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Action et rétro-action, et rôle de

la physique de l'environnement
Climat global

Effet de serre Aérosols


Transport
Bilans H2O Chimie
Echanges Dépôt local /
CO2 réactionelle
Diffusion régional
Albedo
Régulation O3
biologique NH3
N2O
CH4

NO3- 10 m – 100 km Echelle


Agrosystème régionale
Hydrosystèmes
La relation flux-gradient

yExpression des flux de quantité de mouvement, chaleur et


matière entre deux plaques (ou surfaces réelles ou virtuelles) -
extrait du cours de mécanique des milieux continus (D. Flick).
jq.y correspond au flux de chaleur sensible, H
jAy peut correspondre au flux de chaleur latente (vapeur d'eau), L E
Cycle diurne des températures
Expression de H et L E
niveau de
référence
z
∂T
H= - ρ Cp D
∂z

SOL

∂ρw
L E= - Lv D
∂z
Unités : J.s-1.m-2 soit W/m²
Valeur du coefficient de diffusion

La diffusion moléculaire seule (résultant du gradient de concentration)


ne suffit pas à expliquer les flux d'évaporation.
Transition entre écoulement laminaire
et turbulent

La transition laminaire/turbulent
est fonction du nombre de
Reynolds (Re).
L'écoulement au dessus
de la parcelle est
essentiellement turbulent.
Main Characteristic of the surface layer :
Decrease of the wind speed until the surface
La couche limite de surface
- The atmospheric layer -

Free atmosphere •pressure Geostrophic


•Coriolis wind

•pressure
Transition layer •Coriolis
•Reynolds
0.1 hCLA
Surface layer Monin – Obukhov similarity

u' w' = − u*2


CONSTANT u*
Surface
uv =0' '
FLUX LAYER
layer
ξ= z
w c = − u* c*
' '
LMO
2 hs
Roughness u* u*θ*
layer hs d = 2 hs
hs 3
z0 =
10
1
L’analogie entre diffusion et loi d’ohm

z2
« Hypothèse centrale =>
couche à flux constant »: permet z
d'intégrer entre 2 niveaux de référence
(z1 et z2).
z1

∂T SOL
H = − ρCp.D
∂Z
T1 − T2
H = ρCp
ra
z2
dz
ra = ∫
Échelle
macro/ ra, résistance aérodynamique s / m
diff.
finies z1
D
 p. 43-44
Résistances aérodynamiques (turbulentes)
Résistances de couche limite
Turbulent
exchanges (« pure »
aerodynamical
resistance)
(ra)

Surface boundary
layer (rb)
RAPPEL – Bilan d’énergie surface

transferts transferts changement


radiatifs convectifs d’état
(évaporation,
Rnet (H) L E)

Rn = H + LE + G
transferts
conductifs (G)
Rn Ta Ca

H ra LE ra

Tsurf Csurf

VEGETATION
Homogeneous cover, G
It is supposed that Csurf and Tsurf are known… (simple
case) diapo: J.-F. Castell, PERBE
Rn Ta Ca

H ra LE ra

Tsurf Csurf
rscouvert
VEGETATION
Couvert
G Ci
homogène
diapo: J.-F. Castell, PERBE
Application au cas de l’eau (et du bilan d’E)
Il faut tenir compte de la résistance stomatique (rs)

Ta ea
Rn

H ra LE ra

Ts es
rs
VEGETATION
ei (saturée)
diapo: J.-F. Castell,G
PERBE
eau libre
La résistance stomatique
Un facteur clé de régulation des échanges

Photosynthèse
CO2 H2O LE, H

Tf
Résistances biologiques
Focus sur la modélisation des échanges Sol-Vegetation-Atmosphere
« BIG LEAF » approache

Free air (2m height)


ra
Air (turbulent) Transfer
Transfer through air boundary layer)
« bulk » Stomatal resistance rb
Mean stomatal resistance at the cover scale

rs
Hypoth. : saturated air inside
the sub-stomatal cavity

Ci

Free water
[liquide]

Cuticle
•Surface resistances et deposition velocity

C(z) big leaf Model


z
Ra
Ra = résistance aérodynamique
Rb = boundary layer resistance
Rc = leaf stomatal resistance
F Rb (but representative of all the leaves)

Cc ONLY DEPOSITION

F = - C(z) Vd(z)
z0 Rc
Vd = 1 / (Ra(z) + Rb + Rc)
0
C(z)
z
u(z)
Ra(z) Subject to Ra(z) = 2
advection u*
z0 U(z0) = 0
2(Sc / Pr )
2
Rb Not subject to 3
Rb =
turbulence
κu*
z0 ’
Canopy
Rc resistance
Model with compensation point

C(z) Big leaf approaches


z
Ra Compensation point inside the canopy

F
Rb
Déposition and emissions :
Cc
F = - (C(z) - Cs) Vd(z)
z0 Rs
Cs
Integration of several pathways

Big leaf approaches but


z C(z0) distinguishing
Stomatal and cuticle pathway
Ra

Rb
Dépôt et émissions :
Cc
F = - (C(z) - Cc) / (Ra(z) + Rb)
z0 Rw Rs Cc = f(C(z), Cs, Ra, Rb, Rw et Rs)
Cs
0
Mechanistic models for biosphere-atmosphere exchanges
Several level of complexities
Soil-Plant-Atmosphere continuum (water) integrates
physical transfers : aerodynamical and boundary layers resistances
biological transfers: stomatal resistance
physico-chimical transfers : specific surface resistance

χa χa χa χa
Ft Ft Ft

Ra Ra Ra Ra Ft
Fs Rs χ s >0
Rb
χ(z )
Rb Rb Rb o χc

χc Rac F
f Fw Rw

Rc Rs Rw Rs Rbl Fl

Fw Fs

χs >0 χs >0 χl>0


a. b. c.

(d’après Nemitz et al., 2000)


Couplage de modèles de diffusion et
d ’échange de surface

Atmosphère χ χ
a 1.2 a 0.9
DAY NIGHT

Ra Ra
22 3
23 R sq χ R sq 1
sq siliques
χ
sq
R bq χ 5.1
χ R bq
cq 2.1 cq
5 R wq R wq 9
1.6 0.4
Culture
3 Rac1 Rac1 5
de colza χ χ
sf sf
R bf χ χ R bf
cf 4 R sf 0.8 0.3 R sf 0 cf
foliage 0.6
1.2
Rac2 2 R wf R wf 5 Rac2

9 Rbl Rbl 10

χ
l 5.1 litter χ
l 7.3

(d’après Sutton et al., 2000)


Les résistances au transfert dans les échanges surface atmosphère

Modélisation des échanges Ta ea C (z)


d'eau et de chaleur entre
le sol, le couvert
et l'atmosphère h
Ra (z)
(d'après Loubet, 2007). Tf
Rb Rstom eas(Tf)
Tac C
eac
Cc Rac Rcut(HR)
Ts Rbsol
z0 Rsol
ea(Tsol)

Csol
 p. 15
Résistances sol/plante/atmosphère
Calcul des flux
Flux sol – racine – feuille (eau liquide), en kg eau/m2/s:

• φeau = ∆Ψ/R = (Ψracine – Ψsol)/Rsol


R: résistance au transfert sol-racine

• φeau = (Ψfeuille – Ψracine)/Rp


R: résistance hydraulique au sein du système vasculaire de la plante

Flux feuille-atmosphère (vapeur d'eau):

• φeau = (Ψair – Ψfeuille)/(rb + rs)


rb: résistance de couche limite; rs: résistance stomatique
Retour au bilan d’Energie et méthode d’évaluation de
l’évapotranspiration (ET)
Application au cas de l’eau (et du bilan d’E)
Il faut tenir compte de la résistance stomatique (rs)

Ta eair
Rn

H ra LE ra

Ts esurface
rs
VEGETATION
G ei (saturée)
eau libre
3 équations
Rn = H+LE + G
Tsurface − Tair On pose
H = ρCp * Da (déficit hydrique de l’air)
ra Da = esat(Tair) – eair

M esurface − eair * Ds (déficit hydrique de la surface)


LE = Lv. . Da = esat(Tsurface) – esurface
RT ra
P'  ρCp Dair − Dsurface 
LE = .( Rn − G ) + 
P '+γ  P' ra 
EP

P'  ρCp Dair − Dsurface 


LE = .( Rn − G ) + 
P '+γ  P' ra 
Problèmes posés par le cas simple :
- Ds difficile à mesurer
- comment intégrer de la régulation
stomatique ?
Effet de l'irrigation sur H et LE

sec
sec

T apex (°C)
irrigué

heure du jour
irrigué

Comparaison des bilans d'énergie et températures


d'apex entre une culture de pois irriguée et en sec
(Lecoeur et Guilioni, 1998).
50
Application au cas de l’eau (et du bilan d’E)
Il faut tenir compte de la résistance stomatique (rs)

Ta eair
Rn

H ra LE ra

Ts esurface
rs
VEGETATION
ei (saturée)
diapo: J.-F. Castell,G
PERBE
eau libre
L’EvapoTranspiration
Penman-Monteith Approach (BIG LEAF)

(L.) ETR = λ.ET = (L.) ET (W/m²) = (L.) AET

Dair

 esat − air − eair 


 P' ( Rn − G ) + ρCp 
L.ETR =  ra 
  rStom  
Litterature  P'+γ   
anglo-   ra  
saxonne
L'équation de Penman-Monteith
 
 
L.ETR =  L.EP 
  1 + rStom 
 P '+γ 
 


  ra 
Avec:
rs = résistance stomatique (en fait, du couvert; s/m);
ra = résistance aérodynamique (s/m)

Les résistances aérodynamiques peuvent se calculer à partir des


caractéristiques physiques du couvert (hauteur, densité, etc..)

La résistance 'stomatique' est plus difficile à mesure en routine.


Elle intègre aussi la résistance au transfert de la vapeur d'eau
à l'interface sol-atmosphère.
Variation avec l'état hydrique foliaire

Résistance
stomatique
(s/m)
L’ETM « théorique »
• Toujours approche Penman-Monteith (Surface = Big-Leaf)

•  la résistance stomatique est la plus faible


possible compte tenu du couvert étudié (Rstom
MINIMALE) =
 stomates grands ouverts

RsMin
(L).ETM
ETPPenman
puis ET de référence (ET0)
Definition :

• Elle correspond à l'ETM d'une culture donnée, bien irriguée de façon à


maintenir l'humidité du sol au voisinage de la capacité au champ.

• On prend souvent l'ETM d'un gazon comme évapotranspiration de


référence (ETMref ou ETPp), car cette valeur est celle d'un couvert
homogène, couvrant, aux caractéristiques stables au cours du temps, et
pratiquement fonctionnel tout au long de l'année sous l'angle
physiologique.

• Depuis 1990 – FAO propose une ET0 dite de référence :


 Ressemble à un couvert dense bas (12cm de haut) sans jamais de stress
quelconque – résistance stomatique 70s/m
Approche Penman
• Equation Penman (1948)

∆.Rn + γ .Ea
ETP =
∆ +γ
• Ea = pouvoir évaporant de l’air :
= M/RT x f(u) x (esat-ea)
Initialement, f(u) = 1+0.54 u2m
f(u) = 1+0.4 u10m
Schéma pour l’ET0 (FAO 1990)
Equation ET0 (FAO 1990)
• Expressions précédentes : unités = W/m²
• Unité d’usage courante = mm/jour [L et temps]
• (transformation W/m²  mm/day :
x 3600 x 24 / 2,46E6)
chaleur latente de vaporisation de l’eau
Examen des termes d’ET0
• ETo reference evapotranspiration [mm day-1]
• Rn net radiation at the crop surface [MJ m-2 day-1]
• G soil heat flux density [MJ m-2 day-1]
• T mean daily air temperature at 2 m height [°C]
• u2 wind speed at 2 m height [m s-1]
• es saturation vapour pressure [kPa]
• ea actual vapour pressure [kPa]
• es - ea saturation vapour pressure deficit [kPa]
• Δ slope vapour pressure curve [kPa °C-1]
• γ psychrometric constant [kPa °C-1].
Sens et usages d’ET0
• Référence climatique (pour comparer des climats en terme de
consommation en eau des surfaces, à surfaces supposément
identiques)

• Calcul d’ETM (approximation)

 ETM culture étudiée ≈ Kc x ET0


(Kc : références pour de nombreuses cultures [FAO])
Usage pour le bilan hydrique

Figure Kc au cours du temps


• Réserve Eau (t) = Rini + Σtini P - Σtini ETR

• Approximation courante : ETR ~ ETM calculée à l’aide d’ET0

• Voir tableau … précaution d’usage ( … en cas de sol sec ou


le devenant…!)
Synthèse des « ET »

Type ET0 EP ETM ETR


Grandeurs
climatiques
(Rn,Ta, es, u) x x x x
Caractéristi-
ques de la
végétation: -
(a+bu)
x x x
(calcul de h(u) )
Résistance
stomatique
minimale - - x x
(rs min) (Ds=0)
Résistance
stomatique
(rs « vraie ») - - - x
(rs = rsmin)
Les autres termes et formulations

Rappel : EP, ETM, ETR, ETPp ou ET0

d’autres ETref (ET’0) ont été établies … :

• Priestley-Taylor :
ETP = a0[P’/(P’+γ)].Rn/L]
• Hargreaves
ETP = 0.0023.N.Rg0.(T+17,8)(Tx-Tn)0.5
• Turc
ETP = 0.013.Ta/(Ta+15).(Rg+50).
[1+(50-RH)/70]

Conversions utiles

• Pour de l’eau à 20°C et une masse volumique de 1000kg/m3

depth volume per unit area energy per unit area *


mm day-1 m3 ha-1 day-1 l s-1 ha-1 MJ m-2 day-1
1 mm day-1 1 10 0.116 2.45
1 m3 ha-1 day-1 0.1 1 0.012 0.245
1 l s-1 ha-1 8.64 86.4 1 21.17
1 MJ m-2 day-1 0.408 4.082 0.047 1
Application à un polluant
Air libre

ra

Stomate
rstom rw
Cavité
stomatique
Cs
Apoplasme

Film d’eau Cuticule


Modélisation des échanges de polluants:
une approche générique pour la prise en compte des
échanges de polluants entre le couvert et l’atmosphère.

Flux chaleur
Flux chaleurlatente
latente////LE
LE Flux chaleur sensible // H Flux de polluant

qair Tair χair


Zref

raair rStom raair raair(NH3) rStom(NH3


Modèle de bilan
rbcouv rbcouv rbcouv(NH3) )
hcouv χ interne
qcou
v
d’énergie et Tde v
cou
Tleaf
χ
couv

racouv bilanrhydrique
q leaf r racouv(NH3)
χ leaf
Modèle r
acouv
cut cut(NH3)
rbsol rbsol r
d’échange de
bsol(NH3)

rsol rsol r
χ
polluants
sol(NH3)
qsol Tsol sol
Contenu en eau du sol (2 réservoirs)

Couplage de modèles de bilan


d’énergie et de bilan hydrique avec
un modèle d’échange de polluants
Resistance scheme for water vapour, heat, and NH3 exchange
model – SurfAtm-NH3.

 Ra, Rac, Rbf, Rbs, Rdry soil, Rwet soil, Rsf and Rwf are the aerodynamic resistance, the canopy
aerodynamic resistance, the leaf boundary layer resistance, the soil boundary layer
resistance, the soil dry resistance, the soil wet resistance, the stomatal resistance and the
cuticular resistance,
∆dry and ∆wet are the heights of the dry and wet soil compartments respectively.
(figure from Personne et al 2009 – Biogeosciences)
BIOPOLLATM : Gradients de CO2
GRIGNON 08-juil-02 Jour189 Profil de dioxyde de carbone
12 12

Hauteur (m)

Hauteur (m)
8 8

4 4

0 0
350 400 450 500 550 600 340 360 380 400 420
CO2 (ppm) CO2 (ppm)
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

12 12
Hauteur (m)

Hauteur (m)
8 8

4 4

0 0
340 350 360 370 380 390 350 400 450 500 550
CO2 (ppm) CO2 (ppm)
13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24
Un exemple complexe : Flux d’ammoniac
sur un cycle croissance-fauche-fertilisation
sur une prairie à Braunschweig (Milford, 2002)
Émissions Émissions
Dépôt par la prairie depuis
4000
fauchée l’engrais
3500
3000 NH 3
Flux NH3 (ng m-2 s-1)

5/6: Fertilisation
2500
2000 31/5 : Ramassage GRAMINAE

1500 de l'ensilage

1000
29/5: Fauche
500
0
-500
21/05/00 26/05/00 31/05/00 05/06/00 10/06/00 15/06/00
D’abord, bien sûr l’eau et le CO2 … … mais aussi l’ozone

Culture de maïs à Grignon - août 2002


200 400
Évapotranspiration (W/m²)
Flux de CO2 (µmol/m²/s)) 300

Evaporation (W/m²)
100 200

100

0 0
01-août 06-août 11-août 16-août 21-août 26-août 31-août
-100
Flux de CO2 (mg/m²/s)
-100 -200
2 Date
Flux d'ozone (unité arbitraire)

0
01-août 06-août 11-août 16-août 21-août 26-août 31-août
-2

-4

-6
Dépôt d’ozone (ng/m²/s)
-8

-10 Les couverts végétaux peuvent absorber


de 10 à 25% deDate
l’ozone produit sur une journée
Modèle de résistance stomatique
• Selon paramétrisation EMEP (Emberson et al 2000 selon approche Jarvis
1976)

• Equation C1 : conductance stomatique foliaire adaptable aux gaz « i »

Di
gs =
i
{g max . max(g min , g T .g PAR .gVPD .g SWP )}
Dw

• Equation C2 (Zhou et al 2006)


−1 : résistance stomatique couvert
( gs )
R =W
s
LAI eff
Modélisation de la conductance :

Approche empirique de Jarvis (1976)

Approche écophysiologique de Tardieu (1993)

La relation empirique de Ball-Berry (1987)


Modélisation de la conductance :

Approche empirique de Jarvis (1976)

Approche écophysiologique de Tardieu (1993)

La relation empirique de Ball-Berry (1987)


Modélisation de la conductance : Approche empirique de Jarvis (1976) :

- comment modéliser les effets des facteurs météorologiques


sur la conductance sans passer par des modèles physiologiques
complexes ?

Exemple : réponse de la
conductance stomatique
du tabac (Bel-W3) aux
facteurs météorologiques
Modélisation de la conductance : Approche empirique de Jarvis (1976)

- fonction du rayonnement solaire (Rg, W.m-2)


Rg
F1(Rg) =
Rg + 57
- fonction de la température de l’air (Ta, °C)

(Ta-15,46)x(49,75-Ta) 3,476

F2(Ta) =
691088,221

Valable entre 15 et 45 °C, sinon, F2(Ta)=0

- fonction de l’humidité de l’air (VPD, Pa)


3507 - VPD
F3(VPD) = 1 + 0,218 x Ln
3507

- fonction de la vitesse du vent (U, km.h-1)

F4(U) = - 0,0143xU + 1, 019


Modélisation de la conductance :Approche empirique de Jarvis (1976)

g(h) = gmax x F1(Rg(h)) x F2(Ta(h)) x F3(VPD(h)) x F4 (Pot Soil) x


F5 (U(h))

Cette approche :
- donne des valeurs horaires de gs (en mmol.m-2.s-1)
- nécessite un jeu de données important pour être valide
- ne nécessite aucune étude physiologique du stomate
- peut être complété par d’autres fonctions (humidité du sol, [CO2]…)
Exemple : modèle de conductance stomatique du blé pour calculer le flux
d’ozone absorbé par voie stomatique :
http://icpmapping.org/cms/zeigeBereich/11/manual-english.html

Approche dite de « niveau II »


Comparaisons
modèle-mesures

74 couples (modèle-mesure) :
Les moyennes ou les médianes des
écarts (mesure-modèle) ne sont
pas significativement différentes de
zéro
Momentum Flux d ( ρ .U ( z )) dU ( z )
τ p ( z ) = K ( z ). = ρ .K ( z ). =τ P ( z ) 1
dz dz
Air Friction
velocity
τ p ( z ) = ρ .u ' w' = ρ .U *2
2 (mU ) ≈ kg.m.s −1

Above the
τ p ( z ) = Consta.nt ( z ) = τ p canopy

1) Von Karman hypothesis :


du du
u ' ≈ l. u ' ≈ w' ≈ l. 3
dz dz
2) Prandtl hypothesis :
l = k.z
2
dU ( z )  dU ( z ) 
4 τ P ( z ) = ρ .K ( z ). = ρ .l 2 . 
dz  dz  5
du τp  du 
2
du U * 1
K ( z ) = k 2 .z 2 . with = k 2 .z 2 .  = U *2 .... ==> = ⋅
dz ρ  dz  dz k z
Logarithmic decrease of the wind
speed

From Eq 55 u( z ) =
u*
ln(
z
)
k z0

Aerodynamical resistance

dz
Reminder :
ZR
r=∫
Z0 K ( z)

From Eq 51 and 2 ρu*2 = ρ [u ( z R ) − u ( z0 )] / r

ZR k 2 .u ( z R )
1 / rZ = 2 = g a = 1 / ra
0 ln ( z R z0 )
Case of bare soil (and neutral condition)
2
u 1   z  1   z 
Ra = ≈ .ln    = .ln   
u * ² κ.u *   z0   κ².u(z)   z0  

Crop Surface integrating thermal conditions

1  z −d    z − d  
Ra = .ln   − ψ H ( [ z − d ] /L)ln   − ψ M ( [ z − d ] /L)
κ².u(z)   z0    z 0  
• La couche limite de surface atmosphérique
Case of bare soil (and neutral condition)
2
u 1   z  1   z 
Ra = ≈ .ln    = .ln   
u * ² κ.u *   z0   κ².u(z)   z0  

Crop Surface integrating thermal conditions

1  z −d    z − d  
Ra = .ln   − ψ H ( [ z − d ] /L)ln   − ψ M ( [ z − d ] /L)
κ².u(z)   z0    z 0  
Références bibliographiquqes utiles
• FAO : http://www.fao.org/docrep/X0490E/x0490e05.htm#TopOfPage

• Choisnel, De Villele, Lacroze – Une approche uniformisée du calcul de


l’évapotranspiration potentielle pour l’ensemble de la communauté européenne
– 1992

• Guyot G.: Physics of the environment and climate. John Wiley, Chichester, 632 pp.
1998

• Choisnel, Perreira et Perrier, météorologie Agricole – Titre exact à trouver

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