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Dédicaces
On dit souvent que le trajet est aussi important que la destination, après
cinq ans d‟études et d‟assiduité et en fin de ce cycle et le commencement d‟un
nouveau départ, ce parcours, en effet, ne s'est pas réalisé sans défis et sans
soulever de nombreuses questions pour lesquelles les réponses nécessitent de
longues heures de travail.
Je dédie ce travail
Ma très chère et douce maman, Mon très cher papa, qui m‟ont encouragé durant
toutes mes études c‟est grâce à eux si je suis arrivée à ce résultat et à qui je
m‟adresse à ALLAH les vœux les plus ardents pour la conservation de leur santé
et de leur vie.
Mes chers professeurs qui ont fait de leurs mieux afin de nous offrir de bonnes
études et qui se sont montrés très compréhensifs à notre égard
Tous mes très chers amis avec lesquels j‟ai partagé mes moments de joie et de
bonheur,
Que toute personne m‟ayant aidé de près ou de loin, trouve ici l‟expression de
ma reconnaissance.
SAADI Donia
Remerciements
Aucune œuvre humaine ne peut se réaliser sans la contribution d‟autrui. Ce rapport est
le fruit d‟un effort conjugué de plusieurs personnes dont le conseil et l‟encadrement m‟ont été
profitables, ainsi se présente l‟occasion de les remercier.
Que tous ceux qui ont eu la bonté et la patience de satisfaire ma curiosité et de m‟aider
dans mon travail par les précieux conseils, réponses et recommandations dont ils m‟ont fait
part trouvent ici l‟expression de mes plus sincères remerciements.
Tout d‟abord, je tiens à exprimer mes intimes gratitudes, et à adresser mes sincères
remerciements à monsieur BOUAADDI Abella, professeur à l‟Ecole Nationale des Sciences
Appliquées d‟Agadir qui s‟est engagé à assurer mon encadrement le long de la période
d‟élaboration de ce travail, et fournir une aide précieuse et des indications assez particulières
me permettant de mener à bien les différentes phases de cette étude et de m‟avoir consacré
une partie de son temps malgré ses diverses préoccupations.
Mon attention se portera aussi plus particulièrement sur mon encadrant externe
M.CHERKAOUI Mohammed, ingénieur au bureau d'études NOVEC, qui n‟a pas hésité à tout
moment à me prêter leur assistance précieuse et à m‟adresser leurs judicieux conseils et
directives qui m‟étaient amplement suffisants pour que je puisse appréhender l‟aspect
professionnel d‟une telle étude.
Je tiens à remercier aussi tous les membres du jury pour leur bienveillance à vouloir
évaluer ce travail.
Et toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin au bon déroulement de ce
travail, qu‟elles voient en ces mots l‟expression de ma gratitude pour leur présence, pour leur
dévouement et pour l‟aide inestimable qu‟elles m‟ont apportée tout au long de ce petit
parcours. Un petit bout de chemin certes, mais un grand enrichissement.
Avant-propos
Résumé
Ce projet de fin d‟études effectué au sein du bureau d‟études NOVEC consiste à
entamer une étude de la couverture métallique du grand stade de Tétouan. Le projet se
caractérise principalement par sa grande superficie, ses grandes portées et son architecture
contraignante.
Une réflexion globale sur la conception de la structure s‟appuyant sur les justifications
nécessaires pour garantir à la structure la stabilité globale et la résistance a conduit à la
proposition d‟une toiture supportée.
L‟essentiel de cette étude s‟articule sur une description détaillée de la structure tout en
tentant d‟expliquer les choix conceptuels, qui constituent la base d‟une modélisation par
exploitation du logiciel ROBOT, élaborée en vue d‟en assurer la vérification vis-à-vis de la
stabilité locale et globale tout en adoptant l‟EC 3 comme référence réglementaire, pour
ensuite définir et déterminer les hypothèses et données de calcul concernant les matériaux, la
nature du sol, la région (sismicité, vent), l‟importance de l‟ouvrage (classe)… sous un aspect
réglementaire (EC1, EC3, RPS2011 et BAEL91). Un calcul manuel des assemblages est
également effectué par application éventuellement de l‟EC3, et de la méthode de vérification
de LESCOUARC‟H pour le calcul des pieds de poteaux articulés.
Abstract
This final project studies carried out within the studies office is to begin a study of the
metallic cover of the large Tetouan stadium. The project is characterized mainly by its large
area, its large litters and its constrained architecture.
A global reflection on the design of the structure based on the justifications necessary
to guarantee to the structure the overall stability and the resistance is led to the proposal of a
supported roofing.
The manual calculations envisaged concern the main components of the cover, namely
the outage, frames, uprights and diagonals and also examine the overall verification of the
mesh in accordance with Standard EUROCODE3.
The main part of this study is based on a detailed description of the structure while
trying to explain the conceptual choices, which form the basis of a modeling by exploitation
of the ROBOT, elaborate with a view to ensuring the verification vis-à-vis to local and global
stability while adopting l‟EC3 as a regulatory reference, then to define and determine the
assumptions and calculation data concerning the materials, the nature of the soil, the region
(seismicity, wind), the importance of The project (class) ... under a regulatory aspect (EC1,
EC3, RPS2011 et BAEL91). A manual calculation of the assemblies is also carried out by
optionally applying EC3 and the verification method of LESCOUARC‟H for the calculation
of the hinged column legs.
Introduction générale
Concevoir et construire sont les phases essentielles et complémentaires de l‟acte de
bâtir assurées par les maîtres d‟œuvres, architectes et ingénieurs, et les entreprises. Leurs
savoir-faire, leurs compétences, leurs cultures doivent s‟accorder pour produire une
architecture de qualité, qui réponde au mieux aux pratiques et exigences des usagers et
s‟insère durablement dans un environnement donné.
Au troisième chapitre on détermine les charges et les surcharges qu‟on doit tenir en
compte dans le dimensionnement suivi d‟une modélisation par le logiciel des éléments finis.
Ensuite, on calcule les assemblages des éléments dans le cinquième chapitre selon le
règlement EC3.
Les fondations sont calculées dans le sixième chapitre, commençant d‟abord par le
calcul de la capacité portante par deux méthodes on calcul ensuite la valeur du tassement pour
proposer ensuite un type de renforcement du sol et le dimensionner.
Introduction
Cette première partie est consacrée à la présentation du bureau d‟études NOVEC pour
passer ensuite à la présentation du sujet de ce projet de fin d‟études en abordant le projet dans
son ensemble.
1.1.1 Historique
1973 : Création d‟INGEMA par COYNE et BELLIER en tant que bureau d'ingénieurs
conseil spécialisé dans les barrages et les grands ouvrages hydrauliques.
2004 : Fusion entre SCET Maroc et SCOM International donnant naissance à SCET -
SCOM
NOVEC est le fruit de la fusion entre les sociétés Ingéma et Scet-Scom, dont CDG
Développement est l‟actionnaire de référence. NOVEC regroupe désormais les activités des
deux bureaux d‟études, dont il convient de rappeler les plus importantes :
Fort de l'expertise reconnue de ces deux bureaux, NOVEC est désormais un acteur de
premier ordre dans le domaine de l‟ingénierie, employant près de 500 collaborateurs,
intervenant dans des domaines d‟activités variés.
NOVEC, dont le siège social est à Rabat, est également présente à l'échelle régionale à
travers ses agences à Casablanca, Marrakech, Agadir et bientôt à Tanger et Fès. Elle opère
également à l'international, où elle est appelée à devenir l'un des bureaux de référence,
notamment en Afrique et au Moyen-Orient.
1.1.4 Organisation
NOVEC emploie une équipe multidisciplinaire de plus de 600 personnes, dont près de
200 ingénieurs qui couvrent l‟essentiel des métiers de l‟entreprise.
Forte de 50 années d‟expérience, NOVEC compte aujourd‟hui parmi ses équipes des
experts consultants, disposant des compétences les plus pointues à même de répondre aux
besoins spécifiques de certains projets.
NOVEC assure l‟ensemble des processus des métiers de l‟ingénierie, depuis les études
de faisabilité jusqu‟à l‟assistance à la réalisation et à l‟exploitation.
Le projet du complexe est doté d'un budget global de 700 millions DHS, financé dans
le cadre du Fonds National du Développement du Sport (FNDS), alimenté par le budget
général de l'État et par les contributions des collectivités locales.
Etanchéité : Pour éviter l‟infiltration des eaux pluviales et protéger les spectateurs qui
se présentent en jour d‟intempérie, l‟étanchéité de la toiture doit être particulièrement
soignée.
Entretien et durée de vie : Il s‟agit de la durabilité et le rendement mécanique de la
structure ainsi que le coût d‟entretien pendant toute sa durée de vie. Exposés aux
agents agressifs, les matériaux de construction finissent par s‟user avec le temps. La
durée de vie dépend de plusieurs facteurs tels que :
Les matériaux utilisés,
Les conditions climatiques et environnementales,
Le budget alloué à l‟entretien.
Plusieurs facteurs se sont réunis afin d‟attribuer à ce projet une importance et une
particularité assez exceptionnelles, dont la nature est étroitement liée au côté technique de
l‟étude. Ils rendent ainsi difficile et délicate la recherche d‟une variante qui soit la plus
économique possible. Ces différents facteurs se résument dans les points suivants :
La position du site : laquelle demeure très déterminante dans les calculs relatifs au
dimensionnement des éléments de la structure. En effet :
1.3.1 La conception
1.3.2 Le dimensionnement
Actions : formées par des charges permanentes (poids propre de la structure), charges
d‟exploitation (poussière, surcharge d‟entretien et d‟accessibilité …), charges climatiques
(vent) et accidentelles (séisme).
Assemblage : qui traite les techniques retenues afin d‟assurer une liaison et une
solidarisation entre les différents éléments de la structure, et qui sont de nature à permettre la
répartition des sollicitations entre ces éléments sans occasionner de sollicitations parasites,
entre autres, celles de torsion. Cette sous-partie fait également référence aux méthodes de
vérification de LESCOUARC‟H pour le calcul des pieds de poteaux articulés.
En relation avec l‟enchaînement déjà décrit, la mission majeure de cette étude est de
proposer des variantes susceptibles de point de vue technique d‟être retenues, et de choisir
celle qui soit la plus adaptée aux contraintes architecturales et résistances.
La figure 4 suivante représente une coupe faisant la distinction entre les différents
éléments :
Conclusion
Au cours de ce chapitre, on a définit l‟organisme d‟accueil, ainsi que ses domaines
d‟activités et champ d‟intervention. Par la suite, on s‟intéresse à la présentation du projet, ses
finalités et sa particularité.
Le chapitre suivant porte sur tout ce qui concerne la conception et les hypothèses de
l‟étude. Il comportera également les justifications nécessaires quant à la conception du système
structural adopté pour la toiture.
2.1 Conception
2.1.1 Généralités
Au cours de toute conception, divers aspects sont à élucider et à traiter de manière à
garantir des choix et des variantes tout à fait rentables. Ces différents aspects doivent être
abordés selon leur degré d‟influence sur la structure à concevoir.
L‟acier liquide est coulé ensuite dans des lingotières en cuivre carrées ou
rectangulaires. On obtient ainsi des blooms, des brames et des billettes dits semi-produits qui
vont par la suite être laminés pour donner au métal les dimensions et formes souhaitées.
Les principaux avantages des constructions en acier sont représentés comme suit :
La légèreté : Les constructions en acier sont, en général, plus légères que celles en
béton armé ou précontraint, en bois, en pierre … La légèreté peut être caractérisée par le
rapport entre le poids volumique et la résistance (appelé rendement).
La résistance mécanique :
Les nuances adoptées pour le calcul de la structure étudiée sont les suivantes :
2.1.2.1 Flambement
2.1.2.2 Déversement
2.1.2.3 Voilement
Le voilement est un phénomène qui affecte les âmes des pièces fléchies. Lors de
l‟application d‟un effort de compression uniforme parallèlement à l‟axe moyen d‟une plaque
mince, et au-delà d‟une valeur de charge critique, des ondulations apparaissent et se
développent progressivement.
Afin de permettre une bonne visibilité de la pelouse à tous les spectateurs, aucun
obstacle ne doit constituer une gêne à la vue de n‟importe quelle position des tribunes :
la couverture est alors entièrement en porte-à-faux.
Le plan de la coupe architecturale montre que la couverture est encastrée sur la partie
béton armé comme elle est illustrée sur la figure 11 suivante :
Une telle conception, pour être étudiée, nécessitera une étude en soufflerie sur des
modèles réduits pour estimer de façon assez précise les effets engendrés par l‟action du vent.
En effet, la règlementation en vigueur en ce qui est du calcul du vent (NV65 et EC1) ne
permet pas d‟étudier de telle forme de couvertures (ils n‟appartiennent pas au domaine
d‟application de ces règlements).
C‟est ainsi que l‟on a opté pour une toiture isolée, et on a divisé la toiture à plusieurs
toitures planes isolées, l‟objectif étant de trouver une forme „calculable‟ selon les normes et
qui conserve l‟aspect architectural.
Cette vitesse est destinée à NV65. Or, puisque l‟étude du vent va être faite par
l‟Eurocode 1, il faut trouver la vitesse qui correspond à la norme Eurocode. En effet, la vitesse
de base pour la norme NV65 est la vitesse maximale sur 10 minutes caractéristiques,
indépendamment de la direction du vent et de la période de l‟année à une hauteur de 10 m au-
dessus du sol en terrain dégagé, alors que pour l‟Eurocode, c‟est la vitesse moyenne dans les
mêmes conditions que NV65
La valeur moyenne est tirée à partir de la vitesse maximale en la divisant par la valeur
1,322 :
On a:
D‟où :
Soit :
Facteur de terrain :
On trouve alors : , ,
Donc : ( )
Coefficient de rugosité :
panneau 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Z(m) 32,3 34,31 36,34 37,84 38,74 39,16 39,5 39,76 40,06 40,23
Cr(z) 1,448 1,458 1,467 1,473 1,477 1,478 1,480 1,481 1,482 1,483
Tableau 1 : Coefficient de rugosité
Coefficient d'orographie :
On suppose que l‟ouvrage se situé dans une zone où la pente moyenne du terrain est
très faible (< 3°), ainsi : ( )
L’intensité de la turbulence :
( )
{ ( ) ( )
( ) ( )
Alors : ( )
( )
panneau 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Z(m) 32,3 34,31 36,34 37,84 38,7 39,16 39,46 39,76 40,06 40,23
Iv(z) 0,108 0,107 0,106 0,106 0,106 0,106 0,105 0,105 0,105 0,105
Tableau 2 : L’intensité de la turbulence
Alors : ( ) [ ( )] ( ) ( )
panneau 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Vm(z) 48,23 48,54 48,84 49,05 49,17 49,23 49,27 49,31 49,35 49,37
q(N/m²) 2549,9 2576,0 2601,0 2618,6 2628,9 2633,6 2637,0 2640,3 2643,6 2645,4
Tableau 3 : Pression dynamique de pointe
Donc : ( ) ( )
Calcul du Cpnet :
Coefficient d‟obstruction :
Les gradins constituent une obstruction du côté sous le vent de la couverture, on prend
alors :
En se basant sur le plan repère présenté sur la figure 14 ci-dessous pour calculer le
coefficient de pression nette Cp,net :
Figure 14: Plan repère pour le calcul du coefficient de pression nette Cp,net
L‟EUROCODE prend en considération les effets des bords, alors qu‟on les néglige
dans notre cas vue la continuité des toitures isolées, et on prend juste les résultats de la zone
courante A.
On tire alors les valeurs de Cpnet on les regroupe sur le tableau 4 suivant :
angle ° 28 23 18 13 8 4 3 3 3 3
Cpnet + 2,12 1,88 1,58 1,32 1,04 0,74 0,68 0,68 0,68 0,68
Cpnet - -1,5 -1,54 -1,6 -1,8 -1,9 -1,55 -1,56 -1,56 -1,56 -1,56
Tableau 4 : Coefficient de pression nette
panneau 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
q=F/Aref 5405,9 4842,9 4110 3456,6 2734 1949 1793 1795 1797,6 1798,9
(N/m²)
vent 0° q'(N/m²) 2536,7 1891,4 1269,3 777,2 380,3 135,9 93,8 93,9 94,0 94,1
q’’ 1190,4 738,7 392,0 174,7 52,9 9,5 4,9 4,9 4,9 4,9
(N/m²)
q=F/Aref -3825 -3967 -4162 -4714 -4995 -4082 -4114 -4119 -4124 -4127
(N/m²)
vent
q'(N/m²) -1795 -1549 -1285 -1060 -695 -285 -215 -215 -216 -216
180°
q’’ -842,2 -605,1 -397,0 -238,3 -96,6 -19,8 -11,3 -11,3 -11,3 -11,3
(N/m²)
Tableau 5 : La pression du vent
Les sollicitations induites dans la liaison toiture-béton pour le cas du vent 0° sont
présentées dans la figure 15 ci-dessous :
Figure 15 : Les sollicitations induites dans la liaison toiture-béton dans le cas du vent 0°
Les sollicitations induites dans la liaison toiture-béton pour le cas du vent 180° sont
montrées sur la figure 16 suivante :
Figure 16 : Les sollicitations induites dans la liaison toiture-béton dans le cas du vent 180°
Les appuis triangulaires en béton armé à la façade sont distants de 32m selon le plan
architectural, ce qui donnera des rectangles de charge de grandes surfaces pour chaque poteau.
Pour avoir des éléments porteurs de dimensions raisonnables, on doit alléger la charge sur
chaque poteau par la réduction de la dite distance, toute en gardant l‟aspect architectural de
notre ouvrage. Pour ce faire, on a ajouté des appuis et des poteaux à mi-distance (16m), qui
permettent de réduire la charge sur chaque poteau, toute en gardant les gros éléments en „„X‟‟
sur la façade.
Les figures 17, 18 suivantes montrent les appuis des poteaux de la couverture :
La conception architecturale peut être obtenue par une structure en treillis spatial.
Cette structure est très rigide et adéquate tant pour les petits auvents ornementaux que
pour des installations de grandes portées pour leur capacité résistante.
Les avantages et les inconvénients de la structure en treillis spatial sont regroupés dans
le tableau 6 ci-dessous :
Pour les mêmes raisons, on a choisi des tubes circulaires vu que le problème de
croisement des barres ne se pose pas.
Cette conception est constituée de gros treillis plans, qui englobent la partie poteau et
la partie toiture, articulés à la base et sur les gradins. Ces treillis formés de cadre contreventé
en „„X‟‟ par deux diagonales, des montants verticaux au niveau de la toiture et inclinés au
niveau du poteau, et de membrures supérieures et inférieures.
Les treillis sont liés entre eux par des pannes inférieures et supérieures, espacés de 2 m.
En appliquant les charges permanentes et les charges du vent, on trouve une flèche
maximale de 2.56 m : ⁄
L‟utilisation des mâts et des tirants comme renforcement pour limiter la flèche ne peut
être conçus dans cette structure vue la modification de l‟aspect architectural.
Les éléments porteurs de cette variante sont en treillis spatial, sous forme d‟arc à
section triangulaire. Elles sont constituées de deux membrures supérieures, d‟une membrure
inférieure, et d‟un treillis constitué de montants et de diagonales (voir figure 20). Tous ces
éléments sont en profilés tubulaires.
Cette conception fléchit de 30 cm par son poids propre seulement, sans application des
autres charges. Cela est dû principalement à la grande portée de la couverture.
Le système instable. En effet, en absence d‟un système équilibré, ces treillis vont
tourner autour de l‟articulation. Donc pour remédier à ce problème, on a créé un système de
cadres à barres en „X‟ ceinturant la toiture, pour assurer à la fois l‟équilibre et la bonne
transmission de la charge. Ces barres sont conçues de la façon à avoir une harmonisation avec
les treillis plans.
Les barres ont pour rôle aussi de procurer à la structure une grande inertie au niveau
des articulations au-dessus des gradins, ce qui permet de résister aux moments fléchissant qui
ont une valeur maximale au même endroit.
La définition des conditions de liaisons entre profilés de la couverture est étroitement liée
à la flèche de la toiture et aux élancements des barres pour la vérification du flambement. En effet,
le choix des relâchements est basé sur l‟élimination de tous les moments dans les barres qui, après
leurs transmissions aux membrures supérieures et inférieures, deviennent des moments de flexion,
ce qui accentue la valeur de la flèche globale de la couverture.
Dans cette optique, les montants et les diagonales sont relâchés en rotation par rapport à
l‟axe perpendiculaire au plan du treillis, et les pannes sont relâchées en rotation par rapport à leurs
axes normaux, c‟est-à-dire relâchées en torsion. Par contre, les barres en X ne sont pas relâchées
à aucun degré de liberté, pour procurer à la structure une rigidité au niveau des appuis sur les
gradins.
Conclusion
Après analyse des données de la conception architecturale, on a proposé une structure
en treillis spatial vu les avantages que représente ce type de structure, on a choisi une variante
parmi deux variantes en se basant sur le calcul de la flèche admissible et on a amélioré la
variante choisi
Dans le chapitre suivant, on va déterminer les charges et surcharges auxquelles elle est
soumise ainsi que leur mode d‟application.
On appelle charges permanentes toute charge inamovible qui de par sa nature est
appliquée de manière définitive à la structure. Elles ne sont donc pas variables dans le temps.
Les charges permanentes appliquées à la couverture sont les suivantes :
Poids propre des éléments de la structure (pannes, contreventement, cadres
porteurs…), qui s‟évalue à la base des calculs de dimensionnement et de vérification.
La membrane en E.T.F.E ; pour la couverture de la partie supérieure de la structure :
1,5daN/m²
Passerelle : prévue pour une exploitation et un entretien sécuritaires. Placée le long de
l‟extrémité avant de la couverture, elle présente une charge permanente de 40daN/m²
englobe :
Haut-parleurs sous couverture (quantité : 32) ;
Projecteurs d‟éclairage sur la couverture ;
Poids du caillebotis ;
Poids du garde-corps.
Les surcharges d‟exploitation sont déterminées suivant l‟usage auquel le bâtiment est
destiné. On a ainsi :
Passerelle sur caillebotis : 100 kg/m²
Charge d‟entretien sur couverture : 2 charges de 100daN appliquées au 1/3 et au 2/3
des portées des poutres.
En général, on prend aussi en compte l‟effet dû à la poussière, évalué à 20 kg/m².
3.1.3.1 Neige
L‟effet de la neige n‟est pas pris en compte, car la ville de Tétouan n‟est pas concernée
par ce phénomène.
3.1.3.2 Vent
La vitesse du vent.
La forme de la construction.
La forme et la dimension des parois.
L‟orientation de la construction par rapport à la direction du vent.
Voir la partie ″conception″ pour les charges du vent et les variations thermiques.
Classe du bâtiment :
Le stade de football est une structure qui va recevoir un grand public alors elle est
classée en classe II. Par la suite, selon l‟article 3.2.1 du RPS 2011, le coefficient d‟importance
I pour les structures de classe II c‟est : I=1,20. (Voir annexe 2)
Classe de ductilité :
La structure est de classe II, placée dans une zone caractérisée par un facteur de vitesse
de valeur : v= 0,13m/s donc le niveau de ductilité est ND2
(voir le tableau 19 dans l‟annexe 2).
Facteur de comportement :
Effet du site :
Le site du projet est le deuxième pour la classification des sols, et ce d‟après les
caractéristiques géologiques et géotechniques de celui-ci, impliquant ainsi l‟affectation du
coefficient de site valant S2 =1,2 (voir le tableau 21 dans l‟annexe 2).
Modes propres :
La masse est la source de transmission des efforts engendrés par une accélération.
Selon le principe de d‟ALEMBERT, la force d'inertie mise en jeu sera équilibrée par la force
de rappel élastique (rigidité) et la force de déperdition d'énergie (amortissement élastique).
Le modèle de calcul doit refléter le plus correctement cet effet de masse. Afin de
vérifier l'intégrité du modèle, l'effet de masse à modéliser doit refléter correctement son
incidence dynamique. Pour se faire, le pourcentage de la masse modale mobilisée cumulée
doit se situer au-delà de 90 %, ce facteur de participation modal reflète l'énergie absorbée par
la structure. Chaque mode de vibration contribue à absorber de l'énergie.
Au mode 100, la quasi-totalité (plus de 98%) de la masse a été mise en jeu selon les
axes x et y alors que seulement 74,26% est mobilisée suivant z.
Vu la taille de la structure (4 133 nœuds, 7 757 barres et 606 contours), le calcul a été
conduit en premier lieu en statique. En effet, même en statique, le calcul prend un bon bout de
temps (environ 30 min) et puisqu‟il faut procéder par itération (lancer le calcul,
redimensionner les pièces puis relancer le calcul et ainsi de suite), la convergence prend
beaucoup de temps (il peut même dépasser une journée = 24h). Ce n‟est qu‟une fois la
convergence est atteinte en statique que l‟on procède au calcul dynamique
Lors de la modélisation sur ROBOT, il faut définir des types de barres. Ceci permet de
pouvoir dimensionner les barres lors du calcul de la structure. Une fois cette dernière créée de
manière géométrique, il faut entrer les paramètres qui vont permettre de dimensionner les
barres : en résistance (choix du matériau et de sa résistance), au flambement (définition des
paramètres de flambement) et au déversement (définition des paramètres de déversement).
Ceci réclame une réflexion, en effet, il faut se faire une idée dès la création du modèle des
conditions d‟appui des éléments et des interactions entre ceux-ci.
Les familles des barres créées sur Robot sont basées sur le comportement vis-à-vis au
flambement. C‟est ainsi qu‟on a créé les familles : « Pannes », « Membrures supérieures », «
Membrures inférieures », « Montants » et « Diagonales ».
3.3.1.3 Voilement
Il suffit de vérifier que tous les profilés sont de classe 1. (EN1993-1-1-5-5) pour ce
cas.
Les réactions sont essentiellement dues aux actions permanentes et aux actions
d‟exploitation. L‟action de pression du vent sur la couverture vient accentuer ces réactions
tandis que le vent de dépression vient les soulager par un effet de soulèvement et par des
moments dont le sens est différent de celui des moments dus aux actions permanentes et
d‟exploitation.
Les déplacements de la structure peuvent paraître excessifs (de l‟ordre de 26,8 cm)
mais ils restent inférieurs à la limite admissible L/200ème = 28,5 cm.
Conclusion
Au cours de ce chapitre on a défini les charges et les surcharges qui sont soumises sur
la structure et on a cité les étapes de calcul par le logiciel ROBOT. En exploitant les résultats
trouvés, le chapitre suivant va traiter le dimensionnement des éléments métalliques à savoir les
pannes, les membrures, les diagonales et les montants d‟après le règlement de la construction
métallique EC3.
Les pannes sont dimensionnées par le calcul, pour satisfaire simultanément aux :
Conditions de la résistance.
Conditions de la flèche.
Conditions de déversement.
Conditions de cisaillement.
4.1.2.1 Chargements
L‟aire de cisaillement est déterminée de la façon suivante pour une section tube
d‟épaisseur uniforme : ⁄
Les sollicitations mentionnées sur le tableau 8 ci-dessous ont été récupérés à partir du
modèle Robot, pour les résistances ultimes, elles sont calculées manuellement selon EC3:
( ⁄√ )
, et ce sont des expressions
utilisées pour le calcul des résistances ultimes pour la panne et pour les autres types de barres.
………………………………………………..….…..Vérifiée
…………………………………………………..…..Vérifiée
………………………………………..….. Vérifiée
…...…………………………………….….. Vérifiée
4.1.2.4.3 Flèche :
………………..………...………………. Vérifiée
…………………………………………………. Vérifiée
4.2.1.1 Chargements
Les sollicitations et les résistances ultimes sont mentionnées sur le tableau 10 comme
suit :
( ) ( ) ( ) ( ) …………………..Vérifiée
…………………………………………………..…..Vérifiée
…………………………………………………..…..Vérifiée
4.3.1.1 Chargements
Les sollicitations et les résistances ultimes sont données dans le tableau 12 suivant :
………………………………...………………………..Vérifiée
………………………………………………………..Vérifiée
…………………………………………….. Vérifiée
…………………………………………….. Vérifiée
4.3.1.4.3 Flèche
….…………………………………..…...…. Vérifiée
………………………………………..……. Vérifiée
4.4.1.1 Chargements
Les sollicitations et les résistances ultimes sont résumées dans le tableau 14 suivant :
………………..……………………………….……..Vérifiée
………………...…………………………………..Vérifiée
4.4.1.5.2 Flèche
………...…………………………………. Vérifiée
……………………….…………...…………. Vérifiée
Conclusion
Après avoir dimensionné les éléments de la structure (panne, membrure, montant et
diagonale) selon l‟EC3, la conception d‟un élément très indispensable dans une construction
métallique sera traitée. Cet élément qui représente le point de passage obligé pour les
sollicitations régnant et transitant dans les différents éléments, c‟est l‟assemblage.
Chapitre 5: Assemblages
Introduction
L‟assemblage joue un rôle majeur dans la structure. Les assemblages sont très
fréquemment localisés dans les zones d‟effort tranchant ou de moment fléchissant maximal.
La conception et les détails d‟un assemblage sont importants, car ils constituent une étape
déterminant dans l'élaboration de la sécurité globale et locale de toute la structure. Il s'agit
bien évidemment de points de passage obligés pour les sollicitations régnant et transitant dans
les différents éléments et qui, en cas de défaillance de certains d'entre eux, mettent en cause le
fonctionnement global de la structure.
Selon que l‟épaisseur « t » ou la géométrie des pièces sont données, les dimensions à
respecter sont les suivantes selon 2 cas :
Epaisseur donnée « t » :
Géométrie donnée :
√ ;
La figure 24 au-dessous illustre les exigences géométriques pour les éléments articulés
Il convient de calculer le moment exercé dans un axe en prenant pour hypothèse que
les pièces attachées constituent des appuis simples. Il convient de supposer d‟une façon
générale que les réactions entre l‟axe et les pièces attachées sont uniformément réparties sur la
longueur en contact sur chaque pièce.
Il convient de supposer d‟une façon générale que les réactions entre l‟axe et les pièces
attachées sont uniformément réparties sur la longueur en contact sur chaque pièce comme
indiqué dans la Figure 25 suivant :
Tél que : ( );
√ √ √ On prend alors t =1 cm
√ √ √ On prend alors t =1 cm
( )
( )
Donc : ( ) ( )
Afin de faciliter les travaux de la mise en place de la toiture, on l‟a divisé en trois
blocs comme illustrés sur la figure 26 ci-dessous, ils sont assemblés entre eux par des brides
boulonnées au niveau des membrures supérieures et inférieures. En effet, l‟utilisation de la
soudure demande soit une opération sur terre et la mise en place de la toiture comme un seul
bloc, donc, la nécessité de grue de grande capacité portante, soit la soudure lors de la mise en
place des 3 blocs, mais cette opération est à éviter vue sa difficulté et les dégâts qui peuvent
en résulter dans le cas d‟un excentrement ou des microfissurations de la soudure dues aux
vibrations susceptibles de la grue.
Pour les assemblages boulonnés entre profils creux, les normes ne fournissent pas des
recommandations générales, mais les boulons et les platines doivent être vérifiés, comme
En outre, il faut respecter les exigences relatives aux pinces et entre distances
minimales et maximales des boulons. Pour les assemblages boulonnés à l'aide de boulons à
haut en résistance et à serrage contrôlé, il existe des exigences particulières relatives à l‟effort
de pré serrage des boulons et à l'état de surface des pièces en contact.
Les sollicitations appliquées sur les deux profilés à l‟ELU, tirées du logiciel Robot :
Puisqu‟il s‟agit d‟un profilé 219,1 16, on prend les valeurs minimales regroupée dans
le tableau 15 ci-dessous :
On prend alors :
La dimension e1 doit être maintenue entre 1,5d et 2d, où d est le diamètre du boulon, et
la distance entre l'écrou et la soudure seront d'au moins 5 mm
On prend alors :
Donc : on choisit pour l‟assemblage les boulons M20, dont les paramètres sont
regroupés dans le tableau 16 suivant
( )
( )
Avec :
( )
( )
On trouve alors :
Or, le nombre minimal de boulons dans ce cas est de 6, et pour des raisons de sécurité, on
prend : n=8
: Épaisseur de profilé.
.....vérifiée
Et
= = 89.09 kN
( ) ( )
Donc :
( )
On suppose que les deux boulons en haut et les deux en bas qui résistent au couple
engendré par le moment de flexion :
( )
Donc :
Résultante de traction :
..………………………..……...……..Vérifiée
...…………………….…..……………...……Vérifiée
Joignant d‟une part les trois profilés circulaires du poteau entre eux, et d‟autre part ces
trois profilés à la chape d‟articulation. Leur rôle essentiel est d‟assurer la continuité entre les
éléments par voie de soudure.
Afin d‟éviter que la réduction de la zone d‟appui (la base de la chape d‟articulation)
entraîne des concentrations de contraintes excessives à la fois côté béton et côté chape, il est à
la fois judicieux et impératif d‟employer une plaque d‟assise en acier d‟importante épaisseur
favorisant la diffusion de la compression sur une surface suffisante. Cette plaque est mise en
place en côté des tiges d‟ancrage lors du coulage du massif en béton en laissant bien
évidemment des réservations afin que la bêche n‟entre pas en contact avec le béton avant le
montage de la couverture. Après les avoir fixé dans le massif, on vient monter et boulonner
aux tiges d‟ancrage la charpente métallique. Après positionnement correct de la couverture,
on procède au remplissage avec grand soin des réservations pour que tous les éléments
puissent travailler et reprendre les sollicitations locales de la structure comme prévu.
Ils sont conçus dans le but de reprendre les efforts de soulèvement, et travaillent
surtout en traction par mobilisation de leur frottement latéral avec le béton. Leur forme
participe également à leur résistance ainsi que la rugosité de leur surface extérieure. Elles
peuvent être droites, mais elles sont généralement recourbées à leur extrémité, ce qui permet
de reprendre un effort de traction beaucoup plus élevé, et de bloquer la tige et par conséquent
l‟ensemble de la couverture lors du montage.
L‟assemblage par axe d‟articulation doit présenter une totale liberté de rotation. Il est
réalisé par un axe d‟articulation assurant la jonction entre la chape et les entretoises et passant
par le trou dimensionné dans ces deux éléments.
Les suivantes vérifications et calculs sont réalisés sur la base des formules de
vérification de LESCOUARC‟H « Pieds de poteaux articulés en acier ».
Lorsqu‟une pièce d‟aire est soumise à une pression uniforme sur une partie de sa
surface , l‟effort de compression admis sur est équale à celui d‟une pièce soumise à
compression simple, multipliée par un coefficient majorateur K, sous réserve que l‟élément
porteur ne comporte pas d‟évidements et que son épaisseur soit au moins égale au double
du quotient de la surface par le périmètre de cette surface.
Dans le cas où les surfaces et sont des rectangles de mêmes axes (concentriques) et
de dimensions respectives ( , ) et ( , ) :
( ) √( )( )
On a : et , donc
On trouve alors : ( ) √( )( )
Et : ( )
On tire les efforts aux appuis à ELU par le logiciel Robot, et on trouve :
et , donc (| | )
On prévoit une bêche en profilé HEB 200, car ce type de profilé présente une importante
surface externe de contact au niveau des semelles, et dont les paramètres géométriques
sont : , , , .
Par ailleurs, on a , et comme nuance d‟acier : E36 (fy = 355 MPa).
; Avec : et
( )
On prend alors :
Les semelles de la bêche sont soumises à la pression du béton, de ce fait la flexion locale
des semelles se trouve relativement bloquée et empêchée par l‟effet de cette pression qui fait
face à toute déformation notable. Dans ce sens il y a lieu de procéder par la suivante
vérification :
Dans le cas des pieds de poteaux articulés, les tiges d‟ancrage sont les éléments
assurant le non soulèvement en coté bien sûr de l‟éventuel effort de compression et de la
résistance résultant du frottement entre la bêche et le béton.
Afin d‟assurer le non soulèvement, il suffit qu‟il existe un effort de traction dans les
tiges d‟ancrage ou dans la bêche suffisamment important pour que cette dernière reste logée
dans la bêche suffisamment important pour que cette dernière reste logée dans le massif en
béton.
Semelle : ( )
La bêche et les soudures qui la fixent sur tout son pourtour à la platine doivent pouvoir
résister à l‟effort tranchant V, à l‟effort normal 2 V /3 hc et au moment de flexion V /3.
√
( )
, on prend :
√ ( )
, on prend :
, et
( ) ( ) …………………………….…………..............……Vérifiée
et ( (| | – ) )
{
√
√
Donc : ( )
Donc : ( )
On choisit alors pour les tiges d‟ancrage l‟acier de haute adhérence HA20.
La contrainte d‟adhérence taux est donnée dans le BAEL (A- 6.1.21) par :
( )
Donc : ( )
On tient compte du frottement qui se produit dans les parties courbes des barres,
l‟effort normal pondéré que peut reprendre une tige d‟ancrage est alors donné par :
( )
Avec : r ≥ 3 D = 6 cm et 1.5 D = 3 cm ≤ ≤ 2 D = 4 cm
On prend alors :
………..Vérifiée
5.4 Calcul des éléments formant l’appui articulé de la couverture sur les
gradins
Le calcul de l‟appui de la couverture sur les gradins est fait comme s‟il s‟agit d‟un
pied de poteau, en suivant les formules de vérification de LESCOUARC‟H « Pieds de
poteaux articulés en acier ».
( ) √( )( )
Pour plus de sécurité, on va travailler par la section horizontale du poteau, qui a les
dimensions suivantes :
On trouve alors : ( ) √( )( )
Et : ( )
On tire les efforts aux appuis à ELU par le logiciel Robot, et on trouve :
Le suivant calcul consiste à déterminer une section résistante de la plaque d‟assise avec
une épaisseur optimale. La limite d‟élasticité adoptée est de fy = 355 MPa.
; Avec : et
( )
On prend alors :
Semelle : ( )
La bêche et les soudures qui la fixent sur tout son pourtour à la platine doivent pouvoir
résister à l‟effort tranchant V, à l‟effort normal 2 V /3 hc et au moment de flexion V /3.
√
( )
, on prend :
√ ( )
, on prend :
, et
( ) ( ) …………………………….…………..............……Vérifiée
√
( )
Donc : ( )
On choisit alors pour les tiges d‟ancrage l‟acier de haute adhérence HA16.
La contrainte d‟adhérence taux est donnée dans le BAEL (A- 6.1.21) par :
( )
On tient compte du frottement qui se produit dans les parties courbes des barres,
l‟effort normal pondéré que peut reprendre une tige d‟ancrage est alors donné par :
( )
On prend alors :
………..Vérifiée
Conclusion
Lors de ce chapitre, après avoir dimensionné les différents éléments de la construction
métallique, l‟assemblage de ces éléments est fait pour des raisons techniques en se basant sur
les normes de génie civil.
Aucun niveau d‟eau n‟a été décelé dans les sondages à la pelle mécanique descendus à
3.50 m de profondeur sous le niveau du terrain naturel actuel.
Après avoir accomplir les essais pressiomètriques et les essais du laboratoire, le sol en
l‟absence de tout traitement, travaille à l‟état admissible à 0.18 MPa.
6.1.5 Recommandations
Pour une bonne exécution des fondations des bâtiments du projet, les
recommandations suivantes doivent être respectées, à savoir :
Control continu de la qualité des matériaux et de leur mise en œuvre pour s‟assurer de
leur conformité vis-à-vis des exigences du CPSŔprojet.
Etude des actions sismiques à prendre en compte dans le calcul des structures afin de
permettre aux bâtiments de résister aux effets de séisme.
Dans le cas d‟une fondation superficielle, la contrainte de rupture sous une charge
inclinée est obtenue par la relation générale suivante (méthode de superposition de Terzaghi) :
( ) ( ) ( ) ( )
Avec :
( ) ; ( )
On trouve :
Les méthodes de calcul pressiométrique (voir l‟annexe3) qui suivent sont celles qui
sont incluses dans le fascicule 62-V : Règles techniques de conception et de calcul des
fondations des ouvrages de génie civil.
Dans le cas d‟une fondation superficielle sur des couches de sols non homogènes,
ayant toutefois des valeurs de pression limite du même ordre de grandeur jusqu‟au moins
1,5B au-dessous de la base de la fondation, on retient pour la moyenne géométrique :
√ √
Elle est définie à partir des résultats des essais pressiométrique en place. On considère
la courbe représentant la variation de la pression limite nette , en fonction de la profondeur
z (voir la figure 43 dans l‟annexe 3).
∫ ( )
Pour les fondations superficielles et pour les fondations semi-profondes dont les
méthodes d‟exécution sont similaires à celles des fondations superficielles, les valeurs du
facteur de portance kp sont données par le tableau 26 en annexe 3.
[ ( ) ] [ ( ) ]
inclinée de δ par rapport à la verticale, on applique pour les sols cohérents (argiles, limons,
marnes) et pour les craies, les marno-calcaires et les roches altérées :
( )
Alors :
Conclusion
On a se contenter sur la valeur obtenue par la méthode C-ϕ puisqu‟elle donne des
résultats plus défavorable.
Le tassement à 10 ans d‟une fondation encastrée d‟au moins une largeur B (pour une
fondation posée près de la surface ajouter 20%) est donné par les relations :
( )
( )
: Le tassement volumique.
( ) ( )
: Le tassement déviatorique.
Avec :
Calcul de Ed : a
( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( )
Géo 5 est un logiciel qui englobe plusieurs modules de calcul géotechniques, parmi
lesquels en trouve le module „„Tassement‟‟ qui permet de calculer la valeur de tassement à
partir des caractéristiques géométriques et géotechniques des couches des sols, ainsi que les
charges appliquées.
A partir du rapport géotechnique, on a inséré les données nécessaires du sol, ainsi que
les charges appliquées par la couverture métallique, et on a trouvé les résultats suivants :
La valeur de la charge appliquée sur le sol (0.3 MPa) est supérieure à la valeur de la
capacité portante du sol (0.18 MPa), qui nécessitera soit une augmentation des dimensions de
la semelle, soit un traitement du sol.
6.4.2.1 Présentation
La colonne ballastée non injecté de béton est donc constituée de matériaux granulaires,
sans cohésion, compactés dans le sol encaissant. Le matériau d‟apport constituant est souvent
un grave avec une granulométrie la plus homogène possible et bien définie, dont les plus gros
éléments ont une taille supérieure à 40 mm
En principe, les colonnes ballastées peuvent être mises en place dans tous types de
sols. En pratique, elles sont habituellement utilisées pour le traitement des sols de qualité
médiocre à très faible : les sables limoneux, les limons argileux, les argiles, les remblais
hétérogènes…
L‟application de la colonne ballastée est tout de même limitée par des sols évoluant
dans le temps (tourbe, déchets organiques par exemple). La colonne étant constituée d‟un
matériau sans liant, elle s‟évaserait en fonction de la dégradation du sol : son comportement
est lié à l‟étreinte latérale du sol.
Le diamètre d‟une colonne est directement lié aux valeurs de pression limite (et
indirectement aux modules pressiométriques) du sol traversé : plus la pression limite sera
faible, plus la colonne s‟expansera. Les diamètres de la colonne varient généralement entre
65cm et 90cm selon la compacité locale du sol.
D‟abord, il faut calculer la contrainte admissible à ELS d‟une colonne isolée dans le
sol en place. Cette contrainte admissible sera comparée à la contrainte de rupture de la
colonne afin de déterminer le coefficient de sécurité.
Ensuite, nous calculerons la contrainte ultime que peut supporter le sol. Cela va nous
permettre de calculer la contrainte admissible à ELS et à ELU du sol, puis la portance globale
à ELS du sol renforcé. Cette valeur devant être supérieure à la charge appliquée par l‟ouvrage.
( ) Avec :{
équivalente , moyenne géométrique des pressions limites des couches traversées par la
colonne : √ Sur toute la longueur de la colonne.
Donc : ( )
∅
Avec ( ) ;∅
Une colonne ballastée peut subir une rupture selon trois schémas possibles (voir
l‟annexe 3):
La rupture par cisaillement généralisé peut être étudiée lorsque les caractéristiques de
la colonne sont relativement proches de celles du sol.
L‟implantation des colonnes ballastées d‟une semelle filante est présentée sur la figure 32
suivante :
Figure 32: Implantation des colonnes ballastées dans le cas d’une semelle filante
( ) ( ) ( ) ( )
( )
( )
Conclusion
La semelle représente la base sur laquelle tous les efforts sont transmis. Au cours de ce
chapitre, on a justifié le choix du type de fondation en se basant sur le rapport géotechnique
puis on a calculé la capacité portante et la valeur du tassement et on a donné une proposition
concernant le renforcement du sol.
On se situe dans une zone à corrosion forte et la toiture représente une construction à
l‟extérieur, et comme les profilés creux n‟ont qu‟une seule surface exposée (face extérieure),
l‟épaisseur minimale sera de 5 à 6 mm et dont on a adopté t = 5mm comme étant l‟épaisseur
minimale pour la protection contre la corrosion.
Choisir des éléments structuraux de forme simple et d'éviter une complexité excessive;
Réduire au minimum le contact entre les surfaces en acier et l'eau ou la poussière ;
Assurer une ventilation et un drainage adéquats pour réduire l‟humidité à l‟intérieur.
Préparation de surface :
Avant la galvanisation les pièces ou éléments d‟ouvrage à traiter font l‟objet d‟une
préparation de surface comportant :
Un nettoyage
Un dégraissage
Un décapage
Le graissage doit éliminer toute trace d‟huile ou de graisse provenant des opérations
d‟usinage, de manutention ou de stockage.
Galvanisation :
La préparation de la surface
Préparation de surface :
Avant zingage des éléments d‟ouvrage à traiter font l‟objet d‟une préparation de
surface comportant :
Un nettoyage
Un dégraissage préliminaire
Un décapage
Un dégraissage complémentaire
Zingage :
7.2.2.2 Contrôles
Les contrôles portent d‟une part sur le processus de zingage et d‟autre part sur la
qualité du revêtement obtenu.
La préparation de la surface
La composition du bain de dégraissage et décapage
Les conditions opératoires
La composition de la solution de conversion chimique
7.2.3 La peinture
En coté de son rôle de décoration, Elle joue aussi un rôle de revêtement protecteur.
Cette protection est assurée soit par l‟isolation de l‟acier par rapport au milieu corrosif, soit
par une réaction électrochimique déclenchée par les pigments ou leurs produits de réaction
avec l‟acier. Elle peut compléter le rôle joué par la galvanisation. En effet, les surfaces d‟acier
protégées par galvanisation peuvent être peintes avec des peintures compatibles avec le zinc
mais doivent être soigneusement dégraissées pour éviter le décollement des plaques de
peinture.
7.3.1 Sablage
Le sablage est un procédé mécanique de décalaminage et de dérouillage de l‟acier. Il
est réalisé par la projection par air comprimé du sable. Celui-ci doit être judicieusement
choisi.
Le sablage réalisé dans l‟usine est un sablage à sec : il est assuré par du sable sec, à
haute teneur en silice. Moyennant quelques précautions, ce dernier donne d‟excellents
résultats.
Le sablage permet la mise à blanc du métal dans les moindres recoins. Il présente
aussi des surfaces parfaitement décapées et rugueuses qui assurent un excellent accrochage
des couches de peinture.
Conclusion
L‟une des remarques que l‟on peut faire, c‟est que les travaux de protection sont
permanents à l‟usine. Cela montre à quel point l‟atmosphère est agressive.
Il faut donc un travail continu et bien soigné. En effet pour que ces revêtements
résistent pour de longues durées, quelques précautions s‟imposent, à savoir :
Le chapitre suivant traite les précautions qu‟on doit prendre en considération lors du
montage de la charpente métallique.
8.1 Responsable
L‟entreprise désigne un responsable du montage qui assure la bonne marche de
celui-ci :
Plan d‟implantation
Plans de l‟ouvrage
Installation du chantier
Liste du matériel à utiliser
Programme du montage
Documents indispensables à la sécurité du personnel
Journal de chantier
Il définit les principes dimensions de l‟ouvrage, les détails des scellements avec leur
position et leurs niveaux et éventuellement les tolérances dimensionnelles à respecter
C‟est le rôle du responsable de prévoir pour le chantier tous les apparaux et engins
nécessaires et suffisants, et d‟établir pour chacun, le planning d‟utilisation, en accord avec le
service du matériel, le chef-monteur et le BET.
C‟est dans ce journal que le chef-monteur consigne tout ce qui a trait à la marche du
chantier : il résume sommairement en fin de journée :
Les précautions générales à observer pour les opérations de montage proprement dites,
qui doivent être considérées comme les règles de l‟art
5-Limiter chaque fois qu‟il est possible la hauteur de chute éventuelle de la pièce au
levage
9-Ne pas employer à une manœuvre plus de personnel qu‟il n‟est strictement
nécessaire
10-Avant de quitter le chantier, se rendre compte que toutes les dispositions ont été
prises pour que la stabilité des engins et de l‟ouvrage en cours de montage soit assurée
Conclusion
Il ne faut pas se préoccuper uniquement de l‟optimisation des calculs mais, de
nombreux paramètres entrent en compte lors de la conception d‟une structure métallique, à
savoir, la fabrication, le montage, la galvanisation, le stock disponible et pour finir les
contraintes liées à l‟approvisionnement de la matière. C'est-à-dire qu‟il faut toujours avoir en
ligne de mire l‟ensemble des paramètres qui vont intervenir tout au long du projet.
Conclusion générale
Au terme de cette étude, diverses remarques et conclusions sont à formuler concernant
l‟ensemble des aspects abordés et la façon avec laquelle ils étaient traités et mis en lumière au
cours des différentes phases de ce travail. Ainsi, on peut citer les formulations techniques ci-
dessous :
La conception représente un élément clé dans toute étude, et doit être entreprise et
élaborée à la base d‟une grande part d‟expérience et d‟une appréhension et maîtrise
considérables des facteurs et choix cruciaux et inhérents à l‟atteinte d‟une conception
économique, esthétique et techniquement fiable.
Le cas étudié présente des éléments de grandes dimensions, ce qui se justifie par les
importantes actions et donc sollicitations reprises par la structure, en particulier celles qui est
issues de l‟effet du vent sur la couverture.
Il est difficile et parfois frustrant, pour un élève ingénieur, de s‟apercevoir que dans un
projet réel, il n‟est pas simple de mettre en adéquation les aspects techniques, esthétiques et
financiers, car le dernier, dans notre société actuelle, représente bien souvent l‟enjeu majeur
d‟une opération de construction.
Comme impression personnelle, on ne peut que souligner l‟importance d‟un tel projet
académique dans le développement de mes connaissances théoriques et pratiques dans le
domaine de la charpente métallique. Ce travail m‟a constitué également une véritable aubaine
me permettant à la fois de découvrir plus en détails les règlements en vigueur. Le recours au
logiciel ROBOT Millénium m‟était également une bonne opportunité, on favorisant une
assimilation directe des différentes options et étapes de saisie, de dimensionnement et de
vérification des structures en acier.
En somme, ce travail de fin d‟études m‟a permis de mettre à profit les connaissances
apportées dans le cadre de la formation d‟ingénieur en Bâtiment et travaux publics à l‟Ecole
National des Sciences Appliques. J‟espère qu‟il aura participé à l‟enrichissement de notre
bibliothèque par un autre cas pratique bien détaillé qui pourrait servir de ressource pour les
promotions à venir.
Bibliographie
Norme :
[1] : EUROCODE 3 pour le calcul de la structure métallique; BAEL 91 pour le calcul des
éléments en béton ;
[6] : Les guides pratiques de l‟OTUA “comment protéger l‟acier contre la corrosion” ;
Ouvrage :
[8] : M.BENJABROU Morad, cours des fondations ;
[11] : Yvon LESCOUARC‟H, avril 1988. - Les pieds de poteaux articulés en acier, CTICM ;
Logiciels utilisés :
[14] : Auto CAD 2013
[15] : RDM 6
[17] : Géo 5
Webographie :
[18] : https://fr.scribd.com
[19] : https://civilmania.com
Au premier étage (+5.40 m) on trouve des loges VIP et des espaces de service des
spectateurs (sanitaires, buvette).
Au deuxième étage (+10.80 m) on trouve des espaces réservés pour la presse et des
espaces de service (buvette, sanitaire).
Le RPS 2011 utilise l‟approche des zones dans laquelle le pays est divisé en plusieurs
zones de sismicité homogène et présentant approximativement le même niveau d‟aléa
sismique pour une probabilité d‟apparition donnée.
Chacune des deux cartes de zonage sismique adopté par le règlement comporte
actuellement cinq zones (0 à 4) reliées à l‟accélération horizontale maximale du sol et à
la vitesse horizontale maximale du sol .
Classe du bâtiment :
Le RPS 2011 classifie les bâtiments selon leur usage en trois groupes de priorité
sismique. A chaque groupe est associé un coefficient de priorité sismique.
La ductilité d‟un système c‟est la capacité de dissiper l‟énergie induite par le séisme et
ce par des déformations inélastiques de la structure sans perde de résistance.
Dans les calculs sismiques, la structure doit avoir un niveau de ductilité selon le
comportement requis. Le règlement prévoit un niveau de ductilité en fonction de la classe de
la structure et selon l‟intensité du séisme.
Facteur de comportement :
Effet du site :
Pour tenir compte de ces effets le règlement a classé les sols en cinq types en fonction
des caractéristiques mécaniques du sol et de son épaisseur. A chaque Type de sol correspond
un coefficient de site S.
Facteur d’amplification D :
W = G + ψ*Q
Annexe 3 : Géotechnique
I. Essai pressiométrique :
1. Définition :
2. Appareillage :
3. Principe de l’essai:
Les essais sont toujours effectués systématiquement mètre par mètre, de manière à
suivre avec précision les variations de résistance du terrain avec la profondeur. Les mesures
sont ainsi pratiquement continues et permettent d‟obtenir des renseignements complets sur les
différentes couches.
4. But de l’essai :
Le but de l‟essai est déterminer la capacité portante d‟un sol et son tassement sous une
fondation donnée, et ce en tirant trois caractéristiques fondamentales et qui sont :
Figure 44 : Coefficient minorateur pour une charge incliné sur sol horizontal
Figure 45 : Modules pressiométrique à prendre en compte pour le calcul du tassement d’une fondation
Avec :
( )
( ) ( )
( )
( )
( ) ( )
( )
( )
( ) ( )
{ ( )
Alors :
( )
( ) ( )
( )
( )
( ) ( )
{ ( )
Alors :
( )
( ) ( )
( )
( )
( ) ( )
( )
( )
( ) ( )
( )
( )
( ) ( )
( )
( )
( ) ( )
( )
Alors :
( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( )
Deux procédés sont employés pour la mise en œuvre des colonnes ballastées :
1. Préparation et remplissage :
La machine est mise en station au-dessus du point de fonçage et stabilisée sur ses
vérins. La chargeuse remplit la trémie en graves.
La machine possède un vibreur à sas Keller le long du tube d‟amenée des
matériaux, générant des vibrations horizontales permettant un bon refoulement du
sol. Le tube est guidé le long d‟un mât garantissant une parfaite verticalité. Il
applique une force d‟appui de 200kN à 250kN.
La trémie est montée en haut du mât pour déverser les graves à l‟intérieur du tube.
2. Fonçage :
Le vibreur est descendu jusqu‟à la profondeur souhaitée en refoulant le sol sous
l‟effet des vibrations et du lançage à l‟air.
3. Compactage :
Lorsque la profondeur finale est atteinte, le vibreur est remonté par passe de 50 cm
environ, en laissant descendre par gravité le ballast.
En même temps le vibreur effectue un mouvement de va-et-vient vertical afin de
constituer une colonne compactée et expansée latéralement. L‟expansion dépend
ainsi de la force appliquée par le vibreur lors des passes, ainsi que de la qualité de
la couche traversée.
4. Finition
Une fois la colonne ballastée terminée, on effectue un compactage en surface puis un
nivellement avec la chargeuse, afin de laisser la plateforme propre au gros-œuvre.
Les massifs de fondations sont généralement directement posés sur les colonnes et le
sol. La mise en place d‟un matelas de répartition est nécessaire pour faire un dallage
sur terre-plein
Les colonnes ballastées peuvent être facilement recépées, si besoin, par le gros-œuvre
afin de mettre en place les fondations superficielles, car elles ne possèdent pas de cohésion,
contrairement aux colonnes en béton.