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Milieux Naturels
Erica Bicchi: ebicchi@esaip.org
Sciences des Milieux Naturels
• Dynamique atmosphérique (QCM+ fiche réchauffement
climatique)
• Océanographie (QCM + rapport modélisation)
• Hydrologie et Hydrogéologie (devoir + rapport sortie)
Dynamique
atmosphérique
E. Bicchi
Dynamique de l'atmosphère actuelle
➢ Généralités de l'atmosphère
➢ Dynamique globale de la stratosphère
➢ Dynamique globale de la troposphère
➢ Polluants atmosphériques
Diffusion et dispersion des polluants et leur effet sur santé
humaine et environnement
Structure verticale de l’ atmosphère
Exosphère (500 -10000 km)
500 km
Structure verticale de l’ atmosphère
Raréfaction
des
molécules
d'air
9/10 de la
masse de
l'atmosphère
T° baisse dans les 16
premiers km
EVEREST
Structure verticale de l’ atmosphère
N2 : 78 %
O2 : 20 %
Autres : 2%
(Ar: 0.1 %, CO2: 0.4 %, etc)
Variation de la composition chimique avec l'altitude
Composition
constante
sur 100 km
(sauf H2O et O3)
Bilan radiatif de l'atmosphère
⚫ 30% de la lumière émise par le soleil est réfléchie. Elle repart dans l'espace
⚫ 19% est absorbé dans l'atmosphère. Dans la mésosphère, l'oxygène absorbe les rayonnement les +
énergétique (UV lointain). Dans la stratosphère l'ozone absorbe les UV. Dans la troposhère vapeur
d’eau et nuages absorbent les IR.
Diffusion de la lumière émise par le soleil
Possibilité de formation de
nuages ou du brouillard
- Température du point de
condensation: T à laquelle
on atteint saturation si
refroidissement est
provoqué par une baisse
de P Si l’air n’est
pas saturé, T
diminue de 1°C
tous les 100 m.
Saturation de l’air humide
Lors de la condensation, l’eau cède de la chaleur à l’air dans lequel elle était dissoute. Le
gradient de température change: gradient en air humide est de 0,6 °C pour 100 m.
m
Air sec Air humide
9°C 600 11,4°C
10°C 500 12°C
11°C 400 12,6°C
12°C 300 13,2°C
13°C 200 13,8°C
14°C 100 14,4°C
15°C 15°C
Saturation de l’air humide
si T devient inférieure à celle de l’air Si T reste supérieure à celle de l’air
ambiant, sa masse volumique devient ambiant, sa masse volumique reste
supérieure à celle de l’air ambiant et elle inférieure à celle de l’air ambiant et elle
redescend → atmosphère est stable continue sa montée → atmosphère instable
m Instabilité °C
600 Stabilité 22 21
500 21 23 22
Lorsqu’une particule d’air humide s’échauffe au contact du sol, sa masse volumique diminue
et elle s’élève→ détente adiabatique et se refroidit
si sa T devient égale à celle de l’air ambiant, masse volumique augment → stoppe sa montée
Saturation de l’air humide
Certaines couches d’atmosphère sont:
- couches isothermes : dans lesquelles la T reste constante
lorsque l’on monte. On est en présence d’une isothermie.
MAXIMUM = 8 - 18 km
Stratosphère
Troposphère
Classification de nuages
Troposphère
Cirrus
Etage supérieur Cirrostratus cristaux de
au dessus de 6000 m Cirrocumulus glace
Altostratus en général
Etage moyen Altocumulus gouttelettes d’eau.
On peut trouver
de 2000 à 6000 m cristaux de glace si
T est très basse
Stratus pluie
Etage inférieur Stratocumulus
du sol à 2000 m
gouttelettes
Nimbostratus pluie d’eau
Cumulus: (congestus)
Cumulus à grand
développement vertical (base
sombre)
Constitués d’eau et
éventuellement de glace
Pluie ou neige en averse
Classification de nuages
Cumulonimbus:
Nuage dense à très grand développement vertical, base
large et très sombre
Constitué d’eau et de glace
Averses de pluie ou de
neige et orages
Classification de nuages
Nimbostratus:
Couche grise et sombre de grande étendue et grande
épaisseur.
Constitué d’eau, de glace ou de neige
Pluie ou neige continue
Classification de nuages
Stratus:
Couche grise, dense et très basse (brouillard
possible)
Gouttelettes d’eau (parfois glace)
Bruine possible
Classification de nuages
Stratocumulus:
Banc, nappe ou couche composée d’éléments soudés ou
non
Constitué de gouttelettes d’eau
Pluie ou neige faible
Classification de nuages
Altostratus:
Nappe ou couche grisâtre, couvrant partiellement
ou totalement le ciel
Constitué d’eau de glace ou de neige
Pluie ou neige possible
Classification de nuages
Altocumulus:
Banc, nappe ou couche de nuages blanc ou gris
moutonneux
Constitué de gouttelettes d’eau (parfois glace)
Pas de précipitation
Classification de nuages
Cirrus:
Nuages élevés en forme de filaments
Cristaux de glace
Pas de précipitations
Classification de nuages
Cirrostratus:
Voile élevé transparent et blanchâtre
Cristaux de glace (phénomène de halo)
Pas de précipitations
Classification de nuages
Cirrocumulus:
Nuages élevés, en banc, nappe ou couche mince d’aspect
moutonné
Cristaux de glace
Pas de précipitations
Classification de nuages
Couverture nuageuse s’évalue en octats (8ème de ciel).
- Pour une couverture de 1 à 4 octats on qualifie la couverture de
scattered (épars)
Au dessus des tropiques : présence de cirrus dans les hautes altitudes → fort effet de
serre => forçage radiatif positif
Au dessus des oceans : nuages bas augmentant fortement l'albédo => forçage
radiatif négatif
Influence des nuages sur le forçage radiatif est de -47Wm2 via l'albédo et de +29Wm2
pour l'effet de serre => nuages tendent à refroidir la Terre
Influence de la vapeur d’eau et
de l'ozone sur le bilan radiatif
Répartition de l'ozone en fonction de l'altitude
90% de l'O3 atmosphérique
Problèmes actuels :
OZONE -tendance globale de
STRATOSPHERIQUE diminution à long terme
(été, automne, hiver)
- Trou d'ozone Antarctique
au printemps
Problème actuel :
- Forte élévation du taux en
ville
Formation de l'ozone dans la stratosphère
Les rayonnements ultra-violet
détruisent les molécules d’O2.
Photodissociation
h UV
O2 O
2 O
O2 + UV -> O + O
O + O2 -> O3
O
+ chaleur
O3 O3
OO
2 3
RECOMBINAISON 3
2
RECOMBINAISON
UV
Photodissociation
O3
O
Absorption UV
(O3 = Bouclier) O2
Ozone protection des UV émis par le soleil. UV absorbés sont réémis sous forme d'IR.
Energie absorbée peut-etre utilisée pour dissocier l’O3 en O2 +O. L'oxygène pourra se recombiner pour
reformer de l’ O3
Destruction de l’O3 dans la
stratosphère
O3
O2 O2
+ chaleur
O3
O2 O O
O
O2
O CREATION
O
O3
O3 O3 O2 O2
O2
Formation : Destruction :
O2 + UV → O + O O3 + UV → O2 + O
O + O2 → O3 O + O2 → O3
O + O 3 → O2 + O 2
Trou d'ozone dans la
stratosphère
• Découvert par J. Farman
en 1985 à Halley Bay
(mais aussi par japonais à
Syowa…)
• Disparition quasi-totale
entre 14 et 20 km.
Le trou d'ozone mesuré par satellite
L'amplitude du
trou croit au
cours du
temps
Trou d'ozone dans la stratosphère
Responsables : essentiellement les CFC ChloroFluoroCarbones composés
volatiles
Le Cl2 est une molécule stable mais qui, sous l'effet du UV, se sépare facilement
en 2 radicaux chlore Cl, qui détruisent l'ozone.
Les CFC émis par l'homme détruisent l'ozone dans la
stratosphère
Décomposition des CFC produit du monoxyde de chlore (ClO) qui réagit ensuite avec dioxyde d'azote NO2 pour former du nitrate
de chlore (ClONO2) ou avec monoxyde d'azote (NO) et méthane pour donner des acides chlorhydrique (HCl) et nitrique (HNO3)
et du chlore moléculaire Cl2 (molécule stable mais qui, sous l'effet du UV, se sépare facilement en 2 radicaux chlore Cl, qui
détruisent l'ozone).
T en Antarctique durant la nuit polaire de l'ordre de - 80°C ou moins→ l'acide nitrique et l'eau, sous forme de cristaux, peuvent former des nuages
stratosphériques glacés.
Les CFC émis par l'homme détruisent l'ozone dans la
stratosphère
09/2014
12/2016 01/2019
NASA's Ozone Hole Watch website 02/2022
Formation d'ozone dans la troposphère
→ pollution atmosphérique
Formation d'ozone dans la troposphère
Conséquences:
Seuil de nécrose des feuilles des végétaux:
65 µg d’O3/m3 sur une journée
200 µg d’O3/m3 sur une heure
nécrose des
feuilles
Le dioxyde de soufre (SO2) et les oxydes d'azotes (NOX) s'oxydent dans l'air en sulfates (SO42-) et en nitrates (NO32-) dans le cas
où l'atmosphère est sèche, ainsi qu'en acide sulfurique (H2SO4) et en acide nitrique (HNO3) dans le cas où l'atmosphère est
humide.
Les pluies acides
Les pluies acides
Effets:
- sur les matériaux avec dégradation des
édifices, monuments ou façades
d ’immeubles
(mise en danger du patrimoine culturel, travaux de
ravalement de façades ou de restauration des
monuments, coût)