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Florian Rousselet

Baptiste Bodin

SAE 2.4
Calcul des sollicitations et des déformations d'une structure
d'un ouvrage simple à l'aide d'un logiciel professionnel
-Groupe B-

M. Abed-Meraim

2022 - 2023

1
2
TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION ................................................................................................................................ 1

I. MÉTRÉ ET PLAN ....................................................................................................................................... 2


II. VÉRIFICATION .......................................................................................................................................... 3
a) Plancher ....................................................................................................................... 3
b) Solives .......................................................................................................................... 6
c) Poutre principale.......................................................................................................... 9
III. OPTIMISATION ...................................................................................................................................... 12
a) Plancher ..................................................................................................................... 12
b) Solives ........................................................................................................................ 14
c) Poutre principale........................................................................................................ 16

CONCLUSION.................................................................................................................................... 18

3
1
INTRODUCTION

Durant cette SAÉ, nous allons mettre en application nos connaissances en mécanique
des structures développées au cours de l’année. Pour cela, nous nous mettrons dans la
situation dans laquelle nous devons dimensionner l’ossature du plancher pour une future salle.
Ce projet se base sur la salle bois déjà en place dans le hall. Nous avons commencé par réaliser
le métré et le plan de la salle existante. Puis, nous allons chercher à vérifier le dimensionnement
des éléments suivants : plancher, solives et poutre principale. Ces derniers seront étudiés en
fonction de la contrainte max, et de la flèche max. Enfin, nous finirons par ajuster les éléments
de l’ossature, afin de les optimiser tout en respectant les contraintes et flèches admissibles.
Ces calculs seront réalisés analytiquement puis seront vérifié grâce au logiciel RDM6. Nous
pourrons donc proposer une solution pour dimensionner ce futur plancher.

1
I. MÉTRÉ ET PLAN
Dans un premier temps, nous avons commencé par réaliser le métré de la salle existante. À l’aide
d’un décamètre, mètre et d’escabeau nous avons récupéré toutes les mesures nécessaires : les
dimensions de la poutre principale, des solives et de toute la salle. Grâce à cette étape, on a créé un
plan qui retranscrit les données que nous avons relevées.

Figure 1 et 2 : Plan de la salle existante

2
II. VÉRIFICATION

a) Plancher
Nous commençons donc par la vérification du plancher. Nous allons étudier seulement une bande
de plancher, large de 1 m. Nous prendrons la bande située sur le dernier entraxe, ayant donc le plus de
sollicitation. La bande de plancher existant possède les dimensions et les caractéristiques suivantes :

Longueur Lpl 670 mm


Largeur lpl 1000 mm
Epaisseur epl 25 mm
Masse volumique ρ 480×10-9 Kg/mm3
Accélération de pesanteur g 9.81 N/kg
Module Young E 12600 MPa
Charges exploitation Q 0.0025 N/mm²

Nous pouvons maintenant calculer les différentes charges q. Premièrement, le plancher supportera
son propre poids (q1), et sera aussi exposé à la charge d’exploitation (q2). Nous pouvons modéliser la
poutre par le schéma suivant :

Figure 3 : Schéma descente de charge du plancher

q1 = ρ × g × lpl × epl

q1 = 480×10-9 × 9.81 × 1000 × 25 = 117.7×10-3 N/mm

q2 = Q × lpl

q2 = 0.0025 × 1000 = 2.5 N/mm

3
Maintenant, nous pouvons calculer le moment fléchissant maximum. Ce dernier va nous
permettre de trouver la contrainte max dans la section. Pour cela, nous commençons par trouver le
moment fléchissant suivant :
q
Mf = × (x)(L − x)
2
La courbe de la fonction MF(x), qui se trouve ci-
contre, est parabolique. On remarque un maximum en L/2.
Cela représente le moment fléchissant max. On obtient donc
le moment suivant :

q × La
Mfmax =
8 Figure 4 : Fonction de Mf(x)
Nous pouvons passer à la vérification de la contrainte max du plancher. Nous veillerons qu’elle
ne dépasse pas la contrainte admissible (13.3 MPa). Pour l’étude des contraintes, les charges
permanentes seront pondérées à 4/3, et les charges d’exploitation à 3/2. Nous pouvons donc écrire :

σmax ≤ σadm

q × Lpl 2 × epl
≤ σadm
IZG × 16

12 q × Lpl 2 × epl
× ≤ σadm
16 lpl × epl 3

4 −3 3 2
3 (3 × 117.7 × 10 + 2 × 2.5) × 670 × 25
× ≤ 13.3
4 1000 × 253

2.10 MPa ≤ 13.3 MPa

Nous obtenons donc une contrainte max de 2.10 MPa. Sachant que la contrainte admissible du
bois en flexion est de 13.3 MPa, nous confirmons que le dimensionnement du plancher est bon.
Cependant, la valeur possède beaucoup de marge. Nous allons donc pouvoir l’optimiser dans un second
temps.

Ensuite, nous avons


modélisé le plancher sous
forme de poutre sur RDM6.
Nous avons appliqué les
caractéristiques du bois, les
différentes charges, ainsi
que les 2 appuis. Le logiciel
Figure 5 : Résultat RDM 6 de la contrainte du plancher
va ensuite calculer la
contrainte max, tout en pondérant les charges. Le résultat obtenu, ci-contre, est le même que celui
calculer analytiquement. Nos résultats sont donc cohérents.

4
Nous devons maintenant vérifier la flèche du plancher. Il faut que la flèche max, située en L/2,
ne dépasse pas la flèche admissible. Dans notre sujet, la flèche admissible est de L/300. Nous pouvons
donc vérifier :

fmax ≤ fadm

5 q × Lpl 4
× ≤ fadm
384 E × IZG

5 q × Lpl 4 × 12 Lpl
× 3 ≤
384 E × lpl × epl 300

5 (117. 7 × 10−3 + 2.5) × 6704 × 12 670


× 3 3 ≤
384 12.6 × 10 × 1000 × 25 300

0.42 mm ≤ 2.23 mm

Nous trouvons donc une flèche de 0.42 mm. Cette flèche max est inférieure à la flèche
admissible. Le plancher était donc également bien dimensionné en fonction de la déformée. Nous
pouvons donc aussi optimiser l’épaisseur de plancher, en la réduisant.

Nous utilisons de nouveau RDM 6, pour vérifier la flèche de la poutre représentant le plancher.
Pour ce calcul les charges ne seront pas pondérées. Nous mesurons le déplacement maximum de la
poutre en y. Le résultat du logiciel, ci-dessous, correspond à la valeur obtenue. Nous concluons donc
que nos calculs analytiques sont corrects.

Figure 6 : Résultat RDM 6 de la flèche du plancher

5
b) Solives
Ensuite nous vérifions les solives. Nous allons étudier l’avant dernière solive ayant la plus longue
longueur. Étant à côté de l’entraxe maximum, c’est celle qui reçoit le plus de sollicitation. La solive
existante possède les dimensions et les caractéristiques suivantes :

Longueur Ls 5240 mm
Hauteur hs 260 mm
Epaisseur es 90 mm
Entre axe moyen a moy 705 mm
Masse volumique ρ 480×10-9 Kg/mm3
Accélération de pesanteur g 9.81 N/kg
Module Young E 12600 MPa
Charges exploitation Q 0.0025 N/mm²

Nous pouvons maintenant calculer les différentes charges q. La solive supportera son propre poids
(q1), le poids du plancher (q2) et sera aussi exposée à la charge d’exploitation (q3). Nous pouvons donc
modéliser la poutre par le schéma suivant :

Figure 7 : Schéma descente de charge d'une solive

q1 = ρ × g × hs × es

q1 = 480×10-9 × 9.81 × 260 × 90 = 110.2×10-3 N/mm

q2 = ρ × g × epl × a

q2 = 480×10-9 × 9.81 × 25 × 705 = 83×10-3 N/mm

q3 = Q × a

q3 = 0.0025 × 705 = 1.763 N/mm

6
Nous pouvons passer à la vérification de la contrainte max des solives. Nous veillerons qu’elle
ne dépasse pas la contrainte admissible (13.3 MPa). Pour l’étude des contraintes, le moment fléchissant
maximum sera le même que pour le plancher. Quant aux charges permanentes, elles seront pondérées
à 4/3, et les charges d’exploitation à 3/2. Nous pouvons donc écrire :

σmax ≤ σadm

q × Ls 2 × hs
≤ σadm
IZG × 16

12 q × Ls 2 × hs
× ≤ σadm
16 es × hs 3

4 −3 −3 3 2
3 (3 × ( 110.2 × 10 + 83 × 10 ) + 2 × 1.763) × 5240 × 260
× ≤ 13.3
4 90 × 2603

9.82 MPa ≤ 13.3 MPa

Nous obtenons donc une contrainte max de 9.81 MPa. Sachant que la contrainte admissible du
bois en flexion est de 13.3 MPa, nous confirmons que le dimensionnement des solives est bon.
Cependant, la valeur a de la marge. Nous allons donc pouvoir l’optimiser dans un second temps.

Ensuite, nous avons modélisé la solive sur RDM6. Nous avons appliqué les caractéristiques du
bois, les différentes charges, ainsi que les 2 appuis. Le logiciel va ensuite calculer la contrainte max, tout
en pondérant les charges. Le résultat obtenu, ci-dessous, est le même que celui calculer analytiquement.
Nos résultats sont donc cohérents.

Figure 8 : Résultat RDM 6 de la contrainte d'une solive

7
Nous devons maintenant vérifier la flèche des solives. Il faut que la flèche max, située en L/2,
ne dépasse pas la flèche admissible. Dans notre sujet, la flèche admissible est de L/300. Nous pouvons
donc vérifier :

fmax ≤ fadm

5 q × Ls 4
× ≤ fadm
384 E × IZG

5 q × Ls 4 × 12 Ls
× 3 ≤ 300
384 E × es × hs

5 (110.2 × 10−3 + 83 × 10−3 + 1.763 ) × 52404 5240


× 3 3 ≤
384 12.6 × 10 × 90 × 260 300

11.56 mm ≤ 17.47 mm

Nous trouvons donc une flèche de 11.56 mm. Cette flèche max est inférieure à la flèche
admissible. Les solives sont donc également bien dimensionnées en fonction de la déformée. Nous
pouvons donc aussi les optimiser en épaisseur, en la réduisant.

Nous utilisons de nouveau RDM 6, pour vérifier la flèche de la solive. Pour ce calcul les charges
ne seront pas pondérées. Nous mesurons le déplacement maximum de la solive en y. Le résultat du
logiciel, ci-dessous, correspond à la valeur obtenue. Nous concluons donc que nos calculs analytiques
sont corrects.

Figure 9 : Résultat RDM 6 de la flèche d'une solive

8
c) Poutre principale
Enfin nous vérifions la poutre principale. Nous allons étudier l’entièreté de la poutre, sur toute sa
longueur. Dans notre cas de sujet le chargement d’exploitation sera sur une longueur de solives, ceci
impactera le q4. La poutre principale existante possède les dimensions et les caractéristiques suivantes :

Longueur Lpp 9450 mm


Hauteur hpp 890 mm
Epaisseur epp 140 mm
Surface salle S 10.59×107 mm²
Nombre solives -4 N 28 U
Masse volumique ρ 480×10-9 Kg/mm3
Accélération de pesanteur g 9.81 N/kg
Module Young E 12600 MPa
Charges exploitation Q 0.0025 N/mm²

Nous pouvons maintenant calculer les différentes charges q. La poutre principale supportera son
propre poids (q1), le poids des solives (q2), celui du plancher (q3) et sera aussi exposée à la charge
d’exploitation (q4). Nous pouvons donc modéliser la poutre par le schéma suivant :

Figure 10 : Schéma descente de charge de la poutre principale


q1 = ρ × g × hpp × epp

q1 = 480×10-9 × 9.81 × 890 × 140 = 5.87×10-1 N/mm

q2 = (ρ × g × Ls × hs × es × 28) / (2 × Lpp)

q2 = (480×10-9 × 9.81 × 5240 × 260 × 90 × 28) / (2 × 9450) = 8.56×10-1 N/mm

q3 = (ρ × g × S × epl) / (2 × Lpp)

q3 = (480×10-9 × 9.81 × 10.59×107 × 25) / (2 × 9450) = 6.6×10-1 N/mm

q4 = (Q × S) / (4 × Lpp)

q4 = (0.0025 × 10.59×107) / (4 × 9450) = 7.0 N/mm

9
Nous pouvons passer à la vérification de la contrainte max de la poutre principale. Nous
veillerons qu’elle ne dépasse pas la contrainte admissible (13.3 MPa). Pour l’étude des contraintes, le
moment fléchissant maximum sera également le même que pour le plancher. Quant aux charges
permanentes, elles seront pondérées à 4/3, et les charges d’exploitation à 3/2. Nous pouvons donc
écrire :

σmax ≤ σadm

q × Lpp 2 × hpp
≤ σadm
IZG × 16

12 q × Lpp 2 × hpp
× ≤ σadm
16 epp × hpp 3

4 −1 −1 −1 3 2
3 (3 × (5.87 × 10 + 8.56 × 10 + 6.6 × 10 ) + 2 × 1.763) × 5240 × 260
× ≤ 13.3
4 140 × 8903

8.04 MPa ≤ 13.3 MPa

Nous obtenons donc une contrainte max de 8.04 MPa. Sachant que la contrainte admissible du
bois en flexion est de 13.3 MPa, nous confirmons que le dimensionnement de la poutre principale est
bon. Cependant, la valeur a de la marge. Nous allons donc aussi pouvoir l’optimiser dans un second
temps.

Ensuite, nous avons modélisé la poutre sur RDM6. Nous avons appliqué les caractéristiques du
bois, les différentes charges, ainsi que les 2 appuis. Le logiciel va ensuite calculer la contrainte max, tout
en pondérant les charges. Le résultat obtenu, ci-dessous, est le même que celui calculer analytiquement.
Nos résultats sont donc cohérents.

Figure 11 : Résultat RDM 6 de la contrainte de la poutre principale

10
Nous devons maintenant vérifier la flèche de la poutre principale. Il faut que la flèche max,
située en L/2, ne dépasse pas la flèche admissible. Dans notre sujet, la flèche admissible est de L/300.
Nous pouvons donc vérifier :

fmax ≤ fadm

5 q × Lpp 4
× ≤ fadm
384 E × IZG

5 q × Lpp 4 × 12 Lpp
× 3 ≤
384 E × epp × hpp 300

5 (5.87 × 10−1 + 8.56 × 10−1 + 6.6 × 10−1 + 7 ) × 94504 9450


× 3 3 ≤
384 12.6 × 10 × 140 × 890 300

9.12 mm ≤ 31.5 mm

Nous trouvons donc une flèche de 9.12 mm. Cette flèche max est inférieure à la flèche
admissible. La poutre principale est donc également bien dimensionnée en fonction de la déformée.
Nous pouvons donc également l’optimiser en épaisseur, en la réduisant.

Nous utilisons de nouveau RDM 6, pour vérifier la flèche de la poutre. Pour ce calcul les charges
ne seront pas pondérées. Nous mesurons le déplacement maximum de la poutre en y. Le résultat du
logiciel, ci-dessous, correspond à la valeur obtenue. Nous concluons donc que nos calculs analytiques
sont corrects.

Figure 12 : Résultat RDM 6 de la flèche de la poutre principale

11
III. OPTIMISATION

a) Plancher
Nous avons vu, lors de la partie vérification, que l’épaisseur du plancher va pouvoir être optimisée.
Nous allons devoir trouver 2 valeurs minimales différentes. La première étant l’épaisseur minimum pour
respecter la contrainte admissible de 13.3 MPa. Nous allons repartir de la formule de la contrainte, tout
en isolant la donnée epl.

3 4 3 Lpl 2 × epl
× ( × q1 + × q2) × ≤ σadm
4 3 2 lpl × epl 3

3 4 3 Lpl 2
× ( × q1 + × q2) × ≤ σadm × epl 2
4 3 2 lpl

3 4 3 Lpl 2
× ( (ρg × lpl × epl ) + (Q × lpl )) × ≤ σadm × epl 2
4 3 2 lpl

2
9 × Q × Lpl 2
(ρg × Lpl ) × epl + ≤ σadm × epl 2
8

9 × Q × Lpl 2
−σadm × epl 2 + (ρg × Lpl 2 ) × epl + ≤ 0
8

A.N.

9 × 0.0025 × 6702
− 13.3 epl 2 + (480 × 10−9 × 9.81 × 6702 ) × epl + ≤ 0
8

− 13.3 epl 2 + 2.11 × epl + 1263 ≤ 0

∆ = (2.11)2 − 4 × 1263 × (−13.3) = 67196

−2.11 − √67196
x1 = = 9.82 mm
2 × (−13.3)

L’optimisation en fonction de la contrainte nous permet de déterminer l’épaisseur minimum du


plancher. Nous trouvons une épaisseur de 9.82 mm. Cependant, nous devons également réaliser
l’optimisation en fonction de la déformée. Puis, nous prendrons l’épaisseur optimisée la plus élevée, en
tant qu’épaisseur finale.

12
Désormais, nous passons à l’optimisation en fonction de la flèche. Il va falloir trouver l’épaisseur
minimum tout en respectant la flèche de 2.23 mm. Pour cela, nous allons repartir de l’équation de la
flèche max, en isolant la valeur epl.

5 Lpl 4 × 12
× (q1 + q2) × ≤ fadm
384 E × lpl × epl 3

5 Lpl 4 × 12
× (q1 + q2) × ≤ fadm × epl 3
384 E × lpl

5 Lpl 4 × 12
× ((ρg × lpl × epl ) + (Q × lpl )) × ≤ fadm × epl 3
384 E × lpl

5 × ρg × Lpl 4 × 12 5 × Q × Lpl 4 × 12
× epl + ≤ fadm × epl 3
384 × E 384 × E

5 × ρg × Lpl 4 × 12 5 × Q × Lpl 4 × 12
− fadm × epl 3 + × epl + ≤ 0
384 × E 384 × E

A.N.

5 × 480 × 10−9 × 9.81 × 6404 × 12 5 × 0.0025 × 6404 × 12


−2.23 × epl 3 + 3
× epl + ≤ 0
384 × 12 × 10 384 × 12 × 103

−2.23 × epl 3 + 11.77 × epl + 6247 ≤ 0

Pour résoudre cette équation du troisième degré


nous l’avons rentrée dans un grapheur. On observe que la
courbe croise l’axe des abscisses, pour x = 14.01. C’est donc
l’épaisseur minimale de plancher à respecter pour la flèche.

Figure 23 : Graphique épaisseur plancher

Nous avons donc choisi d’optimiser le plancher, en optant pour une épaisseur de 15 mm. Cette
valeur est supérieure aux épaisseurs minimales trouvées pour la contrainte et la flèche. De plus, nous
avons décidé d’arrondir la valeur au 0.5, pour obtenir 1.5 cm d’épaisseur.

13
b) Solives
Nous avons vu, lors de la partie vérification, que la hauteur des solives va pouvoir être optimisée.
Nous allons devoir trouver 2 valeurs minimales différentes. La première étant l’épaisseur minimum pour
respecter la contrainte admissible de 13.3 MPa. Nous allons repartir de la formule de la contrainte, tout
en isolant la donnée hs.

3 4 3 Ls 2 × hs
× ( × (q1 + q2) + × q3) × ≤ σadm
4 3 2 es × hs 3

3 4 3 Ls 2
× ( × (q1 + q2) + × q3) × ≤ σadm × hs 2
4 3 2 es

3 4 3 Ls 2
× ( (ρg × es × hs + ρg × epl × a) + (Q × a)) × ≤ σadm × hs 2
4 3 2 es

Ls 2 × ρg × epl × a 9 × Q × a × Ls 2
(ρg × Ls 2 ) × hs + + ≤ σadm × hs 2
es 8 × es

2 Ls 2 × ρg × epl × a 9 × Q × a × Ls 2
−σadm × hs + (ρg × Ls 2 ) × hs + + ≤ 0
es 8 × es

A.N.

52402 × 480 × 10−9 × 9.81 × 15 × 705 9 × 0.0025 × 705 × 52402


−13.3 × hs 2 + (480 × 10−9 × 9.81 × 52402 ) × hs + + ≤ 0
90 8 × 90

−13.3 × hs 2 + 129 × hs + 620117 ≤ 0

∆ = (129)2 − 4 × (−13.3) × 620117 = 30.7 × 107

−129 − √30.7 × 107


x1 = = 220.83 mm
2 × (−13.3)

L’optimisation en fonction de la contrainte nous permet de déterminer la hauteur minimale des


solives. Nous trouvons une hauteur de 220.83 mm. Cependant, nous devons également réaliser
l’optimisation en fonction de la déformée. Puis, nous prendrons la hauteur optimisée la plus élevée, en
tant que hauteur finale.

14
Désormais, nous passons à l’optimisation en fonction de la flèche. Il va falloir trouver la hauteur
minimum tout en respectant la flèche de 17.47 mm. Pour cela, nous allons repartir de l’équation de la
flèche max, en isolant la valeur hs.

5 Ls 4 × 12
× (q1 + q2 + q3) × 3 ≤ fadm
384 E × es × hs

5 Lpl 4 × 12
× (q1 + q2 + q3) × ≤ fadm × hs 3
384 E × es

5 Ls 4 × 12
× ((ρg × hs × es ) + (ρg × epl × a) + (Q × a)) × ≤ fadm × hs 3
384 E × es

5 × ρg × Ls 4 × 12 Ls 4 × 12 × 5
× hs + × (ρg × epl × a + Q × a) ≤ fadm × hs 3
384 × E E × es × 384

3 5 × ρg × Ls 4 × 12 Ls 4 × 12 × 5
− fadm × hs + × hs + × (ρg × epl × a + Q × a) ≤ 0
384 × E E × es × 384

A.N.

5 × 480 × 10−9 × 9.81 × 52404 × 12 5 × 52404 × 12


−17.47 × hs 3 + 3 × hs + × (480 × 10−9 × 9.81 × 15 × 705 + 0.0025 × 705 ≤ 0
384 × 12 × 10 384 × 90 × 103

−17.47 × hs 3 + 44024 × hs + 18.8 × 107 ≤ 0

Pour résoudre cette équation du troisième degré


nous l’avons rentrée dans un grapheur. On observe que la
courbe croise l’axe des abscisses, pour x = 224.58. C’est donc
la hauteur minimale des solives à respecter pour la flèche.

Figure 14 : Graphique hauteur solive

Nous avons donc choisi d’optimiser les solives, en optant pour une hauteur de 230 mm. Cette
valeur est supérieure aux épaisseurs minimales trouvées pour la contrainte et la flèche. De plus, nous
avons décidé d’arrondir la valeur au cm, pour obtenir 23 cm.

15
c) Poutre principale
Nous avons vu, lors de la partie vérification, que la hauteur de la poutre principale va pouvoir être
optimisée. Nous allons devoir trouver 2 valeurs minimales différentes. La première étant l’épaisseur
minimum pour respecter la contrainte admissible de 13.3 MPa. Nous allons repartir de la formule de la
contrainte, tout en isolant la donnée hpp.

3 4 3 Lpp 2 × hpp
× ( × (q1 + q2 + q3) + × q4) × ≤ σadm
4 3 2 epp × hpp 3

3 4 3 Lpp 2
× ( × (q1 + q2 + q3) + × q4) × ≤ σadm × hpp 2
4 3 2 epp

3 4 ρg × es × hs × Ls × 28 ρg × 𝑆 × epl 3 Q×S Lpp 2


× ( (ρg × epp × hpp + + )+ × )× ≤ σadm × hpp 2
4 3 2 × Lpp 2 × Lpp 2 4 × Lpp epp

3 × Lpp 2 4 × ρg × es × hs × Ls × 28 4 × ρg × 𝑆 × epl 3×Q×S


(ρg × Lpp 2 ) × hpp + ×( + + ) ≤ σadm × hpp 2
4 × epp 3 × 2 × Lpp 3 × 2 × Lpp 2 × 4 × Lpp

3 × Lpp 2 4 × ρg × es × hs × Ls × 28 4 × ρg × 𝑆 × epl 3×Q×S


−σadm × hpp 2 + (ρg × LPP 2 ) × hs + ×( + + ) ≤0
4 × epp 3 × 2 × Lpp 3 × 2 × Lpp 2 × 4 × Lpp

A.N.

3 × 94502 4 × 480 × 10−9 × 9.81 × 90 × 230 × 5240 × 28


−13.3 × hpp 2 + (480 × 10−9 × 9.81 × 94502) × hs + ×(
4 × 140 3 × 2 × 9450

4 × 480 × 10−9 × 9.81 × 10.59 × 107 × 25 3 × 3 × 0.0025 × 10.59 × 10−7


+ + ) ≤ 0
3 × 2 × 9450 2 × 2 × 4 × 9450

−13.3 × hpp 2 + 421 × hpp + 57.6 × 105 ≤ 0

∆ = (421)2 − 4 × (−13.3) × 57.6 × 105 = 30.7 × 107

−421 − √30.7 × 107


x1 = = 674.2 mm
2 × (−13.3)

L’optimisation en fonction de la contrainte nous permet de déterminer la hauteur minimale de


la poutre principale. Nous trouvons une hauteur de 674.2 mm. Cependant, nous devons également
réaliser l’optimisation en fonction de la déformée. Puis, nous prendrons la hauteur optimisée la plus
élevée, en tant que hauteur finale.

16
Désormais, nous passons à l’optimisation en fonction de la flèche. Il va falloir trouver la hauteur
minimum tout en respectant la flèche de 31.5 mm. Pour cela, nous allons repartir de l’équation de la
flèche max, en isolant la valeur hpp.

5 Lpp 4 × 12
( )
× q1 + q2 + q3 + q4 × 3 ≤ fadm
384 E × epp × hpp

5 Lpp 4 × 12
× (q1 + q2 + q3 + q4) × ≤ fadm × hpp 3
384 E × epp

5 ρg × es × hs × Ls × 28 ρg × 𝑆 × epl Q×S Ls 4 × 12
× (ρg × epp × hpp + + + )× ≤ fadm × hpp3
384 2 × Lpp 2 × Lpp 4 × Lpp E × es

5 × ρg × Lpp 4 × 12 Lpp 4 × 12 × 5 ρg × es × hs × Ls × 28 ρg × 𝑆 × epl Q×S


× hpp + ×( + + ) ≤ fadm × hpp 3
384 × E E × epp × 384 2 × Lpp 2 × Lpp 4 × Lpp

5 × ρg × Lpp 4 × 12 Lpp 4 × 12 × 5 ρg × es × hs × Ls × 28 ρg × 𝑆 × epl Q×S


− fadm × hpp 3 + × hpp + ×( + + )≤0
384 × E E × epp × 384 2 × Lpp 2 × Lpp 4 × Lpp

A.N.

5 × 480 × 10−9 × 9.81 × 94504 × 12 5 × 94504 × 12 480 × 10−9 × 9.81 × 90 × 230 × 5240 × 28
−31.5 × hpp 3 + 3 × hpp + 3 ×(
384 × 12 × 10 384 × 140 × 10 2 × 9450

480 × 10−9 × 9.81 × 10.59 × 107 × 25 0.0025 × 10.59 × 107


+ + ) ≤ 0
2 × 9450 4 × 9450

−31.5 × hpp 3 + 465679 × hpp + 57.6 × 108 ≤ 0

Pour résoudre cette équation du troisième degré


nous l’avons rentrée dans un grapheur. On observe que la
courbe croise l’axe des abscisses, pour x = 576,32. C’est la
hauteur minimale de la poutre principale à respecter pour la
flèche.

Figure 3: Graphique hauteur poutre principale

Nous avons optimisé la poutre principale, en optant pour une hauteur de 680 mm. Cette valeur
est supérieure aux épaisseurs minimales trouvées pour la contrainte et la flèche. De plus, nous avons
décidé d’arrondir la valeur au cm, pour obtenir 68 cm.

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CONCLUSION

Durant cette SAÉ, nous avons premièrement réalisé la vérification des différents éléments du
plancher. Le plancher, les solives et la poutre principale étaient bien dimensionnés. Cependant, il y avait
une certaine marge de sécurité. Nous avons donc cherché, dans un second temps, à optimiser ces
éléments. Nous avons trouvé les valeurs suivantes :

Elément Dimensions originales Dimensions optimisées


Plancher e = 25 mm e = 15 mm
Solives h = 260 mm h = 230 mm
Poutre principale h = 890 mm h = 680 mm

Notre optimisation reste une solution sécurisée car nous avons procédé avec des coefficients
de sécurité. L’avantage d’avoir réalisé ceci, est bien sûr, de faire des économies. En enlevant quelques
centimètres pour chaque élément, nous nous retrouvons avec une commande beaucoup moins
coûteuse. En effet, avec nos optimisations on réduirait la commande de bois d’environ 1.79 m3. C’est
pourquoi l’optimisation n’est pas à négliger.

Pour conclure, cette SAE nous a permis de réaliser des calculs de structure, tout en ayant un
réel contexte. Le fait de pouvoir réellement voir la salle et les éléments était intéressant. Cet aspect très
concret dans nos calculs et notamment pour l’optimisation était aussi appréciable. Enfin, le fait de
travailler avec le logiciel RDM6 était un gros plus. Il nous permettait d’être satisfait de notre travail
lorsqu’il nous confirmait nos résultats analytiques. Cette SAE était donc intéressante, concrète et
plaisante à réaliser en groupe.

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