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DÉDICACES
Ahmed et Badreddine.
REMERCIEMENTS
Resumé
L’étude que nous avons menée a été basée sur une démarche méthodique et a fait objet d’une
recherche détaillée afin de justifier le choix des matériaux constructifs et de la conception du
système structural constituant les éléments porteurs principaux et secondaires de notre
ouvrage, afin d’aboutir à des variantes adéquates, vérifiant les contraintes techniques,
géométriques et architecturales.
Le dimensionnement de ces variantes a été effectué selon une étude comparative multicritère
sur base des normes du CM66.
ملخص
يهدف مشروع التخرج هذا إلى إجراء دراسة تقنية و اقتصادية للهيكل المعدني المكون لطابق التقني ،للسطح وللقبة الهرمية لمسرح قصر
الفنون و الثقافات بطنجة.
استندت هذه الدراسة على نهج منظم وبحث عميق مكننا من تصميم نوعية مواد البناء وكذا نظامنا الهيكلي المشكل لعناصر الدعم األساسي
والثانوي لهذه البناية.
لقد تمكنا بعد هذا من تحقيق حلول وبدائل تراعي على الشروط والمعايير التصنت والهندسية المطلوبة.
Abstract
This final project deals with the technical-financial study of the metallic structure ot the
technical gallery, the terrace floor and the decorative pyramidal dome in the performance hall
of the Palace of Arts and culture of Tangier.
The study we carried out was based on a methodical approach and was the subject of a
detailed research in order to justify the choice of the constructive materials and the design of
the structural system constituting the main and secondary carriers of our work in order to To
arrive at appropriate variants, verifying the technical, geometric and architectural constraints.
The dimensioning of these variants was carried out according to a multicriteria comparison
study based on the CM66 standards.
ملخص.................................................................................................................................................................... IV
ABSTRACT ...........................................................................................................................................................V
TABLE DES MATIERES. ................................................................................................................................. VI
LISTE DES FIGURES. ...................................................................................................................................... IX
LISTE DES TABLEAUX. ............................................................................................................................... XIII
LISTE DES ANNEXES. .................................................................................................................................... XV
INTRODUCTION. ................................................................................................................................................ 1
CHAPITRE I ......................................................................................................................................................... 2
PRESENTATION DU PROJET. ......................................................................................................................... 2
1 LE PROJET DU PALAIS DES ARTS ET DE LA CULTURE DE TANGER : .................................... 3
1.1 TANGER, UN TERRITOIRE DANS LA MONDIALISATION : .............................................................................. 3
1.2 CONTEXTE DU PROJET : ............................................................................................................................. 3
2 DESCRIPTION DU BLOC 6 DU PALAIS DES ARTS ET DE LA CULTURE : ................................. 4
3 DESCRIPTION DE LA PARTIE A ETUDIER DANS LE PROJET : .................................................. 6
CHAPITRE II ....................................................................................................................................................... 7
JUSTIFICATION ET CHOIX DES MATERIAUX. ......................................................................................... 7
1 CHOIX DU MATERIAU POUR LE SYSTEME STRUCTURAL DE LA COUPOLE : ..................... 8
1.1 COUPOLE EN BOIS : .................................................................................................................................... 8
1.2 COUPOLE EN BETON : .............................................................................................................................. 10
1.3 COUPOLE EN ACIER : ............................................................................................................................... 11
2 CHOIX DES MATERIAUX POUR LES PLANCHERS : .................................................................... 13
3 CHEMINEMENT DE REALISATION D’UN PROJET DE LA CHARPENTE METALLIQUE : . 14
CHAPITRE III .................................................................................................................................................... 16
ÉLEMENTS DE LA CONCEPTION ............................................................................................................... 16
1 PRINCIPES DE LA CONCEPTION DE LA CHARPENTE METALLIQUE : ................................. 17
2 CONCEPTION DE LA COUVERTURE PYRAMIDALE : ................................................................. 17
2.1 ASPECT ESTHETIQUE :.............................................................................................................................. 18
2.2 ASPECT TECHNIQUE : ............................................................................................................................... 19
3 CONCEPTION DE L’OSSATURE DE LA COUPOLE : ..................................................................... 25
3.1 CONCEPTION DES PANNES : ..................................................................................................................... 25
3.2 CONCEPTION DES PORTIQUES : ................................................................................................................ 30
ANNEXE 1:NOTE DE CALCUL DE LA DALLE MIXTE NON COLLABORANTE COFRASOL ........................................ 188
ANNEXE 2:VERIFICATION DU VENT DU PLANCHER TERRASSE PAR LE LOGICIEL RSA. ......................................... 190
ANNEXE 3:NOTES DE CALCUL DES ELEMENTS DE LA COUPOLE PYRAMIDALE. ..................................................... 193
ANNEXE 4:NOTE DE CALCUL – POUTRE ALVEOLAIRE PRINCIPALE DE LA GALERIE TECHNIQUE ........................... 203
Introduction.
La conjecture actuelle connait un accroissement de structures présentant des défis techniques
et architecturaux d’autant plus si celles-ci sont destinées à recevoir une clientèle qu’il faudra
fasciner. Les tendances architecturales s’orientent donc de plus en plus vers les structures où
les points porteurs sont réduits et où les courbures et formes géométriques renouvelées sont
encore plus prononcées.
Pour atteindre cet objectif, l’étude devra être menée selon une démarche claire et méthodique
qui permettra de retenir la variante la plus adéquate sur la base des critères techniques et des
contraintes architecturales. Ainsi les principaux axes s’énoncent comme suit :
Le premier volet (chap. 2et 3) de notre travail abordera les différents choix conceptuels
pouvant être retenus pour notre structure. Ces choix porteront sur le matériau de la couverture
et de l’ossature, sur le système structural constituant les éléments porteurs principaux et
secondaires, sur le mode d’appui et sur la faisabilité des assemblages. Enfin, nous
présenterons les variantes d’étude qui en découlent.
Finalement, il serait judicieux de clôturer le travail par une estimation financière permettant
de quantifier les variantes et estimer leur coût global afin d’apporter une aide à la décision au
maître d’ouvrage quant au choix des solutions optimales permettant de minimiser l’enveloppe
budgétaire du projet et de respecter le délai d’exécution.
Chapitre I
Présentation du projet.
Cette réalité, fruit d’une ambition Royale ; fait qu’aujourd‘hui, la ville de Tanger, et sa région
se positionne comme un nouveau pôle de croissance qui offre une connectivité idéale pour
renforcer la compétitivité de l’économie nationale à l’échelle internationale.
Dans sa configuration, le futur palais des arts et de la culture comprend un grand amphithéâtre
qui pourra accueillir jusqu'à 1.500 places. À ses côtés, une école de théâtre, en plus d'une salle
polyvalente. Plus loin, un espace formation, qui comprend quant à lui 400 places, accueillera
des troupes théâtrales et de musique. Ces dernières pourront effectuer leurs répétitions dans
un studio d'enregistrement dédié. Ses infrastructures permettront de favoriser l'émergence de
nouveaux talents dans différents domaines artistiques.
Elle est composée aussi de 18 petits balcons contenant des places totalise 300 places VIP
jouissant une position de confort maximal ainsi qu’une visibilité optimale.
La deuxième partie qui est la cage de la scène contient, en plus d’autres locaux techniques,
une scène de largeur de 31 m et d’une profondeur de 18.20 m. Ci-dessous une figure qui
représente les dimensions du bloc étudié.
La hauteur du bâtiment varie entre la cage de scène (27.7 m) et la zone de parterre (37.7m).
37.7 m
24.5 m
27.7 m
Figure 3 : coupe longitudinale du bloc 6.
Le premier plancher est une galerie technique, comportant une ouverture centrale pour
l’éclairage scénique, et sert à abriter les différents dispositifs techniques de sonorisation,
d’éclairage et de climatisation.
Quant au deuxième plancher, il s’agit d’un plancher terrasse qui sert, d’une part, à garantir
l’étanchéité, l’isolation thermique et acoustique de l’ouvrage, d’autre part à supporter la
coupole pyramidale.
21.5 m
32 m
34 m
Chapitre II
Avantages :
Inconvénients :
Le bois présente un phénomène de retrait en fonction de l’humidité qui peut être fatal
dans notre cas, puisque notre structure est située dans un site exposé au bord du
littoral.
La coupole est formée d’éléments de longueur allant jusqu’à 18 m. Or, la longueur
transportable autorisée est de 12m. Nous aurons ainsi à découper la poutre en deux
éléments qui seront par la suite reconstitués sur chantier par le biais de joints (Joints à
entures, joints Cantilever, Goussets et ferrures…). Cependant, la réalisation de ces
joints est délicate dans le cas des poutres en bois, car si, théoriquement, on doit
reconstituer l’inertie de la pièce, pratiquement, le problème devient vite irréalisable
pour pièces de grande inertie et pour des charges importantes. De ce fait, la continuité
des éléments demeure le problème majeur d’une structure en bois.
Conclusion partielle :
Bien que la solution charpente en bois lamellé collé soit esthétiquement attirante,
légère et convient plus à la géométrie de notre coupole pyramidale, il se trouve que le
maître d’ouvrage a refusé cette solution vu le surcoût de l’importation du matériau bois.
En effet, le bois dans les ouvrages similaires réalisés en Europe trouve bien leur
justification vue que le coût du matériau bois est accessible chez eux contrairement, au
Maroc le marché du bois étant encore embryonnaire, avec une seule entreprise
fournissant ce matériau et qui profite de ce fait de cet avantage pour fixer les prix à son
aise vu l’absence de concurrence. Par conséquent, en choisissant ce matériau, nous nous
restreindrons à deux choix soit se plier aux prix demandés par l’entreprise monopolisant
le marché ou importer d’Europe ce qui risque de faire grimper la facture
considérablement menant ainsi le maître d’ouvrage à fixer son choix sur le matériau
acier qui rallie à la fois esthétique et accessibilité du prix.
Inconvénients :
Son poids propre élevé (densité de 2,4 environ qui peut être réduite à 1,8 dans le cas
de bétons légers de structure et à moins de 1,0 dans le cas de béton légers d'isolation)
Matériau non recyclable, non démontable et peu esthétique.
Faible résistance à la traction.
-
Conclusion partielle :
Bien que la variante béton soit capable de remplir la mission couvrir une surface et
épouser n’importe quelle forme de coupole, elle sera écartée vu les grandes surfaces
offertes au vent, les grandes portées des éléments constituants la structure et la volonté du
maître d’ouvrage.
Ces structures métalliques offrent une portée plus grande à celle du béton armé, tout en étant
plus légères.
Le métal est avant tout très souple et accepte toutes les formes que l'on souhaite lui
donner.
Contrairement au bois, le métal n'a pas besoin de traitements particuliers, que ce soit
contre les champignons, les intempéries ou les insectes.
À section égale, les poutrelles métalliques sont plus résistantes que les poutrelles bois,
ce qui permet de réaliser des structures plus élancées et des géométries plus
complexes.
Ouvertures plus importantes ;
Diminution du poids de l'ensemble, donc fondations moins profondes ou choix de
terrain même difficile plus libre.
Gain en temps d’exécution de 30 % environ par rapport à une construction
traditionnelle, d'où une répercussion significative sur le prix.
Chantier sec, propre et ne nécessite pas un grand espace de stockage.
Inconvénients :
Conclusion partielle :
L’acier est la solution convenable à notre cas et qui pourraient nous mener vers une réalisation
judicieuse de l’ouvrage voulu à moindre coût en respectant l’architecture demandée, le cas de
charge ainsi que les portées des éléments porteurs.
Plancher précontraint:
- Utilisé pour des portées qui ne depassent pas 20 m.
- Difficile à exécuter.
Plancher mixte :
- En associant une dalle en béton à des poutres métallique, ce
plancher permet d'avoir de grandes portées.
- Plus legers mais difficile à réaliser.
Plancher métallique :
- Formé par un système de poutraisons.
- En fonction du types de profilés choisis, il peut atteindre de tres
grandes portées tout en assurant l'aspect esthetique de la structure.
Synthèse :
Compte tenu des portées avoisinant les 30m des deux planchers, le choix d’un plancher
métallique formé par un système de poutraison s’avère la solution la mieux adaptée. En effet,
en plus de sa légèreté et son aspect esthétique, ce système permet de franchir de très grandes
portées et de respecter les contraintes techniques et architecturales tout en réduisant les délais
d’exécution.
Etape 4 : fabrication.
Cette étape contient les Etapes de fabrication, Montage en atelier, Consultation des
sous-traitants
Etape 5 : protection anticorrosion.
Parmi les inconvénients des constructions en acier on cite la corrosion, il faut protéger
régulièrement la structure. Plusieurs techniques sont utilisées pour pallier à la corrosion de la
structure. Les différentes protections peuvent toutes garantir une protection pour tout type de
milieu environnant. Seule l’épaisseur de la couche de protection variera selon l’agressivité du
milieu.
Etape 6 : transport.
Le transport de l’élément de l’ossature métallique est planifié de manière précise de
sorte à assurer la livraison de celle-ci avant la phase de montage. Ce planning ne peut pas être
modifié. La livraison doit donc être faite de sorte à respecter ce planning
Etape 7 : montage.
Le montage de charpente métallique entraîne plus de contraintes que pour les autres
structures, pour plusieurs raisons :
- Le type d’assemblage et de liaisons.
- Le moyen de levage utilisé.
- La stabilité provisoire de la structure (pendant le montage).
- La sécurité lors de la pose, avec notamment le travail en hauteur
- La possibilité d’assemblage au sol.
Etape 8 : protection anti-feu.
Vu que les caractéristiques mécaniques de l’acier chutent en augmentant la
température, il faut le protéger contre tout incendie ou ralentir la propagation de la chaleur
dans la structure porteuse.
Chapitre III
Éléments de la conception
Type de
Description Avantages Inconvénients Prix
matériau
Résiste au gel.
Carreau de Solide. Entre 0,90 et 2 €
Résiste mal aux
terre argileuse, Durable (environ 50 ans). pièce.
chocs.
plat ou en Imputrescible.
forme de demi- Lessivable. Les accessoires de
Matériau
Tuile en terre cuite cylindre (tuile Écologique (construite en finition (tuiles de
relativement
canal), ou à matériaux naturels). rives, frontons, etc.)
lourd (entre 20 et
emboîtement. Existe en plusieurs formes et de finition,
70 kg/m²).
couleurs. augmentent le devis
S'adapte au style jusqu'à 20 %.
architectural marocain.
Le bois représente un meilleur support de tuiles. Il présente l’avantage d’être léger, moins
encombrant, facile à exécuter et s’adapte aux grandes pentes de couvertures.
Pourtant, le choix d’un tel support exige l’utilisation d’une ossature en bois pour assurer une
meilleure fixation de voliges ou de liteaux ; cette option étant déjà rejetée dans le chapitre
précédant. De plus, L’association de ce support à une ossature métallique s’avère une solution
complexe, difficile à exécuter et onéreuse.
Pourtant, il faut souligner que l’utilisation d’une toiture-dalle peut présenter plusieurs
inconvénients :
En plus des avantages de l’utilisation d’un tel support, cette variante s’inscrit parmi les
exigences du maître d’ouvrage ainsi que l’architecte. On retient donc ce choix.
De ce fait, vu qu’on a opté pour une ossature métallique, la solution la plus adaptée est
l’utilisation d’un bac acier associé à une dalle en béton armé. Il reste à étudier les deux cas
possibles : dalle mixte collaborante, et dalle non collaborant.
La dalle non collaborante n’est pas liaisonnée avec l’ossature porteuse et ne participe donc
pas à l’inertie globale du plancher. La dalle ne constitue alors qu’une charge permanente pour
l’ossature porteuse. Le bac acier sert de coffrage et est calculé pour supporter le poids du
béton avant la prise.
Ce type de planchers permet :
D’assurer un coffrage efficace et étanche en supprimant les opérations de décoffrage ;
De constituer une plateforme de travail avant la mise en œuvre du béton ;
D’éviter souvent la mise en place d’étais et ainsi de gagner du temps car en reprenant
la charge de béton coulé en place ils ont une fonction structurelle.
Le positionnement du bac par rapport à la poutre de support peut se faire de deux manières :
Le bac peut être fixé sur la poutre en partie supérieure ;
Le bac peut être incorporé dans la hauteur de la poutre, posé sur des cornières ou posé
sur l’aile inférieure. Pour poser le bac sur des cornières, il convient que celles-ci
débordent de la largeur de la semelle supérieure. Dans la pose sur l’aile inférieure,
l’emploi d’une poutre à large semelle est une autre réponse à ce problème (poutrelles
IFB ou SFB).
2.2.3 Dalle collaborante
Ce type de dalle consiste à associer deux matériaux pour qu’ils participent ensemble, par leur
« collaboration », à la résistance à la flexion. Ces planchers associent une dalle de
compression en béton armé à des bacs nervurés en acier galvanisé travaillant en traction
comme une armature. Pour éviter le glissement entre les nervures du profil en acier et le
béton, les parois latérales des bacs sont embouties ou crantées. Si elles sont en acier, les
solives peuvent être rendues solidaires de la dalle en béton par l’intermédiaire de connecteurs
soudés ou cloués pour constituer une poutre mixte.
Synthèse :
Le choix d’une dalle collaborante devient optimal quand le gain en matière (acier et béton)
tiré de la collaboration compense le surcoût lié au montage et à la mise en œuvre des goujons
de connexion. C’est notamment le cas des planchers fortement sollicités. Or, dans notre cas, il
s’agit d’un plancher-toiture non accessible, dont le rôle principal est de supporter les tuiles,
donc il est faiblement sollicité. De ce fait le choix d’une dalle collaborante s’avère peu
avantageux. Nous opterons donc pour une dalle non collaborante.
Le catalogue des planchers à coffrage perdu disponibles sur le marché est COFRASOL.
Les coffrages perdus COFRASOL sont constitués par des éléments en tôle d'acier galvanisé
destinés à assurer le coffrage du béton au moment de la coulée. Les bacs en acier ne
supportent par conséquent que le poids mort du béton frais (égal à 2400 kg/m3) et les charges
de mises en œuvre.
Les profils COFRASOL sont fixés sur la structure porteuse à raison d’une fixation par
nervure à l’extrémité de chaque bac, et sont couturés à l’aide d’une fixation tous les mètres en
travées continues ou tous les 0,50 m en travée simple. La mise en place du béton au moyen
d'une pompe est recommandée. Le béton doit être versé sans accumulation excessive et
immédiatement arasé à l'épaisseur prévue.
Il suffit d’avoir une épaisseur minimale de dalle de béton pour résister à notre cas de charges
estimées à :
Le catalogue des profils COFRASOL préconise pour une épaisseur minimale de la dalle de
10 cm, et une épaisseur minimale du bac acier de 0.75 mm :
Puisqu’il s’agit d’une dalle faiblement chargée, le choix optimal consiste à opter pour une
épaisseur minimale conduisant à un poids optimal de la dalle. C’est notamment le cas des
profils COFRASOL40.
Quant au choix du type de travées, nous opterons pour des travées continues afin de faciliter
la mise en œuvre, de réduire le temps d’exécution et de limiter au maximum la flèche. La
portée maximale étant fixée à 1.65 m, nous prenons dans notre cas un espacement de 1.5 m.
En fonction des charges du vent et du type de la pose, les catalogues BACACIER présentent
une multitude de choix pour le bardage.
Les choix conceptuels doivent assurer résistance, stabilité, facilité de mise en œuvre ainsi
qu’une optimisation maximale de poids.
Dans cette partie nous allons justifier notre conception ainsi que les variantes retenues, qui
seront étudiées éventuellement dans le chapitre de dimensionnement des variantes.
Un empannage comprend non seulement les pannes elles-mêmes mais également les
éventuelles éclisses qui réalisent la continuité des pannes, les échantignoles qui assurent la
liaison entre pannes et structure principale, notamment les arbalétriers, et les liernes et
bretelles éventuelles qui sont chargées du maintien latéral des pannes.
L’étude de ces éléments sera détaillée dans la partie « Calcul des pannes-Chapitre IV ».
Supporter la toiture.
Cette solution permet d’éviter l’emploi des calles au niveau de l’assemblage avec la
couverture et la traverse, ce qui facilite l’exécution.
La direction du vent sera perpendiculaire à la semelle supérieure ce qui engendre une
diminution de l’importance de la flexion déviée.
On note que quel que soit le type de panne retenu, la nature de la couverture détermine un
espacement maximal entre pannes. Les documents définissant les performances des produits
de couverture fournissent généralement des tables qui permettent de déterminer leur portée
maximale (donc l’espacement maximal des pannes) en fonction de la charge portée. Dans
notre cas nous avons opté pour une dalle mixte non collaborante de type COFRASOL40 qui a
imposé un espacement entre pannes de 1.5 m.
Economique.
Cette gamme de profils est fabriquée en continu à partir de tôles minces ou moyennes repliées
dans le sens de leur longueur.
Cette variante commence à gagner le marché, pour les pannes dont la flèche est le critère de
dimensionnement, et ceux pour la panoplie de raisons :
Les pannes minces formées à froid les plus courants sont du type Sigma (Σ), CEE
(C), ZED (Z) et Sigma Eaves (Se).
Ils sont généralement réalisés à partir d'un feuillard galvanisé qui est déroulé et
entrainé entre des galets qui vont plier la tôle jusqu'à obtention de la section
demandée.
La comparaison de ces profilés à froid avec des profils laminés à chaud peut
permettre une économie de poids de l'ordre de 50%
Dans notre cas, les pannes sont de petites longueurs (5m), soumises à des charges modérées. Le
choix de pannes treillis est donc à écarter.
Idem, pour notre cas, le problème de flèche ne se pose pas. Donc la variante pannes en profilés
minces formés à froid est à rejeter.
Les variantes les plus intéressantes sont donc les profilés laminés à chaud, notamment les HEA et
Tubes creux, qui présentent des inerties comparables (voire égales) dans les deux plans et qui
permettront donc de résister aux efforts hors plan dû au poids de la couverture, et accentués par sa
grande pente, ou bien les profilés IPE associés à des liernes pour des raisons de facilité de
montage et d’économie.
Le choix final sera donc basé sur une étude technico-financière des variantes que nous allons
présenter éventuellement.
Panne Panne
Panne isostatique hyperstatique Cantilever
Soit (1) par boulonnage direct de la semelle inférieure de la panne sur la semelle
supérieure de la poutre principale (traverse de portique en général).
Figure 25: Assemblages des pannes par boulonnage direct de la semelle inférieure
Eviter le problème d'écrasement de l'âme sur appui dans le cas des pannes minces
profilées à froid.
Tous les éléments de ces types de structure participent à la résistance aux efforts verticaux
aussi bien qu’horizontaux. Par ailleurs, la plus grande inertie des éléments poutres et poteaux
des portiques est nécessairement dans le plan du portique, de manière à assurer la plus grande
résistance en flexion dans ce plan.
Les portiques ou les cadres sont situés dans un plan vertical. Composés de traverses
(arbalétriers) et de montants (poteaux), ce système porteur est sollicité par :
Des charges verticales : ces charges vont d’abord solliciter l’élément de couverture
reposant sur les pannes, qui vont à leur tour transmettre les réactions sur les traverses du
cadre. Ces derniers s’appuient sur les montants qui transmettent les charges au plancher
inférieur.
Des charges horizontales transversales : proviennent de l’action du vent venant
latéralement et exercent une pression significative. Le bardage s’appuie sur les lisses
horizontales qui vont transmettre leurs réactions sur les montants du cadre. Ce dernier à son
tour transmet les réactions aux fondations, qui sont dans notre cas le plancher inférieur.
Les portiques jouent un rôle très important dans la conception de notre ouvrage. Etant donné
que notre structure se situe à une altitude de +27.7m, dans un site exposé au bord du littoral,
la conception de ces portiques doit s’adapter à la géométrie de notre coupole, et assurer sa
stabilité vis-à-vis des charges du vent transmises par les pannes.
Dans notre conception, nous allons exploiter la disposition des portiques, imposée par la
géométrie de la coupole, pour assurer la transmission des charges du vent (pour chaque face)
à travers les pannes par le biais de trois portiques.
Traverse alvélolaire
•Forte expression architecturale
•Allège la structure et permet de grandes portées
•Exploitation des vides pour les dispositifs techniques
Portique PRS
•Convient aux portées et charges importantes pour
lesquelles les profilés laminés du commerce sont inadaptés.
•Allège la structure en l'ajustant strictement aux
sollicitations
Portique en treillis
•Aptitude à créer des traverses de portées importantes et
charges lourdes
•Permet d'obtenir une rigidité et une résistance aux charges
relativement élevées tout en réduisant au minimum
l’utilisation de matériaux
•Réalisation délicate; coût elevé
La Figure suivante montre différentes configurations de fermes à treillis. Les deux formes
génériques comportent des treillis en W ou en N. Dans ce cas, la stabilité est en général
assurée par un contreventement plutôt que par un comportement rigide de l’ossature.
Cependant, des poteaux peuvent également être construits de façon similaire.
Les poutres à âmes évidées sont obtenues à partir de poutres en H laminées à chaud
découpées suivant une ligne spécifique. Les 2 éléments T qui en résultant sont reconstitués
par soudage. On en constitue ainsi plusieurs formes les plus courantes sont :
Les profilés laminés IPE sont les sections les plus utilisées comme fermes de portique. Ils
présentent une très bonne résistance à la flexion selon leur axe de forte inertie. Les profilés à
larges ailes (profils HEA ou HEB) sont également utilisés comme fermes et peuvent supporter
des efforts plus importants que les profilés
IPE et sont utilisés pour les problèmes
d’encombrement surtout car ils restent
moins économiques que les profilés IPE.
Les profilés peuvent être renforcés au
moyen de tôles soudées sur les ailes afin
d'augmenter l'aire de leur section et leur
Par rapport aux profilés laminés classiques, les éléments PRS permettent pour les moyennes
portées d’alléger les sections en les ajustant strictement aux sollicitations. Ceci n’est
évidemment pas possible avec les gammes de profilés
laminés. Ainsi, il peut être envisagé, tout en conservant un
gabarit extérieur identique, de réduire la section d’âme
dans les zones de faible effort tranchant, ainsi que de
réduire les épaisseurs de semelles dans les zones de
moments de flexion réduits. Il en résulte une réduction de
d’épaisseurs différentes. L’utilisation des sections PRS ou en treillis devient par ailleurs
incontournable dans le cas de portées importantes et de charges lourdes pour lesquelles les
profilés laminés du commerce sont inadaptés.
Pour une section de semelle requise, il est intéressant de considérer les semelles les plus
larges possibles de manière à résister de manière optimale au déversement. L’âme résiste
essentiellement à l’effort tranchant et sa hauteur est choisie la plus grande possible pour
minimiser le dimensionnement des semelles pour un moment de flexion donné. Enfin pour
une section donnée, l’épaisseur d’âme sera choisie aussi mince que le permet la résistance
réduite au cisaillement compte tenu du phénomène de voilement. Tout le problème pour
dimensionner de manière optimale des éléments PRS consiste alors à trouver le meilleur
compromis entre les dimensions extérieures des sections (hauteur – largeur) et l’élancement
des parois constitutives, tout en considérant les phénomènes d’instabilité d’ensemble
(maîtrisés le plus souvent par des dispositions constructives adéquates) ou locaux (raidissages
nécessaires au droit de charges localisées importantes etc.)
Les profilés laminés en double té sont les sections les plus fréquemment utilisées comme
poteaux de cadre.
Ces profilés sont conçus pour la flexion selon leur axe de forte inertie. Les profilés à larges
ailes (profils H) sont également capables de supporter des efforts normaux importants, en
particulier les profils HEM et HD.
L'épaisseur de leurs ailes permet d'éviter le voilement local. La forme de ces sections enfin
est très favorable pour les assemblages de traverses, filières, barres de contreventements, etc.
Les profilés peuvent être renforcés au moyen de tôles soudées sur les ailes ou entre les ailes
(sections caissonnées) afin d'augmenter l'aire de leur section et leur rigidité flexionnelle selon
l'un ou l'autre des axes.
Notons que les profils creux carrés, rectangulaires ou circulaires présentent des rigidités
axiales et flexionnelles favorables pour résister au flambement dans les deux plans. Par
contre, ils ne sont guère économiques et pas toujours pratiques en ce qui concerne les
assemblages avec les autres éléments principaux ou secondaires de la structure.
Profils à section variable :
Les poteaux à inertie variable présentent
une réduction continue de leurs
caractéristiques géométriques de l'angle
de cadre au pied de poteau. Il s'agit
principalement de profils composés à âme
pleine, de section ouverte ou fermée,
obtenus par soudage de tôles de largeur
non constante. Figure 37: Poteau à inertie variable.
Dans notre cas de charges modérées et portées moyennes (20m), et pour des raisons d’économie
et de facilité d’assemblage et d’exécution, nous opterons pour des portiques à profilés laminés à
âme pleine (profils en IPE et H). Et comme il s’agit d’un ouvrage non accessible, on n’exige pas
d’avoir une portée libre, ni un aspect esthétique
intérieur à ce niveau. Nous ajouterons alors des
poteaux intermédiaires afin de mieux répartir les
charges, et par conséquent réduire la dimension de
la traverse ainsi que les efforts tranchants
horizontaux en pied, ce qui permet de dégager des
économies de coûts tant au niveau de l’ossature de
la coupole que du plancher inférieur sur lequel elle
s’appuie.
Figure 38: Portique principale de la coupole.
Le premier portique articulé isostatique présente l’avantage d’avoir un moment nul au niveau
du faitage ce qui permet de maitriser la hauteur du portique, toutefois son problème majeur
c’est qu’il se déforme rapidement sous l’effet des charges horizontales et nécessite
généralement une rigidification de la structure.
Le troisième portique est l’exemple d’un portique à pieds de poteau encastrés de degré
d’hyperstaticité 3. On opte généralement pour ce choix lorsque l’on veut éviter l’utilisation de
systèmes articulés contreventés. Il présente l’avantage d’être très rigide et est utilisé
généralement lorsque les efforts que doivent être repris sont très intéressants ou si le portique
a une très grande dimension transversale. Il permet au même temps une redistribution des
efforts intérieurs du fait de son hyperstaticité. Toutefois, le fait de réaliser des assemblages
rigides s’avère être très couteux et nécessite une main d’œuvre spécialisée.
Dans notre cas, le système structural à choisir doit répondre aux finalités suivantes :
Etant donné que la coupole repose sur les poutres principales (de portée avoisinant les 30m)
du plancher inférieur, nous opterons pour des articulations en pieds des poteaux afin ne pas
pénaliser davantage ces poutres.
Quant à l’assemblage en tête des poteaux avec les traverses, deux cas sont possibles :
Ainsi, la première solution s’avère plus intéressante, vu qu’elle assure à la fois un degré
d’hyperstaticité satisfaisant et une facilité d’assemblage par rapport à la deuxième.
‘Ma’ au niveau de l’encastrement avec les poteaux de rive, il convient de renforcer la traverse
au droit de cet encastrement au moyen d’un jarret.
Lors des calculs statiques : on suppose que la partie de la barre avec le jarret a un
profilé d'inertie variable dont les dimensions résultent de la définition du jarret.
Notons qu’en cas de grandes sollicitations, les surfaces portantes nécessaires peuvent être
relativement grandes par rapport à la surface délimitée par les dimensions extérieures du
montant. Les plaques de base devraient alors être très épaisses pour assurer la bonne diffusion
des efforts. Une variante consiste à rigidifier la plaque au moyen de raidisseurs, comme le
montre la figure suivant.
Economie, Légerté.
La résistance des assemblages doit être supérieure ou égale à celle des pièces à
assembler.
D'autre part, il est préférable d'assembler le minimum des pièces sur chantier, parce qu'on
peut mener à bien les différentes phases d'exécution des assemblages dans l'atelier (la
réduction des effets secondaires, la disponibilité du matériel, l'optimisation de la durée des
travaux…). Ce minimum étant exigé par les contraintes de transport et de livraison.
Ainsi, La conception de ces liaisons est basée sur les éléments suivants :
Encastrement Articulation
•Les âmes et les ailes des poutres assemblées •Soit les âmes des poutres sont reliées entre
sont reliées. elles.
•Soit une âme et une aile sont reliées
•Il reste un jeu entre les éléments.
Appui simple
• Les deux poutres sont montées l'une sur l'autre et
leurs axes ne sont pas parallèles.
Economie, Légerté.
En contrepartie, il faut souligner que ce type de plancher est considéré en tant que « Plancher
souple », qui ne peut se comporter comme diaphragme rigide vis-à-vis des actions latérales.
Dans ce cas, il faut disposer des éléments de contreventements pour acheminer ces réactions
vers l’ossature principale de l’ouvrage (béton armé).
Nous considérons pour le calcul, éventuellement, des profilés COVISO4.40 fournis par
BACACIER
Ainsi pour notre cas de charge, nous considérons l’espacement maximal entre tôles suivant :
1m
1.7 m
Il s’agit ici de concevoir une structure métallique porteuse, qui s’adaptera aux plans élaborés
de l’ouvrage (béton armé). L’emplacement des poteaux de celle-ci exige que les poutres
principales soient placées à leur niveau, pour acheminer, d’une manière optimale, les charges
du plancher ainsi que celles issues de la coupole.
Ces poutres reprendront d’une part, les charges verticales (permanentes et d’exploitation) du
plancher par l’intermédiaire de poutrelles, d’autre part, les charges verticales et horizontales
issues directement de la coupole.
Nous allons donc dimensionner ces éléments principalement en flexion plane, et nous
disposerons d’éléments de contreventement contournant la zone de la coupole afin de
transmettre adéquatement les efforts horizontaux à ce niveau.
Ainsi les variantes qui permettent de s’adapter aux contraintes que nous venons de présenter
sont :
Le choix de la variante optimale sera basé sur une analyse et une étude technico-financière
que nous allons présenter dans le chapitre : Dimensionnement des variantes.
Les poutres secondaires servent donc à assurer la transmission des différentes charges du
plancher vers les poutres principales. Leur emplacement est fixé, d’une part, par l’espacement
exigé par les profilés du plancher panneau sandwich, d’autre part, par la position des poteaux
de la coupole.
De ce fait, nous disposerons de poutrelles espacés de 1.7 m pour s’adapter au bac acier du
plancher « panneau sandwich » et nous renforcerons la zone de la coupole par des poutres
secondaires de ; grande rigidité ; qui s’associent aux poutres principales pour résister aux
efforts significatifs qu’elle transmet.
Le plus souvent, les dalles de plancher et de toitures constituent des surfaces rigides
suffisantes pour la transmission des efforts horizontaux. Dans notre cas, il s’agit d’un
plancher panneau sandwish qui n’exerce pas cette fonction stabilisatrice, des
contreventements horizontaux sont alors nécessaires.
Il faut souligner qu’il est recommandé d’exécuter en atelier le plus d’éléments de charpente
finis, en tenant compte toutefois des impératifs de transport.
Grâce à l’assemblage spécifique des barreaux porteurs et des barres insérantes avec
l’encadrement, le caillebotis est un produit à la fois très robuste, légers, esthétique et présente
une grande facilité de montage à la structure porteuse.
Nous opterons dans notre cas pour le type DCAB-P Pressé Droit. Ce Type standard est
idéalement adapté en plancher pour circulation piétonne. Les contraintes de charges
admissibles sont donc calculées selon une répartition de poids uniformément répartis entre
appuis sur toute la surface du caillebotis au m2.
Le guide de charges ci-dessous est établi en respectant les règles de construction CM66. Il
permet de vérifier la charge autorisée sur le panneau en fonction des critères suivants : section
Bp, maille Bp et portée entre appuis.
Pour notre cas de charges Q+G = 360 Kg/m² et pour une maille de sécurité Mc Bp 19 :
La seule différence dans ce cas est l’existence d’une ouverture centrale, au niveau de
laquelle nous disposerons de dispositifs d’éclairage scénique.
Disposer des poutres bi-articulées, appuyées d’une part sur la structure béton armé,
d’autre part d’une poutre secondaire qui acheminera les efforts vers les poutres
principales avoisinantes.
Ainsi, vu la particularité de ce plancher technique, nous allons étudier les variantes suivantes :
Puisque les caillebotis reposent directement sur les solives, ces dernières reprendront, sous
forme de charges linéaires, toutes les charges surfaciques appliquées à ce niveau. Elles seront
donc principalement sollicitées en flexion plane. De ce fait, nous opterons pour des profilés
laminés à chaud (IPE).
Nous disposerons de poutres espacées de 1,7 m (imposée par la disposition des caillebotis).
6 Conclusion du chapitre :
Ce chapitre nous a introduit de pas ferme dans le vif du sujet. Il s’agit de concevoir et
d’étudier la mise en place de deux planchers métalliques : une galerie technique et une toiture-
terrasse destinée à couvrir l’ouvrage et supporter une coupole pyramidale servant comme
élément décoratif de l’extérieur.
La particularité de cette étude réside dans le faite d’adapter notre structure métallique aux
plans architecturaux déjà élaborés, et à la conception globale de l’ouvrage. De ce fait, pour
chaque élément, le système structural est conçu de telle façon à respecter les contraintes
architecturales locales, l’aspect artistique et culturel de l’ouvrage, les contraintes
techniques liées aux portées et au type de charpente, sans oublier le climat de la région. En
outre, le choix des profilés a été basé sur une étude technico-financière qui tient compte de la
faisabilité d’assemblage et des impératifs du transport.
Ce chapitre sert donc à présenter les différents éléments de la conception et à cerner les
variantes possibles qui en découlent en fonction des données, et des contraintes du projet.
Chapitre IV
1 Introduction du chapitre :
Pour concevoir et calculer une structure il faut passer obligatoirement par un examen
approfondi de la forme et la grandeur de l’ensemble des charges et des actions appliquées sur
la construction. On analysera durant ce chapitre les différentes catégories des charges
appliquées sur la structure étudiée, à savoir :
3 Charges d’exploitation :
Les charges d’exploitation sont généralement celles qui résultent de l’usage des
constructions. Dans notre cas la structure est destinée à un usage spécifique, les charges
variables sont, en général, données par le cahier des charges du maître d’ouvrage ou à défaut
par les fournisseurs.
La vitesse du vent.
La catégorie de la construction et ses proportions d’ensemble.
L’emplacement de l’élément considéré dans la construction et son orientation par
rapport à la direction du vent.
Les dimensions de l’élément considéré.
La forme de la paroi (plan ou courbe) à laquelle appartient l’élément.
Les calculs dans cette partie seront menés conformément aux règles NV65.
L’action du vent est donnée par la formule :
( )
Avec
: Pression dynamique de base à 10 m.
: Coefficient correcteur dû à la hauteur au-dessus du sol.
: Coefficient qui tient compte de la nature du site où se trouve la construction
considérée.
: Coefficient de masque.
: coefficient de réduction des pressions dynamiques, en fonction de la plus
grande dimension de la surface offerte au vent.
et sont les coefficients de pression extérieure et intérieure.
[ ( )]
Région IV III II I
Site protégé - 0.8 0.8 0.8
Site normal 1 1 1 1
Site exposé 1.2 1.25 1.3 1.35
Ce coefficient sera déterminé à partir de l’abaque (RIII2. NV65) et affecté à chaque élément
étudié (Pannes, poteaux…)
Actions extérieures :
Quelle que soit la construction, la face extérieure de ses parois est soumise à :
- Des succions, si les parois sont sous le vent.
- Des pressions ou des succions, si les parois sont face au vent.
Ces actions sont dites des actions extérieures Ce.
Actions intérieures :
Les parois intérieures peuvent être en état de surpression ou de dépression selon l’orientation
des ouvertures par rapport au vent et leur importance relative. Ceci représente les actions
intérieures Ci.
i. Rapport de dimension :
ii. Le coefficient :
Figure 71: Coefficient γh - Construction Prismatique éloignée du sol. (NV65- Figure R.III.8)
Le calcul des coefficients de pression, dépend des rapports de dimension de la
construction par l’intermédiaire du coefficient γh obtenu par la figure .
iii. Le coefficient γo :
Le calcul des coefficients de pression, dépend des rapports de dimension de la construction
par l’intermédiaire du coefficient γo obtenu par la figure .
Figure 72: Coefficient γo - Construction Prismatique reposant sur le sol. (NV65- Figure R.III.5)
% <5%
v. Les coefficients Ce :
a- les parois verticales :
Vu la symétrie de la coupole, le vent normal ainsi que le vent parallèle aux génératrices sont
identiques.
À partir de la même figure (cf. R-III-6 des règles NV 65), on fait la lecture de la valeur du
coefficient Ce, mais cette fois-ci en prenant une inclinaison nulle .
Surpression
Dépression
Remarque :
On donne ci-après le tableau récapitulatif des différentes valeurs trouvées pour les coefficients
des actions extérieures et intérieures
Avec :
β =θ (1+τ.ξ)
Avec :
τ=coefficient de pulsation :
1,384
Enfin on trouve : ( ) ( )
( ) ( )
Figure 77: Action du vent sur les faces de la coupole avec surpression intérieure.
Figure 78: Action du vent sur les parois verticales avec surpression intérieure.
Figure 79 : Action du vent sur les faces de la coupole avec dépression intérieure.
Figure 80: Action du vent sur les parois verticales de la coupole avec dépression intérieure.
( )
Effet du masque 1
Rapport de dimension :
Vent normal à la petite face :
Vent normal à la grande face :
Le coefficient :
On se positionne dans le cas où et (Art 2,222 – NV65 – p.82)
Le coefficient γo de la construction reposant sur le sol est lu sur le diagramme de la figure R-
III-5 du règlement NV65 – p.61, en fonction de λb et du rapport b/a.
Les parois verticales sont en béton armé donc on n’a pas à calculer leur pression du vent.
Surpression
Dépression
Surpression 0.3
Dépression -0,3
Les actions résultantes :
La prise en compte de l’action du vent consiste à combiner ses effets extérieurs et intérieurs
sur une paroi donnée. On exprime cette action par la valeur de la différence( ).
Terrasse
C (pression) C (dépression)
-0.75 -0.15
Les actions dynamiques du vent :
La période propre du mode fondamental d’oscillation d’une construction fait l’objet
de l’annexe 4 des règles NV 65, qui fournit une formule forfaitaire pour les bâtiments à
ossature métallique :
Avec :
β =θ (1+τ.ξ)
1,23
Enfin on trouve :
( ) ( )
( ) ( )
6 Effet sismique :
Nous ne tenons pas compte de l’action sismique dans la présente étude. En effet, dans notre
cas, il s’agit de concevoir et dimensionner la structure métallique supérieure de l’ouvrage. Et
comme il s’agit d’un effet de masse, l’étude sismique exigerait une étude globale de
l’ouvrage.
De plus, au niveau de la région de Tanger (zone 3), connue par sa faible sismicité, l’effet du
vent est prépondérant. Ceci a été mis en évidence par l’étude du vent établie précédemment.
7 Effet thermique :
On doit tenir compte des effets de dilatation thermique chaque fois qu’il risque d’engendrer
des efforts anormaux dans les charpentes, de produire des désordres dans les appuis et dans
les éléments de remplissage ou de gêner l’exploitation. La longueur à partir de laquelle il faut
tenir compte des efforts dus à la dilatation est de l’ordre de 50m pour les constructions
courantes. Or, dans notre cas la longueur maximal des poutres est de l’ordre de 30, donc nous
de tiendrons pas compte de l’effet thermique.
Chapitre V
Calcul et dimensionnement de la
coupole.
TYPE DE DIRECTION /
SOLLICITATION DES PANNES
CHARGE VERSANT
Sous charges gravitaires, la panne est
soumise à une flexion suivant la grande
Charges inertie de sa section, et à une flexion
permanentes/ latérale de sa semelle supérieure (là où la
d’exploitation charge est transmise) qui se développe
ou non en fonction du rôle joué par la
couverture.
Sous charges perpendiculaires au versant
(vent, charges ascendantes ou
Charges de vent descendantes), la panne est soumise à
une flexion suivant la grande inertie de
sa section
Poids propre des pannes : il est donné en [ml] par le catalogue de profilé. On démarre
les calculs par un IPE 270 estimé dont le poids linéaire est : P= 36.1 kg/ml
4/3 G+1,5W
4/3 G+1,5Q
4/3 G+17/12 (Q+W)
G+1,75W+Q
On constate que les combinaisons les plus défavorables pour les deux cas sont les suivantes :
Suivant-y :
Combinaison défavorable à L’ELU : 4/3 Gy + 1,5 Qy = 475.53 daN/m
Suivant-z :
IPE 300
IPE 270
IPE 330
Réduire la portée transversale des pannes, en les reliant entre elles par des liernes
situées à mi- portée ou aux 1/3 et 2/3 de la portée ce qui diminuera la longueur de
déversement de la semelle supérieure : variante pannes à âme pleine avec lierne*.
Suivant-y :
Combinaison défavorable à L’ELU : 4/3 Gy + 1,5 Qy = 498.21 daN/m
Suivant-z :
Combinaison défavorable à L’ELU : 4/3 Gz + 17/12 (Qz+Vd) = 999.47 daN/m
D’où
Donc la flèche admissible pour notre cas est : fadmx = 5000/200 = 25 mm.
Or, pour une panne uniformément chargée et simplement bi-appuyée avec une portée l, la
flèche est donnée par les expressions :
La condition de la flèche 𝒇 𝒐 < 𝑳/ est bien vérifiée pour IPE 330 avec un
taux de travail de 0.84
On suppose que l'effort de cisaillement de la charge suivant l’axe z est pris par l'âme
du profilé et l’effort de cisaillement de la charge suivant l’axe y est pris par ses semelles.
( ) ( )
On ; ;
Donc
D’où
√( )
On remarque que τ est nettement inférieur à τadm, donc la résistance au cisaillement est
bien vérifiée avec un taux de travail de 0.07.
Dans la plupart des cas, la vérification au cisaillement est vérifiée pour les profilés
laminés dès que la vérification au moment fléchissant est satisfaite.
1.5.4 Vérification au déversement :
Sous l’effet d’un chargement croissant, la panne fléchit tout d’abord strictement dans
le plan de chargement. Lorsque ce chargement atteint un certain niveau critique (M = M cr)
appelé moment critique élastique, la poutre peut subir un phénomène d’instabilité appelé le
Déversement, étant donné qu’elle peut fléchir hors plan de chargement (plan de faible inertie)
de façon très significative et soudaine. La panne subit donc un déplacement latéral dans la
direction y et une rotation de tor
d’autant plus accentué lorsque la panne est chargée dans son axe faible, c’est notamment le
cas de notre projet.
( )
On détermine l’élancement :
√ ( )
𝝈
( )
𝝈
Les coefficients B, C et D, ils sont définis dans l'article :
Le coefficient D: (CM66 article 3,641)
D est donné en fonction des dimensions de la pièce par la formule :
Le coefficient C :
Le coefficient C est donné en fonction de la répartition de charges (CM66, R.3.642). La
charge est uniformément répartie, donc C = 1,132.
Le coefficient B :
Le coefficient B est donné en fonction du niveau d’application des charges. On suppose que
les charges soient appliquées au niveau de la membrure supérieur, donc d’après CM66
R.3.643, on a
√ ( ) . Avec
Contrainte de non déversement :
𝝈 ( )
𝒙
𝒙 𝝈
√ ( )
𝝈
On calcule alors le coefficient de flambement par la formule de l’article 3,411 des règles CM
𝝈 𝝈 𝝈
66 ; on trouve : ( ) √⌊( ) ⌋
𝝈 𝝈 𝝈
𝒐 𝒐 𝝈 𝝈 ⁄ 𝝈
Avec G dans ce cas et composée du poids propre de la panne et du bac acier sans
tenir compte du poids du béton, car le déversement doit être vérifié en construction (le
cas le plus défavorable).
Tableau 16: calcul du coefficient kd de la semelle inferieure (Variante âme pleine sans liernes).
𝝈 ( )
𝒐 𝒐 𝝈 𝝈 ⁄ 𝝈
Les liernes sont des tirants qui fonctionnent en traction. Ils sont en général formés de
barres rondes ou de cornières.
Figure 90: Les différents plans de chargement au niveau d’une panne de toiture.
Mise en œuvre :
Pour assurer leur rôle correctement, les liernes sont fixés par des
bretelles aux points de stabilité générale de la structure,
notamment les traverses dans notre cas.
1.6.2 Dimensionnement des pannes à âme pleine avec une lierne à mi-
portée :
Les résultats préalables donnés par le programme Excel sont présentés dans le schéma
suivant.
Ajout d'une
lierne
IPE 330
IPE 240
Dans cette partie on va vérifier, manuellement, le profilé vérifiant toutes les conditions
données par le programme Excel : IPE 240.
Suivant-y :
Combinaison défavorable à L’ELU : 4/3 Gy + 1,5 Qy = 482.58 daN/m
Suivant-z :
Combinaison défavorable à L’ELU : 4/3 Gz + 17/12 (Qz+Vd) = 980.16 daN/m
D’où
De même, sous la présence d’un appui intermédiaire, le moment de flexion suivant l’axe Oz
s’écrit sous la forme :
( )
La condition de résistance 𝝈𝒙+𝝈 ≤ 𝝈 est bien vérifiée est bien vérifiée pour
IPE 240 avec un taux de travail de 0.73
Or, pour une panne uniformément chargée et simplement bi-appuyée avec une portée l, la
flèche est donnée par les expressions :
𝑳
La flèche due au moment fléchissant : 𝒇
La flèche due à l’effort tranchant : 𝒇 𝒇 (𝑳)
Et pour une panne uniformément chargée continue sur trois appuis avec une portée l, la
flèche est donnée par les expressions :
𝑳
( )
La flèche due au moment fléchissant : 𝒇
La flèche due à l’effort tranchant : 𝒇 𝒇 (𝑳 )
Flèche totale selon l’axe Oy :
La condition de la flèche 𝒇 𝒐 < 𝑳/ est bien vérifiée pour IPE 240 avec un
taux de travail de 0.31
On ; ;
Donc : et
D’où
√( )
Semelle supérieure :
Les liernes étant fixées aux semelles supérieures des pannes pour palier au problème de
déversement. La longueur de déversement devient :
Ld = 1.5m.
Tableau 18 : Coefficient kd de la semelle supérieure (Variante âme pleine avec une lierne).
𝝈 ( )
𝒐 𝒐 𝝈 𝝈 ⁄ 𝝈
Tableau 19: Coefficient kd de la semelle inférieure (Variante âme pleine avec une lierne).
𝝈 ( ⁄ )
𝒐 𝒐 𝝈 𝝈 ⁄ 𝝈
L’effort de traction dans le tronçon de lierne L1, provenant de la première panne sablière :
T1=R/2=754.03 daN
De la même façon nous obtenons les efforts de traction dans tous les liernes :
Lierne 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Ti (daN) 754.03 2262.1 3770.1 5278.2 6786.3 8294.3 9802.4 11310 12818
Donc l’effort maximal qui sollicite les liernes se situe au niveau du tronçon L9, Ainsi
le système des liernes doit avoir une section qui vérifie la condition de contrainte :
T9 ≤ A. σe
D’où la section :
A > T9/ σe = 12818.58/24 = 534.1 mm²
Soit un diamètre D :
On trouve alors :
Ajout d'une
deuxieme lierne
IPE 240
IPE 200
Dans cette partie on va vérifier, manuellement, le profilé vérifiant toutes les conditions
données par le programme Excel : IPE 200.
Suivant-y :
Combinaison défavorable à L’ELU : 4/3 Gy + 1,5 Qy = 475.53 daN/m
Suivant-z :
( )
La condition de résistance 𝝈𝒙+𝝈 ≤ 𝝈 est bien vérifiée est bien vérifiée pour
IPE 200 avec un taux de travail de 0.84
1.6.3.2 Vérification de la flèche :
Or, pour une panne uniformément chargée et simplement bi-appuyée avec une portée l, la
flèche est donnée par les expressions :
Et pour une panne uniformément chargée continue sur quatre appuis avec une portée l, la
flèche est donnée par les expressions :
𝑳
( )
La flèche due au moment fléchissant : 𝒇
La flèche due à l’effort tranchant : 𝒇 𝒇 (𝑳 )
Flèche totale selon l’axe Oy :
Combinaison défavorable à L’ELS : Gy+Qy = 341.9 daN/m
Ainsi :
La flèche due au moment fléchissant :
La flèche due à l’effort tranchant :
La flèche totale suivant x :
Flèche totale selon l’axe Oy :
La condition de la flèche 𝒇 𝒐 < 𝑳/ est bien vérifiée pour IPE 240 avec un
taux de travail de 0.60.
On ; ;
Donc
D’où
√( )
Les liernes étant fixées aux semelles supérieures des pannes pour palier au problème
de de déversement la longueur de déversement devient : Ld = 5/3 m
Tableau 21 : Coefficient kd de la semelle supérieure (Variante âme pleine avec deux liernes).
Contrainte de non déversement 𝝈
𝝈 ⁄
𝒐 𝒐 𝝈 𝝈 ⁄ 𝝈
Semelle inferieur :
Tableau 22: Coefficient kd de la semelle supérieure (Variante âme pleine avec deux liernes).
𝝈 ( ⁄ )
( )
𝒐 𝒐 𝝈 𝝈 ⁄ 𝝈
L’effort de traction dans le tronçon de lierne L1, provenant de la première panne sablière :
T1=R/2=435.9 daN
Lierne 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Ti
435.9 1307.7 2179.51 3051.32 3923.12 4794.96 5666.7 6538.4 7410.3
(daN)
Donc l’effort maximal qui sollicite les liernes se situe au niveau du tronçon L9, Ainsi
le système des liernes doit avoir une section qui vérifie la condition de contrainte :
T9 ≤ A. σe
D’où la section :
Soit un diamètre D :
√
On trouve alors :
Variante 2-a : Panne à âme pleine avec une seul lierne à mi- portée
Désignation Profilé Longueur total (m) Poids unitaire (kg/m) Poids (kg)
Pannes IPE 240 360 30,7 11052
Lierne RO 28 106,6 4,83 514,87
Poids total (kg) 11566.78
Variante 2-b : Panne à âme pleine avec deux liernes
Désignation Profilé Longueur total (m) Poids unitaire (kg/m) Poids (kg)
Pannes IPE 200 360 22,4 8064 35%
Lierne 2*RO 20 201.3 2,47 497.21
Poids total (kg) 8561.21
Cette solution nous a permis un gain significatif en matière, notamment par le passage de
profilés IPE330 en IPE200.
Dans la même optique ; En vue de diminuer davantage les dimensions des pannes, en se
basant toujours sur le même critère de dimensionnement : le déversement de la semelle
supérieure, deux solutions sont envisageables :
Nous allons évaluer donc une autre conception qui consiste à réduire la longueur des pannes
en ajoutant des arbalétriers intermédiaires reposant sur un cadre rigide (comme le montre la
figure suivante)
Arbalétriers
intermédiaires ajoutés
Gain en matière
de 20 %
Conclusion :
Vu que c’est le premier élément qui reçoit les différentes charges appliquées, et vu la
particularité géométrique de la coupole, La conception de l’empannage s’est avéré très
importante dans le processus de l’optimisation de la structure. Elle contribuera à dégager des
économies significatives en termes de poids en allégeant la structure porteuse (plancher
toiture), supportant la coupole, et en termes d’exécution, puisque cette conception a permis de
réduire les dimensions des pannes et donc de faciliter la manœuvre, surtout qu’il s’agit ici de
manœuvrer des profilés sous une pente considérable.
Nous rappelons que, dans notre conception, nous allons exploiter la disposition des portiques,
imposée par la géométrie de la coupole pyramidale, pour assurer la transmission des charges
du vent (pour chaque face) issues des pannes, par le biais de trois portiques.
Disposition des portiques
Portique principal
Portiques diagonaux
Portiques secondaires
Les variantes retenues pour le portique principal et qui seront sujettes à notre étude sont détaillées
dans l’organigramme sous-jacent :
Traverses renforcées
par des jarrets et des
bracons
Traverses renforcées
par des jarret
Traverses sans
renfort
Diagramme du moment :
Diagramme de l’effort Fx :
Comme vu préalablement (cf. Schéma suivi pour la conception), on effectuera les calculs sur les
sous-variantes suivantes :
Variante 1 : Traverse sans renforts.
Variante 2 : Traverse avec jarrets.
Variante 3 : Traverse avec jarrets et avec bracons.
𝒙 𝒙
𝒙( ) 𝝈
𝒙 𝒙
𝒙( ) 𝝈
La condition de résistance est bien vérifiée pour IPE 550 avec un taux de
travail de 0.50
2.4.4.2 Vérification du cisaillement :
A partir des diagrammes de sollicitations précédents on trouve l’effort tranchant maximal
dans la traverse : 𝒙
« Dans le cas des profils comportant deux semelles et une âme dont la section est A âme
pleine, la contrainte de cisaillement peut être calculé comme suit : à condition
que la section de la semelle la plus faible représente au moins 15% de la section totale. »
On a : ce qui donne ( 𝒇)
<𝝈
La condition du cisaillement est bien vérifiée pour IPE 550 avec un taux de travail de 0.1
Semelle supérieure :
Quand la semelle supérieure est comprimée
sous l’action des charges verticales descendantes, elle
est susceptible de déverser.
Or la semelle supérieure comprimée, est
stabilisée par la fixation des pannes supportées les
traverses. La longueur de déversement dans notre cas
est donc la distance entre pannes : Ldsup = 1.49m.
Semelle inférieure :
– Là où le moment est négatif La semelle inférieure est comprimée et donc susceptible
de déverser le long de la longueur de déversement, qui correspond dans notre cas à
Ld = 5.98m.
1.00*G+1.00*Q+1.75*Vs
L’article 3.731 du CM66 stipule, quand une poutre est soumise à la flexion composée et à,
qu’il existe une formule enveloppe à vérifier (pour les deux plans de flambement) :
Avec :
kp : Coefficient d’amplification des contraintes de compression.
σn : La contrainte pondérée de compression simple.
kf : Coefficient d’amplification des contraintes de flexion.
kd : Coefficient de déversement.
σf : La contrainte de flexion.
Pour ce faire, selon l’article 3.611 des règles CM 66, on calcule la contrainte de non
déversement :
𝝈 ( )
𝒙
Avec :
M = 24 daN.m : le moment maximal suivant l’axe y en valeur absolue.
I= 67116.5 cm4 : l’inertie de la traverse suivant l’axe y.
v=h/2= 275 mm : la distance de la fibre supérieure au barycentre.
D’où :
𝒇 .
Calcul de l’élancement :
On détermine l’élancement par la formule :
𝒙 𝝈
√ ( )
𝝈
Avec 𝝈
( )
𝝈
Et C c’est le coefficient qui tient compte de la répartition longitudinale des charges, il est
donné à l’article 3,642 du CM66 par :
√
( ) ( )
Avec : Mw = 23738 daN.m : Le moment le plus élevé en valeur absolue dans la pièce.
Me=11312 daN.m: Le moment à l’autre extrémité de la pièce.
D’où C=1.35.
On trouve ainsi : = 1.86
Avec :
Μ : coefficient d'éloignement de l'état critique, k étant la contrainte critique d’Euler
dans le plan de flexion, μ est exprimé ainsi :
𝝈
𝝈
Avec 𝝈
Dans notre cas, la traverse est une barre encastrée aux poteaux de rive et au niveau
du poteau central avec possibilité de déplacement dans le plan perpendiculaire au portique.
Pour évaluer alors la longueur de flambement dans ce cas on se réfère à l’article 13.8 des
règles de CM66.
Calcul de ρA , ρB,:
𝒇 ( ) 𝒇
D’où
Conclusion Partielle :
Après avoir effectué toutes les vérifications nécessaires, les traverses sans renforts peuvent être
réalisées à partir d’un IPE550.
Après avoir étudié la première variante : traverse sans renfort, il s’est avéré, d’après le
diagramme de sollicitations, que le critère dimensionnant est le déversement de la semelle
inférieure dû au moment négatif important au niveau du poteau de rive.
Dans le but d’optimiser notre variante, deux possibilités sont envisageables :
En reprenant les mêmes vérifications sur un IPE 400 avec le nouveau moment maximal
négatif, régnant toujours sur une longueur de Ld = 5.98m, on constate qu’il valide toutes ces
conditions.
En reprenant les mêmes vérifications (via notre programme Excel) sur un IPE 330, on
constate qu’il valide toutes ces conditions.
i. Récapitulatif :
Après avoir étudié les traverses du portique principal de la coupole pyramidale, nous avons
obtenu les résultats suivants :
Traverses avec
jarret
• IPE550 • IPE330
• IPE400
Traverses sans Traverses avec
renfort jarret et bracons
► Section du jarret :
Puisqu’on va utiliser des IPE 330 pour la traverse, il est préférable d’utiliser un jarret en ½
IPE330.
Le jarret sera réalisé par oxycoupage en biseau d’une poutrelle et soudage des deux
tronçons après retournement.
Il faut que ces éléments soient les plus élancés possibles pour
qu’ils flambent sous le moindre effort de compression. Ainsi,
ces éléments ne deviennent pas un appui supplémentaire pour
les pannes.
Tout d’abord, calculons l’aire de la semelle comprimée, sachant que l’on adoptera comme
profilé pour les traverses IPE330 :
. 𝒇=160 11.5= 1840 mm²
Avec :
B =170 mm : la largeur de la semelle.
tf =12.7 mm : l’épaisseur de la semelle
Ainsi, l’effort de compression peut être calculé par l’expression suivante :
𝑭 = . 𝒇. 𝝈 = 518.16
Avec :
𝝈 = 24 / ² : limite d’élasticité
Avec ;
N=10.36
D’où A=43.16 mm²
On opte ainsi pour des cornières L 20x20x4cm d’une section égale à 112mm².
Les poteaux de rive, de longueur 1.45 m, sont encastrés dans le plan du portique
et articulés dans le plan perpendiculaire :
: Ils sont sollicités en :
o Dans le plan du portique : Flexion composée
o Dans le plan perpendiculaire : Compression simple
Les poteaux intermédiaires, de longueur 6.2 m, sont articulés dans les deux plans
du portique :
: Ils sont sollicités en :
o Dans le plan du portique : Compression simple.
o Dans le plan perpendiculaire : Compression simple.
Le poteau central, de longueur 10.33 m, est encastré dans tout le plan du
portique:
Notons que la stabilité de forme qu’offre une structure pyramidale symétrique permet
d’avoir un poteau central sollicité seulement en compression simple.
Ainsi après avoir évalué les différentes charges appliquées aux poteaux, on vérifie ces
derniers :
𝑘 𝝈𝑵 𝑘𝑑 𝑘𝑓 𝝈𝒇 𝝈𝒆 𝑘 𝝈𝑵 𝝈𝒆
Dans notre cas, les poteaux de rive et les poteaux centraux sont sollicités différemment :
Rappel :
Ces poteaux, de longueur 1,45 m, sont encastrés dans le plan des portiques. Dans le plan
perpendiculaire aux portiques, les poteaux sont articulés et fixés sur les poutres-cadres.
Nous avons abouti à des traverses en IPE330 renforcées par des jarrets au niveau de la
liaison au poteau.
En effectuant plusieurs itérations à l’aide de la feuille de calcul réalisée, HEA300 est le 1er
profilé qui vérifie les conditions que l’on détaillera par la suite.
Longueur
Longueur
Inertie du Inertie de la entre poteaux 𝒇
du poteau (Im*lt) /(lm*It) Abaque
poteau Im traverse It de la traverse :
Lm
Lt
18263 cm4 1.45 m 11766.9 cm4 10.75 m 11.5 4.5
Ainsi, la longueur de flambement dans le plan du portique est obtenue comme suit :
σn en daN/mm² 2.2
σf en daN/mm² 19.85
On commence par le calcul de la contrainte de non déversement donnée dans la règle 3,611 –
p.83, par la formule :
I y h²
d 40.000 ( D - 1) BC
Ix l²
La règle 3,62--p.95, impose dans le cas d’une pièce soumises à deux moments
différents au droit des appuis d’adopter les coefficients B=C=1.
Donc :
Avec :
μ : coefficient d'éloignement de l'état critique, k étant la contrainte critique d’Euler dans
le plan de flexion, μ est exprimé ainsi :
Plan du portique
i 127,41
lf 6, 52
λ 51,21
σk 79,03
σn 2,20
σf 19,85
35,91
k 1,01
kf 1,04
Formule enveloppe 22,96
Donc dans les deux plans la formule enveloppe est vérifier.
AN :
σN en daN/mm² 2.2
𝝈 𝝈 𝝈
( ) √⌊( ) ⌋
𝝈 𝝈 𝝈
Finalement :
𝝈 ⁄ 𝝈
La résistance à la compression simple est donc bien vérifiée dans le plan du long pan.
On a :
On trouve : ( 𝒇)
Finalement :
<𝝈
Les poteaux doivent supporter un effort normal N, il est donc soumis à la compression
simple, on doit vérifier dans le plan dont inertie du poteau est faible.
𝝈 𝝈
La contrainte pondérée de compression simple a pour expression :
𝝈
AN :
Poteau 𝝈 en daN/mm²
Poteau intermédiaire 6.2
Poteau central 10.33
Le tableau suivant présente le résultat du calcul de vérification de flambement des
deux poteaux :
poteaux sur les éléments porteurs principaux du plancher supérieur, qui sont liés aux poteaux
béton armé de la structure. Ceci a engendré le fait d’avoir un portique de la forme suivante :
Diagramme de l’effort Fx :
Notons qu’on a renforcé notre traverse, de la même façon, par un jarret dans la zone
du porte-à-faux, caractérisée par un moment négatif significatif et dimensionnant.
2.7 Récapitulatif :
Portique principal 1 :
•Deversement de la semelle
inférieure
IPE400 •Ajout de bracon là oû règne
le moment négatif :
•Moment négatif •Renforcement par jarret Bracons chaque panne
dimensionnant à •Moment négatif
l'encastrement de l'appui dimensionnant au niveau
de rive de la traverse
IPE550 IPE330
Portique principal 2 :
•Deversement de la semelle
inférieure
IPE330
•Moment négatif
dimensionnant à
l'encastrement de l'appui de • Renforcement par
rive ( partie porte-à-faux) jarret
• Moment négatif
dimensionnant au
niveau de la traverse
IPE550
• Deversement de la
semelle inférieure
IPE330
• Moment négatif
dimensionnant au
• Ajout de bracons là
niveau de la traverse
où règne le moment
négatif : bracon
chaque panne
IPE360
Chapitre VI
En réalité, rien ne garantit à 100% que la structure ne soit pas soumise pendant sa durée de vie
à des sollicitations supérieures aux sollicitations de calcul. Par conséquent, et afin de garantir
la résistance et la stabilité d’une structure, deux démarches sont possibles :
Calcul aux contraintes admissibles : qui est une approche déterministe, elle suppose
les paramètres de calcul connus.
Calcul aux états limites : approche probabiliste, elle introduit des coefficients de
pondération aléatoires.
Les règlements et normes actuelles utilisent une approche semi-probabiliste, c’est le cas du
règlement CM66 que nous utiliserons dans nos calculs de dimensionnement.
Nous présentons dans ce qui suit les éléments déterminants dans le dimensionnement de nos
variantes.
Puisque les diverses charges et surcharges induisent des contraintes au niveau des sections,
ainsi que la déformation des éléments, et vu que la majorité des éléments utilisés en charpente
métallique ont des épaisseurs faibles et de grand élancement, il est important de garantir un
degré de sécurité satisfaisant en vérifiant que ces contraintes et déformations :
1.1.1 Flambement :
Intervient dans les barres simplement comprimées ou comprimées et fléchies. C’est le plus
dangereux des phénomènes d’instabilité statique.
1.1.2 Déversement :
Apparait dans les semelles comprimées des pièces fléchies qui se dérobent latéralement pour
échapper à la compression en faisant subir à chaque section un mouvement de translation
horizontal en plus de la déformation verticale. Ce phénomène peut être assimilé au
flambement des semelles comprimées.
1.1.3 Voilement :
Ce phénomène affecte essentiellement les âmes des poutres fléchies, qui sont des plaques
minces sollicitées dans leur plan.
Combinaisons Formule
1.33G+1.5Q
G+1.75 W
Combinaison état limite ultime (ELU)
1.33G+1.42 (Q+W)
1.33G+1.5W
G+Q
Combinaison état limite de service (ELS)
G+W
3.2m
3.2m
C’est dans ce sens que s’inscrit le rôle de notre plancher inférieur : il s’agit d’une galerie
technique qui sert à abriter les dispositifs d’éclairage, de climatisation et de sonorisation de la
salle de spectacle. Il est à noter qu’une ouverture centrale est conçue pour la mise en œuvre
d’un cadre circulaire décoratif ainsi que les éléments d’éclairage scénique.
Les poutres secondaires (solives) servent donc à assurer la transmission des différentes
charges du plancher vers les poutres principales. Leur emplacement est fixé par l’espacement
exigé par la disposition des caillebotis (1.7m)
Quant au choix des profilés, pour le cas de faibles portées (5 m), nous opterons pour des
poutrelles en profilés laminées à chaud (IPE ou HEA). Le choix final sera basé sur une étude
comparative des poids.
Ces poutres sont uniformément chargées dans leur plan donc elles seront calculées en flexion
simple. Dans notre cas le déversement de la semelle supérieure est le critère dimensionnant
L’Organigramme suivant présente les étapes de calcul des poutres en acier laminés à chaud
soumis à une flexion simple :
Flexion simple
Risque de déversement
oui non
𝝈𝒅 𝝈𝒆 𝒂𝒗𝒆𝒄
𝑰𝒙 𝒉𝟐
𝝈𝒅 𝟒𝟎𝟎𝟎𝟎 (𝑫 𝟏)𝑩𝑪
𝑰𝒚 𝒍𝟐
𝑘𝑑 𝝈𝑴 𝝈𝒆
𝑴𝒚 𝝈𝑴 𝝈𝒆
σ𝑴
𝑰𝒚 𝒗𝒚
La semelle supérieure qui est comprimée
sous l’action des charges verticales
descendantes est susceptible de déverser.
Vérification du
cisaillement
𝟏 𝟒𝟓 𝝉 𝝈𝒆
Vérifications de la flèche
𝑞𝐸𝐿𝑈 𝑙 𝑙
𝑓 𝑓𝑎𝑑𝑚
𝐸𝐼
Calcul de liernes :
D’après L’additif 80 du CM66, L’effort à retenir par liernes pour contrarier le phénomène
de déversement doit être égal à 2% de l’effort de compression F admissible qui peut circuler
dans la semelle comprimée de la traverse.
𝑭 = . 𝒇. 𝝈 = 9.66 x 24=231.84
Avec :
𝝈 = 24 / ² : limite d’élasticité
N=4.64KN
Soit un diamètre D : √
On trouve alors :
Finalement on prend des barres rondes serruriers selon NF en 10060 de
diamètre , avec un poids de 0.39 Kg/m.
Les résultats des calculs sont présentés dans le tableau suivent ;
Poutres Lierne
Solive 1 IPE 140 RONDS 8
Solive 2 IPE 140 RONDS 8
Solive 3 IPE 140 RONDS 8
Solive 4 IPE 140 RONDS 8
Solive 5 IPE 140 RONDS 8
Solive 6 IPE 140 RONDS 8
Solive 7 IPE 120 RONDS 8
Solive 8 IPE 200 RONDS 8
Solive 9 IPE 180 RONDS 8
Ainsi, nous opterons pour des solives en profilés IPE, associés à des liernes, que l’on fixe
au niveau des semelles supérieures. Ce choix sera adopté dans le calcul de toutes les
variantes.
Nous aurons donc à dimensionner des poutres métalliques de portées s’étalant sur une
trentaine de mètres, qui reçoivent les différentes charges transmises par les solives, et qui sont
donc sollicitées principalement en flexion plane.
Nous résumons les axes principaux de notre étude dans le schéma suivant ;
Articulation Encastrement
Choix du mode
Certes dans le cas de grandes portées, ces poutres ne sont pas avantageuses, mais, en les
associant aux éléments de renfort ou en agissant sur la nuance d’acier et le mode d’appui,
nous pouvons aboutir à des profilés raisonnables.
P5
P4
P3
P2
P1
P9
P8
P7
P6
Conclusion partielle :
Le dimensionnement de la variante des poutres à âme pleine bi-articulée n’a pas abouti à des
profilés capables de résister aux charges appliquées. Comme le critère de dimensionnement
est la résistance, nous avons poussé la nuance d’acier à la limite (E42), mais ce n’était pas
suffisant pour assurer la résistance.
POUTRE 2
Figure 133: Modélisation sur ROBOT d'une poutre à âme pleine avec jarret
Vu la grande difference entre ces deux moments, cette condition a necessité l’utilisation de
jarrets de très grandes dimensions (L=5m). Cette solution s’avère donc peu avantageuse. Nous
opterons par conséquent pour les dimensions préconisées de bonnes pratiques : L= 0.1 Lpoutre,
et nous dimensionnerons notre poutre par le moment négatif à l’extrémité du jarret.
stabilité générale de la structure, considérées Figure 134:Poutre à âme pleine avec bracon.
comme des points fixes. Nous les fixerons, dans
notre cas, aux poteaux de la structure béton armé.
Le résultat du dimensionnement pour les poutres principales renforcées par des jarrets et des
bracons est donc :
Nombre Longueur [m] Poids unitaire [kg/m] Poids pièce [kg] Poids total [kg]
HEA 450 1 23,8 139,8 3327,34 3327
HEA 500 1 27,2 155,12 4219,4 4219
HEA 550 1 30,6 166,29 5088,52 5089
HEA 900 4 90,12 251,71 22683,83 22684
IPE 120 21 56,28 10,37 583,83 584
IPE 140 78 273,93 12,9 3534,3 3534
IPE 200 22 107,34 22,36 2400,65 2401
IPE 450 6 55,2 77,6 4283,61 4284
Jarret_0.1x1 3453
Totaux nets : 49575
Conclusion partielle :
Opter pour des poutres principales à âmes pleines s’avère donc une solution peu avantageuse,
que ce soit dans le plan technique, économique et esthétique. En effet, Nous avons été
contraints d’encastrer nos poutres, sans pouvoir dégager des économies significatives en
termes de poids.
Pour une quantité de matière identique à celle d’un profilé laminé, on obtient ainsi une
hauteur statique et une rigidité plus élevées. Une telle réalisation est possible uniquement
parce que l’effort tranchant est en général relativement faible comparé au moment de
flexion que reprend la poutre. Il faut en revanche prêter une attention particulière à
l’introduction des charges concentrées et à la transmission de l’effort tranchant dans les zones
d’appui.
De ce fait, nous opterons dans cette variante pour des poutres principales ajourées.
Quant à la zone centrale du plancher, nous disposerons de poutres à âmes pleines.
Les poutres ajourées offrent une infinité de combinaisons possibles. A partir d’un ou deux
profilés de base, il existe une multitude de configurations géométriques en termes de
diamètres, d’entraxes et d’ouvertures.
Le moment de flexion M, est repris essentiellement par les membrures, alors que les montants
reprennent l’effort tranchant horizontal.
En effet, pour une section transversale de la poutre ajourée, nous travaillerons avec les notations
qui suivent :
Avec :
Avec :
√
∶ Aire de la section de l’âme d’une membrure :
( )
Interaction :
L’effort tranchant vertical agissant au droit de la section des ajours provoque dans les
autres sections des membrures un moment de flexion . Ce moment de flexion correspond à
la part de la flexion générale qui n’est pas reprise par l’effort normal et qui vaut dans la
section B-B déterminante suivante (située à un quart de la portée) :
Ainsi la condition générale à satisfaire pour la vérification des différentes sections d’une
membrure d’une poutre ajourée s’exprime par :
𝒇
𝝈
Avec :
Montants :
De plus, les montants sont également soumis à un moment de flexion dû à l’effort tranchant
horizontal . L’interaction est donc à vérifier de façon similaire aux membrures.
Stabilité :
Locale (Voilement) :
L’élancement de l’âme au droit des ajours doit être vérifié de telle sorte que :
Quant aux montants sollicités à mi-hauteur par un effort tranchant V2, il faut tenir compte du
fait que cet effort va solliciter le montant en flexion ; il est donc soumis à des contraintes de
traction et de compression. Ce sont ces dernières qui peuvent éventuellement créer un
voilement de la partie comprimée du montant.
D’ensemble (Déversement) :
Précisons que la sécurité au déversement est à vérifier de manière semblable pour une poutre
composée à âme pleine, avec une section transversale correspondant à la section au droit des
ajours.
Il convient de vérifier le déversement en s’appuyant sur l’Eurocode3 et ce par :
Avec :
: Valeur de calcul du moment fléchissant.
: Moment résistant de calcul au déversement.
Aptitude au service :
La déformation d’une poutre ajourée est influencée par la flexion générale de la poutre ainsi
que par les déformations engendrées par l’effort tranchant. Dans le cas d’une poutre simple,
on peut estimer la déformation totale d’une poutre ajourée en majorant d’environ 20% celle
due à la flexion d’une poutre équivalente, ayant une inertie constante égale à celle de la poutre
au droit des ajours.
Nous rappelons que les poutres principales reçoivent les charges du plancher par le biais des
poutrelles et seront articulés sur des pré scellés au niveau des poteaux béton-armé.
De plus, ces poutres sont considérées maintenues latéralement (au niveau de la semelle
supérieure) par la fixation des poutrelles à ce niveau.
Figure 141 : Modélisation de la variante « Poutre ajourée » sur Cellular Beam ACB+.
Notons que le choix des dimensions et des ajours et de l’entraxe doivent tenir compte :
Notons que nous avons obtenu ces résultats pour une nuance d’acier S355. Pour les poutres
ajourées, une nuance inférieure conduit généralement à des dimensionnements moins
économiques.
Remarque :
Il faut signaler que les poutres ajourées s’utilisent moins dans le cas des faibles portées,
puisque l’effort tranchant prend plus d’importance par rapport au moment de flexion. C’est la
raison pour laquelle nous avons établi une comparaison avec des poutres à âmes pleines
équivalentes, afin de justifier leur utilisation à ce niveau.
Conclusion partielle :
Or, cette hauteur de 1.45m n’est pas acceptable dans notre cas. Et comme le critère
dimensionnant devient l’aptitude de service (la flèche) donc l’augmentation de la nuance ne
permettra pas d’optimiser la hauteur.
Vu que nos poutres sont soumises à une flexion simple, donc pour que le profilé en PRS
résiste, il faut vérifier pour chaque section :
𝝈 Ou plutôt vérifier 𝝈
Hauteur de l’âme.
Epaisseur de l’âme. Figure 145:Coupe transversale
Largeur de la semelle. du profilé PRS.
Epaisseur de la semelle.
Remarque : Pour fixer l’épaisseur de l’âme il faut vérifier la condition dans règle
5.212 du CM66 : ( )
Pour que les règles de calcul indiquées en 3,2 selon CM66 soient valables, le rapport de la
largeur libre b à l'épaisseur e des semelles comprimées doit satisfaire la condition suivante :
√
Dans notre cas on prend « » inferieur ou égale 30 mm pour ne pas considérer la contrainte
résiduelle dans le calcul et diminuer en suite la contrainte élastique.
On peut aussi augmenter la largeur des poutres en ajoutant des tôles de même épaisseur que la
semelle, cette solution permet d’augmenter l’inertie de la poutre, ce qui permet de diminuer la
hauteur des poutres.
-17 %
60 -7%
( ) ( ) (CM66 5.212)
Avec :
: Hauteur de l’âme.
: La contrainte normale pondérée sur la fibre la plus comprimée de l'âme.
: la valeur moyenne de la contrainte tangentielle pondérée dans une section droite de
l'âme (quotient de l'effort tranchant par la section de l'âme).
Si cette condition n'est pas satisfaite, il est nécessaire de prévoir des raidisseurs
intermédiaires disposés de façon que, dans tout panneau de longueur d situé entre deux
raidisseurs, les valeurs de et exprimées en daN/mm² (kg/mm2), correspondant à chaque
section droite satisfassent à :
( ) ( ) ( ) (CM66 5.212)
( )
Vérification de la condition :
)
vérification voilement x h’ σ τ ( ) ( )
( ( )
L’âme étant disposée à plat, on présente de part et d’autre les deux semelles et on
dépose un cordon d’angle continu.
On retourne la pièce.
On dépose les 2 autres cordons d’angle.
Nous pourrons aussi obtenir nos PRS à partir des profilés laminés à chaud, dans ce cas on
prend l’épaisseur de l’âme et la largeur des semelles fixe et on varie la hauteur de l’âme.
Dans notre cas nous pourrons opter pour un profilé HEA 600 comme base pour
reconstituer toutes les poutres (PRS), dont les caractéristiques :
Conclusion partielle :
Le choix des PRS a permis de dégager un gain en matière considérable, mais au détriment de
la hauteur des profilés. Pour un poids optimal nous avons abouti à des PRS de hauteur
maximale de 1.8 m. Comme le critère dimensionnant est la résistance, nous avons poussé la
nuance d’acier à la limite d’utilisation pratique : 42 daN/mm², ce qui a permis de réduire la
hauteur à 1300mm. Cette hauteur étant toujours non acceptable, donc cette variante est à
éliminer.
Membrure supérieure
Montant
Diagonale
Membrure inférieure
Le principal avantage d’une poutre à treillis par rapport aux autres solutions tient au fait qu’à
l’aide d’une conception adéquate, elle permet d’obtenir un élément porteur efficace, solide et
rigide. Le choix entre une poutre à treillis et une poutre en acier à âme pleine est souvent
d’ordre économique, où la portée et l’importance de la charge comptent pour beaucoup.
Plus la poutre en acier à âme pleine est massive et présente des portées importantes, plus le
treillis permet de dégager des économies de poids. Lorsque les gains en matériau
compensent le surcoût de fabrication et de montage, l’option du treillis est retenue.
Dans ce type de treillis, les diagonales sont comprimées sous l’action des charges ascendantes.
Cette solution est utilisée pour des situations où le soulèvement est prédominant. L’inclinaison
optimale est de 45º et si le nombre de panneaux est impair, on place une croix de Saint-André
dans le panneau central.
Dans ce type de treillis, les diagonales sont soit tendues soit comprimée. Cette forme est
également utilisable comme treillis horizontal de poutre de roulement. L’inclinaison optimale est
de 60º. Pour réduire la longueur de flambement des membrures comprimées on peut adjoindre des
montants intermédiaires.
Dans ce type de treillis, les diagonales sont en traction sous l’action de charges gravitaires. Il
est donc utilisé pour des charges gravitaires descendantes prédominantes. L’inclinaison
optimale est de 45º et si le nombre de panneaux est impair, on place une croix de Saint-André
dans le panneau central.
Une poutre Vierendeel ou une poutre échelle est une poutre constituée de deux membrures
continues reliées par des montants verticaux encastrés et formant ainsi un réseau à mailles
BN / AM – Département Génie Civil – Option BPC - 151 -
Ecole Mohammadia d'Ingénieurs- Projet de Fin d'Etude 2016 - 2017
Les charges appliquées sur notre plancher sont majoritairement gravitaires. Donc nous
éliminons dès le départ le treillis HOWE. La réalisation d’une poutre Vierendeel quant à elle
nécessite une main d’œuvre spécialisée puisque les nœuds sont encastrés, de plus ses
constituants devront être dimensionnés pour résister au moment d’encastrement des nœuds.
Nous n’allons de ce fait pas préconiser ce type de poutres.
Il nous reste donc à trancher entre le treillis WARREN et PRATT. Comme l’acier est connu
pour son excellente résistance à la traction, nous chercherons donc à maximiser le nombre
d’éléments tendu d’une poutre treillis, c’est notamment le cas des treillis PRATT. Nous
opterons donc pour ce type de treillis dans ce qui suit.
Rappelons que nous avons adopté un plancher en caillebotis qui sera appuyé sur des solives
d’entraxe 1.7m. Le choix de cet espacement est imposé par la disposition des caillebotis.
Le choix de la hauteur de la poutre en treillis est fait de la sorte à avoir les diagonales
inclinées d’un angle θ compris entre 35° et 55°. Cette plage d’inclinaison permet à la poutre
de travailler à son optimum. La bonne pratique donne une plage de la hauteur du treillis à
partir de la relation suivante :
10≤𝐿/ ≤15
Où « L » est la portée de la poutre treillis. On obtient alors : 2 ≤ h≤3
Or, une telle hauteur n’est pas tolérée par l’architecte, vu qu’il faut laisser au moins deux
mètres entre les planchers. Nous fixerons donc la hauteur à 1 m.
Les profilés choisis pour constituer les membrures et les diagonales des treillis sont conçus de
telle façon à résister aux charges transmises, à faciliter l’assemblage et à dégager des
économies en termes de poids.
Si l’on considère une poutre treillis élémentaire de l’ossature porteuse de notre plancher,
chargée au niveau de ses nœuds par le biais des poutrelles :
Ainsi, en plus d’être le profilé le plus léger pour constituer les poutres treillis, les tubes
carrés sont les mieux adaptés pour l’assemblage aux éléments secondaires du plancher.
A partir de ces hypothèses on déduit que toutes les barres du treillis ne sont soumises qu’à des
efforts axiaux de traction ou de compression.
𝝈 𝝈
Avec :
𝝈 𝝈 𝝈
√( )
𝝈 𝝈 𝝈
𝝈 𝝈
L’épaisseur minimale des pièces choisies a été fixée à 4 mm pour satisfaire la condition
d’épaisseur minimale de corrosion.
NB. : Pour estimer correctement le surcoût lié à l’assemblage dans le cas des treillis, le poids
total est majoré de 10%. Ainsi le poids total est estimé à : 41.3 T
Conclusion partielle :
2.8 Synthèse :
Pour tenir compte de la particularité de chaque variante et estimer correctement les coûts, il
faut rajouter le surcoût lié à l’assemblage et à l’augmentation de la nuance d’acier. De ce fait,
le poids total est majoré de 10% dans le cas des treillis, et de 5% pour l’autre cas. Quant à la
nuance d’acier Un acier S355 coûte par exemple en moyenne 15 % plus cher qu’un S235.
Nous résumons dans le schéma suivant le processus d’optimisation que nous avons suivis afin
d’aboutir à une solution finale respectant les exigences techniques, économique et
architecturales.
Poutres
Treillis plan
•Encastrement ajourées •Pmin = 43 t
nécessaire •Hauteur maximale • Ptot= 38 t
•Ptot = 47 t
•Ptot = 49 t inadmissible
•Nuance recommandée •Nuance
•Critère de E35 recommandée E28
Hauteur satisfait •Hauteur inadmissible • Hauteur admissible
•Augmentation de
Profilés à âme nuance ne permet pas PRS
pleine d'optimiser la hauteur
Gain en matière : 22 %
3 Dimensionnement du plancher-terrasse :
Il s’agit de dimensionner un plancher-terrasse non accessible, d’une superficie de
1000m², formé par un système de poutraison (Poutres principales-Solives) d’une portée
maximale de 32m.
Nous rappelons que la disposition de ce système de poutraison a été fixée par :
Profilé IPE
Poutre
IPE POIDS (Kg/m)
Solive 1 IPE 140 15,8
Solive 2 IPE 140 18,8
Solive 3 IPE 140 15,8
Solive 4 IPE 140 15,8
Solive 5 IPE 140 15,8
Solive 6 IPE 140 18,8
Solive 7 IPE 120 12,9
Solive 8 IPE 200 30,7
Solive 9 IPE 140 22,4
Articulé - Bi-encastré
Choix du mode
Choix de la poutre
Dans cette variante Nous opterons directement pour des poutres à âme pleine bi-
encastrées, renforcées par des jarrets et des bracons.
Pour chercher d’optimiser cette variante en termes de poids, nous augmentons la nuance
d’acier. Ce choix serait judicieux si le coût lié à cette augmentation est bien inférieur au gain
en matière de profilés optimisés.
Nuance E28 :
Le résultat de dimensionnement des poutres avec la nuance E28 est donné dans le tableau
suivant :
Conclusion partielle :
Nous avons essayé, par cette étude, d’opter en premier lieu pour des profilés à âme pleine. Ce
choix étant motivé par sa simplicité, son accessibilité dans le marché et sa facilité de mise en
œuvre. De plus, en encastrant nos poutres principales, nous avons abouti à des profilés
respectant la contrainte architecturale sur la hauteur. En contrepartie, le gain en matière
s’avère peu avantageux, puisque nous avons abouti à un poids total dépassant les 60 tonnes.
)
Vérification voilement x h’ ( ) ( )
( ( )
3.5.6 Métré :
Afin de pouvoir cheminer vers une démarche comparative de nos différentes variantes,
nous allons procéder au métré de chacune afin d’avoir une base de comparaison :
Pour une nuance d’acier E36 nous avons abouti aux résultats suivants :
Conclusion partielle :
Eviter l’encastrement.
Respecter la hauteur maximale permise (H =1.2m)
Gain en termes de poids.
Plus esthétique que les poutres à âme pleine
Ces structures spatiales sont très rigides et peuvent résister à des forces agissant dans
n’importe quelle direction. Elles sont capables de franchir des portées atteignant les 100
mètres.
3.6.5 Optimisation :
Cette variante pourrait être optimisée par l’augmentation de la nuance d’acier, s’il s’ensuit
qu’elle engendre un gain en matière qui compense le surcoût qu’elle rajoute.
Le t a b l e a u s u i v a n t p r é s e n t e l e r é s u l t a t d e c a l c u l d e c e t t e s o u s - v a r i a n t e :
Tableau 64: Métré de la variante avec la nuance E36
Poids unitaire Poids pièce Poids total
Nombre Longueur[m]
[kg/m] [kg] [kg]
Totaux nets des solives Acier E24 : 6860
CARC 40x40x4 150 96,6 4,39 424,05 424
CARC 40x40x5 54 72 5,28 380,52 381
CARC 50x50x4 232 313,44 5,65 1769,74 1770
CARC 50x50x5 12 12,06 6,86 82,68 83
CARC 60x60x5 72 97,36 8,4 818,07 818
CARC 60x60x6 128 174,04 9,89 1722,05 1722
CARC 60x60x8 266 392,36 12,56 4929,82 4930
CARC 90x90x8 80 137,5 20,1 2764,2 2764
CARC 100x100x10 38 61,32 27,41 1680,56 1681
CARC 120x120x8 34 55,6 27,64 1536,89 1537
CARC 120x120x10 96 157,6 33,69 5309,33 5309
CARC
20 33,96 48,77 1656,1 1656
140x140x12.5
CARC 150x150x10 18 30,66 43,11 1321,82 1322
CARC 250x250x8 36 61,4 60,31 3703,02 3703
Totaux nets ACIER E36 : 28099
Conclusion partielle :
La variante poutres en treillis spatiaux s’avère très avantageuse, dans la mesure où elle permet
d’éviter l’utilisation du contreventement horizontal, puisqu’elle résiste aux efforts transmis
dans tous les spatiales. De plus, ce choix a permis également une réduction significative en
termes de poids avec une nuance moins importante, par rapport aux variantes étudiées
précédemment. De ce fait, la variante poutres en treillis plan est la solution à retenir pour
les poutres principales de notre plancher-terrasse
3.7 Synthèse :
Variante : Poutres à âmes pleine bi-encastrés, renforcées.
•P = 61.2 t
E28 •Ptot= 52.9 t
•Hmax= 0.8 m •Ptot=57.6 t •Hmax= 0.7 m
•Hmax = 0.75 m
E24 E36
Optimisation de hauteur
Pour la même
Gain en matière 27% dépassant largement le
hauteur on obtient
surcoût d’augmentation de nuance.
un gain significatif
en matière : 18%
Variante : Poutres en treillis spatial
•P = 44.9 t
E36
•H= 1.2 m •Ptot = 36.6 t
•H = 1.2 m
E28
Chapitre VII
Technologies d’assemblage.
1 Introduction :
La conception et le calcul des assemblages représentent, en construction métallique,
une importance équivalente à celle du dimensionnement des pièces pour la sécurité finale de
la construction. En effet, les assemblages constituent des points de passage obligés pour les
sollicitations régnant dans les différents composants structurels. En cas de défaillance d'un
assemblage, c'est bien le fonctionnement global de la structure qui est remis en cause.
Le rivetage.
Le boulonnage.
Le soudage.
Le collage.
Le choix entre les différents moyens d’assemblage dépend essentiellement des critères
suivants :
Nous présenterons dans ce chapitre le calcul relatif aux assemblages rigides poteaux-
sommiers, assemblages articulés solives-sommiers ainsi que les assemblages des palées de
stabilité en X. Le calcul des différents assemblages sera mené suivant la norme NFP22-460.
Dans cette partie, nous allons concevoir la technologie des assemblages pour les variantes
retenues de la coupole, de la galerie technique, et de la toiture terrasse de notre ouvrage.
Ces boulons ont une haute limite élastique et ne sont pas conçu pour travailler en
cisaillement ; ils transmettent l’effort par frottement. On introduit un coefficient de frottement
pour tenir compte de ce fonctionnement.
En l’absence de prescription spéciale les règles CM66 proposent, si aucune préparation des
surfaces de contact autre qu’un brossage n’est effectuée, de prendre :
i. Résistance au cisaillement :
La résistance de l’assemblage à l’effort tranchant se calcule sans tenir compte du
moment fléchissant. On doit donc vérifier que :
Le moment résistant de l’assemblage s’obtient par la somme des produits des efforts dans
les boulons par la distance de chaque boulon à la face intérieur de la semelle comprimée :
∑
La vérification consiste à ne pas dépasser la valeur de l’effort de précontrainte dans
chaque boulon ; ce qui revient à l’effectuer pour le boulon le plus éloigné de la semelle
comprimée.
iii. Vérification de l’effort normal de compression :
L’aire de la section comprimée est donnée par le tableau 3 de la norme :
( √ )
v. Résultats d’assemblage.
Les détails de l’assemblage sont donnés à partir du logiciel Robot, les résultats son résumée
dans le tableau suivent dans le tableau suivant :
Avec
Ecartement ei = 70 mm
Entraxe pi = 75 ;75 ;75 ;75 ;150 ;75 ;75 [mm]
Détail grugeage de
l’IPE 330
Synthèse :
La solution proposée s’avère avantageuse dans la mesure où l’on peut bien s'attacher
facilement sur les huit côtés du poteau central. Il faudra juste que la section soit assez grande
pour pouvoir loger toutes les traverses. Néanmoins cette solution comporte deux anomalies :
1- Pour pouvoir réaliser l’encastrement à ce niveau, il faudra fondre des raidisseurs en étoile
qui auront pour rôle d'assurer la continuité des efforts et d’éviter des ruines par flexion ou
voilement local des parois du tube.
2- Toujours dans le même principe d'encastrement, il est interdit de gruger les semelles, car
ces dernières transmettent les efforts normaux et les efforts de flexion à ce niveau.
½ IPE 330
Poteau
central
Avec
On a donc
Vérifié
½ IPE 330
IPE 330
Notons, que l’épaisseur de la cornière ne peut pas excéder largement l’épaisseur de l’âme du
poteau.
3.1 Introduction
Dans cette partie nous allons étudier l’assemblage de la membrure supérieure-Diagonales de
la poutre principale de la variante retenue au niveau du plancher-terrasse.
Membrure supérieure
Diagonal
Cet assemblage est assuré par soudure de la diagonale sur la membrure supérieure.
α=15°
=35°
250 mm
60 mm
60 mm
On suppose que F est uniforme entre tous les cordons et on choisit une épaisseur de
soudure de 9 mm.
Cordon 2 et 4
Sous F×cos(α) :
=τ﬩ =F ( ) ( ) ∑( )
= 11.5 daN/mm²
Et τ⁄⁄=0
Sous F×sin(α) :
τ﬩= =0 et τ⁄⁄= F ( ) ∑( )
= 3.5 daN/mm² Figure 172:Rappel de dimensions des
cordons de soudure.
On a √( ( ﬩ ⁄⁄ ) = 16.65 daN/mm² e
Vérifié.
Cordons 1 et 3
Sous F × cos(β)
= τ﬩=F ( ) ( ) ∑( )
= 7.73 daN/mm²
et τ⁄⁄=0
Sous F × sin(β)
τ﬩= =0 et τ⁄⁄= F ( ) ∑( )
= 7.7 daN/mm²
Vérifié.
Il faut avoir :
Or dans notre cas, 1,25× = 46.21 kg/mm² e= 64 daN /mm² donc la condition est
vérifiée.
Vérification de la pression diamétrale :
V1/d.e =0,78 daN/mm² < 3 σe ; la pression diamétrale est bien vérifiée.
Au contact entre les éléments en acier et en béton, se développent des contraintes très
importantes pouvant dépasser les résistances caractéristiques du béton. Ce dépassement est
fonction de la conception de détails de l'élément métallique et des dimensions de l'élément en
béton armé.
Contraintes de compression
Contraintes de traction
Dans notre cas d’assemblage on doit assembler une poutre en treillis spatial du
plancher supérieur avec un poteau en béton armé de section 1x0.6. Dans ce cas on prévoit des
platines de Pré scellement ancrées dans le béton par le biais de tiges d’ancrage.
Poteau en Béton
Armé
Chapitre VIII
Estimation financière.
Pour finir, il serait judicieux de clôturer le travail par une estimation financière permettant de
quantifier les variantes retenues et estimer leur coût global afin d’apporter une aide à la
décision au maître d’ouvrage quant au choix des solutions optimales permettant de minimiser
l’enveloppe budgétaire tout en respectant les contraintes architecturales du projet.
Nous rappelons que nous avons opté pour des profilés laminés à chaud, à âme pleine pour
former la structure porteuse de la coupole pyramidale, notamment les pannes, les portiques et
les « poutres-cadre ».
Quant au plancher-terrasse, après avoir établi une étude comparative multicritère, nous avons
retenu la variante : Poutres en treillis spatial.
Enfin, pour la galerie technique, nous avons conclu que les poutres en treillis plan forment le
système structural le plus avantageux.
Le cout total des structures métalliques de notre projet est 3 512 634 Dhs
Conclusion
La participation à un projet de construction métallique a été pour nous une bonne opportunité
pour s’impliquer dans la carrière d’un ingénieur structure. Les apports de ce projet de fin
d’étude se sont avérés très avantageux dans la mesure où nous nous sommes confrontés aux
difficultés réelles de conception qui nécessitent à la fois, un esprit critique développé et une
bonne maîtrise des outils informatiques afin d’apporter des solutions compétitives optimales.
Le principal but de cette étude était de concevoir et dimensionner une galerie technique, un
plancher terrasse et une coupole pyramidale décorative au niveau d’une salle de spectacle du
palais des arts et de la culture de Tanger. Dans cette perspective, nous avons proposé bon
nombre de variantes dans une démarche d’optimisation des choix conceptuels. Nous avons
par la suite comparé entre elles et nous avons procédé par élimination via les bases de
comparaison jusqu’à aboutir aux variantes les plus compétitives. Ceci en conditionnant nos
choix par les contraintes géométriques et les exigences du maître d’ouvrage concernant le
matériau de la toiture, le mode d’appui, et le système structural des différents éléments
porteurs de l’ossature principale et secondaire de notre structure.
En plus d’une étude manuelle détaillée sur base des normes CM66 et NV65, nous avons
épaulé notre travail par l’usage de logiciels de modélisation et de dimensionnement : ROBOT
STRUCTURAL ANALYSIS, MASTER EC4, ACB+ qui ont permis, non seulement de
vérifier les résultats de calcul manuel, mais aussi d’évaluer un grand nombre de variantes,
permettant ainsi un gain considérable de temps, malgré la complexité de notre structure
émanant de la particularité de la forme géométrique et des contraintes architecturales et
économiques du projet. De ce fait, il s’est avéré judicieux d’opter pour les profilés à âmes
pleines afin de s’adapter aux dimensions et à la forme géométrique de la coupole pyramidale
pour ainsi former son système structural. Quant aux planchers, les résultats de calcul ont
montré, sur base d’une étude comparative multicritère, que les treillis (plan et spatiaux) sont
les profilés les mieux adaptés pour franchir leurs portées libres tout en permettant de dégager
un gain maximal en terme de poids.
Il faut signaler qu’au cours de cette étude, nous avons été contraints de s’adapter à plusieurs
contraintes architecturales, notamment l’utilisation d’une dalle mixte en tant que revêtement
de la coupole pyramidale afin d’assurer l’aspect esthétique extérieur de l’ouvrage. Ceci a
alourdi notre structure d’une manière très significative, et a naturellement fait grimper le coût
global du projet. De ce fait, nous encourageons le maître d’ouvrage à envisager l’usage
d’autres matériaux à ce niveau : le bois pourrait former une structure à la fois résistante,
esthétique et légère, ce qui permettrait de dégager des économies considérables à tous les
niveaux. Nous recommandons aussi d’explorer les possibilités de concevoir une coupole en
verre. Cette solution permettrait, non seulement d’alléger la structure porteuse, mais aussi
d’assurer l’esthétique intérieur et l’éclairage de l’ouvrage.
Bibliographie
Règlements :
Règles CM66 : Règles de calcul des Constructions en Acier. Édition
Eyrolles 1979.
Règles NV65: Règles définissant les effets de la neige et du vent sur les
constructions et annexes, douzième édition. Eyrolles.
l’Annexe N [6] de la version ENV de l’EC3 partie 1-1 : Calcul des
poutres ajourées.
EC4
Références :
Conception des charpentes métalliques (Manfred A.Hirt et Michel
Crisinel)
Concevoir et construire en acier (Marc Landowski, Bertrand Lemoine)
Mécanique des structures, Résistance des matériaux, Dunod
Revue Construction métallique de la CTICM
Catalogue des produits sidérurgiques français, Tome 1, édité par l’OTUA,
éditionNovembre 1976.
Catalogue ARCELORMITTAL pour les dalles mixtes à coffrage perdu
Catalogue DIAMOND pour les caillebotis
Catalogue BACACIER pour les bardages verticaux
Webographie :
www. arcelormittal.com
www.Acierconstruction.com
www.BACACIER.com
www.acesssteel.com
www.autodesk.com
Annexes
DIMENSIONS DU BATIMENT
Hauteur: 27,70 m
Largeur: 41,01 m
Profondeur: 41,80 m
DONNEES VENT
Région: 3
Type de vent: normal
Site: exposé ks = 1,350
bord du littoral
Pression de base: 1,35 kPa
RESULTATS VENT
PARAMETRES DE DEVERSEMENT:
z=0.00 B=1.00 D=1.08 Sig D=140.24 MPa
lD_sup=2.50 m C=1.16 kD=1.00
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- -----------
PARAMETRES DE FLAMBEMENT:
en y: en z:
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- -----------
FORMULES DE VERIFICATION:
SigN + kD*SigFy + SigFz = -2.54 + 1.00*-102.06 + -105.73 = | -210.33 | < 235.00 MPa (3.731)
1.54*Tauy = |1.54*-1.52| = |-2.34| < 235.00 MPa (1.313)
1.54*Tauz = |1.54*-7.92| = |-12.19| < 235.00 MPa (1.313)
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- -----------
Profil correct !!!
PARAMETRES DE DEVERSEMENT:
z=0.00 B=1.00 D=1.03 Sig D=145.01 MPa
lD_sup=1.45 m C=1.88 kD=1.00
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
PARAMETRES DE FLAMBEMENT:
en y: en z:
Ly=1.45 m Muy=38.61 Lz=1.45 m Muz=258.03
Lfy=6.79 m k1y=1.01 Lfz=1.45 m k1z=1.00
Lambda y=50.02 kFy=1.04 Lambda z=19.35 kFz=1.01
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- -----------
FORMULES DE VERIFICATION:
k1*SigN + kD*kFy*SigFy + kFz*SigFz = 1.01*21.46 + 1.00*1.04*171.38 + 1.01*0.00 = 200.13 < 235.00
MPa (3.731)
1.54*Tauy = |1.54*-0.00| = |-0.00| < 235.00 MPa (1.313)
1.54*Tauz = |1.54*-62.67| = |-96.51| < 235.00 MPa (1.313)
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- -----------
Profil correct !!!
PARAMETRES DE DEVERSEMENT:
z=0.00 B=1.00 D=1.88 Sig D=158.05 MPa
lD_sup=4.34 m C=1.88 kD=1.00
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- -----------
PARAMETRES DE FLAMBEMENT:
en y: en z:
Ly=4.34 m Muy=8.00 Lz=4.34 m Muz=2.94
Lfy=4.34 m k1y=1.04 Lfz=4.34 m k1z=1.18
Lambda y=66.06 kFy=1.23 Lambda z=108.91 kFz=1.94
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
FORMULES DE VERIFICATION:
k1*SigN + kD*kFy*SigFy + kFz*SigFz = 1.18*59.40 + 1.00*1.23*56.25 + 1.94*3.70 = 146.71 < 235.00
MPa (3.731)
1.54*Tauy = 1.54*0.02 = 0.02 < 235.00 MPa (1.313)
1.54*Tauz = 1.54*2.19 = 3.37 < 235.00 MPa (1.313)
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- -----------
Profil correct !!!
PARAMETRES DE DEVERSEMENT:
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
PARAMETRES DE FLAMBEMENT:
en y: en z:
Ly=7.23 m Muy=24.10 Lz=7.23 m Muz=24.10
Lfy=5.06 m k1y=1.01 Lfz=5.06 m k1z=1.01
Lambda y=44.89 kFy=1.07 Lambda z=44.89 kFz=1.07
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- -----------
FORMULES DE VERIFICATION:
k1*SigN + kD*kFy*SigFy + kFz*SigFz = 1.01*42.67 + 1.00*1.07*0.00 + 1.07*19.60 = 64.17 < 235.00 MPa
(3.731)
1.54*Tauy = |1.54*-0.25| = |-0.38| < 235.00 MPa (1.313)
1.54*Tauz = 1.54*0.00 = 0.00 < 235.00 MPa (1.313)
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
DEPLACEMENTS LIMITES
Déplacements
vx = 1.2 cm < vx max = L/150.00 = 6.9 cm Vérifié
Cas de charge décisif: 8 SLS /16/ 1*1.00 + 2*1.00 + 14*1.00
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- -----------
Profil correct !!!
PARAMETRES DE DEVERSEMENT:
z=1.00 B=1.00 D=1.04 Sig D=58.66 MPa
lD_inf=1.49 m C=1.00 kD=1.03
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- -----------
PARAMETRES DE FLAMBEMENT:
en y: en z:
Ly=11.27 m Muy=42.05 Lz=13.94 m Muz=37.96
Lfy=6.03 m k1y=1.01 Lfz=1.49 m k1z=1.01
Lambda y=39.87 kFy=1.04 Lambda z=41.97 kFz=1.04
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- -----------
FORMULES DE VERIFICATION:
k1*SigN + kD*kFy*SigFy + kFz*SigFz = 1.01*31.00 + 1.03*1.04*181.16 + 1.04*0.09 = 224.23 < 235.00
MPa (3.731)
1.54*Tauy = |1.54*-0.00| = |-0.01| < 235.00 MPa (1.313)
1.54*Tauz = 1.54*13.29 = 20.46 < 235.00 MPa (1.313)
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- -----------
DEPLACEMENTS LIMITES
Flèches
uy = 0.3 cm < uy max = L/200.00 = 7.0 cm Vérifié
Cas de charge décisif: 8 SLS /18/ 1*1.00 + 2*1.00 + 16*1.00
uz = 1.4 cm < uz max = L/200.00 = 7.0 cm Vérifié
Cas de charge décisif: 8 SLS /16/ 1*1.00 + 2*1.00 + 14*1.00
PARAMETRES DE DEVERSEMENT:
z=0.00 B=1.00 D=1.46 Sig D=60.59 MPa
lD_inf=4.72 m C=1.89 kD=1.00
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- -----------
PARAMETRES DE FLAMBEMENT:
en y: en z:
Ly=12.31 m Muy=323.44 Lz=12.31 m Muz=403.82
Lfy=5.82 m k1y=1.00 Lfz=1.49 m k1z=1.00
Lambda y=42.48 kFy=1.00 Lambda z=38.02 kFz=1.00
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
FORMULES DE VERIFICATION:
k1*SigN + kD*kFy*SigFy + kFz*SigFz = 1.00*3.55 + 1.00*1.00*186.20 + 1.00*0.60 = 191.26 < 235.00
MPa (3.731)
1.54*Tauy = 1.54*0.01 = 0.02 < 235.00 MPa (1.313)
1.54*Tauz = 1.54*17.31 = 26.66 < 235.00 MPa (1.313)
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- -----------
DEPLACEMENTS LIMITES
Flèches
uy = 0.3 cm < uy max = L/200.00 = 6.2 cm Vérifié
Cas de charge décisif: 8 SLS /16/ 1*1.00 + 2*1.00 + 14*1.00
uz = 0.5 cm < uz max = L/200.00 = 6.2 cm Vérifié
Cas de charge décisif: 8 SLS /18/ 1*1.00 + 2*1.00 + 16*1.00
PARAMETRES DE DEVERSEMENT:
z=0.00 B=1.00 D=1.01 Sig D=53.84 MPa
lD_inf=0.95 m C=1.88 kD=1.00
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- -----------
PARAMETRES DE FLAMBEMENT:
en y: en z:
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
FORMULES DE VERIFICATION:
SigN + kD*SigFy + SigFz = -19.07 + 1.00*-129.45 + -0.64 = | -149.16 | < 235.00 MPa (3.731)
1.54*Tauy = 1.54*0.01 = 0.01 < 235.00 MPa (1.313)
1.54*Tauz = |1.54*-78.88| = |-121.48| < 235.00 MPa (1.313)
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- -----------
DEPLACEMENTS LIMITES
Flèches
uy = 0.0 cm < uy max = L/200.00 = 0.5 cm Vérifié
Cas de charge décisif: 8 SLS /16/ 1*1.00 + 2*1.00 + 14*1.00
uz = 0.0 cm < uz max = L/200.00 = 0.5 cm Vérifié
Cas de charge décisif: 8 SLS /18/ 1*1.00 + 2*1.00 + 16*1.00
PARAMETRES DE DEVERSEMENT:
z=1.00 B=1.00 D=1.09 Sig D=71.37 MPa
lD_inf=1.94 m C=1.00 kD=1.04
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- -------
PARAMETRES DE FLAMBEMENT:
en y: en z:
Ly=23.55 m Muy=13.03 Lz=17.61 m Muz=36.91
Lfy=12.60 m k1y=1.03 Lfz=1.94 m k1z=1.01
Lambda y=91.89 kFy=1.13 Lambda z=54.59 kFz=1.04
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
FORMULES DE VERIFICATION:
k1*SigN + kD*kFy*SigFy + kFz*SigFz = 1.03*18.84 + 1.04*1.13*143.70 + 1.04*18.41 = 207.65 < 235.00
MPa (3.731)
1.54*Tauy = |1.54*-0.29| = |-0.45| < 235.00 MPa (1.313)
1.54*Tauz = |1.54*-19.34| = |-29.78| < 235.00 MPa (1.313)
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- -----------
DEPLACEMENTS LIMITES
Flèches
uy = 0.3 cm < uy max = L/200.00 = 8.8 cm Vérifié
Cas de charge décisif: 8 SLS /16/ 1*1.00 + 2*1.00 + 14*1.00
uz = 1.3 cm < uz max = L/200.00 = 8.8 cm Vérifié
Cas de charge décisif: 8 SLS /18/ 1*1.00 + 2*1.00 + 16*1.0
PARAMETRES DE DEVERSEMENT:
z=1.00 B=1.00 D=1.09 Sig D=71.37 MPa
lD_inf=1.94 m C=1.00 kD=1.04
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
PARAMETRES DE FLAMBEMENT:
en y: en z:
Ly=23.55 m Muy=13.04 Lz=17.61 m Muz=36.95
Lfy=12.60 m k1y=1.03 Lfz=1.94 m k1z=1.01
Lambda y=91.88 kFy=1.13 Lambda z=54.59 kFz=1.04
--------------------------------------------------------------------------------------------------------- -------------------------------
FORMULES DE VERIFICATION:
k1*SigN + kD*kFy*SigFy + kFz*SigFz = 1.03*18.83 + 1.04*1.13*143.73 + 1.04*1.56 = 204.71 < 235.00
MPa (3.731)
1.54*Tauy = 1.54*0.27 = 0.41 < 235.00 MPa (1.313)
1.54*Tauz = |1.54*-19.34| = |-29.78| < 235.00 MPa (1.313)
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- -----------
DEPLACEMENTS LIMITES
Flèches
uy = 0.3 cm < uy max = L/200.00 = 8.8 cm Vérifié
Cas de charge décisif: 8 SLS /12/ 1*1.00 + 2*1.00 + 4*1.00
uz = 1.3 cm < uz max = L/200.00 = 8.8 cm Vérifié
Cas de charge décisif: 8 SLS /18/ 1*1.00 + 2*1.00 + 16*1.00