opposer à un déplacement relatif des pieds et des traverses, c’est-à-dire faisant bénéficier
les entraits des points fixes des arbalétriers.
47
Contreventements des versants : les goussets de liaison des diagonales, sans angle
rentrant, sont solidaires de la panne et de l’arbalétrier si possible ou de l’un des deux.
diagonale 2
goussets 1 Gousset sous les
soudés panne échantignolles
3 4
Nœuds de contreventement
La solution (4) impose de fortes sollicitations à certains boulons ; il faut l’éviter à priori ou la
justifier par un calcul.
Pour éviter une flèche trop grande des diagonales sous leur poids propre, on peut les
suspendre aux pannes qu’elles croisent.
48
Liaison poteau/fondation :
Les efforts verticaux dirigés vers le bas sont transmis par appui direct au moyen d’une
platine de surface suffisante pour que les pressions maximales sur les fondations restent
dans les limites admissibles correspondant au matériau, et d’épaisseur telle que la
répartition des charges s’effectue correctement.
Les vérifications des platines portent sur leur résistance à la flexion (raidisseurs compris)
correspondant à l’hypothèse d’une répartition linéaire des pressions sur les fondations.
Les efforts verticaux dirigés vers le haut sont transmis au moyen d’ancrage : tiges à
extrémités filetées droites, à crosse, avec barre transversale, etc…. qui sont noyés, après
réglage des poteaux, dans un mortier de remplissage des logements réservés à cet effet
dans les massifs.
- par frottement de la platine sur le béton dans la limite ou l’effort horizontal est inférieur
à 0,36 fois l’effort vertical vers le bas appliquant la platine sur la fondation. La
vérification de cette possibilité doit être faite dans le cas le plus défavorable (très
souvent avec le vent exceptionnel, l’effort vertical étant égal à la différence entre l’effort
de soulèvement et l’effort exercé par les tiges d’ancrage).
- par butée directe sur le béton : pied noyé dans le béton ou bêche d’ancrage dans le cas
de poteaux articulés.
Fichage : intervalle de
Réglage généralement
Compris entre 3 et 5 cm.
Bêche
50
Poteau articulé :
Le cas le plus courant consiste en une semi-articulation suivant l’axe de la ligne des boulons, et
un encastrement dans le sens perpendiculaire (fig. J et L page 25).
Les cas d’articulations plus élaborées correspondants aux figures I, K, M et N sont plus rares. Il
faut veiller à la désolidarisation des poteaux articulés et du revêtement de sol environnant,
sous peine de fissuration de ce dernier.
Calcul :
surface de la platine :
N
σ = ≤ σ −b
a.b
épaisseur de la platine :
L’effort à droite de la ligne 1.1 est :
F = σ .b.u
U U2
M = F. = σ .b.
2 2
1 1 bt 2
Me = σe avec =
V V 6
U2 bt 2 3σ
ab ≤ σe , soit t ≥U
2 6 σe
2
σe t
Soit : σ≤
3 U
51
Goujons d’ancrage :
7 gc φ
N a = 0,1 1 + 2
(λ1 + 6,4r + 3,5 λ1 )
1.000 φ
1 +
d1
φ
52
Poteau encastré :
par platine et boulon d’ancrage : la platine est généralement renforcée pour éviter sa
déformation.
Calcul : N N
Dans ce cas, le poteau est sollicité en pied par
un effort normal centré N et un moment de
c
- Effort de compression sollicitant le béton
1
sous la platine : C = bh' σ b σb
2 h'/3
h'
C h − = N λ = (C-T) λ
3
λ λ
h’ 3 + 3 ( λ -h) h’ 2 + 90 A h' - 90 A h = 0
b b
h'
Nλ − h +
3 ≤ σ et σ 2N λ
σa = a b = ≤σ b
h' h'
h− bh' h −
3 3
53
Par scellement :
lorsque l’excentricité M/N de la résultante d’appui est
grande, on peut sceller directement le poteau dans
un logement réservé.
Calcul : b
La formule :
H Hh 3 2 Hh + 3M
σ b = + M + x 2
=
2bh 2 bh bh 2
Suppose que les deux ailes participent à la répartition des pressions sur le béton et qu’elles
résistent aux flexions résultant des pressions ainsi calculées. σ b doit rester inférieure aux
contraintes de compression admissibles en surface.
Palées de stabilité :
Si le fonctionnement de la structure impose des palées de stabilité (cas des poteaux articulés par
exemple) les diagonales sont liées par une extrémité aux pieds des poteaux et à l’autre extrémité
à la sablière. Il faut de plus une liaison des deux diagonales à leur croisement.
Le point d’épure inférieur des palées sera le plus près possible du niveau du sol pour limiter au
maximum la flexion secondaire des pieds de poteaux. Si leur gousset d’attache est fixé sur l’âme
du poteau, il doit aussi être attaché horizontalement à la platine.
Le terme soudage est réservé à l’opération qui consiste à assembler des pièces, par fusion ou
plastification de leur zone de contact et mélange intime de leur matériau.
La soudure est la zone de liaison des pièces. Ce terme désigne également le procédé
d’assemblage.
Lorsque la matière est portée à l’état plastique, il est nécessaire d’appliquer une pression de
contact des pièces à assembler.
Lorsque la matière est portée à l’état fondu, il suffit que la masse fondue des deux pièces se
mélange intimement de manière à former, après refroidissement, une zone d’interprétation.
- une aptitude du matériau à être soudé, appelée soudabilité. La soudabilité dépend des
qualités propres du matériau (tous les matériaux ne sont pas soudables), des affinités
relatives entre matériaux (deux matériaux, par ailleurs soudables, peuvent ne pas l’être
entre eux) mais également de paramètres limitatifs tels que :
baguette
-
par résistance
par rapprochement
d'énergie
SOUDAGE
Sources
par ultra-sons
par recouvrement
à froid par
choc
DIVERS
ETAIN
à la lampe BRASAGE TENDRE électrique
PLOMB Rayonnement
BRASAGE
En charpente les assemblages de profilés se font à l’arc électrique. Dans ce procédé, l’arc
électrique est créé entre une électrode fusible et les pièces à souder, grâce à un générateur
de courant, continu ou alternatif, de faible voltage, mais de fort ampérage (de 50 à 600
ampères). L’arc provoque la fusion progressive du métal de l’électrode et celle des deux
pièces au point d’impact. Les particules fondues de l’électrode sont projetées sur les pièces au
travers de l’arc. Il suffit alors de déplacer l’électrode le long du joint d’assemblage pour
constituer un cordon continu de soudure. Le phénomène de projection permet de faire des
soudures dans toutes les positions.
Milieu ionisant
conducteur
Ame Enrobage
Métal déposé
d
Laitier Cratère
pénétration
L Métal projeté
en fusion
Pièce
Les électrodes sont constituées d’une baguette de métal d ‘apport enrobée d’une gaine
réfractaire appelée enrobage. Toutes les électrodes ne sont pas constituées du même métal
d’apport. Une couleur conventionnelle est déposée à l’extrémité dénudée de l’électrode afin
d’indiquer les valeurs des caractéristiques mécaniques exigées pour chaque nuance.
Nuance Edx E 40 E 48 E 56 E 65
Couleur Rose Rouge Jaune Bleu Vert
2
Résistance en daN/mm < 40 40-48 48-56 56-65 > 65
A noter :
Tout ce qu’il faut connaître pour l’utilisation des électrodes est inscrit sur les emballages par
le fabricant. Il faut donc les lire attentivement et apprendre à les décrypter :
I. Caractèristiques hygiène. – 2. Classes des poussières émises en soudage. – 3. Intensité moyennes et maxi. – 4. Tension
minimale en CA. – 5. Nature du courant. – 6. Dimensions (mm). – 7 Symbolisation des positions de soudage. – 8.
Conditions d’étuvage. – 9. Agréments. – 10. Classification normalisation. – 11. Désignation commerciale. – 12. Numéro de
nomenclature. – 13. ∅ et longueur des électrodes. – 14. Quantité dans un emballage. – 15. Numéro de fabrication. – 16
Pictogramme SAF
58
La cotation des soudures fait intervenir la longueur des cordons et leur épaisseur ou gorge
« a » définie dans les extraits de normes dans les pages suivantes.
Jusqu’à des épaisseurs de pièces de 5 à 6 mm, les soudures peuvent être effectuées sur
des pièces npn chanfreinées, découpées d’équerre. Au-delà de 6 mm, il faut réaliser des
chanfreins sur les bords des pièces. Le talon « c » doit être inférieur à la plus petite des
59
deux valeurs : 3 mm ou t/5. Les chanfreins en V et en U permettent de souder sans
retourner les pièces, mais donnent lieu, lors du refroidissement, à des déformations
angulaires fortes. Le chanfrein en U est plus onéreux du fait de l’usinage.
t/2 t= 10 à 25
C t/2
D t= 30 à 60
C
C
60° 50°
t= 12 à 40 t= 12 à 40
E F
Soudures d’angle :
l t
l>5t
• Joints d’angle :
Les joints d’angle résistent également mal aux efforts de fatigue et travaillent dans de
mauvaises conditions. Le cordon peut être, extérieur, intérieur ou en X.
60
• Joints en T :
Le joint en T à cordons d’angle des deux côtés n’est pas recommandable lorsque
l’assemblage est soumis à des efforts de fatigue. Il n’est utilisable que pour des épaisseurs
de pièces inférieures à 12 mm. Au-delà, la jambe du T est chanfreinée dans les mêmes
conditions qu’en soudage bord à bord.
t ≤ 12 mm t ≤ 25 mm t > 25 mm
5 6
1. Cordon à plat
2. Cordon d'angle à plat
3. Cordon en corniche
4. Cordon vertical
3 5. Cordon en corniche
au plafond
5. Cordon au plafond
4
2 1
524. Précautions :
- Assurer la plus grande liberté aux déformations limite les contraintes internes.
- Rechercher la symétrie des dépôts
- S’efforcer de commencer la soudure au milieu des pièces, puis souder symétriquement
de part et d’autre de la première soudure.
- Eviter l’accumulation de soudures. Le croisement d’une soudure d’angle et d’une
soudure bout à bout est admis.
- Proscrire les cordons de moins de 50 mm et moins de 10 x a de longueur.
- L’ordre d’exécution des soudures peut avoir une grande importance. Il faut donc
respecter les instructions des séquences ou gammes de soudage quand elles existent.
- Les soudures d’éléments rapportés non prévues sur les plans (par exemple, sur les
poteaux, soudures de consoles destinées à supporter des canalisations) ne seront en
principe admises qu’après l’accord du maître d’œuvre. En particulier, toute soudure,
quelle que soit son importance, coupant transversalement la semelle tendue d’une
62
poutre est à proscrire, surtout si cette poutre est en charge. Il faut souligner que les
cordons de petite section peuvent être les plus dangereux et s’avérer cause de rupture
ultérieure.
Les soudures transversales ne peuvent être éventuellement admises que si elles sont
bien faites, larges, exécutées sur une pièce non en charge, et à condition qu’elles
n’apportent pas une variation brusque de section ou de charge.
La suppression, après soudure, d’un élément rapporté ne peut en aucune façon annuler
les contraintes de retrait dues à cette soudure ; le mal, si mal il y a est sans remède, te
le remplacement de la section du métal en cause doit être envisagé par un
renforcement.
4 6 7 8 10 12 14 16 18 20
t
3 4 5 6 7 8 10 11 13 14
a maxi
3 3,5 4 4 5
t a mini
- Les risques d’oxydation entre les pièces assemblées plat sur plat conduisent souvent à
envisager un assemblage soudé avec cordon périphérique même si la soudure est alors
surabondante. Ainsi, les surfaces inaccessibles à l’entretien sont protégées.
- Lorsqu’un cordon doit être arasé pour des raisons constructives, faire en sorte que les
stries d’usinage (meulage) soient dans le sens de l’effort de traction sur l’assemblage.
- Les angles des goussets tendus ne doivent pas être abattus.
- Il faut « équilibrer » les soudures : le centre de gravité des cordons de soudure doit être
sur l’axe neutre portant l’effort normal. Alors le taux de travail de tous les cordons est
identique.
1a 1b 1c 5 6
7 8 9
2a 2b
La norme reconnaît 3 classes de qualité des assemblages soudés. La classe 1 est la plus
sévère. Les plans d’exécution doivent comporter les classes de qualité des assemblages.
Voir plus loin le tableau des critères d’acceptation des défauts des soudures.
Etendue du contrôle : le contrôle doit porter sur les soudures exécutées au chantier,
mais aussi sur les soudures faites en atelier si aucun contrôle de fabrication n’y a été
assuré. Il ne peut qu’exceptionnellement être systématique : en principe, on opère par
sondage sur les soudures travaillant le plus dont l’exécution est la plus délicate.
Qualité des soudures : seuls l’examen visuel et le ressuage peuvent être pratiqués par
le non spécialiste, les autres contrôles (ultrasons, radiographies, sondages, …)
nécessitent l’intervention d’un spécialiste.
L’examen visuel est souvent suffisant pour les soudures qui n’ont pas nécessitées un
grand nombre de passes.
Les soudures reconnues défectueuses mais réparables doivent être dégagées au burin
jusqu’à ce que le métal sain soit atteint ; le vide ainsi créé est comblé par un apport de
soudure. Le simple matage suivi de rechargement est interdit.
DEFINITONS
a a
a
o o
Figure
La racine d’une soudure à pénétration partielle est par convention, le sommet de l’angle dièdre
formé par les pièces assemblées.
o o o
o
a a
a a
Figure 2
65
La racine d’une soudure est par convention, le sommet de l’angle dièdre formé par les faces
des chanfreins :
a
a
o o
o o
a a
a a
o o
Figure
La racine d’une soudure est par convention, le sommet de l’angle dièdre formé par les pièces
assemblées :
o
a
o
a
Figure
66
Dans le cas de soudage par un procédé à pénétration garantie, la racine est le point de la ligne
de joint que la pénétration atteint en toute certitude.
a a a a a
o o o o
a a
o
o o
a a
Figure
3. EPAISSEUR UTILE « a » :
L’épaisseur utile ou gorge d’une soudure est la distance minimale de la racine à la surface de
la soudure. Compte non tenu d’un bombé éventuel (figures 1 à 5).
La longueur utile d’un cordon de soudure est égale à sa longueur réelle diminuée de la
longueur des cratères d’extrémité lorsque aucune disposition n’est prise pour les éliminer.
La longueur de chacun des cratères est prise forfaitairement égale à l’épaisseur utile « a ».
67
SYMBOLES - UNITES
1. Notations :
I moment d’inertie
M moment fléchissant relatif à l’état limite ultime appliqué à l’assemblage
N effort normal relatif à l’état limite ultime appliqué à l’assemblage
V effort tranchant relatif à l’état limite ultime appliqué à l’assemblage
S moment statique
a épaisseur utile d’un cordon ou gorge de soudure
b largeur d’une pièce
c valeur du talon dans une préparation en V ou en K.
d distance entre deux cordons de soudure
dv diamètre de perçage pour rivets et boulons
h hauteur des profilés
hw hauteur d’âme des profilés, mesurée entre ailes
2. Unités :
- efforts en newtons (N)
- moments en newtons millimètres (N.mm)
- contraintes en mégapascals (MPa) (N/mm2)
- longueurs en millimètres (mm).
68
- La longueur des cordons ainsi que la section transversale (gorge) des passes de soudures
sont conditionnées par l’énergie minimale de soudage nécessaire à la bonne qualité de leur
exécution.
TABLEAU 2
σa Longueur Gorge « a »
(MPa) (mm) (mm)
min t2 « a »min t2 « a »min
t2
t1
Dans le cas où la condition relative à la section transversale ne peut être respectée, des
modalités particulières d’exécution doivent être spécifiées dans le mode opératoire de soudage
(préchauffage, post-chauffage, ….).
- Dans le cas d’un croisement de cordons dans les assemblages formant dièdre, l’une des
pièces peut comporter une échancrure si elle n’est pas ou peu sollicitée (figure 16).
Figure 16
69
- Le croisement d’une soudure bout à bout et d’une soudure d’angle est admis (figure 17).
Figure 17
- Quand plusieurs plats sont superposés, ils doivent toujours être assemblés sur leurs rives
par des cordons de soudure.
Pour des aciers de base de limite d’élasticité inférieure ou égale à 355 MPa, les cordons
peuvent être continus ou discontinus suivant que les pièces sont soumises ou non à des
conditions favorisant l’oxydation.
Dans le cas de cordons discontinus, les soudures doivent être répartis uniformément sur toute
la longueur des pièces (figure 18).
- les longueurs de soudure ( λ1 ) aux deux extrémités des pièces doivent être égales ou
supérieures à la largeur du plat à assembler.
- la distance (d) entre deux extrémités successives de deux soudures doit être inférieure ou
égale à :
l2
l1
b
Figure 18
70
Les conditions de vérification des soudures ne sont valables que si les conditions d’exécution
des soudures définies par la norme NF P 22-471, sont strictement respectées.
les pièces chanfreinées avec ou sans talon si celui-ci est égal à la plus faible des valeurs :
t1 t2 t1 t2
t
c c c
Figure 23
522 - Si la valeur du talon est supérieure à celle indiquée ci-dessus, les soudures sont à
vérifier avec la valeur théorique de gorge « a » et doivent satisfaire à la relation :
N
≤ σa
∑ aλ
t a t1
a t2
N N N N
c c
Figure 24
La justification des soudures sans chanfrein peut être effectuée par l’une des deux méthodes
suivantes :
et σ⊥ ≤ σa
avec
71
σ⊥, T⊥ et T∥ composantes déterminées par la résistance des matériaux de la contrainte
moyenne rapportée à la section de gorge du cordon (section minimale de
surface ).
K=1 pour les nuances E36, E36W, E355, E375, E420, E460, TSE355, TSE450,
TUE355, TUE450, 355D, E390D, E430D, E445, E490D.
o o'
σ⊥
τ
//
τ⊥
o'
o
a Section de gorge a, l
Figure 25
Des applications de cette formule de base, pour les principaux cas, sont données en annexe.
On peut se dispenser de justification plus poussée dès que l’on vérifie pour chaque cordon,
quels que soient la direction de l’effort F et l’angle formé par les faces assemblées, la
condition suivante :
KF
σ= ≤ 0,6.σa
aλ
541 - Aucune justification n’est exigée pour les soudures effectuées sur pièces chanfreinées
avec talon si la valeur « c » de celui-ci est inférieure ou égale à la plus faible des valeurs :
t2 /5 et 3 mm.
t2 t2 t2
a2
c a1
c c
a a a
t1
2a ≥ t2 a1+a2 ≥ t2 a ≥ t2
Figure 26
542 - Pour des valeurs de « c » plus grandes que celles indiquées ci-dessus, les soudures
sont à vérifier comme des soudures d’angle sans chanfrein.
543 - Aucune justification n’est exigée pour les soudures effectuées sur pièces chanfreinées
sans talon (figure 27).
a a
o o
Figure 27
L’épaisseur utile « a » à prendre en compte dans les justifications doit être déterminée
expérimentalement suivant la nature du procédé de soudage, de ses conditions de mise en
œuvre et de contrôle d’exécution.
Aucune justification n’est exigée si les conditions d’exécution assurent une épaisseur des
cordons au moins égale à l’épaisseur de la plus faible des pièces assemblées, c’est le cas
pour :
Dans les autres cas, les soudures sont à justifier avec la valeur théorique d’épaisseur utile
« a » et doivent satisfaire à la relation suivante :
N
≤ σa
∑ aλ
73
552 - Soudure d’angle :
Aucune justification n’est exigée si les conditions d’exécution assurent une épaisseur des
cordons au moins égale à l’épaisseur t2 (figure 28).
t2
t1
Figure 28
Dans les autres cas, les soudures sont à justifier avec la valeur théorique d’épaisseur
utile »a » et doivent satisfaire aux formules du chapitre 5.3 « Soudures d’angle sans
chanfrein ».
74
Cordons frontaux
Σli = 2l1
l1 étant la longueur utile d'un cordon
l1 N/2 l1
N N/2 N
(I)
τ
σ
N N/2
( II ) σ
N/2
τ
Σli = 2l1
σ
π/4 - β/2
l1
N N
l1
a1
N
β
N N
a2
Σli = 2l1 σ
π/4 - β/2
τ
( III )
l1 étant
Cordons obliques : la longueur utile d'un cordon
Nsin α
l1
l1
N α
Ncos α
( IV ) N
Cordons latéraux N
l1
N
l1
N N
N/2 a1
Σli = 2.l1 Σli = 4.l1
N/2 l1 étant la longueur utile d'un cordon
(V)
l1
a2
75
- moment fléchissant M
- effort tranchant V.
σ⊥ = T⊥ = 0
VS
T =
2al XX
où :
VS
K 3 ≤ σa
2al XX
K 3 V .S
a≥
2σ a l XX
Dans les cas d’un cordon simple, la valeur de « a » ci-dessus est à multiplier par deux.
X X ha h
ea
a
Figure A.6
76
615 - Formules simplifiées :
K 3 V
a≥
2σ a ha
σa
En admettant : T ≤ la condition ci-dessus devient avec V = T ha aa :
3
aa
a≥K
2
Dans le cas d’un cordon simple, les valeurs ci-dessus sont à multiplier par 2.
- effort normal N
- moment fléchissant M
- effort tranchant V
622 - Hypothèses :
On admet que :
- l’effort N se répartit uniformément entre tous les cordons
- l’effort V se répartit uniformément entre les cordons d’âme
- le moment M est repris par les cordons des semelles avec M = N’h’ où h’ = h -4.
Sous les efforts N et N’, les cordons d’ailes sont à considérer comme des cordons frontaux.
Pour N :
N
σ ⊥ = T⊥ =
2∑ (a.l )
Pour N’ :
N'
σ '⊥ = T’⊥ =
2∑ (a.l ) '
77
∑ (a.l ) 1
'
= a.l1 + 2a.l3
l2 l2
a1
N
a2
h l3 l2 l2
h'
V N
M
a3
N'
l1
Figure A.7
Sous l’effort N, les cordons sont à considérer comme des cordons frontaux et les
contraintes σ ⊥ et T⊥ sont celles indiquées précédemment (voir paragraphe 6.2.3.1).
Sous l’effort V, les cordons d’âme sont à considérer comme des cordons latéraux, la
contrainte dans ces cordons est :
V
T =
2.a.l3
N N '
Pour les cordons d’ailes : K 2 . + ≤σa
∑ a.li ∑ (a.l ) '
i
2 2
N
Pour les cordons d’âme : 2 + 3 V ≤ σ a
∑ a.l 2.l
i i
78
ANNEXE A
(Fait partie intégrante de la norme)
EXTRAIT DE LA NORME NF A 88-110 – DEFINITIONS DES TYPES D’ASSEMBLAGES
II II B II Ba II A
Avec reprise à l'envers, les
cordons devant être
interpénétrés
Chanfreinés A francs bords
III III A
Sans reprise à l'envers ou avec
reprise, les cordons ne devant
pas être nécessairement
interpénétrés.
IV IV B IV A
Avec un support envers
subsistant ou provisoire
V VB
VI VI B VI A
Soudage vertical avec sabots
de maintien du bain de fusion
Avec ou sans chanfrein Avec ou sans chanfrein
Piquages (type P)
1
1P
Piquage posé,emboîté,
traversant,soudé en angle
sans chanfrein
2 2P 2 Pa
Piquage posé,chanfreiné et
soudé avec pénétration
Piquage traversant sur pièce
chanfreinée
Symboles
Défaut
Classes de qualité
1 2 3
Tmin tmin
≤ +1 ≤ 1,5 +1
20 10 t
face
tmin
une
avec avec
d max = 3 d max = 4
sans
d Tmin tmin
+1 +1
neutre
≤ ≤ 1,5
axe
20 10
d
face
une
avec avec
d max =6 d max = 8 d max = 10 tmin
avec
neutre
axe
≤ 1/3
1/3 pour effort statique
h
Pente de p ≤ 1/4 ≤ 1/3
Raccordement 1/4 pour effort dynamique
l
p=h/2
≤ 1/4 2p
b=
h
h
Brisure b θ
p
≤4 ≤4 ≤6
l = 200
1
tgα ≤ α
Défauts 3
de raccordement En cas de soudures soumises à des variations de contraintes
importantes, il est conseillé de les arroser.
s l
Surépaisseurs 1 1 s
endroit et envers et ≤ +1 ≤ +2
10 10
e
maxi 5 maxi 6 Maxi 7 e
Profondeur C
court.
Non admis ≤2
Longueur lm2 E
cumulée Non admis 80
sur 300 mm
Gorge 0,1
(soudure d’angle) ≥a h=h1/h2 β=120°
ou s
h=h2/h1 h1
Bombement b sans limite
≤ a/5 (1) ≤ a/3
h2 a
Symétrie H
0,8 < h ≤ 1 0,7 < h ≤ 1 0,5 < h ≤ 1
(soudure d’angle)
Criques et t
Non admises
Fissures
Cratères cn Voir article
Non admis
8.2.6
Soufflures
débouchantes En qualité 2, si le sondage radiographique s’avère difficile, éliminer le
Radiographie
Inclusions Non admises Avant Tolérées défaut sur 50 mm de part et d’autre.
Débouchantes Réparation
511 Manque t1 t1 c1
d’épaisseur
Non admis Non admis 1 ≤ 1/20
(1) En cas de soudures soumises à des variations de contraintes importantes, les raccordements seront progressifs.
81
La corrosion atmosphérique n’est pas, en général, la cause de désordres importants dans les
ossatures métalliques de bâtiments. Les éléments de structures soumis à l’atmosphère normale
peuvent rouiller superficiellement s’ils ne sont pas protégés convenablement, mais ce
phénomène est rarement à l’origine de ruines de bâtiments. Par contre, dans certains milieux
contenant des agents corrosifs (milieux industriels, maritimes,…) les structures en acier doivent
être protégées et entretenues.
Parmi les moyens de protection couramment utilisés, les revêtements de peinture tiennent une
place importante et certaines précautions sont à prendre pour les choisir et les appliquer.
D’autres modes de protection, tels que les revêtements métalliques, sont également utilisés
lorsque la corrosion risque d’être importante.
Enfin, outre le rôle de protection contre la corrosion, les revêtements appliqués sur les structures
en acier ont souvent un but esthétique : dans ce cas, une dégradation dans le temps des
revêtements n’affecte pas la résistance des ouvrages.
Le tableau ci-après donne, à titre indicatif, quelques moyens de protection contre la corrosion en
fonction de différents milieux agressifs.
Lorsque les constructions ont un caractère exceptionnel ou lorsque les milieux ont un caractère
corrosif particulier, le recours à des spécialistes en matière de corrosion est recommandé.
Normalement, les pièces sont livrées sur chantier revêtues d’une couche primaire antirouille, les
retouches nécessaires étant effectuées, après montage, sur les parties de revêtement
détériorées accidentellement.
En principe, les pièces enrobées de béton ne sont pas peintes. Par contre, les risques de
corrosion étant plus importants aux endroits où les éléments en acier sortent du béton (par
exemple, pieds de poteaux encastrés), la protection doit y être renforcée.
Les surfaces à peindre doivent être propres : la rouille et la calamine doivent être éliminées par
brossage, martelage, piquage ou par projection d’abrasifs, à un degré de soins qui est fonction du
type de peinture appliquée. Les degrés de soins de décapage sont définis par l’Office National
d’Homologation des Garanties de Peinture Industrielle.
Les produits galvanisés doivent, en général, recevoir un traitement de surface spécifique avant
l’application de peinture.
Les travaux de peinture doivent être exécutés à l’abri des poussières et des intempéries, par
ensoleillement modéré, en dehors des périodes de gel.
S’il n’en est pas ainsi, un brossage énergique est nécessaire pour supprimer la rouille non
adhérente.
Les couches de peinture nécessaires doivent, autant que possible, être de teintes différentes, afin
d’éviter les manques.
Les parties à souder ne reçoivent pas de peinture avant l’exécution de la soudure, ni,
éventuellement, avant contrôle de celle-ci, sauf si des peintures primaires soudables sont
utilisées.
1. GENERALITES :
Toutes les ossatures en acier ne doivent pas être systématiquement protégées contre
l’incendie. Seules les « ossatures principales » sont visées par la réglementation. D’autre part,
un degré de stabilité au feu donné peut être obtenu par des moyens différents (absence de
protection, épaisseurs plus ou moins grandes d’une même protection, situation par rapport au
foyer, …), suivant les éléments de l’ossature (taux de chargement, massivité,…).
Une protection partielle ou totale peut aussi être efficace dans des conditions particu-
lières : éléments inégalement exposés, ossatures extérieures, poutres de planchers à dalle
associée, etc…
Enfin, une dégradation partielle limitée n’entraîne pas nécessairement une perte significative de
la protection, surtout si elle n’est pas dans une zone de sollicitations importantes.
Avertissement :
Les indications ci-après, destinées à des généralistes, sont naturellement très générales et
succinctes. Elles sont destinées à attirer l’attention du lecteur sur les conséquences possibles
de désordres dont il aurait à connaître sur la sécurité incendie, quitte à consulter, pour plus de
précisions, des organismes spécialisés (Bureaux de Contrôle, Organismes Professionnels,
Services de Sécurité) ou un spécialiste.
Entretien :
Ces peintures doivent être révisées, comme toute peinture. Les parties usées ou détériorées
(éventuellement sous l’action de l’humidité doivent être repeintes. Par contre, on sait
maintenant que l’intumescence se produit toujours dans le temps, le « vieillissement » semblant
même augmenter la protection (contrairement peut être aux peintures « ignifuges » qui leur
ressemblent ). Il n’est donc pas utile de les refaire tous les 3 ans, comme on le demande
quelquefois.
Il faut aussi éviter de les recouvrir d’une autre peinture d’aspect, et en tout cas de s’assurer de
sa compatibilité avec la peinture intumescente.
Certaines peintures intumescentes sont utilisables à l’extérieur, complétées par une couche
d’étanchéité d’une peinture spéciale.
La couche primaire antirouille doit, elle aussi, être compatible avec la peinture intumescente.
84
La composition de ces matériaux doit être conforme à celle des essais de résistance au feu ; de
même, les préparations de surface sont importantes pour assurer le maintien de la protection
pendant l’élévation de température des éléments chargés.
Ces enduits nécessitent souvent des armatures de maintien (grillages, cornières de protection
d’angles, …).
3. PROJECTION :
3.1. Plâtre :
On peut employer le plâtre ordinaire ou, mieux, des plâtres spéciaux obtenus par mélange de
plâtre et de fibres et particules minérales. (Mêmes observations que pour 2.2).
4. PROTECTION RAPPORTEE :
5. I R R I G A T I ON :
Ce procédé, qui fait l’objet d’un brevet, s’applique aux structures tubulaires. Une circulation de
l’eau contenue dans les charpentes s’établit par thermosiphon en cas d’incendie et par
pompage.
Documentation et renseignements :
Chambre Syndicale des Fabricants de Tubes d’Acier et
et
COMETUBE
6. E L O I G N E M E N T :
Les poteaux extérieurs sont éloignés des façades d’une distance fonction du degré de résistance
au feu recherché.
Lorsque l’éloignement est insuffisant (en fonction du degré de stabilité au feu recherché), il suffit
souvent de protéger les faces des poteaux côté façades par un écran non-combustible . Cet
écran peut aussi être constitué par un panneau de façade simplement pare-flammes, placé
devant le poteau.
7. REPORT DE CHARGES :
Ce procédé consiste à prévoir, dès le projet, la ruine de certains éléments de l’ossature au cours
d’un incendie et à reporter les charges qu’ils supportaient sur d’autres éléments voisins.
8. DOCUMENTATION ET RENSEIGNEMENTS :
OTUA
5 bis rue de Madrid
75379 PARIS Cedex 08 - FRANCE
Tél . : 522.83.00
CTICM
(Centre Technique Industriel de la Construction Métallique)
20, rue Jean-Jaurès
92807 PUTEAUX - FRANCE
Tél. : 776.41.31
86
VERIFICATION DU FLAMBEMENT
1. RESISTANCE AU FLAMBEMENT :
0.0 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 0.0 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00
0.1 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 0.1 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00
0.2 1.00 1.00 1.01 1.01 1.01 1.02 1.02 1.02 1.03 1.03 0.2 1.00 1.01 1.01 1.02 1.02 1.03 1.03 1.04 1.04 1.05
0.3 1.40 1.04 1.04 1.05 1.05 1.06 1.06 1.07 1.07 1.08 0.3 1.05 1.06 1.06 1.07 1.07 1.08 1.09 1.09 1.10 1.10
0.4 1.08 1.09 1.09 1.10 1.10 1.10 1.11 1.11 1.12 1.12 0.4 1.11 1.12 1.12 1.13 1.14 1.15 1.15 1.16 1.17 1.18
0.5 1.13 1.14 1.14 1.15 1.15 1.16 1.17 1.17 1.18 1.19 0.5 1.19 1.19 1.20 1.21 1.22 1.23 1.24 1.25 1.26 1.27
0.6 1.19 1.20 1.21 1.22 1.22 1.23 1.24 1.25 1.26 1.27 0.6 1.28 1.29 1.30 1.31 1.32 1.33 1.34 1.36 1.37 1.38
0.7 1.27 1.28 1.29 1.30 1.31 1.32 1.33 1.34 1.35 1.36 0.7 1.39 1.40 1.42 1.43 1.44 1.46 1.47 1.48 1.50 1.51
0.8 1.38 1.39 1.40 1.41 1.42 1.44 1.45 1.46 1.48 1.49 0.8 1.53 1.54 1.56 1.57 1.59 1.60 1.62 1.64 1.65 1.67
0.9 1.51 1.52 1.54 1.55 1.57 1.59 1.60 1.62 1.64 1.65 0.9 1.69 1.70 1.72 1.74 1.76 1.77 1.79 1.81 1.83 1.84
1.0 1.67 1.69 1.71 1.72 1.74 1.76 1.78 1.80 1.82 1.84 1.0 1.86 1.88 1.90 1.92 1.94 1.96 1.98 2.00 2.02 2.04
1.1 1.86 1.88 1.90 1.92 1.94 1.97 1.99 2.01 2.03 2.06 1.1 2.06 2.08 2.10 2.12 2.15 2.17 2.19 2.21 2.24 2.26
1.2 2.08 2.10 2.13 2.15 2.18 2.20 2.23 2.25 2.28 2.31 1.2 2.28 2.31 2.33 2.35 2.38 2.40 2.43 2.45 2.48 2.50
1.3 2.33 2.36 2.39 2.41 2.44 2.47 2.50 2.52 2.55 2.58 1.3 2.53 2.56 2.58 2.61 2.64 2.66 2.69 2.72 2.75 2.77
1.4 2.61 2.64 2.67 2.70 2.73 2.76 2.79 2.82 2.85 2.89 1.4 2.80 2.83 2.86 2.89 2.92 2.95 2.98 3.00 3.03 3.06
1.5 2.92 2.95 2.98 3.01 3.05 3.08 3.11 3.15 3.18 3.21 1.5 3.09 3.11 3.15 3.19 3.22 3.25 3.28 3.31 3.35 3.38
1.6 3.25 3.28 3.32 3.35 3.39 3.43 3.46 3.50 3.54 3.58 1.6 3.41 3.45 3.48 3.52 3.55 3.59 3.63 3.66 3.70 3.73
1.7 3.62 3.65 3.69 3.73 3.77 3.82 3.84 3.88 3.92 3.96 1.7 3.77 3.81 3.85 3.88 3.92 3.96 4.00 4.04 4.07 4.11
1.8 4.00 4.04 4.07 4.11 4.15 4.19 4.23 4.27 4.32 4.36 1.8 4.15 4.19 4.23 4.26 4.30 4.34 4.38 4.42 4.46 4.50
1.9 4.40 4.44 4.48 4.53 4.57 4.61 4.66 4.70 4.74 4.79 1.9 4.54 4.58 4.62 4.66 4.70 4.74 4.78 4.82 4.86 4.90
2.0 4.83 4.87 4.92 4.96 5.00 5.05 5.09 5.13 5.18 5.22 2.0 4.94 4.98 5.02 5.07 5.11 5.15 5.19 5.24 5.28 5.32
2.1 5.27 5.32 5.36 5.41 5.46 5.50 5.54 5.59 5.63 5.68 2.1 5.36 5.41 5.44 5.49 5.53 5.59 5.64 5.69 5.73 5.78
2.2 5.73 5.78 5.83 5.88 5.92 5.97 6.02 6.07 6.12 6.17 2.2 5.82 5.87 5.92 5.97 6.02 6.06 6.11 6.16 6.21 2.26
2.3 6.22 6.27 6.33 6.38 6.43 6.49 6.54 6.59 6.64 6.69 2.3 6.31 6.36 6.41 6.46 6.51 6.56 6.61 6.66 6.72 6.77
2.4 6.74 6.80 6.85 6.90 6.95 7.01 7.06 7.11 7.16 7.21 2.4 6.82 6.87 6.92 6.97 7.02 7.07 7.12 7.17 7.22 7.27
2.5 7.26 7.32 7.37 7.43 7.49 7.54 7.58 7.63 7.67 7.73 2.5 7.32 7.37 7.42 7.48 7.53 7.59 7.65 7.69 7.74 7.79
CASTEL & FROMAGET RR256300
Rév. : 3
Page : 3
1 OBJET DE LA NOTE
La présente note de calcul a pour objectif de dimensionner les attaches principales du projet ELENA, situé sur le situe
du CERN.
Il est exclu dans la présente note, la vérification du modèle de calcul et la vérification du dimensionnement des profilés.
2 HYPOTHESES DE CALCUL
• Règles de calcul :
- NF EN 1990 – Eurocode 0 – Base de calcul des structures
- NF EN 1991 – Eurocode 1 - Actions sur les structures
- NF EN 1993 – Eurocode 3 - Calcul des structures en acier
- NF EN 1998 – Eurocode 8 – Calcul des structures pour leur résistances aux séismes
• Références produits :
- EN 10025 – Produits laminés à chaud en acier de construction
- EN 10210 – Profils creux pour la construction finis à chaud en acier de construction non alliées et à grains fins
- EN 10219 – Profils creux pour la construction formés à froid en acier de construction non allié et à grains fins
2.3 MATERIAUX
éclisse?
CASTEL & FROMAGET RR256300
Rév. : 3
Page : 27
Général
Assemblage N° : 3
Nom de l’assemblage : Poutre - poteau
Géométrie
Poteau
Profilé : HEB 650
α= -90,0 [Deg] Angle d'inclinaison
Matériau : ACIER
fyc = 235,0 [MPa] Résistance
Poutre
Profilé : HEB 500
α= 0,0 [Deg] Angle d'inclinaison
Matériau : ACIER
fyb = 235,0 [MPa] Résistance
Soudures d'angle
aw = 5 [mm] Soudure âme
af = 8 [mm] Soudure semelle
Coefficients de matériau
γM0 = 1,00 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
γM1 = 1,00 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
γM2 = 1,25 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
γM3 = 1,10 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
Efforts
Etat limite : ultime
Cas : Calculs manuels
Mb1,Ed = 36612,0 [daN*m] Moment fléchissant dans la poutre droite
Vb1,Ed = 36612,0 [daN] Effort tranchant dans la poutre droite
Résultats
Résistances de la poutre
Vcb,Rd = 121865,4 [daN] Résistance de calcul de la section au cisaillement EN1993-1-1:[6.2.6.(2)]
Vb1,Ed / Vcb,Rd ≤ 1,0 0,30 < 1,00 vérifié (0,30)
Mb,pl,Rd = 113142,4 [daN*m] Résistance plastique de la section à la flexion (sans renforts) EN1993-1-1:[6.2.5.(2)]
Mcb,Rd = 113142,4 [daN*m] Résistance de calcul de la section à la flexion EN1993-1-1:[6.2.5]
Mb1,Ed / Mcb,Rd ≤ 1,0 0,32 < 1,00 vérifié (0,32)
Fc,fb,Rd = 239708,5 [daN] Résistance de l'aile et de l'âme comprimées [6.2.6.7.(1)]
EFFORTS AXIAUX DANS LES MEMBRURES DE LA POUTRE
Nupp = 77567,8 [daN] Effort axial dans la membrure supérieure de la poutre
Nlow = -77567,8 [daN] Effort axial dans la membrure inférieure de la poutre
Résistances du poteau
Vwp,Ed = 77567,8 [daN] Panneau d'âme en cisaillement [5.3.(3)]
Vwp,Rd = 149022,5 [daN] Résistance du panneau d'âme au cisaillement [6.2.6.1]
CASTEL & FROMAGET RR256300
Rév. : 3
Page : 30
Rigidité de l'assemblage
Sj,ini = 11409963,0 [daN*m] Rigidité en rotation initiale [6.3.1.(4)]
Sj = 5704981,5 [daN*m] Rigidité en rotation finale [6.3.1.(4)]
Classification de l'assemblage par rigidité.
Sj,rig = 36011136,0 [daN*m] Rigidité de l'assemblage rigide [5.2.2.5]
Sj,pin = 2250696,0 [daN*m] Rigidité de l'assemblage articulé [5.2.2.5]
Sj,pin ≤ Sj,ini < Sj,rig SEMI-RIGIDE
Composant le plus faible :
AME DU POTEAU EN COMPRESSION AU NIVEAU DE L'AILE INFERIEURE DE LA POUTRE
Général
Assemblage N° : 4
Nom de l’assemblage : Poutre - poutre
Géométrie
Côté gauche
Poutre
Profilé : HEB 650
α= -180,0 [Deg] Angle d'inclinaison
Matériau : ACIER
fyb = 235,0 [MPa] Résistance
Côté droite
Poutre
Profilé : HEB 650
α= 0,0 [Deg] Angle d'inclinaison
Matériau : ACIER
fyb = 235,0 [MPa] Résistance
Boulons
d= 24 [mm] Diamètre du boulon
Classe = 8.8 Classe du boulon
FtRd = 20332,8 [daN] Résistance du boulon à la traction
nh = 2 Nombre de colonnes des boulons
nv = 5 Nombre de rangéss des boulons
h1 = 95 [mm] Pince premier boulon-extrémité supérieure de la platine d'about
Ecartement ei = 120 [mm]
Entraxe pi = 120;120;120;120 [mm]
Platine
hpr = 670 [mm] Hauteur de la platine
bpr = 300 [mm] Largeur de la platine
tpr = 20 [mm] Epaisseur de la platine
Matériau : ACIER
fypr = 235,0 [MPa] Résistance
Soudures d'angle
aw = 5 [mm] Soudure âme
af = 8 [mm] Soudure semelle
Coefficients de matériau
γM0 = 1,00 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
γM1 = 1,00 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
γM2 = 1,25 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
γM3 = 1,10 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
Efforts
Etat limite : ultime
CASTEL & FROMAGET RR256300
Rév. : 3
Page : 33
Rigidité de l'assemblage
Sj,ini = 43237330,4 [daN*m] Rigidité en rotation initiale [6.3.1.(4)]
Sj = 43237330,4 [daN*m] Rigidité en rotation finale [6.3.1.(4)]
Classification de l'assemblage par rigidité.
Sj,rig = 70766976,0 [daN*m] Rigidité de l'assemblage rigide [5.2.2.5]
Sj,pin = 4422936,0 [daN*m] Rigidité de l'assemblage articulé [5.2.2.5]
Sj,pin ≤ Sj,ini < Sj,rig SEMI-RIGIDE
Composant le plus faible :
PLATINE D'ABOUT EN TRACTION
Général
Assemblage N° : 5
Nom de l’assemblage : Poutre - poutre
Géométrie
Côté gauche
Poutre
Profilé : HEB 650
α= -178,2 [Deg] Angle d'inclinaison
Matériau : ACIER
fyb = 235,0 [MPa] Résistance
Côté droite
Poutre
Profilé : HEB 650
α= -1,8 [Deg] Angle d'inclinaison
Matériau : ACIER
fyb = 235,0 [MPa] Résistance
Platine
hpr = 670 [mm] Hauteur de la platine
bpr = 300 [mm] Largeur de la platine
tpr = 20 [mm] Epaisseur de la platine
Matériau : ACIER
fypr = 235,0 [MPa] Résistance
Soudures d'angle
aw = 5 [mm] Soudure âme
af = 15 [mm] Soudure semelle
Coefficients de matériau
γM0 = 1,00 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
γM1 = 1,00 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
γM2 = 1,25 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
γM3 = 1,10 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
Efforts
Etat limite : ultime
Cas : Calculs manuels
Mb1,Ed = -112563,0 [daN*m] Moment fléchissant dans la poutre droite
Résultats
Résistances de la poutre
Mb,pl,Rd = 172017,2 [daN*m] Résistance plastique de la section à la flexion (sans renforts) EN1993-1-1:[6.2.5.(2)]
Mcb,Rd = 172017,2 [daN*m] Résistance de calcul de la section à la flexion EN1993-1-1:[6.2.5]
Mb1,Ed / Mcb,Rd ≤ 1,0 0,65 < 1,00 vérifié (0,65)
Fc,fb,Rd = 277895,3 [daN] Résistance de l'aile et de l'âme comprimées [6.2.6.7.(1)]
EFFORTS AXIAUX DANS LES MEMBRURES DE LA POUTRE
CASTEL & FROMAGET RR256300
Rév. : 3
Page : 36
Rigidité de l'assemblage
Sj,ini = ∞ Rigidité en rotation initiale [6.3.1.(4)]
Sj = ∞ Rigidité en rotation finale [6.3.1.(4)]
Classification de l'assemblage par rigidité.
Sj,rig = 70766976,0 [daN*m] Rigidité de l'assemblage rigide [5.2.2.5]
Sj,pin = 4422936,0 [daN*m] Rigidité de l'assemblage articulé [5.2.2.5]
Sj,ini ≥ Sj,rig RIGIDE
Composant le plus faible :
SOUDURES
Général
Assemblage N° : 1
Nom de l’assemblage : Angle de portique
Géométrie
Poteau
Profilé : HEB 300
α= -90,0 [Deg] Angle d'inclinaison
Matériau : ACIER
fyc = 235,0 [MPa] Résistance
Poutre
Profilé : HEB 300
α= 1,8 [Deg] Angle d'inclinaison
Matériau : ACIER
fyb = 235,0 [MPa] Résistance
Boulons
d= 24 [mm] Diamètre du boulon
Classe = 8.8 Classe du boulon
FtRd = 20332,8 [daN] Résistance du boulon à la traction
nh = 2 Nombre de colonnes des boulons
nv = 3 Nombre de rangéss des boulons
h1 = 75 [mm] Pince premier boulon-extrémité supérieure de la platine d'about
Ecartement ei = 120 [mm]
Entraxe pi = 150;175 [mm]
Platine
hp = 510 [mm] Hauteur de la platine
bp = 300 [mm] Largeur de la platine
tp = 20 [mm] Epaisseur de la platine
Matériau : ACIER
fyp = 235,0 [MPa] Résistance
Jarret inférieur
wd = 300 [mm] Largeur de la platine
tfd = 20 [mm] Epaisseur de l'aile
hd = 200 [mm] Hauteur de la platine
twd = 12 [mm] Epaisseur de l'âme
ld = 500 [mm] Longueur de la platine
α= 23,3 [Deg] Angle d'inclinaison
Matériau : ACIER
fybu = 235,0 [MPa] Résistance
Raidisseur poteau
Supérieur
hsu = 262 [mm] Hauteur du raidisseur
bsu = 145 [mm] Largeur du raidisseur
thu = 10 [mm] Epaisseur du raidisseur
CASTEL & FROMAGET RR256300
Rév. : 3
Page : 39
Matériau : ACIER
fysu = 235,0 [MPa] Résistance
Inférieur
hsd = 262 [mm] Hauteur du raidisseur
bsd = 145 [mm] Largeur du raidisseur
thd = 10 [mm] Epaisseur du raidisseur
Matériau : ACIER
fysu = 235,0 [MPa] Résistance
Soudures d'angle
aw = 5 [mm] Soudure âme
af = 8 [mm] Soudure semelle
as = 5 [mm] Soudure du raidisseur
afd = 5 [mm] Soudure horizontale
Coefficients de matériau
γM0 = 1,00 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
γM1 = 1,00 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
γM2 = 1,25 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
γM3 = 1,10 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
Efforts
Etat limite : ultime
Cas : Calculs manuels
Mb1,Ed = 11006,0 [daN*m] Moment fléchissant dans la poutre droite
Vb1,Ed = 8118,0 [daN] Effort tranchant dans la poutre droite
Résultats
Résistances de la poutre
Vcb,Rd = 96914,3 [daN] Résistance de calcul de la section au cisaillement EN1993-1-1:[6.2.6.(2)]
Vb1,Ed / Vcb,Rd ≤ 1,0 0,08 < 1,00 vérifié (0,08)
Mb,pl,Rd = 43913,7 [daN*m] Résistance plastique de la section à la flexion (sans renforts) EN1993-1-1:[6.2.5.(2)]
Mcb,Rd = 82265,8 [daN*m] Résistance de calcul de la section à la flexion EN1993-1-1:[6.2.5]
Fc,fb,Rd = 171475,8 [daN] Résistance de l'aile et de l'âme comprimées [6.2.6.7.(1)]
Fc,wb,Rd,low = 154058,8 [daN] Résistance de l'âme de la poutre [6.2.6.2.(1)]
Résistances du poteau
Vwp,Ed = 31970,4 [daN] Panneau d'âme en cisaillement [5.3.(3)]
Vwp,Rd = 61232,0 [daN] Résistance du panneau d'âme au cisaillement [6.2.6.1]
Vwp,Ed / Vwp,Rd ≤ 1,0 0,52 < 1,00 vérifié (0,52)
Fc,wc,Rd = 130347,3 [daN] Résistance de l'âme du poteau [6.2.6.2.(1)]
Résistance de l'assemblage à la flexion
TABLEAU RECAPITULATIF DES EFFORTS
Nr hj Ftj,Rd Ft,fc,Rd Ft,wc,Rd Ft,ep,Rd Ft,wb,Rd Ft,Rd Bp,Rd
1 419 37912,5 37912,5 46888,5 38250,5 79331,2 40665,6 75295,7
2 269 23319,4 36579,3 46888,5 35758,9 79331,2 40665,6 75295,7
3 94 - 36489,3 46888,5 35758,9 79331,2 40665,6 75295,7
RESISTANCE DE L'ASSEMBLAGE A LA FLEXION Mj,Rd
Mj,Rd = ∑ hj Ftj,Rd
Mj,Rd = 22174,0 [daN*m] Résistance de l'assemblage à la flexion [6.2]
Mb1,Ed / Mj,Rd ≤ 1,0 0,50 < 1,00 vérifié (0,50)
Rigidité de l'assemblage
Sj,ini = 6565151,5 [daN*m] Rigidité en rotation initiale [6.3.1.(4)]
Sj = 6565151,5 [daN*m] Rigidité en rotation finale [6.3.1.(4)]
Classification de l'assemblage par rigidité.
Sj,rig = 8455675,2 [daN*m] Rigidité de l'assemblage rigide [5.2.2.5]
Sj,pin = 528479,7 [daN*m] Rigidité de l'assemblage articulé [5.2.2.5]
Sj,pin ≤ Sj,ini < Sj,rig SEMI-RIGIDE
Composant le plus faible :
PANNEAU D'AME DU POTEAU EN CISAILLEMENT
Général
Assemblage N° : 2
Nom de l’assemblage : Poutre - poteau
Géométrie
Poteau
Profilé : HEB 300
α= -90,0 [Deg] Angle d'inclinaison
Matériau : ACIER
fyc = 235,0 [MPa] Résistance
Poutre
Profilé : HEB 500
α= 0,0 [Deg] Angle d'inclinaison
Matériau : ACIER
fyb = 235,0 [MPa] Résistance
Platine - renfort âme du poteau
Typ: de deux côtés
ha = 700 [mm] Longueur de la platine
wa = 200 [mm] Largeur de la platine
ta = 10 [mm] Epaisseur de la platine
Matériau : ACIER
fya = 235,0 [MPa] Résistance
Soudures d'angle
aw = 5 [mm] Soudure âme
af = 15 [mm] Soudure semelle
ap1 = 1 [mm] Soudure horizontale
ap2 = 1 [mm] Soudure verticale
Coefficients de matériau
γM0 = 1,00 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
γM1 = 1,00 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
γM2 = 1,25 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
γM3 = 1,10 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
Efforts
Etat limite : ultime
Cas : Calculs manuels
Mb1,Ed = 30000,0 [daN*m] Moment fléchissant dans la poutre droite
Vb1,Ed = 30000,0 [daN] Effort tranchant dans la poutre droite
Résultats
Résistances de la poutre
Vcb,Rd = 121865,4 [daN] Résistance de calcul de la section au cisaillement EN1993-1-1:[6.2.6.(2)]
Vb1,Ed / Vcb,Rd ≤ 1,0 0,25 < 1,00 vérifié (0,25)
Mb,pl,Rd = 113142,4 [daN*m] Résistance plastique de la section à la flexion (sans renforts) EN1993-1-1:[6.2.5.(2)]
CASTEL & FROMAGET RR256300
Rév. : 3
Page : 43
Mb,pl,Rd = 113142,4 [daN*m] Résistance plastique de la section à la flexion (sans renforts) EN1993-1-1:[6.2.5.(2)]
Mcb,Rd = 113142,4 [daN*m] Résistance de calcul de la section à la flexion EN1993-1-1:[6.2.5]
Mb1,Ed / Mcb,Rd ≤ 1,0 0,27 < 1,00 vérifié (0,27)
Fc,fb,Rd = 239708,5 [daN] Résistance de l'aile et de l'âme comprimées [6.2.6.7.(1)]
EFFORTS AXIAUX DANS LES MEMBRURES DE LA POUTRE
Nupp = 63559,3 [daN] Effort axial dans la membrure supérieure de la poutre
Nlow = -63559,3 [daN] Effort axial dans la membrure inférieure de la poutre
Résistances du poteau
Vwp,Ed = 63559,3 [daN] Panneau d'âme en cisaillement [5.3.(3)]
Vwp,Rd = 82338,5 [daN] Résistance du panneau d'âme au cisaillement [6.2.6.1]
Vwp,Ed / Vwp,Rd ≤ 1,0 0,77 < 1,00 vérifié (0,77)
Fc,wc,Rd = 103570,2 [daN] Résistance de l'âme du poteau [6.2.6.2.(1)]
Nlow / Fc,wc,Rd,low ≤ 1,0 0,61 < 1,00 vérifié (0,61)
Ft,wc,Rd = 85633,5 [daN] Résistance de l'âme du poteau [6.2.6.3.(1)]
Nupp / Ft,wc,Rd,upp ≤ 1,0 0,74 < 1,00 vérifié (0,74)
Ffc,Rd,upp = 127093,2 [daN] résistance de la semelle du poteau à la flexion [6.2.6.4.3.(1)]
Nupp / Ffc,Rd,upp ≤ 1,0 0,50 < 1,00 vérifié (0,50)
Ffc,Rd,low = 127093,2 [daN] résistance de la semelle du poteau à la flexion [6.2.6.4.3.(1)]
Nlow / Ffc,Rd,low ≤ 1,0 0,50 < 1,00 vérifié (0,50)
Rigidité de l'assemblage
Sj,ini = 12364956,0 [daN*m] Rigidité en rotation initiale [6.3.1.(4)]
Sj = 6182478,0 [daN*m] Rigidité en rotation finale [6.3.1.(4)]
Classification de l'assemblage par rigidité.
Sj,rig = 36011136,0 [daN*m] Rigidité de l'assemblage rigide [5.2.2.5]
Sj,pin = 2250696,0 [daN*m] Rigidité de l'assemblage articulé [5.2.2.5]
Sj,pin ≤ Sj,ini < Sj,rig SEMI-RIGIDE
Composant le plus faible :
PANNEAU D'AME DU POTEAU EN CISAILLEMENT
Général
Assemblage N° : 7
Nom de l’assemblage : Poutre - poutre
Géométrie
Côté gauche
Poutre
Profilé : HEB 300
α= -180,0 [Deg] Angle d'inclinaison
Matériau : ACIER E28
fyb = 275,0 [MPa] Résistance
Côté droite
Poutre
Profilé : HEB 300
α= 0,0 [Deg] Angle d'inclinaison
Matériau : ACIER E28
fyb = 275,0 [MPa] Résistance
Boulons
d= 24 [mm] Diamètre du boulon
Classe = 8.8 Classe du boulon
FtRd = 20332,8 [daN] Résistance du boulon à la traction
nh = 2 Nombre de colonnes des boulons
nv = 3 Nombre de rangéss des boulons
h1 = 75 [mm] Pince premier boulon-extrémité supérieure de la platine d'about
Ecartement ei = 130 [mm]
Entraxe pi = 150;150 [mm]
Platine
hpr = 420 [mm] Hauteur de la platine
bpr = 300 [mm] Largeur de la platine
tpr = 20 [mm] Epaisseur de la platine
Matériau : ACIER
fypr = 235,0 [MPa] Résistance
Raidisseur inférieur
hrd = 120 [mm] Hauteur du raidisseur
twrd = 12 [mm] Epaisseur du raidisseur vertical
lrd = 260 [mm] Longueur du raidisseur vertical
Matériau : ACIER
fybu = 235,0 [MPa] Résistance
Soudures d'angle
aw = 5 [mm] Soudure âme
af = 8 [mm] Soudure semelle
Coefficients de matériau
γM0 = 1,00 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
γM1 = 1,00 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
CASTEL & FROMAGET RR256300
Rév. : 3
Page : 46
Coefficients de matériau
γM0 = 1,00 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
γM2 = 1,25 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
γM3 = 1,10 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
Efforts
Etat limite : ultime
Cas : Calculs manuels
Mb1,Ed = 2033,0 [daN*m] Moment fléchissant dans la poutre droite
Vb1,Ed = 13600,0 [daN] Effort tranchant dans la poutre droite
Résultats
Résistances de la poutre
Vcb,Rd = 98168,3 [daN] Résistance de calcul de la section au cisaillement EN1993-1-1:[6.2.6.(2)]
Vb1,Ed / Vcb,Rd ≤ 1,0 0,14 < 1,00 vérifié (0,14)
Mb,pl,Rd = 51388,4 [daN*m] Résistance plastique de la section à la flexion (sans renforts) EN1993-1-1:[6.2.5.(2)]
Mcb,Rd = 51388,4 [daN*m] Résistance de calcul de la section à la flexion EN1993-1-1:[6.2.5]
Fc,fb,Rd = 182877,0 [daN] Résistance de l'aile et de l'âme comprimées [6.2.6.7.(1)]
Résistance de l'assemblage à la flexion
TABLEAU RECAPITULATIF DES EFFORTS
Nr hj Ftj,Rd Ft,fc,Rd Ft,wc,Rd Ft,ep,Rd Ft,wb,Rd Ft,Rd Bp,Rd
1 216 37151,8 - - 37151,8 102337,7 40665,6 79258,6
2 66 28411,4 - - 35069,6 97290,8 40665,6 79258,6
3 -85 - - - 36082,7 - 40665,6 79258,6
RESISTANCE DE L'ASSEMBLAGE A LA FLEXION Mj,Rd
Mj,Rd = ∑ hj Ftj,Rd
Mj,Rd = 9867,2 [daN*m] Résistance de l'assemblage à la flexion [6.2]
Mb1,Ed / Mj,Rd ≤ 1,0 0,21 < 1,00 vérifié (0,21)
Résistance de l'assemblage au cisaillement
Vj,Rd = 95986,8 [daN] Résistance de l'assemblage au cisaillement [Tableau 3.4]
Vb1,Ed / Vj,Rd ≤ 1,0 0,14 < 1,00 vérifié (0,14)
Résistance des soudures
2 2
√[σ⊥max + 3*(τ⊥max )] ≤ fu/(βw*γM2) 40,8 < 365,0 vérifié (0,11)
2 2 2
√[σ⊥ + 3*(τ⊥ +τII )] ≤ fu/(βw*γM2) 82,6 < 365,0 vérifié (0,23)
σ⊥ ≤ 0.9*fu/γM2 20,4 < 262,8 vérifié (0,08)
Rigidité de l'assemblage
Sj,ini = 3868002,0 [daN*m] Rigidité en rotation initiale [6.3.1.(4)]
Sj = 3868002,0 [daN*m] Rigidité en rotation finale [6.3.1.(4)]
Classification de l'assemblage par rigidité.
Sj,rig = 8455675,2 [daN*m] Rigidité de l'assemblage rigide [5.2.2.5]
Sj,pin = 528479,7 [daN*m] Rigidité de l'assemblage articulé [5.2.2.5]
Sj,pin ≤ Sj,ini < Sj,rig SEMI-RIGIDE
Composant le plus faible :
SOUDURES
Général
Assemblage N° : 8
Nom de l’assemblage : Poutre - poutre
Géométrie
Côté gauche
Poutre
Profilé : HEA 220
α= -180,0 [Deg] Angle d'inclinaison
Matériau : ACIER
fyb = 235,0 [MPa] Résistance
Côté droite
Poutre
Profilé : HEA 220
α= 0,0 [Deg] Angle d'inclinaison
Matériau : ACIER
fyb = 235,0 [MPa] Résistance
Boulons
d= 20 [mm] Diamètre du boulon
Classe = 8.8 Classe du boulon
FtRd = 14112,0 [daN] Résistance du boulon à la traction
nh = 2 Nombre de colonnes des boulons
nv = 2 Nombre de rangéss des boulons
h1 = 45 [mm] Pince premier boulon-extrémité supérieure de la platine d'about
Ecartement ei = 80 [mm]
Entraxe pi = 120 [mm]
Platine
hpr = 210 [mm] Hauteur de la platine
bpr = 220 [mm] Largeur de la platine
tpr = 15 [mm] Epaisseur de la platine
Matériau : ACIER E24
fypr = 235,0 [MPa] Résistance
Soudures d'angle
aw = 5 [mm] Soudure âme
af = 8 [mm] Soudure semelle
Coefficients de matériau
γM0 = 1,00 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
γM1 = 1,00 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
γM2 = 1,25 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
γM3 = 1,10 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
CASTEL & FROMAGET RR256300
Rév. : 3
Page : 50
Efforts
Etat limite : ultime
Cas : Calculs manuels
Mb1,Ed = 1000,0 [daN*m] Moment fléchissant dans la poutre droite
Vb1,Ed = 1548,0 [daN] Effort tranchant dans la poutre droite
Nb1,Ed = 20589,0 [daN] Effort axial dans la poutre droite
Résultats
Résistances de la poutre
Ntb,Rd = 151199,0 [daN] Résistance de calcul de la section à la traction EN1993-1-1:[6.2.3]
Vcb,Rd = 28044,5 [daN] Résistance de calcul de la section au cisaillement EN1993-1-1:[6.2.6.(2)]
Vb1,Ed / Vcb,Rd ≤ 1,0 0,06 < 1,00 vérifié (0,06)
Mb,pl,Rd = 13358,8 [daN*m] Résistance plastique de la section à la flexion (sans renforts) EN1993-1-1:[6.2.5.(2)]
Mcb,Rd = 13358,8 [daN*m] Résistance de calcul de la section à la flexion EN1993-1-1:[6.2.5]
Fc,fb,Rd = 67129,7 [daN] Résistance de l'aile et de l'âme comprimées [6.2.6.7.(1)]
Résistance de l'assemblage à la traction
TABLEAU RECAPITULATIF DES EFFORTS
Nr hj Ftj,Rd Ft,fc,Rd Ft,wc,Rd Ft,ep,Rd Ft,wb,Rd Ft,Rd Bp,Rd
1 160 25579,3 - - 25579,3 31879,0 28224,0 49536,6
2 40 22117,4 - - 25579,3 31879,0 28224,0 49536,6
RESISTANCE DE L'ASSEMBLAGE A LA TRACTION Nj,Rd
Nj,Rd = ∑ Ftj,Rd
Nj,Rd = 47696,7 [daN] Résistance de l'assemblage à la traction [6.2]
Nb1,Ed / Nj,Rd ≤ 1,0 0,43 < 1,00 vérifié (0,43)
Résistance de l'assemblage à la flexion
TABLEAU RECAPITULATIF DES EFFORTS
Nr hj Ftj,Rd Ft,fc,Rd Ft,wc,Rd Ft,ep,Rd Ft,wb,Rd Ft,Rd Bp,Rd
1 160 25579,3 - - 25579,3 31879,0 28224,0 49536,6
2 40 22117,4 - - 25579,3 31879,0 28224,0 49536,6
RESISTANCE DE L'ASSEMBLAGE A LA FLEXION Mj,Rd
Mj,Rd = ∑ hj Ftj,Rd
Mj,Rd = 4953,5 [daN*m] Résistance de l'assemblage à la flexion [6.2]
Mb1,Ed / Mj,Rd ≤ 1,0 0,20 < 1,00 vérifié (0,20)
Vérification de l'interaction M+N
Mb1,Ed / Mj,Rd + Nb1,Ed / Nj,Rd 0,63 < 1,00 vérifié (0,63)
Résistance de l'assemblage au cisaillement
Vj,Rd = 29803,5 [daN] Résistance de l'assemblage au cisaillement [Tableau 3.4]
Vb1,Ed / Vj,Rd ≤ 1,0 0,05 < 1,00 vérifié (0,05)
Résistance des soudures
2 2
√[σ⊥max + 3*(τ⊥max )] ≤ fu/(βw*γM2) 133,9 < 365,0 vérifié (0,37)
2 2 2
√[σ⊥ + 3*(τ⊥ +τII )] ≤ fu/(βw*γM2) 128,1 < 365,0 vérifié (0,35)
σ⊥ ≤ 0.9*fu/γM2 66,9 < 262,8 vérifié (0,25)
Composant le plus faible :
PLATINE D'ABOUT EN TRACTION
Général
Assemblage N° : 9
Nom de l’assemblage : Poutre - poutre
Géométrie
Côté gauche
Poutre
Profilé : IPE 220
α= -180,0 [Deg] Angle d'inclinaison
Matériau : ACIER
fyb = 235,0 [MPa] Résistance
Côté droite
Poutre
Profilé : IPE 220
α= 0,0 [Deg] Angle d'inclinaison
Matériau : ACIER
fyb = 235,0 [MPa] Résistance
Boulons
d= 20 [mm] Diamètre du boulon
Classe = 8.8 Classe du boulon
FtRd = 14112,0 [daN] Résistance du boulon à la traction
nh = 2 Nombre de colonnes des boulons
nv = 2 Nombre de rangéss des boulons
h1 = 50 [mm] Pince premier boulon-extrémité supérieure de la platine d'about
Ecartement ei = 80 [mm]
Entraxe pi = 120 [mm]
Platine
hpr = 220 [mm] Hauteur de la platine
bpr = 220 [mm] Largeur de la platine
tpr = 15 [mm] Epaisseur de la platine
Matériau : ACIER E36
fypr = 355,0 [MPa] Résistance
Soudures d'angle
aw = 5 [mm] Soudure âme
af = 8 [mm] Soudure semelle
Coefficients de matériau
γM0 = 1,00 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
γM1 = 1,00 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
γM2 = 1,25 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
γM3 = 1,10 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
Efforts
Etat limite : ultime
CASTEL & FROMAGET RR256300
Rév. : 3
Page : 53
Rigidité de l'assemblage
Sj,ini = 2685719,8 [daN*m] Rigidité en rotation initiale [6.3.1.(4)]
Sj = 1633524,8 [daN*m] Rigidité en rotation finale [6.3.1.(4)]
Classification de l'assemblage par rigidité.
Sj,rig = 931338,2 [daN*m] Rigidité de l'assemblage rigide [5.2.2.5]
Sj,pin = 58208,6 [daN*m] Rigidité de l'assemblage articulé [5.2.2.5]
Sj,ini ≥ Sj,rig RIGIDE
Composant le plus faible :
AILE ET AME DE LA POUTRE EN COMPRESSION
Général
Assemblage N° : 10
Nom de l’assemblage : Poutre - poutre
Géométrie
Côté gauche
Poutre
Profilé : HEB 300
α= -178,2 [Deg] Angle d'inclinaison
Matériau : ACIER
fyb = 235,0 [MPa] Résistance
Côté droite
Poutre
Profilé : HEB 300
α= -1,8 [Deg] Angle d'inclinaison
Matériau : ACIER
fyb = 235,0 [MPa] Résistance
Boulons
d= 24 [mm] Diamètre du boulon
Classe = 8.8 Classe du boulon
FtRd = 20332,8 [daN] Résistance du boulon à la traction
nh = 2 Nombre de colonnes des boulons
nv = 2 Nombre de rangéss des boulons
h1 = 75 [mm] Pince premier boulon-extrémité supérieure de la platine d'about
Ecartement ei = 120 [mm]
Entraxe pi = 150 [mm]
Platine
hpr = 300 [mm] Hauteur de la platine
bpr = 300 [mm] Largeur de la platine
tpr = 20 [mm] Epaisseur de la platine
Matériau : ACIER
fypr = 235,0 [MPa] Résistance
Soudures d'angle
aw = 5 [mm] Soudure âme
af = 10 [mm] Soudure semelle
Coefficients de matériau
γM0 = 1,00 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
γM1 = 1,00 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
γM2 = 1,25 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
γM3 = 1,10 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
Efforts
Etat limite : ultime
CASTEL & FROMAGET RR256300
Rév. : 3
Page : 56
Rigidité de l'assemblage
Sj,ini = 4437595,9 [daN*m] Rigidité en rotation initiale [6.3.1.(4)]
Sj = 4437595,9 [daN*m] Rigidité en rotation finale [6.3.1.(4)]
Classification de l'assemblage par rigidité.
Sj,rig = 8455675,2 [daN*m] Rigidité de l'assemblage rigide [5.2.2.5]
Sj,pin = 528479,7 [daN*m] Rigidité de l'assemblage articulé [5.2.2.5]
Sj,pin ≤ Sj,ini < Sj,rig SEMI-RIGIDE
Composant le plus faible :
PLATINE D'ABOUT EN TRACTION