Chapitre 3

Facteurs atmosphériques :
Facteurs hydriques
1. L’eau atmosphérique

par Mohamed ALIFRIQUI

Enseignant chercheur
Faculté des Sciences Semlalia, Université Cadi Ayyad, Marrakech
Cours Ecologie Générale 1 (S3) : Alifriqui (FSSM) 1
 Etats de l’eau dans l'atmosphère et la surface terrestre

Vapeur d’eau : Gaz

Glace : Neige,
Givre, Grêle

Eau liquide : Pluie,

brouillard, Rosée

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 Cycle de l’eau

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 L’évaporation

L'évaporation est un passage progressif de l'état liquide à

l'état gazeux. Ce phénomène est donc
une vaporisation progressive qui a pour effet d'absorber de
l'énergie thermique et donc de réduire la température de
l’environnement.
Les facteurs favorisant l'évaporation sont :
❖ La température et l’apport d’énergie.
❖ Les radiations solaires directes
❖ La surface exposée (étendre le linge favorise l'évaporation),
❖ Le type de matériau imprégné (le nylon sèche plus vite que
la laine ou le coton),
❖ Le vent, qui favorise l'évaporation,
❖ L'humidité de l'air : l'évaporation sera plus importante dans
un air sec que dans un air humide,
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 Types et formes d’évaporation
Dans la nature, il existe deux types d’évaporation :

❑ Une Evaporation Physique,

au dessus des océans, des
mers, et toutes surfaces
contenant de l’eau,….

❑ Une Evapotranspiration
physiologique, due aux
plantes et le couvert
végétal,….

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 La condensation

La condensation est le phénomène

physique de changement d'état de la matière d'un
état gazeux à un état condensé (solide ou liquide). Le
passage de l'état gazeux à l'état liquide est aussi
appelé liquéfaction.

Dans la nature, la condensation de la vapeur d'eau est une

étape importante du cycle de l'eau, à l'origine notamment
de la rosée, des nuages et de la pluie, de la neige,
du givre ou de certaines formes de verglas (brouillard
givrant, qui est une forme de condensation solide).

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Il est donc à noter que le prélèvement d’énergie
calorifique nécessaire à l’évaporation se traduit
par un refroidissement du corps qui a subit
l’évaporation, alors que le mécanisme inverse, la
condensation provoque une libération
d’énergie qui s’accompagne donc d’une élévation
de température.

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 L’Humidité absolue

L'humidité absolue est définie pour l'air humide (ou

d'autres gaz) comme sa teneur en vapeur d'eau.
C’est la masse d’eau contenue dans une unité de volume
d’air. On parle aussi de tension de vapeur d’eau.
L’Humidité absolue s’exprime souvent en grammes par m3.

Hum absolue

H abs = masse d’eau (g)

vol d’air (m3)

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L’Humidité absolue est limitée par la quantité maximale que le gaz peut
absorber avant qu'il y ait saturation à la température de celui-ci.

En effet, pour un volume donné, l’humidité absolue ne peut croitre

indéfiniment. Elle ne peut pas dépasser une certaine valeur-plafond
(maximale), appelée tension maximale ou critique.

On dit alors que l’air est saturé en vapeur d’eau. A partir de ce seuil, l’eau
passe à l’état liquide, la vapeur d’eau se condense sous forme de fines
gouttelettes, Ce sont celles là même qui se forment et apparaissent quand
se forment les nuages, C’est la même chose, lorsqu’on souffle sur des
vitres lorsqu’il fait froid.

Ce sont ces mêmes gouttelettes qu’on appelle la Rosée.

Le facteur déterminant dans ce phénomène, est la température de l’air.

En effet, la température détermine, la quantité maximale saturante de
vapeur d’eau qu’un volume d’air à une certaine température, peut contenir.

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Tableau donnant les valeurs maximales de l’humidité saturante en fonction des
température de l’air. C’est la capacité hygrométrique de l’air.

Température
- 40 - 30 - 20 - 10 0 + 10 + 20 + 30
(°c)
Masse
maximale de
vapeur d’eau
(g/m3) 0,1 0,34 0,9 2,2 4,8 9,4 17,3 30,4

= Humidité
saturante

On retiens donc de ces données, que l’air froid ne peut pas contenir de l’eau
sous forme vapeur. Dès qu’on atteint la valeur maximale critique ou saturante,
la vapeur d’eau excédante se condense rapidement en eau ou glace selon la
température de l’air. C’est le phénomène classique de formation de la glace
dans un réfrigérateur par exemple, ou de la rosée sur les plantes en hiver.

L’air chaud peut contenir beaucoup de vapeur d’eau, à 30°c, un volume d’air
peut contenir 30,4 g/m3.
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 L’Humidité relative
L'humidité relative de l'air, ou degré hygrométrique, couramment notée φ,
correspond au rapport de la pression partielle de la vapeur d'eau contenue
dans l'air sur la pression de vapeur saturante (ou tension de vapeur) à la même
température. Elle est donc une mesure du rapport entre le contenu en vapeur
d'eau de l'air et sa capacité maximale à en contenir dans ces conditions. Ce
rapport changera si on change la température ou la pression bien que
l'humidité absolue de l'air n'ait pas changé. Elle est mesurée à l'aide
d'un hygromètre.
Hum relative

Hrel (%) = Humidité absolue à x 100 à T°c

Humidité saturante

L'humidité relative, nous renseigne sur l’éloignement où se trouve l’air de son

point de saturation (ou point de rosée). Or les impressions courantes d’humidité
ou de sécheresse selon les besoins des êtres vivants, reposent avant tout sur
le déficit de saturation. Autrement dit, la valeur de condensation pour obtenir de
l’eau liquide, qui est la forme utilisée pour satisfaire les besoins physiologiques
des plantes et les animaux.
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 Exemples :

1 Jour : T°c = 30 °c
1)
Eau liquide H.Absolue = 5g/m3
H.Saturante = 30g/m3
Humidité (g/m3)

H.Relative = 5 x 100 = 17 %
30

22) Nuit : T°c = 0°c

DH H.absolue = 5g/m3
Glace H.Saturante = 5g/m3
Vapeur
d’eau H.Relative = 5 x 100 = 100 %
5
5 2 1

DH = Déficit Hydrique

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 Genèse des précipitations (Pluies)

2
3
Eau liquide
1
Humidité (g/m3)

Pour obtenir de l’eau liquide (pluies), il

3 faut :
2 ❖ Soit augmenter l’humidité
Glace ❖ Soit faire diminuer la température
1
De cette façon le point 1 va se déplacer
Vapeur pour dépasser la courbe rouge (courbe de
d’eau saturation ou de condensation ou encore
de rosée)
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 Genèse des pluies

Condensation en gouttelettes en
1 suspension dans l’air :
10 < Ø < 25 mm 1
2
Agglomération des gouttelettes
2 en gouttes plus grosses

3
Chute vers le sol lorsque
3 Ø ⩾ 0,5 mm

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