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z
y
x BREAKING
WIND WAVES SWELL SHOALING
BASSIN OCEANIQUE formes du fond : ondes de sables, rides, dunes…
Eau profonde TALUS CONTNENTAL
vis – à – vis de la houle
Chapitre 4 : Interactions "air ↔ mer"
Couche Limite Planétaire CLP
• Position du problème :
Les temps caractéristiques des ondes de surface est t c ~ 1 à 10 4 s .
Comme t c 〈〈 t inertiel la force de Coriolis est négligeable dans l’équation
de conservation de la quantité de mouvement (la terre n’est pas un
repère absolu[ c – à – d Galiléen]). Cette observation ne s’applique pas
aux ondes de marée ( T ≈ 12h25mn ) qui sont très longues: L = cT = T gh
On fait souvent l’hypothèse que le fluide est parfait incompressible dont
l’écoulement est à symétrie cylindrique, c – à – d : u2 = 0 , alors :
∂ u1 ∂ u3 La variabilité océanique affecte
+ = 0 équation de continuité sensiblement le climat terrestre aux échelles
∂x ∂z interannuelles. Notre compréhension de
r →
∂u 1 r cette variabilité reste limitée par la
= − grad p + g équation d’Euler complexité des processus à l’œuvre.
∂t ρ
En prenant le rotationnel de l’équation de conservation de la quantité de
mouvement, on obtient :
→ ⎛∂u r → r r te
⎞ ∂ ⎛ → r⎞ 1 →⎛ → ⎞ r
rot⎜⎜ ⎟⎟ = ⎜⎜ rot u ⎟⎟ = − rot⎜⎜ grad p ⎟⎟ = 0 ⇒ rot u = C
⎝ ∂t ⎠ ∂t⎝ ⎠ ρ ⎝ ⎠
→ r → r r
Si initialement à t = 0 rot u ≡ 0 alors ∀ t : rot u = 0 donc il existe un
r r
potentiel de vitesse Φ tel que : ω2 = 0
r → ⎧u1 = ∂ Φ ∂ x (2)
u = grad Φ(x,z,t ) = ⎨ ⇒ h→0
⎩u3 = ∂ Φ ∂ y
r r r (1)r r r
divu = ∇ 2 Φ ≡ 0 ω1 ≠ 0 ∫∫ ω ⋅ nds = ∫∫∫ divω dτ = 0 ⇒
S Λ
r
r
( r
)
divω = div gradv = 0 ω1 • n1 = 0
formule : (
η0 (x, y, t ) = 0.991. 1013 − pa ) (1 – 4) mbars = 100 Pascals
Les fluides sont supposés infinis (physique) vers le haut et vers le bas.
La condition cinématique à l’interface air – eau s’écrit :
∂η ∂ η ∂ Φ1
+U =
∂t ∂x ∂z
(2 – 3)
∂η / ∂η ∂ Φ1/
+U =
∂t ∂x ∂z
La pression à l’interface du liquide est :
∂ Φ1 1 ⎡⎛ ⎛ ∂ Φ1 ⎞ ⎤
2 2
p ∂ Φ1 ⎞
=− − ⎢⎜⎜ U − ⎟ + ⎜⎜ ⎟⎟ ⎥ − g z (2 – 4)
ρ ∂t 2 ⎢⎝ ∂ x ⎟⎠ ⎝ ∂ z ⎠ ⎥⎦
⎣
En faisant entrer 0,5 U2 dans le terme (g z) qu’il modifie d’une grandeur
constante, et en négligeant les termes en L−2 l’équation (2 – 4) devient :
p ∂ Φ1 ∂ Φ1
=− +U − g z (2 – 5)
ρ ∂t ∂x
Cherchons des solutions de la forme :
⎧Φ = cek z ei(ω t −k x ) ( 2 − 6)
⎪ 1
⎪ / / − k z i(ω t − k x ) ω
⎨Φ1 = c e e ( 2 − 7 ) avec : c =
⎪ k
i(ω t − k x )
⎪⎩η = ae (2 − 8)
c 2 = c 02 −
ρ ⋅ ρ/
(U − U )/ 2
où c 02 =
ρ − ρ/ g
+
σk
(2 – 11)
(ρ + ρ ) / ρ+ρ / k
ρ+ρ /
c
g σk
c 2 = c 02 = +
k ρ
c min ~ 0,23 m / s i(ω t − k x ) ik ( ct − x )
η = ae = ae
L = 2π k
L min ~ 1,73 10 −2 m ~ 2 cm
c 0 a une valeur minimale à l’interface air – mer : c min ~ 0,26 m / s .
L’interface air – mer sera parcourue par des ondes sinusoïdales stables
tant que la célérité c reste réelle c’est – à – dire que :
c =
2
c 02 −
ρρ /
(U − U )/ 2
〉0 ⇒ (U − U ) / 2
〈c min
2 ρ + ρ/
(2 – 12)
(ρ + ρ ) / ρρ /
( )
Ainsi à l’interface air – mer, tant que U/ − U 〈 6,46 m / s la présence du
vent ne change pas la nature de la houle sauf bien entendu sa vitesse
( )
de phase. Mais lorsque U/ − U 〉 6,46 m / s on a une augmentation infinie
( )
de l’interface car Si U − U/ est trés grand ⇒ c 2 = −
ρρ /
(U − U ) / 2
〈0
(ρ + ρ ) /
r
H1 ρ1 U1 mélange des ρ1 + ρ 2 r
r léger ρ= U
g r 2
H2 ρ 2 U2 2 couches homogène
dense [cisaillement ]
avant après
Dans l’état initial (avant) le centre de gravité est au – dessous du niveau
moyen car ρ 2 〉 ρ1 mais l’état final a son centre de gravité exactement à
mis profondeur : ainsi le centre de gravité s’est élevé par le mélange ce
gain d’énergie potentielle est enlevé au système ? .
E.H.T.P. 4-5 ZORKANI Mohammed
Chapitre 4 Interactions air – mer
ZORKANI Mohammed Département d’Hydraulique
U2 ρ2 2π l p
pa p at = p + p /
p
t
Ces fluctuations p = p / se déplacent à la vitesse du vent U/ . La pression
à la surface libre au lieu d’être constante est variable et se déplace à la
vitesse U/ . Elle est donnée par : \\ pour une composante du spectre //
i (ω t − k x ) ω 2π 2π
p = p0e (3 – 1) avec U/ = , ω = et k =
k T L
Supposons un écoulement irrotationnel, avec une condition linéaire à
l’interface air – mer (condition cinématique) donnée par :
∂η ∂Φ
= (3 – 2)
∂t ∂z
La condition dynamique à l’interface air – mer est :
p ∂Φ
+ + g η = 0 (3 – 3)
ρ ∂t
E.H.T.P. 4-7 ZORKANI Mohammed
Chapitre 4 Interactions air – mer
ZORKANI Mohammed Département d’Hydraulique
1 ∂ p ∂ 2Φ ∂η
Dérivons (3 – 3) par rapport au temps : + + g =0
ρ ∂t ∂t 2 ∂ t
∂ 2Φ ∂ 2Φ
En tenant compte de (3 – 2). La solution de + = 0 s’obtient
∂ x2 ∂ z2
i ω p0 k z i (ω t − k x )
aisément : Φ = e e (3 – 4) Oscillation forcée
⎛ ω2 ⎞
ρ g ⎜⎜ − k ⎟⎟
⎝ g ⎠
L’élévation est obtenue à partir de (3 – 2 ) et (3 – 4) :
k k z i (ω t − k x )
η= e e (3 – 5)
⎛ ω2 ⎞
ρ g ⎜⎜ − k ⎟⎟
⎝ g ⎠
−1 −1
⎛ ω2 ⎞⎟ ⎛ U/ ⎞⎟
Le coefficient d’amplification est : ⎜1 − ⎜ ⎜
g k ⎟ = ⎜1 − c ⎟
⎝ ⎠ ⎝ ⎠
ω gT
Lorsque ω2 = g ⋅ k ou U/ = = c = , l’amplitude du mouvement est
k 2π
infinie (car fluide parfait : en réalité elle est finie mais grande). C’est la
célérité de la houle libre de même période : c’est – à – dire si les ondes
se propagent à la même vitesse que la pression p on a résonance : une
amplification. L’expérience prouve que cette résonance peut se
rencontrer en présence de dépression très creuse qui se déplace plus
rapidement que les autres. Ces ondes provoquent des catastrophes
parfois. On démontre qu’à la résonance la croissance de la vague a un
terme principal proportionnel au temps. Si un champ de pression,
présentant des fluctuations formant un spectre continu, se déplace à la
ω
vitesse U/ à l’interface air – mer, les vagues dont la célérité c = = U/
k
sont amplifiées. Il y a donc résonance. La croissance de la vague est
très rapide. C’est Phillips qui a établi la théorie selon laquelle le
processus de la résonance est capital dans le mécanisme de formation
et de croissance des vagues.
L’angle critique : au stade initial de développement des ondes (l’énergie
est transférée linéairement dans le temps), est donné par la relation :
c gT
r cos α cr = =
direction du
r c U 2π U
U
vent α cr
direction de l' onde
z crit
h L
( )
z profil du vent Uz
= 1 + C1102 loge z 10 κ
Pierson U10
⎯⎯ ⎯ ⎯→
& Shepard
air interface κ = 0,4
⎪ ⎣ ∂ t ∂ x ∂ z ⎦ ∂ x
⎨
⎪ / ⎡ ∂ u3
(
/ ∂ u3
) / ∂ / ⎤
( )
∂ p/
/ /
⎪ρ ⎢ ∂ t + U + u1 ∂ x + u3 ∂ z u3 ⎥ = − ∂ z (3 − 7 )
/
⎩ ⎣⎢ ⎦⎥
où p / est la composante dynamique de la pression (variable dans le temps).
∂ u1/ ∂ u3/
L’équation de continuité de la perturbation est: + = 0 (3 – 8)
∂x ∂z
qui implique l’existence d’une fonction de courant Ψ :
∂Ψ ∂Ψ
u1/ = − et u3/ = (3 – 9)
∂z ∂x
Nous ne faisons pas ici l’hypothèse d’un écoulement irrotationnel. Le
rotationnel de la vitesse ζ ∗ est donné par : ∆Ψ = ζ ∗ où ζ ∗ représente la
r r r
composante unique de rot u / = ∇ ∧ u / .
En négligeant les termes du second ordre les équations (3 – 6 & 7)
⎧ / ⎡ ∂ u1/ / ∂ u1
/
/ ∂U ⎤
/
∂ p/
ρ
⎪ ⎢ + U + u 3 ⎥ = − (3 − 10)
⎪ ⎣ ∂ t ∂ x ∂ z ⎦ ∂ x
s’écrivent alors : ⎨
⎪ / ⎡ ∂ u3 / ∂ u3 ⎤ ∂ p/
/ /
ρ
⎪ ⎢ ∂t + U ⎥ = − (3 − 11)
⎩ ⎣⎢ ∂ x ⎦⎥ ∂ z
Eliminons les termes de pression par la dérivée croisée, on obtient :
⎛ ∂ / ∂ ⎞ ∂ Ψ d2U/ ⎛ ∂ / ∂ ⎞ ∗ d2U/
⎜⎜ +U ⎟∆Ψ − ⋅ =⎜ +U ⎟ζ − u 3 ⋅
/
= 0 (3 – 12)
⎝∂t ∂ x ⎟⎠ ∂ x d z 2 ⎜⎝ ∂ t ∂ x ⎟⎠ d z2
Si on admet que le déplacement de la surface libre η, la fonction de
courant Ψ et la pression p dépendent de x et t par le seul facteur en
i k ( x − c t)
Ψ = Ψ0 (z ) ⋅ e (3 − 13)
i k ( x − c t) i k ( x − c t)
e c’est – à – dire : η = a ⋅ e (3 − 14)
i k ( x − c t)
p = p 0 (z ) ⋅ e (3 − 15)
La substitution de (3 – 13) dans l’équation du tourbillon (3 – 12)
donne l’équation d’Orr – Sommerfield (forme non visqueuse) :
U −c
/
( 2
−)
d2 Ψ0 ⎛ d2U/
⎜
⎜ 2
+ k 2 /
U − c
⎞
⎟( )
⎟Ψ0 (z ) = 0 (16 – 16a)
dz ⎝ dz ⎠
( )
2 2
du ⎛ du ⎞ ⎛ du ⎞ dz τ 1 1 τo te
τ=µ ≡ ρ⎜ l ⎟ = ρ⎜ κz ⎟ ⇒ = du ⇒ u = log z + C
dz ⎝ dz ⎠ ⎝ dz ⎠ z ρκ κ ρ
® z o = Constante ⋅ u∗2 g relation de Charnock avec u∗ = τo ρ
® z o ~ u∗2 g relation de Ellison (1956)
• Ecoulement hydraulique lisse :
ν u ∗,c ⋅ k s
z 0 = 0.11 pour ≤5
u ∗, c ν
• Ecoulement hydraulique rugueux :
u ∗, c ⋅ k s
z o = 0.033 k s pour ≥ 70
ν
• Ecoulement hydraulique de transition :
ν u ∗, c ⋅ k s
z o = 0.11 + 0.033 k s pour 5 〈 〈 70
u∗ , c ν
La côte z o de vitesse nulle n’est qu’un paramètre de calcul qui n’a pas de
signification physique introduit pour lever la singularité en z = 0 dans
profil de vitesses logarithmique. En moyennant la vitesse sur la hauteur
1 h u∗ , c ⎡z ⎤ u∗ , c ⎡ z ⎛ h ⎞⎤
u= ∫ loge ⎢ ⎥ dz = loge ⎢ 0
− 1 + loge ⎜ ⎟⎥
h z κ κ ⎢⎣ ⎜ ⎟
0
⎢⎣ 0 ⎥⎦
z h ⎝ 0 ⎠⎥⎦
z
z
En négligeant le paramètre 0 alors la vitesse moyenne a lieu á la
h
côte : z = h ≈ 0.37 × h avec e ≈ 2.72
e
Ainsi on peut écrire le profil de vitesse sous la forme :
⎡ ⎤
⎢ ⎥
⎢ u ⎥ ⎡ z ⎤
u= ⎢ ⎥ × log e⎢ ⎥
z
⎢ 0 ⎛ ⎞ ⎣⎢ 0 ⎦⎥
z
⎜ h ⎟⎥
⎢ h − 1 + loge ⎜ z ⎟ ⎥
⎣ ⎝ 0 ⎠⎦
Dans les phases initiales de formation, les vagues sont petites et lentes,
il en résulte que U/ est petite de même que la hauteur critique : la
courbure à cette altitude est grande et le transfert critique d’énergie est
alors important. Les petites vagues doivent donc prédominent dans le
spectre durant la phase initiale.
Le transfert d’énergie calculé par Miles est d’un ordre suffisant pour
expliquer la croissance des vagues. Dans une étude ultérieure, il a inclus
les termes de viscosité en ν ⋅ ∆Ψ dans le second membre de l’équation
différentielle qu’il a intégré numériquement. Cette amélioration ne
modifie pas grandement les résultats précédents. Miles a ensuite
combiné sa théorie avec celle de Phillips où il a introduit un terme
supplémentaire lié à la déformation de la surface libre. Il est montré que
la croissance, selon Phillips, devenait alors exponentielle. Dés lors, très
rapidement le régime d’instabilité d’écoulement à gradient (cisaillement)
devient prédominant. Selon les observations de Longuet – Higgins
(1961) moins de 10% de l’énergie du spectre de l’agitation formée serait
liée aux fluctuations turbulentes de la pression. r r r
τs = ρ w K 10 U10 U10
0 1 2 u∗ (cm s )
U10 (m s )
→ K 10 ≈ ⎛⎜ u U ⎞⎟ =1,56 ⋅ 10 − 6
2
0 4 8 12 16 −1
K 10 = C10 ρ w ⎝ ∗ 10 ⎠
• Stabilité d’un écoulement stratifié cisaillant : effet de la poussée
Soit un écoulement 2D (x, z ) → (u, w ) : on a le système d’équations
⎧∂ u ∂u ∂u 1 ∂p
⎪∂ t + u ∂ x + w ∂ z = − ρ ∂ x
⎪ o
⎪ ∂w ∂w ∂w 1 ∂p ρg
⎪ ∂t + u + w = − −
⎪ ∂x ∂z ρo ∂ z ρo
⎨
⎪ ∂u + ∂ w = 0
⎪ ∂x ∂z
⎪
⎪∂ ρ + u ∂ ρ + w ∂ ρ = 0
⎪⎩ ∂ t ∂x ∂z
notre état de base est un état permanent d’un écoulement horizontal
cisaillant : [ u = u(z ), w = 0 ] avec un profil [ ρ = ρ(z ) ] dont le champ de
E.H.T.P. 4-13 ZORKANI Mohammed
Chapitre 4 Interactions air – mer
ZORKANI Mohammed Département d’Hydraulique
d p(z )
pression qui l’accompagne vérifie = −ρ(z ) g . L’introduction d’une
dz
petite perturbation [ u = u + u / , w = w / , p = p + p / , ρ = ρ + ρ / ] et après
linéarisation des équations on obtient :
⎧∂ u/ ∂ u/ / du 1 ∂ p/
⎪ +u +w =−
⎪ ∂ t ∂ x d z ρo ∂ x ⎧ ⎧ / ∂Ψ
⎪ ∂ w/ ⎪ ⎪u =+
∂w /
1 ∂p /
ρ g
/
∂z
⎪ +u =− − ⎪ ⎪⎨
⎪ ∂t ∂x ρo ∂ z ρo ⎪ ∂Ψ
⎨ ↔ ⎨ ⎪w / = −
⎪ ∂u ∂ w/ ⎪ ⎪⎩ ∂x
/
⎪ ∂x + = 0 ⎪ 2
∂z g dρ
⎪ ⎪N = − ≡ C te
⎪ ∂ ρ/ ⎩ ρo d z
∂ ρ/ / dρ
⎪ +u +w =0
⎩ ∂t ∂x dz
i k ( x − c t)
En cherchant des solutions en e on ramène le problème à une
équation unique en Ψ (z ) qui tient compte de la poussée, soit :
⎛ d2 Ψ ⎞ ⎛ N2 d2 u ⎞⎟
( ⎜ )
u−c ⎜ 2 −k Ψ z ⎟+⎜
2
( )⎟ ⎜
u − c
− 2⎟
Ψ (z ) = 0
⎝ dz ⎠ ⎝ dz ⎠
dite équation de Taylor – Goldstein qui gouverne la structure verticale
d’une perturbation dans un écoulement parallèle et stratifié, on rappelle
g dρ
que N2 = − = le carrée de la fréquence de Brunt-Väisälä.
ρo d z
Si on considère un écoulement limité par deux plans : z = 0 et z = H on
y imposera qu’il n’y pas de vitesse verticale w = 0 ; soit :
Ψ (0 ) = Ψ (H) = 0
on a donc à résoudre un problème de valeur propre : si c est une valeur
propre pour Ψ alors le complexe conjugué c ∗ l’est aussi pour Ψ ∗ . On
peut transformer notre équation : pour cela effectuons le changement de
fonction Ψ = u − c ⋅ Φ on aboutit à :
⎡ ⎧ 2 ⎫⎤
1 ⎪ 1 ⎛⎜ d2 u ⎞⎟
d ⎡
d z ⎢⎣
(u−c )
dΦ⎤ ⎢ 2
− k u−c +
d z ⎥⎦ ⎢
( )
1 d2 u
+ ⎨
2 d z 2 u − c ⎪ 4 ⎜⎝ d z 2 ⎟⎠
2 ⎪⎥
−N ⎬ Φ = 0
⎣ ⎩ ⎪⎭⎥⎦
avec : Φ (0 ) = Φ (H) = 0
multiplions cette équation par le complexe conjugué Φ ∗ et intégrons sur
le domaine vertical [0, H] en utilisant les conditions aux limites on obtient
H⎡ ⎛ d2 u ⎞ ⎤ Φ ⎛ dΦ 2 ⎞
2 2
( ) 1 H d2 u 2
H
⎢ 1 ⎜ ⎟ ⎥ ⎜ 2⎟
∫ N − ⎜ dz = ∫ u − c + k Φ dz + ∫ Φ dz
2 2
0⎢ 4 ⎝ d z ⎟⎠ ⎥ u − c ⎜ dz ⎟ 2 0 d z2
⎣ ⎦
0
⎝ ⎠
où les bars verticales désignent la valeur absolue du complexe.
La partie imaginaire de cette expression avec c = c R + i c Ι est :
H⎡ ⎛ d2 u ⎞ ⎤ H ⎛ dΦ ⎞
2 2 2
1 Φ ⎜ 2⎟
⎢
cΙ ∫ N − ⎜
2⎜ ⎟ ⎥ dz = − c Ι ∫ + k Φ dz
2
0⎢ 4 ⎝ d z ⎟⎠ ⎥ u − c 2 ⎜ dz ⎟
⎣ ⎦
0
⎝ ⎠
( )
2
Si l’écoulement est tel que N2 〉 0,25 d2 u d z partout dans le fluide alors
cette égalité nécessite c Ι que multiplie une quantité positive est égale à
c Ι que multiplie une quantité négative donc c Ι ne peut être que nulle.
En définissant le nombre de Richardson par :
Ri =
N2
=
− h ρo ∂ ρ ∂ z ( )
(
du d z
2
)
∂u ∂ z
2
( )
1
® on peut confirmer que si l’inégalité : Ri 〉 a lieu dans le domaine
4
fluide: la stratification du fluide est stable
g dρ
® Si N2 = − est une constante alors la densité augmente
ρo d z
linéairement avec z (z mesuré négativement vers le haut et z = 0 à la
ρ N2
surface libre ): ρ = − o z τ
⇒ vent : τ = ρou∗
2
g u∗ ≡ z
ρa
surface 0
z=0
couche de mélange h
ρ2
thermocline z = −h
ρ1 ρ oN 2
océan stratifié ρ=− z
g
ρ est l’écart de densité de sa valeur de référence ρo , qui est la valeur
initiale à la surface. Au bout d’un temps t la stratification est partiellement
érodée et une couche de mélange h se développe. Dans cette couche la
densité est homogène et dans le cas d’absence d’échauffement en
surface, d’évaporation et de précipitation elle a la densité moyenne
ρ oN 2 h
initiale sur cette profondeur : ρ1 = .
2g
ρou∗3 1
L = Longeur de Monin − Obukhov ≡ = h
κ g w /ρ/ 2m κ
avec les valeurs κ = 0,4 et m = 5 4 on a exactement : L = h c'est – à –
dire que la profondeur de mélange h est de l’ordre de la longueur de
Monin – Obukhov ce qui confère un sens physique à cette longueur L.
7R
Voir pour plus de
20 mph
détail Ch02 HM
M
Les vitesse du vent augmentent à un maximum Vx (vers10m de la
surface de la mer) dans un rayon R du centre de faible valeur et puis
diminue rapidement vers le centre (eye = zone calme). La pression chute
de la pression ambiante aux limites extérieurs à une valeur plus faible au
centre qu’on désigne par CPΙ (Central Pressure Ιndex) donnée en
général en unité de longueur mercure Hg (inches mercury) . L’autres
paramètres importants caractérisant un ouragan est sa vitesse de
déplacement VF (forward speed) et sa direction. Ainsi les paramètres
τb
l’ordre K ≈ 3 ⋅ 10 −6 on en déduit que ≈ 10% qu’on peut utilisée
τs
si on n’a pas de données, si non on cherche un coefficient Γ tel que
τ s + τ b = Γ ⋅ ρ U2 .
Pour calculer l’inclinaison de la surface prenons une section proche du
rivage de longueur ∆x qui lui est perpendiculaire, de largeur l’unité et
soit h et h + ∆S w les profondeurs d’eau aux extrémités du segment ∆x :
U
Débordement τs Hypothèse :
Oscillations ondes
& Ux longues SWW donc
SWL
possibilité Profil h + ∆S w l’accélération
verticale du fluide
d’inondation de
par pression •V h
Profil
de
négligeable devant g
alors
franchissement τb pression distribution de
(Overtopping) pression
hydrostatique
∆x Fond marin
κ σ κ3
B // (κ, t ) + ω2B(κ, t ) =ϖ(κ, t ) (9) où ω2 = g κ + (10)
ρ ρ
Il est évident que l’équation (10) n’est autre que la relation de dispersion
de la houle de nombre d’onde κ et de pulsation ω en eau profonde sous
les effets de la pesanteur g et de la tension inter – faciale air – mer σ.
L’équation (9) régit B connaissant ϖ. Elle est analogue à celle d’un
oscillateur de pulsation ω excité par les forces généralisées ϖ (spectre
des fluctuations de la pression atmosphérique à surface libre de la mer).
Le résultat B est le spectre de l’élévation du plan d’eau marin.
Quand le vent commence à souffler ϖ dépend principalement de la
structure turbulente du vent, mais quand les vagues sont significatives
l’effet d’abritages (formation de tourbillons derrière la vague se
manifeste) prend de l’ampleur et doit être introduit dans le modèle.
Alors dans la phase initiale les vagues sont petites : ϖ et B sont
indépendantes. Si on suppose que ϖ est une fonction connue, on peut
trouver une solution générale de (9) soumise aux conditions initiales
exprimant le repos :
r r
B(κ, t ) = 0 à t = 0 et B / (κ, t ) = 0 à t = 0 (11)
dans ce cas la solution est donnée par :
r
B(κ, t ) =
iκ t r
2 ρω
{
∫0 ϖ(κ, t ) e
−i ω(t − τ )
−e }
i ω(t − τ )
d τ (12)
Si nous voulons aller plus loin il est nécessaire d’avoir des informations
sur ϖ(κ, t ) donc nous disposons de peu d’informations. Mais comme les
fluctuations de pression atmosphérique sont associées à la fluctuation
du champ de vitesse du vent ; on peut à partir de 2 idées fondamentales
concernant leur structure :
• Les tourbillons dans un vent turbulent sont convectés à l’eau par le
champ moyen du vent. Par conséquent le champ de pression qui lui
est associée sera transmis à travers la surface d’eau par le
mouvement moyen du vent.
• Le champ de pression n’est pas transmis à travers la surface d’eau
comme dans le cas d’un corps rigide, mais elle même évolue
lentement dans le temps puisque les tourbillons turbulents
interagissent.
Ces propriétés nous conduisent à la notion de l’existence d’un instant
r
ϑ(κ ) dépendant du nombre d’onde qui caractérise la durée de vie d’un
tourbillon quand on le suit dans son mouvement. On s’attend à ce que
r
ϑ(κ ) soit plus grand que la période apparente des fluctuations dans le
mouvement observées en un point donné. La fréquence des fluctuations
observée en un point fixe est : ωc ~ U L où U est une vitesse moyenne
∆ ∆(2Ω1 + ∆ ) ⎫
+ cos(2Ω1 + ∆ ) − cos 2Ω1⎬
Ω1 Ω12 ⎭
Pour ∆ 〈〈 1, qui signifie Ω ≈ Ω1, notre égalité devient :
1 ⎧1 − cos ∆ ⎛ ∆ ⎞⎫
Γ(Ω , Ω1 ) = ⎨ + O ⎜⎜ ⎟⎟⎬ (23)
2Ω12 ⎩ ∆2 Ω
⎝ 1 ⎠⎭
−1
Si en plus Ω1 〉〉 1, c’est – à – dire t 〉〉 ω1 , alors :
1 ⎧1 − cos ∆ ⎫ 1 ⎧1 − cos ∆ ⎫
Γ(Ω , Ω1 ) ≈ ⎨ ⎬ = ⎨ ⎬ (24)
2Ω12 ⎩ ∆2 ⎭ 2ω12 ⋅ t 2 ⎩ ∆2 ⎭
Nous obtenons, équation (19), en approximation :
r κ2 ⋅ t 2 r ⎧1 − cos ∆ ⎫
Φ(κ, t ) ≈ Π (κ, 0 ) ⎨ ⎬ (25)
2ρω12 ⎩ ∆2 ⎭
Bonne validité quand ω1−1 〈〈 t 〈〈 ϑ(κ ) & ω1 ≈ ω . On observe que le
spectre énergétique Φ se comporte en t 2 ; donc les composantes
augmentent linéairement dans le temps en amplitude car E ∝ H2 : c’est
un résultat de la résonance mécanique.
Le nombre d’onde κ pour n’importe quelle direction α pour lequel Φ (κ )
est maximale est déterminé par : ∆ = 0 . Des équations (20) on a :
1
⎛ σκ ⎟ 3 ⎞ 2
∆ ≡ Ω − Ω1 = κ ⋅ t ⋅ U ⋅ cos α − ⎜⎜ gκ + ⎟ t (26)
⎝ ρ ⎠
σκ 2
qui pour ∆ = 0 devient : − κ ⋅ U2 ⋅ cos 2 α + g = 0 (27)
ρ
E.H.T.P. 4-28 ZORKANI Mohammed
Chapitre 4 Interactions air – mer
ZORKANI Mohammed Département d’Hydraulique
⎪∂ s = ⎪⎩ ∂ s κD
⎩ D
où (
D 2 = κ U2 sin 2α ) + (g − σκ ρ)
2 2 2
(32)
4 U cos α
Par conséquence le Jacobien évalué en ∆ = 0 est : J ∆ = 0 =
tD
En reportant J dans (25) et en utilisant (29) alors :
2κΠ (κ,0 ) ⋅ t +∞ 1 − cos ∆ 2πκΠ (κ,0 ) ⋅ t
∫ d∆ = 2
ρ U D cos α − ∞
2
∆2
ρ U D cos α
c’est la contribution à la valeur quadratique moyenne du déplacement
par unité de largueur le long de la band résonante. La contribution par
unité d’angle est trouvée en multipliant ceci par ∂ s ∂ α , d’après (31) et
2πκΠ (κ,0 ) ⋅ t
(32) on a : Ψ (α ) = (33)
(
ρ U cos α g − σκ ρ
2 2
)
où κ et α sont reliés par l’équation (27).
Les propriétés les importantes des vagues résonantes durant les phases
initiales sont obtenues à partir de l’équation (33) : du fait que le
déplacement quadratique moyen est donné par: η2 = ∫ ∫ Ψ (α ) dα dκ
α κ ~ ∆ =0
L
zc ≈ couche limite te
10 uw = C
critique
c
En reportant (2) dans (1) on obtient :
• ⎧ ⎫ ∂U • πρa c U//
zc ⎪ π U
//
⎪
E ≈ −ρa ∫0 ⎨ ⋅w 2
⎬ dz ⇒ E ≈ − ⋅ w2 (3)
⎪⎩ κ U /
z = z c ⎪⎭ ∂ z κ U/ z = zc
z = zc z = zc
puisque U z = z ≡ c et U z = 0 ≡ 0 .
c
On a établit que l’énergie pour une onde sinusoïdale de petite amplitude
au second ordre est : E = ρ w gη2 et puisqu’en eau profonde:
2
ω2 2 ρ w •
ω = gκ alors
2
E = ρ w gη = ρ w 2
η = η (4)
κ κ
comme ω = c ⋅ κ le temps nécessaire pour décrire une phase de 1 radian
est ϑrad = 1 cκ on peut utilisé ce résultat pour normaliser le taux
1 1•
d’augmentation ζ d’énergie : ζ = E (5)
cκ E
qui représente la fraction dont l’énergie augmente par radian. En
reportant les équations (3) et (4) dans (5) alors :
⎛ w2 ⎞
⎜ ⎟
π ρa U //
⎜ z = z ⎟ (6)
ζ=− ⋅ c
κ ρ w U/ ⎜ •
2 ⎟
z = zc ⎜ ⎟
⎝ η ⎠
Ainsi le taux de transfert d’énergie dépend de la pente et de la courbure
du profil du vent ; par conséquent il est sensible à tout changement du
profil de vitesse du vent : principalement proche de la surface libre.
•2
Le calcul de w 2
η pour expliciter (6) nécessite la résolution
zc
numérique de l’équation d’Orr–Sommerfeld non visqueuse (Miles 1960).
Si on prend un profil de vent logarithmique : U = U0 + U1 ⋅ loge (z z o )
où z 0 est la hauteur de rugosité, U0 limite inférieure du profil z = z 0 et U1
est la vitesse de référence. On a vu qu’on peut également exprimer le
profil du vent sous la forme: U = u∗ ⋅ κ −1 ⋅ loge (z z o ) (voir Ch9 FGP: CLA)
où κ −1 = Von Karman = 2,5 . Si on prend U0 = 0 alors U1 = 2,5 ⋅ u∗ pour
un profil de vent qui correspond à une surface marine rugueuse.
Selon Ellison (1956) on s’attend à ce que la longueur de rugosité
z 0 (c’est une constante d’intégration) soit donnée par :
r r r
u∗2 τ o = ρ C
a d (z ) ⋅ U ⋅U C d (z ) = (κ [loge (z z o ) − ψ m (z L )])
2
z0 ~ avec r r r où
g τo = ρa C10 U10 ⋅ U10 C10 ~ 2,6 ⋅ 10 − 3
Où u∗ = τo ρa est la vitesse de frottement de Prandtl et τo est la
contrainte que le vent exerce sur la surface libre. Par une approche
d’analyse dimensionnelle Charnock (1955) propose :
( )
z o = αu∗2 g Wu (1980) propose un α ≈ 0,0185
E.H.T.P. 4-31 ZORKANI Mohammed
Chapitre 4 Interactions air – mer
ZORKANI Mohammed Département d’Hydraulique
U(z ) =
u∗
[loge (z z o ) − ψ(z L ) ] avec ψ m (z L ) = 0 pour conditions neutres
κ
L est la longueur de mélange de Monin & d’Obukhov et ψ un paramètre
C d ⋅ 10 3 coefficient de résistance au − dessus de l' eau
de stratification.
20
U10 (m s ) 2 1,4 indicatif
15
Sous des conditions
1,8 1,2
10 presque neutres & stables :
1
convection 1,6 10 3 C10 = 0,8 + 0,65 ⋅ U10
5
( )
0,2
0,8
Tair − Tsea o C
0
− 20 − 15 − 10 − 5 0 5 10 15 20
instable stable
2,0
1,6 − 5°
10 3 C10 1,2
0,8
0° °
Tair − Tsea = +5 C
0,4
0 5 10 15 20 25 U10 (m s )
Remarque :
Des travaux (1960 Miles) pour inclure dans un modèle unique les 2
mécanismes responsables de la formation des vagues :
• Le modèle résonant de Philips (1957) : action des
fluctuations de pression.
• Le modèle de Miles (1957) : action du cisaillement du vent.
existent, nous le présentons dans la suite de ce cours.
⎧⎪E d = éclairemen t en ( W ⋅ m − 2 )
avec ⎨
⎪⎩si z m ⎯⎯ ⎯→ κ en (m −1 )
alors
loge E z1 − loge E z 2
κ [z1,z 2 ] =
dz
Pour un bilan thermique de grandes périodes on introduit souvent la
quantité q : c’est l’énergie solaire absorbée par unité de surface : ce
n’est que l’intégrale de l’éclairement dans le temps : on le désigne par
‘’irradiation’’ l’unité est Joules ⋅ m −2 .
Les études in situ ont montré que le coefficient d’extinction κ peut être
admit comme constant au cours de la journée solaire (indépendant de la
hauteur du soleil). Mais il est variable avec la profondeur dans les
premiers mètres par suite de l’absorption sélective exercée par les eaux,
principalement pour les courtes longueurs d’ondes.
Au delà des 5 premiers mètres de profondeur (70% sont absorbé dans
cette couche) il devient sensiblement constant.
Mais il varie géographiquement et avec les saisons sous l’influence des
phénomènes locaux et transitoires qui modifient la transparence des
eaux. Il n’existe pas d’enregistrements continu de l’éclairement sous –
marin en chaque station : on adopte alors une valeur moyenne du
coefficient d’extinction déduite des mesures dans la zone d’étude :
κ = κ ≈ 6 ⋅ 10 − 2 m −1 à Nice κ = κ ≈ 0,5 m −1 forte eutrophisation
En surface on a l’irradiation Q s (1 − A ) = q0 ; entre 0 et 5 mètres de
profondeur si on admettant une absorption de 70% alors l’irradiation à
5m est q5 = 0,3q0 . A toute profondeur supérieure on aura :
qz = 0,3q 0 e − κ(z − 5 )
L’énergie absorbée entre z et z + dz est :
(
qz − qz + dz = 0,3q 0 e − κ(z − 5 ) 1 − e − κ⋅dz )
Qs atmosphère
q0 = Q s ⋅ (1 − A ) = rayonnement solaire absorbé
z Eau de mer
dE d
= − κ ⋅ E d ⇒ E d = E d,0 e − κ z Loi de Beer
dz
z + dz où E d = éclairemen t déscendant Joules / m 2( )
On peut ainsi tracer la fraction d’énergie solaire absorbée chaque mois
par unité de surface océanique et par mètre de profondeur à différent
niveau. Cette énergie absorbée se traduit par une élévation de la
⎪ K ⋅ Kg
⎪ T0 = T 0 − 273 ,16
EAU : ⎨ρ ~ 10 3 Kg 3 C K
⎪ m ρc p dT = β Tdp + ρTdη
⎪ 1⎛ ∂ρ ⎞
⎪β = − ⎜⎜ ⎟⎟ ~ 3,5 ⋅ 10 − 4 0 K −1
⎩ ρ ⎝ ∂ T ⎠P
η & ρη sont respectivement l’entropie par unité de masse et de volume.
L’équivalent mécanique J de la calorie est : 1calorie = 4,186 joules
Q s (1 − A ) en KJ ⋅ cm
−2
Q s en KJ ⋅ cm −2
⋅m
−1
1,00
80
0 ,80 z = 10 m
z = 6m
60 0,60
z = 20 m
40 0, 40
z = 30 m
20 0,20
ETC
Mois Mois
01 06 12 01 06 12
Q s est le flux solaire moyen par mois qu’on re – moyenne sur plusieurs
années consécutives sur le site en étude (On peut pour cela utiliser les
données des stations météorologiques).
Q s (1 − A ) + (1 − A )Q atm = Q t + Q e + Q c + Qn + Q ad
nuage
vent
Qs Q évap Qn atmosphère Q adv Q atm
Q s ⋅ (1 − A ) Q atm ⋅ (1 − A )
z
T (z, t )
z + dz Eau de mer
La lumière est transformée en partie en énergie calorifique qui entraîne
une augmentation de la température de l’eau par absorption dans la
capacité thermique (en l’emmagasinant à l’état latent c – à – d potentiel).
De l’équation du bilan thermique on déduit la quantité de chaleur
emmagasinée dans la capacité d’eau [ ρc p ] pendant dt :
Q t = Qcapa − thermique d' eau = (1 − A )[Q s + Q atm ] − (Q évap + Qn + Qadvec )
( )
te 2
sin[h(t )]
C solaire ~ (1376 w / m )
Ps = P0 1 − 0,65C 2
avec P0 =
r2
h est la hauteur du soleil fonction de : latitude, déclinaison et la longitude
du soleil sur la sphère céleste. Nous avons tenu compte de l’excentricité
de l’orbite de la TERRE c -à- d « ellipticité de l’orbite terrestre », qui fait
varier la distance TERRE – SOLEIL : r = rTSrM−1 de 0,983 UA (Unité
Astronomique 1 UA ≈ 1,4968 ⋅ 10 8 Km ) à périhélie « en janvier » à 1,017
UA en juillet « aphélie » : ce qui fait varier l’irradiation solaire S de 1320
à 1410 W/m2 (en réalité le flux passe de 1324 Wm − 2 en juillet à
1415 Wm − 2 en janvier) « ce qui donne une variation de l’ordre de 7% ».
On signale que UA est la distance moyenne Terre –soleil. Car la terre
décrit une ellipse autour du soleil qui occupe un foyer.
C est le coefficient de nébulosité compris entre 0 et 1 : il caractérise
l’état du ciel.
On sait (Kepler) que la terre parcourt une ellipse de faible excentricité
dans un plan passant par le soleil , l’écliptique , en 365 jours 5 heures 48
mn 46 sec si on néglige de faibles perturbations .
A la variation de la distance terre – soleil correspond une variation de
l’éclairement énergétique de 3,5 % ( respectivement – 3,5%) au solstice
d’hiver le 22 Décembre ( respectivement au solstice d’été le 22 Juin ) par
rapport à l’éclairement énergétique aux équinoxes les 21 Mars et 23
Septembre .On définit aux équinoxes la constante solaire qui vaut :
S 0 = 1353 W ⋅ m −2 selon les mesures de la NASA .
Une formule approchée donnant le coefficient de correction a apporté à
la constante solaire selon le jour de l’année est :
υ = 1 + 0,034 ⋅ cos [ 0,986 × (J − 3 ) ] (
tel que : Ps = υ ⋅ S 0 ⋅ 1 − 0,65C 2 )
où J est le numéro du jour de l’année depuis le 1er Janvier .
Il faut tenir compte de l’absorption atmosphérique pour disposer du flux
solaire incident sur le plan d’eau maritime : ABSORBTION SELECTIVE
Deux constituants atmosphériques jouent un rôle plus particulier :
On observe que :
1°) Si ∆T 〉 0 : le fluide le plus proche de π (plan inférieur) est plus lourd
que celui proche du plan π / : la stratification est stable avec un flux de
⎛r → ⎞
chaleur ⎜ q = −λ grad T ⎟⎟ du haut vers le bas :
⎜
⎝ ⎠ z
h
r
∂T
q
r r ⎛∂T⎞r 〉0
q = qo e 3 = −λ ⎜⎜ ⎟⎟ e 3 r
∂
⎝∂z⎠ e3 z
T
To To + ∆T
2°) Si ∆T 〈 0 : on observe une distribution de densité instable ; une
perturbation engendre des mouvements convectifs et comme les effets
visqueux s’opposent à ces mouvements il existe alors un écart de
température critique pour qu’ils aient lieu ( ∆T = ∆Tcr ) .
Par définition du nombre de Rayleigh Ra :
h3 ∆T g h3 ∆T 1
Ra ≡ β ⋅ g ⋅ ⋅ = ⋅ ⋅ car β = pour un gaz parfait où
ν D T To ν D T To
⎧
⎪ D T = diffusivit é thermique ≡
λ
ρCp
( 2
en m s )
⎪
⎨
⎪Pr = nombre de Prandtl ≡ ν ← ν = Viscos ité dynamique = µ en m 2 s
⎪⎩ DT masse volumique ρ
( )
β = −ρ −1(∂ ρ ∂ T ) est le coefficient de dilatation thermique.
On a : Racr ~ 50000 pour l’apparition de la convection libre.
N.B. : Heat Flux par N. PINARDI 1996
Soleil
QS
QB 100
énergie interne + potentielle
30
20
perte infrarouge 24
6
atmosphère 50 14 chaleur Latente : Q
e
30
Diagramme schématique des flux d' énergie dans système climatique
Selon N. PINARDI le bilan d’énergie à l’interface air – mer est donné par:
Q T = QS − QB − QH − QE où
Q S : flux d’énergie solaire
QB : flux d’énergie radiative thermique infrarouge
QH : flux de chaleur sensible
QE : flux de chaleur latente
Pour la modélisation de l’intéraction à l’interface air – mer on utilise des
formules empiriques :
( )(
⎧QB = 0,98σTs4 0,39 − 0,05 e a 1 − 0,6C 2
⎪
)
⎧C = Couverture nuageuse
⎪
r
⎪⎪QH = ρa Cp CH U (Ts − Ta ) ⎪e a = pression de vapeur d' eau
⎪
⎨ r où ⎨q = humidité spécifique
⎪QE = Lρa CE U (qs − qa ) ⎪Q = flux de radiation solaire
⎪ ⎪ ΙO
⎪⎩Q S = Q ΙO (1 − α )(1 − 0,7C) ⎪C ≈ C = 1,1 ⋅ 10 −3 (Neutre)
⎩ H E
( )
υ ⋅ S 0 ⋅ 1 − 0,65C 2 + σTesp
4
( )
+ χ ⋅ σTa4 1 − 0,17C 2 + α(Ta − Ts ) = ε ⋅ σTs4
La température des couches superficielles décroît régulièrement de
l’Equateur vers les Pôles. En été dans l’océan Atlantique : Ts ≈ 25 0 au
r r r
fluctuation de la vitesse w / = v − v . L’équation de continuité est :
r r r
divv = ∇ • v = 0 dans le cadre de l’approximation de Boussinesq.
Les équations qui régissent les 2 composantes horizontales de la vitesse
u, v, la poussée b et le taux de dissipation turbulente d’énergie ε sont de
∂y r r r ⎛ ~y r ⎞
la forme : ( )
+ ∇ • y ⋅ v = Q + ∇ • ⎜⎜ λ ⋅ ∇y ⎟⎟
y
∂t ⎝ ⎠
où Q y production–destruction de y. Ce sont des équations de diffusions.
A partir de la définition de la poussée b on peut écrire pour l’eau de mer :
db = β g dT − β / g dc s où c s est la salinité de l’eau de mer avec
1 ∂ρ 1 ∂ρ
β=− ~ 1,5 ⋅ 10 − 4 0 K −1 & β / = ~ 1 (sans dimension )
ρ ∂T ρ ∂ cs
Ainsi le flux de poussée FB0 dans l’eau peut s’écrire en terme des flux de
chaleur FT0 et de salinité FS0 sous la forme :
βg 0
FB0 = FT − β / gFS0 (a)
ρ0c p
Il existe une discontinuité du flux de chaleur à l’interface air – mer dû à
l’absorption et à l’émission du rayonnement et à l’évaporation. On a :
( ) ( )
FTa = FS+ − FS− + Fn+ − Fn− − LFLa + FT0
où FS+ et FS− sont respectivement les flux entrant et sortant du
rayonnement dans le domaine des ondes courtes et Fn+ et Fn− les flux
entrant et sortant du rayonnement en ondes longues et L la chaleur
latente de vaporisation (L eau ≈ 2,48 ⋅ 10 6 J / Kg) . La formule empirique
suivante est largement utilisée pour paramètriser le flux du
rayonnement : FS+ − FS− = CS ⋅ (1 − A ) ⋅ F0
où A est l’albedo de la surface marine, F0 est le flux du rayonnement
d’ondes courtes en surface provenant du soleil et du ciel claire c’est – à
– dire sans nuages (il dépend de la contenance en vapeur de l’air et
l’angle zénithal du soleil) alors que CS est un coefficient approprié.
Fn+ − Fn− = −C1 ⋅ σT04
σ est la constante de Stefan – Boltzmann et C1 est un coefficient
fonction des conditions dans la couche limite atmosphérique.
Le flux de salinité peut s’écrire :
( )
FS0 = − Fpa + FLa c 0s
∂z
( r
)r
= C0 1 + 0,1⋅ U10 U10 ⋅ U10
r
~b
• λ
∂b ⎡ r r
= C0 10 − 3 ⎢α T U10 (T10 − T0 ) + α L U10
v
L c10( − c 0v )
∂z ⎢⎣ c ps
α α
+ S {1 − (1 − γ S ) m}F0 − 1 ⎛⎜1 − 5 c10
4 ⎝
v ⎞
( )
⎤
⎟ 1 − 0,6m 2 ⋅ σT04 ⎥
⎠
2 ⎦
~e
∂e r 3
• λ = 2α E 10 − 3 U10
∂z
où C0 = 0,63 ⋅ 10 −3 est le coefficient de drague minimal ; α T , α L , α E , α S
et α1 sont des constantes sans dimension de l’ordre de 1 ; m est un
coefficient qui tient compte des nuages et γ S un paramètre représentant
l’effet de l’altitude du soleil en tenant compte des radiations qui peuvent
passer à travers les couches nuageuses.
Les flux de salinité dû à l’évaporation et la précipitation sont supposés se
compenser ou sont négligeables.
E.H.T.P. 4-44 ZORKANI Mohammed
Chapitre 4 Interactions air – mer
ZORKANI Mohammed Département d’Hydraulique
Espace 4 727
Tropopause 210 13,8 te
Surface de la terre 273 – 310 10,6 – 9,3 T =C
Surface du soleil 6000 0,5
N.B. :
λ
On peut disposer des données des stations météorologiques qui sont :
⎧La vitesse du vent : U
⎪L' humidité relative : ψ
⎪⎪
⎨La températur e de l' air : Ta
⎪La nébulosité : C Ι = Ι o exp(− l k )
⎪
⎪⎩L' évaporatio n L
Loi de Beer pour l'eau
0,70
0,60
( )
Tsea − Tair 0 F
−5 0 10 20 30
E.H.T.P. 4-47 ZORKANI Mohammed
Chapitre 4 Interactions air – mer
ZORKANI Mohammed Département d’Hydraulique
⎧
⎪ Géosprophi e Q té
(Mment
selon x : − fv = − )
1 ∂p
ρo ∂ x
⎪
⎨
(
⎪Hydrostatisme Q té Mment selon z : 0 = − 1 ∂ p − g ρ
⎪⎩
)
ρo ∂ x ρo
∂v 1 ∂ ∂p 1 ∂ ∂p g ∂ρ
Eliminons la pression : − f =− =− =+ de
∂z ρo ∂ z ∂ x ρo ∂ x ∂ z ρo ∂ x
même si il existe un gradient de densité selon l’axe des y ; on a alors :
⎧∂ v g ∂ρ
⎪∂ z = −
⎪ ρo f ∂ x
⎨ système d’équations du vent thermique à l’équilibre
⎪ ∂ u g ∂ ρ
=+
⎪⎩ ∂ z ρo f ∂ y
Dans le cas d’un fort contraste de densité, comme dans la traversée des
fronts froid ou chaud. Le système peut être par 2 densités ( ρ1 et ρ 2 avec
ρ1 〈 ρ 2 ) et par 2 vitesses v1 et v 2 on peut écrire la 1ière relation :
ρ1
v1
froid ρ 2
y ∆v g ∆ρ
chaud =−
∆z ρo f ∆ x
v2 front
x
Où on prend : ∆v = v1 − v 2 et ∆ρ = ρ1 − ρ 2 on obtient :
v1 − v 2 = −
g
(ρ1 − ρ2 ) ∆ z
ρo f ∆x
le rapport ∆z ∆x est la pente de l’interface. Cette équation est la relation
de Margules (Margules 1906).
Application à l’atmosphère globale :
∂ρ dans hémisphère Nord
〉0
tropiques chauds ∂y
pôle froid
∂u
∂u g ∂ρ 〉 0 → vent zonal qui s' intensifie
=+ , f 〉0 ∂z
∂z ρo f ∂ y
vert l' Est quand l' altitude augmente
Anticyclone :
Il consiste en un centre de haut pression et un écoulement d’air vers
l’extérieur, avec une circulation opposée en direction à celle du cyclone
dans la même hémisphère.
E.H.T.P. 4-49 ZORKANI Mohammed
Chapitre 4 Interactions air – mer
ZORKANI Mohammed Département d’Hydraulique
Cyclones tropicaux :
Les centre de base pression générés dans la zone de latitude 0 – 30° de
par et d’autre de l’équateur sont caractérisés par des vents forts. Ils
produisent les plus grandes vitesses de vent sur la terre et les océans et
front froid
front chaud 1
v∝
LOW r
front occlus Echelle Simpson :
isobare 119 ≤ w ≤ 153 Km/h
154 ≤ w ≤ 177 Km/h
178 ≤w ≤ 209 Km/h
210 ≤ w ≤ 249 Km/h
circulation d'air pour l ' hémisphère sud w ≥ 249 Km/h
œil 40
grandes vitesses : U 〉 40 knots
HIVER
40 en NM
Froid
(terre) chaud
Knot ¥ nœud
ETE
1 nœud = 1852 m/h
Chaud
Froid 200
80
1000 en NM 400
Dans l’œil il n’y a presque pas de vitesse horizontale de vent, l’air est
aspiré verticalement vers le haut en un fort vortex et la pression chute à
sa valeur minimale.
⎛ ∂ ui ∂ uk 2 ∂ ui ⎞ ∂u
où σik/ = η ⎜⎜ + − δil ⎟⎟ + ζ l δik
⎝ ∂ xk ∂ xi 3 ∂ x l ⎠ ∂ xl
ici η est la viscosité dynamique et ζ est une seconde viscosité qui
caractérise la compressibilité du fluide. Ω est la vitesse angulaire de
rotation de la terre et η j vecteur unitaire le long de l’axe de rotation.
Le tenseur des contraintes est défini par : σik = −pδik + σik/ .
L’équation de conservation de la masse (de continuité) est :
∂ ρ ∂ ρu i
+ =0
∂t ∂ xi
E.H.T.P. 4-51 ZORKANI Mohammed
Chapitre 4 Interactions air – mer
ZORKANI Mohammed Département d’Hydraulique
⎪ ∂t ∂ xk ρ ∂ xi ∂ xk ∂ xk
⎪
⎨ p = ρrdTv
⎪
⎪ d θ = ∂ θ + u ∂ θ = θ χ ∂ T − α θ ∂ Rk
2
⎪ dt ∂ t k
∂ xk T ∂ xk ∂ xk c p T ∂ xk
⎪
⎪ ∂q ∂q ∂ 2q
⎪ + uk = Dq
⎩ ∂t ∂ xk ∂ xk ∂ xk
C’est un système fermé : constitué de 7 équations pour 7 inconnues.
⎪
⎪ T = T + T et θ = θ + θ
/ /
⎪ q = q + q/
⎪⎩
En reportant ces relations dans la conservation de la quantité de
∂ ui ∂ ui 1 ∂p ∂ 2ui
mouvement : + uk + 2Ωεijk η juk = − − gδi3 + ν
∂t ∂ xk ρ ∂ xi ∂ xk ∂ xk
on obtient alors :
∂ uj ∂ uj
/
∂ ui / ∂ ui ∂ ui/ / ∂ ui 1 ∂p 1 ∂ p/
/
+ + uj + uj + uj + uj =− −−
∂t ∂t ∂ xj ∂ xj ∂ xj ∂ xj ρ ∂ xi ρ ∂ xi
+
ρ/ 1 ∂ p
− gδ i 3 + ν
(
∂ 2 ui + ui/ )
− 2Ωεijk η j uk − 2Ωεijk η juk/
ρ ρ ∂ xi ∂ x j∂ x j
Dans le gradient de pression le terme 1 ρ a été développé en série de
Taylor autour de ρ et on a retenu que le premier terme en fluctuation. En
prenant la moyenne de cette équation on obtient :
∂ ∂ u i ∂ ui u j
/ /
∂ uj ∂ ui 1 ∂p
+ uj + 2Ωεijk η j uk = − +ν −
∂t ∂ xj ρ ∂ xi ∂ xj ∂ xj ∂ xj
⇒ r r r r
K = K ijkl ei ⊗ e j ⊗ ek ⊗ e l est un tenseur de viscosité de quatrième ordre
[en général isotrope : c’est – à – dire K i jk l =λ1δi j δkl + λ 2 δik δ jl + λ 3 δil δ jk où
λ1 , λ 2 et λ 3 sont des constantes (pour la démonstration voir cours
d’analyse tensorielle)]. Cette analogie est en réalité non parfaite du faite
que le transfert de la quantité de mouvement à l’échelle moléculaire dont
le libre parcourt moyen est plus petit que l’échelle de variation du
gradient de vitesse alors le transfert moléculaire est dû principalement
aux gradients des vitesses (proches voisins).
Mais l’échelle des fluctuations turbulences est du même ordre de
grandeur que l’échelle des gradients des vitesses et donc le transfert de
la quantité de mouvement est affecté par les voisins assez lointains (à
⇒
l’échelle de la turbulence le tenseur K en réalité n’est plus isotrope) ?
Pour cela on adoptera l’approche de Boussinesq (1er ordre) :
∂u ∂θ
u / w / ≡ −K masse et w / θ / ≡ −K heat
∂z ∂z
∂u ∂w
comme u / w / ≡ −K mZ = w / u / = −K mX le tenseur de Reynolds est
∂z ∂x
donc symétrique. Le signe moins est introduit pour respecter le sens du
transport (de la zone à forte grandeur vers là où elle faible) puisque le
gradient va de la zone à faible grandeur vers là où elle est importante
tout en étant perpendiculaire aux surfaces iso – valeur.
• Couche Limite de Surface CLS : Théorie de Monin – Obukhov
Par W. J. Shaw Dépatement of meteorology Montrer CA 93943
CBLs (Convective Boundary Layers) se forment dans un écoulement
fluctuant sur une paroi horizontale chauffée : T(z ) ↓ quand z ↑
(stratification thermique est instable: Q = w / T / 〉 0 du bas vers le haut)
Sous l’hypothèse d’une turbulence horizontale homogène dans la
couche limite se surface : Monin et Obukhov (1954) [Trans. Geophys.
Int. Akad. URSS, 151, 163 – 187] ont supposé que les grandeurs
fondamentales d’échelle dans cette région sont la vitesse de frottement
∂T
u∗ , le flux de chaleur w / T / ≡ −K h , l’élévation z au – dessus de la
∂z
surface et le paramètre de poussée g T v est une température virtuelle
En plus ils ont admis une forte restriction en imposant que les flux sont
constants en z dans la CLS sans tenir compte des effets: de l’humidité
et/ou de l’écart de température... sur les structures turbulentes [car la
fluctuation de l’humidité cause une un changement de densité dont on
( )
α γ
⎛ ∂u⎞
∏ = ⎜⎜ ⎟⎟ w / Tv/
β⎛
⎜
g ⎞ ε
⎟ z ( ) ⎡α ⎤ ⎡ 1⎤ ⎡0⎤
ainsi ⎢ ⎥ = ⎢ ⎥ et ⎢ ⎥ d’où
⎝∂ z⎠ ⎝ Tv ⎠ ⎣ β ⎦ ⎣0⎦ ⎣ 1⎦
z ⎛ ∂u⎞ z ⋅ g ⎛⎜ w / Tv/ ⎞⎟
on obtient : ∏1 = ⎜⎜ ⎟⎟ et ∏ 2 = soit donc
u∗ ⎝ ∂ z ⎠ T v ⎜⎝ u∗3 ⎟⎠
[ ]
κz ∂u ⎛ κ z ⋅ g ⎡ w /T/ ⎤ ⎞
f (∏1, ∏ 2 ) = 0 ⇔ ∏1 = Φ (∏ 2 ) ⇒ = φ⎜ ⎢ 3 v ⎥⎟
u∗ ∂ z ⎜ ⎟
⎝ v ⎢⎣ u∗ ⎥⎦ ⎠
T
on a introduit la constante de Von Karman κ pour convenance, ceci ne
change pas notre Scaling.
−1
⎡ κ g w /T/ ⎤ κz ∂ u ⎛ z⎞
posons L = ⎢ v
⎥ c’est la longueur d’Obukhov. = φ⎜ ⎟
⎢⎣ T v u∗
3
⎥⎦ u∗ ∂ z ⎝L⎠
( )
2
⎡ Tv ⎤ 3
convection libre : Tf = T∗ = ⎢ ⎥ w Tv
/ / 3
⎣g z ⎦
Ainsi en convection thermique libre les paramètres d’échelle sont w f , Tf
z et L qui n’est pas présente pour longtemps présente car u∗ n’est pas
un paramètre actif. En introduisant u∗ , κ et on prend le signe opposé
alors :
2
2
⎡ κ z g w /T/ ⎤ 3 ⎛ z ⎞3 ∑ w (t )
2
σ w2 ⎛ z⎞
α⎢ v
⎥ = ⎜− ⎟ où σ w =
2
= w 2 = u∗2 f w ⎜ ⎟
u∗2 ⎢⎣ T v
3
u∗ ⎥⎦ ⎝ L⎠ N ⎝L⎠
où u∗ est introduite par convenance pour l’exprimer en fonction de z L
(en réalité cette relation est indépendante de u∗ ) :
6,0
⎛z⎞ w2
fw ⎜ ⎟ =
⎝L⎠ u∗ 4,0
INDICATIF
• •
2,0 • • •
• •• • •• •• •• •• ••
1,0 • •• • • 1
0,8 3
0,6 −z L
0,4
0,02 0,1 1,0 4,0
variation de la valeur quadratiqu e moynne de la vitesse verticale
normalisée en fonction du paramètre de stabilité de Monin & Obukhov (z L )
σu ou v
= =⎨
⎧⎪ 4 + 0,33(z L )2 3 1 2
u2 ou v 2 [
à Minnesota au USA
]
u∗ ⎪⎩12 + 0,2(z L )
u∗ 13
1,0
indicatifs •
0,8 • ••
• •
•
0,6 • • ••
z h
• ••
0,4 • • •
• • •
• • • •
0,2 • •• • ••
• • • •
• ••
0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 0 1 2 3 4 5 6
− uw u •
2
− wθ u T uθ u T
∗ ∗ ∗ ∗
u∗ ⎛ u∗ ⎞
Où h ≡ φ⎜ ⎟ Scaling (l’échelle) hors de la couche de surface. Le
f ⎜⎝ f L ⎟⎠
paramètre h L est un indicateur global de la couche limite stratifiée.
Voici quelques équations empirique utilisées dans la modélisation :
⎧⎪σ 2 = u2 = 0,2w 2 + 4u 2
u ∗ ∗
in CBL : ⎨ d’après l’expérience de Minnesota
⎪⎩σ v = v = 0,2w ∗ + 1,75u∗
2 2 2 2
uw ⎛z⎞ uw ⎛ z ⎞
uw ≡ 0 en z = z c on a : − ≈ 1 − ⎜ ⎟ soit ≈ ⎜ ⎟ − 1 donc z c = h
u∗2 ⎝h⎠ u∗2 ⎝ h ⎠
−1
u ⎛u ⎞ hf ⎛u ⎞ ⎡ κ g w /T/ ⎤
h= ∗ φ⎜⎜ ∗ ⎟⎟ ⇒ = φ⎜⎜ ∗ ⎟⎟ où L = ⎢ 2
v
⎥ soit
f ⎝ ⎠
f L u ∗ ⎝ ⎠
f L ⎢⎣ v
T u ∗ ⎥ ⎦
hf ⎛ u∗ ⎞ ⎛ 1 κ g w / Tv/ ⎞⎟ ⎛ κg w ∗ θ∗ ⎞
= φ⎜⎜ ⎟⎟ = φ⎜ = φ⎜⎜ ⎟⎟
u∗ ⎝ ⎠
f L ⎜ 2Ω sin ϕ T u ⎟ ⎝ 2Ω sin ϕ u Tv ⎠
⎝ v ∗ ⎠ ∗
w / Tv/
θ∗ = échelle de température dans la couche de mélange.
w∗
13
⎡ g / / ⎤
w∗ = ⎢ w Tv h⎥ échelle de vitesse dans la couche de mélange.
⎣Tv ⎦
Il est souvent proposé une relation pour la température virtuelle Tv
fonction de humidité spécifique q et la température de l’air T sous la
forme : Tv = T(1 + 0,61q ) de tel manière qu’on peut séparer le flux de
⎝ ⎠ ⎩
ces équations doivent être couplées avec l’advection horizontale induite
par l’air chaud (vent thermique) :
⎧ ∂ ug g 1 ∂T
⎪ =−
⎪ ∂z f T ∂y
⎨
⎪ ∂ vg = g 1 ∂ T
⎪⎩ ∂ z f T ∂x
Proche de la surface océanique la contrainte décroît faiblement avec la
hauteur conformément à :
⎛ z ⎞
u∗2 = u∗2o ⎜⎜1 − ⎟⎟ où u∗2o est u∗2 en z = 0 (surface )
⎝ δ CL ⎠
une estimation en premier approximation de l’épaisseur de la couche
limite de surface est selon Tennkes (1973) pour une situation proche
d’une stratification neutre :
u ⎛u ⎞ hf ⎛u ⎞ te u∗
hs = ∗ φ s ⎜⎜ ∗ ⎟⎟ ⇒ = limite φ s ⎜⎜ ∗ ⎟⎟ ≈ C ⇒ hs = C
te
f ⎝fL⎠ u∗ L → ∞ ⎝ f L ⎠ f
où C te a une valeur proche de 0,03 à 0,05.
Le flux de chaleur également décroît avec la hauteur :
⎡ z⎤
H(z ) = H(0 ) ⎢1 − 1,2 ⎥
⎣ h⎦
Remarquez que le flux de chaleur devient négatif approximativement
vers (0,8 ⋅ h) ce changement de signe au dessus de 0,8 h résultante d’un
transfert de chaleur vers le bas fournit par l’air chaud au dessus de
l’inversion au sommet de la PBL (Plannetary Boundary Layer ) (CLP ).
On sait que la couche limite dynamique logarithmique correspond à une
longueur de mélange de Prandtl l m = κ z proche de la surface libre
océanique de sorte qu’on peut écrire :
E.H.T.P. 4-61 ZORKANI Mohammed
Chapitre 4 Interactions air – mer
ZORKANI Mohammed Département d’Hydraulique
∂u u u u ⎛ z ⎞
= (τ s ρ) l m = ∗ = ∗ ⇒ u = ∗ loge ⎜⎜ ⎟⎟
12
∂z lm κ z κ ⎝ o⎠
z
D’autres travaux il est cherché à généralisé cette approche en
introduisant une fonction φm (Ri) (Ri nombre de Richardson) de sorte
g (∂ θ ∂ z )
qu’on peut écrire : Ri =
(
θv ∂ u ∂ z )
⎧φm 〈 1 : en stratification unstable (l m 〉 κz )
∂ u u∗ u∗ ⎪
= = φm ⎯⎯→ ⎯ ⎨φm = 1 : en stratification neutre (l m = κz )
où
∂ z lm κ z ⎪φ 〉 1 : en stratification stable (l 〈 κz )
⎩ m m
1
En stratification instable: φm = (1 − α ⋅ Ri)
−
4 où α ≈ 15 .
En stratification stable: φm = 1 + β ⋅ Ri où β est déterminé par expérience
D’une manière analogue qu’on a déterminé le profil du vent on peut
aussi déterminer les profils de température et d’humidité par :
∂ T T∗ T
• = = ∗ φh
∂ z lm κ z u∗T∗ = − w / T /
où
∂ q q∗ q∗ u∗q∗ = − w / q /
• = = φq
∂ z lm κ z
( ) ( ) ( )
12
⎧ 2 2⎫ 12
avec u∗ = ⎨ u / w / + − v / w / ⎬ ≈ − u/ w / quand v / w / u / w / 〈〈1
⎩ ⎭
il est trouvé par Businger (1971) que :
⎧Ri : en écoulement instable
⎛ z⎞ ⎪
⎜⎜ ⎟⎟ = ⎨ Ri
⎝ L ⎠ ⎪ (1 − 5 Ri ) : en écoulement stable
⎩
où L est la longueur de Monin – Obukhov :
−1
⎡ κ g w /T/ ⎤ T v u∗3
L=⎢ v
⎥ =−
⎢⎣ T v u∗
3
⎥⎦ (
g κ w / Tv/ )
or w / Tv/ = w / T / + 0,61 ⋅ T ⋅ w / q / alors on peut décomposer ( z L ) :
z
=−
(
g κz w / Tv/
=
)
−
gzκ
w / /
T (+ 0,61 T w / /
q =
z
+
z
⇒ )
L T v u∗3 T v u∗3 LT Lq
⎧ z g κz w / T /
⎪ =− 3
↔ chaleur sensible
⎪ T
L T v u∗
⎨
⎪ z g κz T w / q /
⎪L = −0,61 3
↔ chaleur latente
⎩ q T v u∗
[ Si on ne dispose pas d’information sur l’humidité relative RH (Relative
Humidity) elle est admis souvent qu’elle est de l’ordre de 60% à 75%
pour un ciel claire. L’humidité en surface est supposée souvent égale à
100% ]. Un algorithme opérationnel pour estimer l’Humidité spécifique q :
e
q = 0,62 ⋅ RH ⋅ s
p
où e s est la pression de la vapeur saturante et p la pression de l’air.
La pression de vapeur saturante peur être estimée par :
2
⎛ 10 3 ⎞ ⎛ 3⎞
log10 e s = A + B ⎜⎜ ⎟ + C ⎜ 10 ⎟
⎟ ⎜ T ⎟
⎝ T ⎠ ⎝ ⎠
⎧A = 8,42926609
⎪ T en o K
avec ⎨B = −1,82717843 et où
⎪C = −0,071208271 e s en millibars
⎩
Les fonctions φm et φh sont paramétrisées par :
⎧ −
1
⎧ 1
⎛ ⎞
⎪⎜1 − α ⎟ : 〈 0
z 4 z
⎪φm 2 :
z
〈0
⎪ ⎪
φm = ⎨ ⎝ L ⎠ L & φh = ⎨ L
⎪ z z ⎪ z
⎪1 + β : 〉 0 ⎪⎩φ m : 〉0
⎩ L L L
Puisqu’on dispose de peu connaissances sur la correction de la
stratification par le gradient de l’humidité, il est alors souvent admit que
φ q = φh . L’ordre de α et β sont respectivement 16 et 5.
En intégrant la vitesse thermique du vent et le profil d’humidité on obtient
les profils de couche de surface :
⎛u ⎞⎛ ⎛ z ⎞ ⎞
τ
• u = ⎜ ∗ ⎟ ⎜⎜ loge ⎜⎜ ⎟⎟ − ψ m ⎟⎟ = u∗2 = −u / w /
κ
⎝ ⎠⎝ ⎝ o⎠
z ⎠ ρ
⎛ T ⎞⎛ ⎛ z ⎞ ⎞ H
• T − To = ⎜ ∗ ⎟ ⎜⎜ loge ⎜⎜ ⎟⎟ − ψ h ⎟ où
⎟ = u∗T∗ = w / T /
⎝ κ ⎠⎝ ⎝ z oT ⎠ ⎠ ρc p
⎛ q ⎞⎛ ⎛ z ⎞ ⎞ E
= u∗q∗ = w / q /
• q − qo = ⎜ ∗ ⎟ ⎜ loge ⎜ ⎟ − ψq ⎟
ρL v
⎝ κ ⎠ ⎜⎝ ⎜z ⎟ ⎟
⎝ oq ⎠ ⎠
y r
Ug
d τx
⎧
( )
⎪ f v − Ug sin α − d z = 0
r
ey α
⎪
⎨ (1) r x
τ
⎪⎩
(
⎪− f u − U cos α +
g
d
dz
)y
=0
e x
Yaglom désigne la CLP (ou PBL) par (GSL: Geophysical Surface Layer )
c’est la couche de l’écoulement atmosphérique ou l’océanique adjacente
à une limite de cet écoulement (la surface du sol ou de l’océan dans le
cas rde l’atmosphère ou le fond océanique).
r r r
où Ug est la vitesse du vent géostrophique, La contrainte τ = τ x e x + τ y e y
r
est normalisée par la masse volumique c – à – d (ρ ⋅ τ ) est la contrainte
physique. Allongeant l’axe des x le long de la force de frottement en
surface alors : τ sx = 0 et l’angle α représente ainsi la déviation du vent
dans la CLP . Le frottement surfacique sera caractérisé par u∗ = τ xs .
Il faut entendre par PBL ↔ CLP la couche 0 〈 z 〈 h à l’extrémité de
laquelle la turbulence disparaît alors on a :
r r r r ⎧τ x (h) = 0
τ(h) = τ x (h)e x + τ y (h)e y = 0 ⇒ ⎨ (2)
τ
⎩ y (h ) = 0
et où les composantes du vent deviennent celles géostrophiques :
⎧⎪u(h) = Ug cos α
⎨ (3)
⎪⎩v (h) = Ug sin α
En intégrant les équations (1) sur z de 0 à h et en utilisant les conditions
aux limites (2) et (3) on obtient :
h h u∗2
∫ u d z = h u(h) & ∫ v d z = h v (h) + (4)
0 0 f
Une autre relation est obtenue pour le taux de dissipation d’énergie
cinétique moyenne (c’est – à – dire le taux de sa transformation en
énergie turbulente) par la formule :
du dv
ε = τx ⋅ + τy ⋅ (5)
dz dz
En l’intégrant de 0 à h en tenant des conditions (1 à 4) on obtient :
h
∫ ε d z = Ug u∗ cos α (6)
2
0
Les équations (4) et (6) résultent immédiatement de (1) et des conditions
aux limites naturelles, c’est – à – dire qu‘elle ne dépendent pas de la
présence ou non de la stratification (la force de poussée) qui influence la
structure turbulente dans la CLP.
Si une source de poussée est présente dans le CLP (disons causée par
un échauffement ou un refroidissement de la surface), l’effet de ces
forces dans la CLP (PLB) est caractérisé par la valeur moyenne proche
de la surface du flux de poussée vertical B∗s ou par des paramètres tel
que la longueur de Monin – Obukhov L ou le paramètre de stratification
adimensionnel µ :
u∗3 u∗3 u∗2 − κ 2B s
L=− = = , µ= (7) β = γ g
κ B s Q β T∗β f u∗2
où κ est la constante de von Karman (κ = 0,4 ) ; β et γ sont les
coefficients de poussée et de dilatation thermique du fluide (pour un gaz
parfait γ vaut 1 T ). Dans l’équation dynamique on a le terme additionnel
− β g(T − To ) tenant compte de la dilatation du fluide ρ g = ρ(p, T ) g .
Strictement parlant quand B s ≠ 0 un état de régime permanent est
impossible à atteindre dans CLP du fait qu’il existe un gain ou une perte
de poussée (échauffement ou refroidissement) ; qui est décrite par
l’équation de transfert de chaleur instationnaire. Cependant on acceptera
l’existence d’un état stationnaire même quand au cours du transfert
thermique par ajustement de la CLP (PBL) à chaque situation.
Quand la stratification est neutre ( B s = 0 ) il n’existe pas de forces de
poussée , en stratification stable (B s 〈 0) elles inhibent (suppriment) la
turbulence et le seul mécanisme produisant la turbulence est le
cisaillement du vent dans les 2 cas.
Dans le cas neutral la profondeur (épaisseur) de la CLP est obtenue par
la formule de Rossby – Montgomery :
u
h = Λ o ∗ (8)
f
où Λ o est une constante universelle sans dimension qui est souvent
prise égale à 0,3.
Dans la CLP stratifiée stable parmi la liste de paramètres qui définissent
la structure de la CLP stationnaire est le flux de poussée proche de la
surface B s . Cela se traduit par le fait que l’épaisseur h de le CLP peut
être représenté par une formule similaire à (8), mais le paramètre sans
dimension Λ o n’est pas constant : Λ(µ ) . Dans le cas de tarification très
stable ( µ 〉〉 1) , le comportement asymptotique de cette fonction peut être
déterminer par l’analyse de l’équation de conservation de la quantité de
mouvement et par des considérations de similitude. Ce qui donne :
u∗2
h = Ch 12
(9) u∗ = − u / w / ~ 0,5 m s
f Bs
u∗ ⎡ ⎛z ⎞ ⎤ u∗
u(z ) = ⎢loge ⎜⎜ ⎟⎟ + fu (ζ )⎥ & v (z ) = − fv (ζ ) ⋅ signe(f ) (16)
κ ⎣ ⎝ zo ⎠ ⎦ κ
où fu et fv sont des fonctions universelles fonction de ζ , qui s’expriment
en fonction de Φ u et Φ v par :
fu = −B o − loge (Λ o ζ ) − Φ u et fv = A o − Φ v
et qui obéissent aux conditions :
fu (0 ) = fv (o ) = 0 (17) et fu (1) = −B o − loge Λ o et fv (1) = A o (18)
En tenant compte de l’équation (17), on exprimera les fonctions fu et fv
par des polynômes quadratiques :
fu (ζ ) = b o ζ + b∗o ζ 2 , fv (ζ ) = a o ζ + a∗o ζ 2 (19)
En utilisant la condition (4) pour déterminer les constantes polynomiales.
Reportant u et v dans (16) et (19) en tenant compte de (8) on obtient :
3 3 3κ 3
b∗o = − − b o , a∗o = − a o (20)
2 4 2Λ o 4
En plus, en substituant (19) et (20) dans (18) on obtient :
κ
b o = 6 − 4B o − 4 loge Λ o , a o = 4Λ o − 6 (21)
Λo
ainsi le profil de vitesse en stratification neutre de la CLP est déterminé
par 4 constantes : κ , Λ o , A o et B o .
Si on adopte les valeurs recommandées avant pour la CLP –
atmosphérique c’est – à – dire :
κ = 0,4 , Λ o = 0,3 , A o = 4,5 et B o = 1,7
d’après les formules (20) et (21) on obtient alors :
a o = 10 , a∗o = −5,5 , b o = 4 , b∗o = −4,5
Maintenant il n’est pas difficile de déterminer les profils du flux de la
quantité de mouvement verticale. Il suffit pour cela de substituer
Ug cos α , Ug sin α d’après (3) et u & v selon (16) et (19) dans l’équation
(1) et puis intégrer sur z.
Les profils de vitesse ainsi obtenue en stratification neutre de la CLP
atmosphérique sont :
⎧ u − Ug cos α 17 5 ⎛ z f ⎞ 100 ⎛ z f ⎞ ⎛zf ⎞
2
⎪ = + loge ⎜⎜ ⎟⎟ + ⎜ ⎟ − 125 ⎜⎜ ⎟⎟
⎪ u∗ 4 2 ⎝ u∗ ⎠ 3 ⎜⎝ u∗ ⎟⎠ ⎝ u∗ ⎠
⎨ 2
⎪ v − Ug sin α 45 250 ⎛ z f ⎞ 1375 ⎛ z f ⎞
⎪ = − ⎜⎜ ⎟⎟ + ⎜⎜ ⎟⎟
⎩ u ∗ 4 3 ⎝ ∗⎠
u 2 ⎝ ∗⎠
u
Les profils des flux verticaux de la quantité de mouvement dans la CLP –
atmosphérique en stratification neutre sont :
⎧τ 45 ⎛ z f ⎞ 125 ⎛ z f ⎞
2
1375 ⎛ z f ⎞
3
⎪ x
= 1− ⎜ ⎟+ ⎜ ⎟ − ⎜ ⎟
⎪ u∗2 4 ⎜⎝ u∗ ⎟⎠ 3 ⎜⎝ u∗ ⎟⎠ 27 ⎜⎝ u∗ ⎟⎠
⎨ 2 3
⎪ τ y 17 ⎛ z f ⎞ 5 ⎛ z f ⎞ ⎛ zf ⎞ 50 ⎛ z f ⎞ 125 ⎛ z f ⎞
⎪ 2 = ⎜⎜ ⎟⎟ − ⎜⎜ ⎟⎟ ⎜⎜ loge ( ) − 1⎟⎟ + ⎜⎜ ⎟⎟ − ⎜⎜ ⎟⎟
⎩ ∗
u 4 ⎝ ∗⎠
u 2 ⎝ ∗ ⎠⎝
u u ∗ ⎠ 3 ⎝ ∗⎠
u 3 ⎝ ∗⎠
u
(3) Loi de résistance en stratification stable :
Dans ce cas les paramètres caractérisant la CLP contiennent en plus le
flux de poussée en surface B s et donc la longueur d’échelle de Monin –
Obukhov L ou bien le paramètre de stratification µ définit par (7). Proche
de la surface on a toujours un profil logarithmique comme avant (11)
pour z 〈〈 h et z 〈〈 L . La déviation du profil de vitesse analogue à (12) est
valable encore mais les fonctions Φ u et Φ v sont fonction de 2 variables
ζ et µ . L’épaisseur h de la CLP dépend ici de u∗ , f et B s qui est
exprimée sous la forme : Λ(µ ) = ( f h ) u∗ (voir 10).
On a par analogie avec l’équation (14) obtenue la même procédure :
2
⎟ − A 2 (µ ) ; sin α = − A (µ ) C g ⋅ signe(f ) (22)
⎛ κ ⎞
( )
loge C g ⋅ Ro − B(µ ) = ⎜
⎜ Cg ⎟ κ
⎝ ⎠
on a remplacé les constantes universelles A o & B o par les fonctions
universelles A (µ ) & B(µ ) .
Le comportement asymptotique de ces fonctions est :
A (µ ) → N1 µ et B(µ ) → loge µ − N2 µ pour µ 〉〉 1 (23)
où N1 & N2 sont des constantes universelles.
(4) Détermination des profils de vitesse et des fonctions universelles
A (µ ) & B(µ ) :
En stratification neutre dans l’épaisseur h de la CLP en utilisant la
déflexion du profil de vitesse et la loi de résistance pour z 〈〈 h on peut
écrire :
u ⎡ ⎛z ⎞ ⎤ u
u(z ) = ∗ ⎢loge ⎜⎜ ⎟⎟ + fu (ζ, µ )⎥ & v (z ) = − ∗ fv (ζ, µ ) ⋅ signe(f ) (24)
κ ⎣ ⎝ zo ⎠ ⎦ κ
où fu (ζ, µ ) = −B(µ ) − loge [Λ(µ )ζ ] − Φ u et fv (ζ, µ ) = A (µ ) − Φ v fonction des 2
arguments et obéissantes aux conditions :
• fu (0, µ ) = fv (0, µ ) = 0 (25)
• fu (1, µ ) = −B(µ ) − loge Λ(µ ) et fv (1, µ ) = A (µ ) (26)
comme avant on adopte une interpolation polynomiale quadratique en
vérifiant les conditions (25) :
fu (ζ, µ ) = b(µ ) ζ + b∗ (µ ) ζ 2 , fv (ζ ) = a(µ ) ζ + a∗ (µ ) ζ 2 (27)
E.H.T.P. 4-69 ZORKANI Mohammed
Chapitre 4 Interactions air – mer
ZORKANI Mohammed Département d’Hydraulique
Intéraction
USA
Mississippi
Océan Atlantique trajectoire du cyclone
Thermique Caroline
Louisiane Floride D ∼ 100 à 200 Km Discontinuité de :
Air - Mer Température
Golfe du 20 nœuds ou de vitesse
Mexique
Changement
5 -10 nœuds Zone de génération :
Climatique
Golf des Antilles 15 nœuds les eaux chaudes
Katerina ⎬Avertisseur
Ophélia ⎬ douceur 20/09/05 cyclone Rita se dirige du golf Mexique vers le sud
Td T
• Si Td est très différente de T l'air est sec.
• Quand les 2 sont proches l'humidité relative est élevée.
• La comparaison de Td et T est très utile pour la prévision du
brouillard : si on s'attend à ce que la température minimale
descende plus bas que Td :
l'air saturé et du brouillard pourra se former.
• De l'air froid qui a fait un long parcours sur l'Océan est presque saturé
d'humidité. S'il se réchauffent en passant ensuite sur un continent
chaud, son humidité relative baisse.
Pseudoadiabatique
Hauteur (m) Hauteur (m) ou HUMIDE
1500 NUAGE
500
Niveau de
1000
condensation Evaporation
condensation
300
500 Adiabatique dT dz = − g Cp
sèche
100
5 10 T oC 5 10 T oC
15
Adiabatique Influence de la condensation sur le
sèche Refroidissement de l'air ascendant
(Dry Adiabatic)
Quand une masse d'air se déplace vers le haut par une raison
quelconque elle subit un refroidissement de 1o / 100 m , son humidité
relative va croître. Si la montée de l'air se poursuit jusqu'à ce que
E.H.T.P. 4-75 ZORKANI Mohammed
Chapitre 4 Interactions air – mer
ZORKANI Mohammed Département d’Hydraulique
TA 〈 TD
B Montée : donne un
refroidissement
A D Température
TC TB TA TD
Rotation
AIR CHAUD
AIR FROID
Convection
Convection
z
Instable
Inversion Stable
Instable
Diffusion turbulente
température
Cumulus
Filaments Galets
Lamelles
13 Altitude
Cc
Cirr
Préfixe
Etage Cirro CIRRO
Supérieur
Cs Cir
Lentille
7
As ALTO
Etage Lentille
Moyen Cb
Préfixe : Alto Niveau de congélation
5
Donne
Cu des
flocon averses
Caste & Orages
2
Cunum
Etage St
Inférieur Sc STRATO
Préfixe : strato Forme du nuage
0
Formes Formes en rides , rouleaux, Nuages à
stratifiées galets , lentilles développement
Vertical
TROPOSPHERE
Quelques Références
• Lin C. C. : The theory of hydrodynamic stability. London : Cambridge
University Press 155pp.
• United Nations Educational and Cultural Organization International ;
Atomic Energy Agency INTERNATIONAL CENTER FOR
THEORITICAL PHYSICS P.O. BOX 586 34100 TRIEST ITALY :
Course on Geophysical Fluid Dynamics 22 April – 10 May 1996 :
Large – Scal Ocean Circulation ΙΙ by N. PINARDI.
• O. M. Philips : On the generation of waves by turbulent winds. J.
Fluid Mech., N°2 (1957).
• O. M. Philips : On the Dynamics of undteady gravity waves of finite
amplitude. N°1. The elementary interaction. J. Fluid Mech., N°9 – 2.
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• J. W. Miles : On the generation of surface waves by shear flows. J.
Fluid Mech. N°3 – 6 – 7 (1957 – 1960).
• Costal Engineering : volume N°1 : Generation, Propagation and
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Puplishing Company Amsterdam – Oxford – New York 1974.
• BLAIR KINSMAN : WIND WAVES their generation and propagation
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• Organisation Météorologique mondiale OMN N°702 : Guide de
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• M. L. Banner & W. L. Melville 1976 : On the Separation of Air Flow
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• United Nations Educational and Cultural Organization International ;
Atomic Energy Agency INTERNATIONAL CENTER FOR
THEORITICAL PHYSICS P.O. BOX 586 34100 TRIEST ITALY :
Course on Geophysical Fluid Dynamics 22 April – 10 May 1996 :
Fluctuation Spectra & Variances in convective Turbulence BL : A Re –
Evaluation of Old Models by A. M. YAGLOM.
• United Nations Educational and Cultural Organization International ;
Atomic Energy Agency INTERNATIONAL CENTER FOR
THEORITICAL PHYSICS P.O. BOX 586 34100 TRIEST ITALY :
Course on Geophysical Fluid Dynamics 22 April – 10 May 1996 :
Stratified Géostrophic Dynamics by B. CUSHMAN – ROISIN
(et Instabilities ,Mixing & Convection in stratified Fluids).
• L.D. Landau & E. M. Lifschist : mécanique des fluides.
• Jacques C. J. NIHOUL « GHER » (GeoHydrodynamics and
Environment Research) University of Liège Belgium :
O E
Vitesse du vent
> 6 m/s
5 - 6 m/s
4 - 5 m/s
3 - 4 m/s
< 3 m/s
Inconu
100 0 100 200 Kilomètres
La capacité de stockage de la chaleur par les océans est 1200 fois celle par
l'atmosphère dont la masse est 300 fois celle de l'atmosphère & occupe 70% de
la surface du globe terre.
+ Les différentes parties d'un cyclone : voir Ch07 FGP
on dit aussi ouragan [typhon] (tempête tourbillonnaire tropicale )
Différentes
parties d’un Dépression tropicale au centre
cyclone
Echelle Saffir
Simpson :
119 ≤ w ≤ 153 Km/h
154 ≤ w ≤ 177 Km/h
178 ≤w ≤ 209 Km/h
210 ≤ w ≤ 249 Km/h
USA
Maroc
Zone rouge est très chaude car est soumis à un flux solaire
⋅ (1 − A ) ≈ Q
S
ε ⋅ σ ⋅ Ts4 = important : dont l'air au dessus est plus léger alors c'est zone
4 potentiel d'un cyclone dans l'hémisphère nord
Golf du
Mexique Maroc
Pluies torrentielles
Fortes vagues
Vents
Inondations
Le cyclone est un grand Photos satellitaires du
aspirateur d'humidité cyclone Rita et sa
atmosphèrique (formation de trajectoire ainsi que
nuages) Á fortes précipitations des photos d'impact
Pour définir l’état de la mer d’une manière pratique, les marins ont
l’habitude d’utiliser l’échelle Douglas pour la houle et l’échelle
Beaufort (Francis Beaufort 1805 amiral de la Royal Navy) pour le vent. On
propose le tableau caractéristique suivant :
Description de l’état de la mer Vent Vagues
Beaufort Vitesse en H ft
33
()T sec ( ) Durée vent
nœuds
Rides pas d’écume 0 1-3 0 - 0,08 0,5 18 mn
Petites vagues sans déferl. 1 4-6 0,29 1,4 39 mn
Petites vagues avec peu déferl. 2 7 - 10 1,0 2,4 - 2,9 1,7 h
Petites vagues grossissantes 3 11 - 16 3,3 4 2,4 h
Vagues modérées sans écume 4 17 - 21 6,9 5,4 5,2
Vagues modérées avec écume 5 22 - 27 12 6,8 9,2
Vagues larges avec écume 6 28 - 33 23 8,6 14
Grandes vagues se forment 7 34 - 40 37 10,5 13
Hautes vagues, déferl. écume 8 41 - 47 58 12,5 37
Hautes vagues et moins de vue 9 48 - 55 83 14,7 52
Très hautes vagues 10 56 - 63 110 16,7 73
Vagues exceptionnelles 12 64 - 71 126 18 95
N
Vents de provenance de l'Ouest BEAUFORD
m s
2-5 2-3
E 5,5 - 8 4
20 8,5 - 13,5 5-8
S ≥ 14 7 - 12
1 mm = 1 %
Ë Echelle de Fujita :
l'échelle de Fujita classe les tornades (mouvement tourbillonnaire de
l'atmosphère: c'est un tourbillon) en fonction des dégâts causés.
Elle a été conçue en 1971 par le météorologiste américain d'origine
japonaise Telsuya théodore Fujita :
Désignation Vents Classe Dommages
F0 Légers 64 à 116 Km/h Cheminées, fenêtres et antennes
F1 Modérés 117 à 180 Km/h Automobiles arbres déracinés
F2 Forts 181 à 252 Km/h Toits arrachés et hangars démolis
F3 Très forts 253 à 330 Km/h Murs extérieurs et toits projetés
F4 Dévastateurs 331 à 417 Km/h Destructions des habitations
F5 Incroyables 418 à 509 Km/h Maisons rasées ...
h3 ∆T g h3 ∆T
Ra ≡ β ⋅ g ⋅ ⋅ = ⋅ ⋅
ν D T To ν D T
♦ INVERSIONS SYNOPTIQUES ♦
A l’échelle synoptique, l’action combinée des gradients horizontaux de
pression et de la force de Coriolis provoque un mouvement en spirale
d’air, dans le sens des aiguilles d’une montre dans l’hémisphère Nord
autour des centres de haute pression et dans le sens inverse autour des
centres de basse pression. Le freinage du vent à la surface du sol
provoque une légère déflexion des vents et, en vertu de l’équation de
continuité, il en résulte des courants ascendants dans le cyclone et
descendant dans anticyclone :
V FF
FC GP
L H
V
FF
Anticyclone
Cyclone
Hémisphère Nord
SOL
La résultante du gradient de pression (GPH), de la force de Coriolis (FC) et de la
force de friction provoque un mouvement en spirale : centripète et ascendant dans
un cyclone (L) , centrifuge et ascendant dans un anticyclone (H)
Sur la carte des isobares représentée à la figure si dessous à titre
d’exemple révèle l’existence de fronts séparant de façon marquée les
masses d’air chaud des masses d’air froid :
Dorsale Trajectoires
(Surpression)
Pour que des ouragans se forment, des conditions spécifiques doivent être réunies, à savoir des eaux
océaniques chaudes, une humidité élevée et des vents favorables à la surface de l'océan.
L H
• Masse d' air chaud
L au Sud du front
L
Exemple de carte synoptique montrant les isobares et les fronts (en traits gras ) et
indiquant les frontières entre les masses d’air chaud et les masse l’air froid
REMARQUE :
Les courants ascendants favorisent l’établissement de conditions de
stabilité neutre favorables au mélange turbulent verticaux (cyclone). Au
contraire, dans un anticyclone, une inversion se forme généralement à
une hauteur de quelques kilomètres inhibant le mélange turbulent
vertical. Les anticyclones chauds aux latitudes de 30 0 N et 30 0 S dans
l’Atlantique et dans l’océan Pacifique sont quasi – stationnaires et
l’inversion qui leur est associée a un caractère semi – permanent
préjudiciable à la dispersion turbulente (une des causes du smog à Los
Angeles est l’influence d’un anticyclone du Pacifique semi – permanent ).
Les anticyclones froids des latitudes modérées, situés entre les cyclones
migrateurs, créent des conditions d’inversion moins sévères parce qu’ils
sont rarement stationnaires et sont fréquemment instables dans leurs
basses couches en conséquence de l’échauffement venant du sol.
Néanmoins ces zones de hautes pressions peuvent occasionnellement
être relativement stationnaires et poser des problèmes (c’est le cas, par
exemple, en automne dans le sud – est des Etats – Unis où elles sont
principalement renforcées par des extensions vers l’Ouest de
l’anticyclone de Bermudes – Açores ).
En plus des inversions de ‘’subsidence’’ (dues aux courants chauds
descendants), il y a une inversion permanente à quelques 10 Km où la
tropopause agit comme un couvercle sur la diffusion atmosphérique (à
l’exception du voisinage des courants de jets ).
r
2Ω cos ϕo u
β= : f = fo + β y
R s
) v
v2 1 ∂p n
+ f ⋅v =
r ρ ∂r
r
v2/r + f v
ρ-1∂ p/∂ r v