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UNIVERSITE MOHAMMED V
ECOLE MOHEMMADIA D’INGENIEURS
Réalisé par:
Membres du Jury :
EL HALOUTI Zineb
« L'expression de la gratitude a trois stations : l'amour dans le cœur, la louange sur la langue
et la récompense par l'action."
Je dédie ce travail à :
Pour m’avoir soutenu depuis toujours. Votre amour, affection et encouragement sont ma
source de motivation. Merci pour tous les dévouements et les efforts que vous avez déployé
pour que je puisse exceller dans ma carrière et devenir la personne que je suis. Je vous aime.
Que Dieu vous bénisse.
Merci pour votre aide, et l’amour que vous éprouvez pour moi. Merci de m’avoir supporté
dans mes décisions, et m’avoir réconforté dans mes moments difficiles. Votre présence a
toujours rendu ma vie aussi merveilleuse.
Qui est l’une des excellentes personnes auxquelles j’ai fait connaissance à l’EMI. Merci pour
ces trois belles années qu’on a passé ensemble durant lesquelles j’avoue que j’ai appris
beaucoup de toi. Merci surtout d’avoir été un bon exemple d’un binôme de stage, et d’avoir
été patiente, et sérieuse. Je souhaite le meilleur pour toi.
MARZOUK Mehdi,
Que je remercie pour m’avoir impliqué dans son quotidien, et avoir veillé à me transmettre un
grand chapitre de son savoir-faire. Je le remercie pour sa disponibilité, son écoute active, sa
patience, la confiance qu’il m’a témoigné, et pour son encouragement qui a toujours favorisé
ma motivation. Très heureuse et ravie d’avoir croisé une telle personne aussi compétente
surtout dans le début de ma carrière.
Il nous tient à cœur, à travers ce mémoire, de remercier toutes les personnes sans lesquelles ce
modeste travail ne serait pas ce qu’il est.
Nous témoignons tout d’abord d’une grande gratitude envers l’ensemble des professeurs et
des cadres administratifs du département Génie Civil qui ont contribué dans une large mesure
à notre formation au sein de l’Ecole Mohammadia d’Ingénieurs.
Nous sommes très reconnaissants à M. Badr SOUFIANI pour la confiance qu’il nous a
accordée, à Mr. Mehdi MARZOUK pour son encadrement de qualité, sa rigueur, sa
pédagogie, son soutien continu, et son accompagnement tout au long du stage.
On remercie Mr. Mohammed MOUEQQUIT, Mr. Al Mahdi JAWAD, Mr. MAZOZ, Mr.
Amine LOUNIRI, Mr. MBARKI et Mr. CHAKIR pour leurs disponibilités, conseils et
orientations précieuses qui nous ont poussés à dépasser nos limites.
On tient à remercier l’ensemble du personnel de SOGEA MAROC, pour leur amabilité, leur
sens de partage et de générosité.
Résumé
Assurer la stabilité des structures est un enjeu primordial dans le domaine de la construction,
et peut constituer un véritable défi pour les structures complexes. Cette stabilité est
fondamentalement liée à l’architecture de la structure et les charges auxquelles elle est
soumise. Ce travail de fin d’étude porte sur l’étude de la stabilité durant les différentes phases
de construction d’une halle en voûte en béton armé de 352m de profondeur, 27m de hauteur et
56m de portée., dans une atmosphère industrielle agressive. Dans ce contexte trois grandes
problématiques seront abordées :
- L’impact du procédé de construction choisi sur la stabilité lors des différentes phases
de construction et le dimensionnement des éléments structuraux.
- La possibilité d’amélioration de la structure vis-à-vis du matériau peut avoir lieu étant
donné l’atmosphère corrosive du site de construction.
- La possibilité d’optimisation du temps de construction d’une telle structure en opérant
sur le procédé de construction, les ressources humaines et matérielles.
On choisit ici tout d’abord d’évaluer la stabilité par modélisation de la structure sur Robot
Structural Analysis lors des différentes étapes de la mise en voûte. La validité de la
stabilité et le dimensionnement seront faits conformément aux règles des Eurocodes.
On propose aussi d’étudier une variante métallique des poutrelles qui relient les différents
voutes du hall mise en place, et ceci en effectuant à l’amont un diagnostic de corrosion
afin de pouvoir dimensionner à bien notre variante et de délimiter un choix de nuance
d’acier et de sous-nuance qui vont assurer la durabilité de notre choix.
Enfin, on propose d’intervenir sur la notion du Job Scheduling pour optimiser le temps de
construction des tours d’étaiements qui devront supporter les arches du Hall. Un outil
d’aide à la décision programmé en Python permettra d’approcher une solution optimale
pour donner une répartition sur chantier qui permet d’optimiser le temps de construction
des tours. Chose qui influencera par la suite la date de mise en place des voûtes déjà
soumises à des contraintes, en particulier vis-à-vis des résistances.
Ensuring the stability of structures is a key issue in the field of construction, and can be a real
challenge for complex structures. This stability is fundamentally linked to the architecture of
the structure and the loads to which it is subjected. This end-of-study work focuses on the
study of stability during the different construction phases of a vaulted hall in reinforced
concrete 352m deep, 27m high and 56m span, in an aggressive industrial atmosphere. In this
context, three main issues will be addressed:
- The impact of the construction method chosen on the stability during the various
construction phases and the dimensioning of the structural elements.
- The possibility of improving the structure vis-à-vis the material may take place given the
corrosive atmosphere of the construction site.
- The possibility of optimizing the construction time of such a structure by operating on the
construction process, human and material resources.
We first choose here to evaluate the stability by modelling the structure on Robot Structural
Analysis during the different stages of vaulting. The validity of the stability and the sizing
will be done in accordance with the rules of the Eurocodes.
We also propose to study a metallic variant of the beams which connect the different vaults of
the hall put in place, and this by carrying out a corrosion diagnosis upstream in order to be
able to properly size our variant and to delimit a choice of shade of steel and sub-grade that
will ensure the durability of our choice.
يعد ضمان استمرار الهياكل لضية أساسية في مجال البناء ،ويمكن أن يمثل تحديًا حميميًا للهياكل المعمدة .يرتبط هذا االستمرار بشكل
أساسي بهندسة الهيكل واألحمال التي يتعرض لها .يركز عمل نهاية الدراسة هذا على دراسة االستمرار خالل مراحل البناء المختلفة
مترا امتدادًا ،في جو صناعي عدواني .في هذا السياق، مترا و ً 55مترا وارتفاع ً 32لماعة ممببة من الخرسانة المسلحة بعمك ً 253
:سيتم تناول ثالث لضايا رئيسية
.تؤثير طريمة البناء المختارة على الثبات خالل مراحل البناء المختلفة وأبعاد العناصر اإلنشائية -
.إمكانية تحسين الهيكل ممابل المادة يمكن أن تحدث في ضوء الجو المسببة للتآكل في مولع البناء -
.إمكانية تعظيم ولت بناء مثل هذا الهيكل من خالل العمل على عملية البناء والموارد البشرية والمادية -
نختار أوالً هنا لتمييم االستمرار من خالل نمذجة الهيكل على التحليل الهيكلي للروبوت خالل مراحل مختلفة من المفز .سيتم تنفيذ
Eurocodes.صالحية االستمرار والتحجيم وفمًا لمواعد
نمترح أيضًا دراسة المتغير المعدني للحزم التي تربط األلبية المختلفة للماعة الموضوعة في مكانها ،وذلن من خالل إجراء تشخيص
للتآكل في المنبع حتى نتمكن من تحديد حجم متغيرنا بشكل صحيح وتحديد اختيار الظل الفوالذ والدرجة الفرعية التي ستضمن المتانة
.التي نختارها
أخيرا ،نمترح التدخل في مفهوم جدولة الوظائف لتحسين ولت بناء األبراج المساندة التي سيتعين عليها دعم ألواس الماعة .ستجعل
ً
أداة دعم المرار المبرمجة من الممكن االلتراب من الحل األمثل لتوفير التوزيع في المولع مما يجعل من الممكن تحسين ولت إنشاء
.األبراج .شيء من شؤنه أن يإثر الحمًا على تاريخ تركيب الخزائن التي خضعت بالفعل للميود ،ال سيما تجاه المماومات
Table des matières
Introduction Générale: ................................................................................................................ 1
Chapitre 1.................................................................................................................................. 1
Présentation du projet et cadrage du sujet ............................................................................ 1
SECTION 1 ................................................................................................................................ 2
Analyse du besoin du Maitre d’Ouvrage et conception architecturale ...................................... 2
I. La sécurité alimentaire, un défi au quotidien pour L’O.C.P. : ........................................... 4
II. Stratégies de croissance : une véritable opportunité pour le développement du stockage . 4
III. Contraintes et exigences de L’O.C.P. vis-à-vis du stockage :......................................... 5
3.1. La sécurité, un critère primordial : .............................................................................. 5
3.2. La logistique, un élément clé pour la facilité de l’export : .......................................... 6
3.2.1. Les différents aspects logistiques au niveau des unités de production : .............. 6
3.2.2. La mécanique, un outil pour faciliter la logistique ............................................... 7
3.3. Besoin et délais de construction : Un défi à relever .................................................... 8
IV. Architecture en voûte: une solution aux exigences de stockage ..................................... 8
V. Vers la concrétisation de la solution proposée : Une signature de la maison VINCI : ...... 9
5.1. Le défi de la maison VINCI: ....................................................................................... 9
5.2. Le hall du Jorf Phosphate Hub 2: Le nouveau pari de la maison VINCI .................. 10
VI. Conclusion de la section :.............................................................................................. 11
SECTION 2 ................................................................................................................................ 1
Cadrage du sujet d’étude ............................................................................................................ 1
I. Présentation du projet : Hall de Stockage JPH2 ............................................................... 13
1.1. Une présentation en chiffres : .................................................................................... 13
1.2. Une présentation générale de la procédure de construction : ................................... 14
II. Cadrage et étendue de l’étude : ........................................................................................ 14
III. Résultats attendus : ........................................................................................................ 15
IV. Méthodologie à adopter : ............................................................................................... 15
V. Conclusion:....................................................................................................................... 15
Chapitre 2.................................................................................................................................. 1
Analyse du procédé de construction ....................................................................................... 1
SECTION 1 ................................................................................................................................ 2
Benchmark et généralités sur les structures en voûtes ............................................................... 2
I. Histoire : ........................................................................................................................... 18
II. Notion sur la conception des arcs : ................................................................................... 18
III. Avantages des structures en arches : ............................................................................. 19
IV. Construction des arches : ............................................................................................... 19
4.1. Construction à l’aide de cintres : ............................................................................... 19
4.2. Construction à l’aide de câbles : ................................................................................... 20
4.3. Construction à l’aide de structures complexes : ............................................................ 20
V. Conclusion ........................................................................................................................ 21
SECTION 2 ................................................................................................................................ 1
Procédé de construction adopté .................................................................................................. 1
I. Éléments Structuraux à préfabriquer: ............................................................................... 23
1.1. Les arches : ................................................................................................................ 23
1.2. Les caissons ............................................................................................................... 26
1.3. Les poutrelles en béton armé : ................................................................................... 27
1.4. Principe constructif du scellement arche-caisson : .................................................... 27
1.5. Moyens de levage et de construction :....................................................................... 28
1.5.1. Tours RMD : ......................................................................................................... 28
1.5.2. Les chevalets : ........................................................................................................ 30
1.6. Plan de pose des caissons : ........................................................................................ 30
II. Logistique de préfabrication: ........................................................................................... 31
III. Levage et Mise en Effet voûte : .................................................................................... 32
3.1. Levage : ..................................................................................................................... 32
3.1.1. Moyens nécessaires pour le levage: ................................................................... 32
3.1.2. Zonage des moyens de levage sur chantier: ........................................................... 33
3.2. Mise en voûte: ........................................................................................................... 34
IV. Conclusion:.................................................................................................................... 38
SECTION 3 ................................................................................................................................ 1
Effet de mise en voûte : Modélisation et étude de stabilité ........................................................ 1
I. Prérequis pour l’étude de stabilité des voûtes: ................................................................. 39
II. Détermination des charges : ............................................................................................. 39
2.1. Charges permanentes: ................................................................................................ 39
2.1.1. Poids propre: ...................................................................................................... 39
2.1.2. Etanchéité: .......................................................................................................... 39
2.1.3. Couverture légère : ............................................................................................. 39
2.1.4. Charges dues aux équipements : ........................................................................ 39
2.2. Charges d’exploitation :............................................................................................. 40
2.2.1. La poussière ........................................................................................................... 40
2.2.2. Le vent ................................................................................................................... 41
III. Calcul du vent suivant l’Eurocode 1 : ........................................................................... 41
1. Pression aérodynamique agissant sur les surfaces extérieures : .................................... 41
2. La pression aérodynamique agissant sur les surfaces intérieures : ............................... 41
3. Pression nette : .............................................................................................................. 41
4. Vitesse de référence du vent: ........................................................................................ 42
5. Pression dynamique de référence du vent : ................................................................... 42
6. Vitesse moyenne du vent : ............................................................................................ 43
7. Paramètres du vent .......................................................................................................... 43
7.1. Coefficient de rugosité : .......................................................................................... 43
7.2. Le coefficient d’orographie : ..................................................................................... 44
7.3. Coefficient d’exposition : .......................................................................................... 44
7.4. Coefficient structural ..................................................................................... 45
7.5. Coefficients aérodynamiques : ............................................................................... 45
8. Résultats du calcul : ...................................................................................................... 46
.Pression intérieure : ...................................................................................................... 46
Résumé des calculs : ....................................................................................................... 46
La force du vent selon les zones : .................................................................................. 47
Calcul du vent de frottement : ...................................................................................... 48
IV. Hypothèses de calcul: .................................................................................................... 49
4.1. Le Béton : .................................................................................................................. 49
4.2. Acier pour béton armé: .............................................................................................. 49
4.3. Acier pour charpente métallique : ............................................................................. 49
V. Modélisation et Etude de stabilité: ................................................................................... 49
5.1. Les différentes phases à modéliser: ........................................................................... 49
5.2. Listing des charges appliquées par phase: ................................................................. 50
5.3. Modélisation: ............................................................................................................. 51
5.3.1. Phase 1: Mise en place des arches sur la tour RMD: ......................................... 51
5.3.2. Phase 2: Mise en place des caissons clés: .......................................................... 52
5.3.3. Phase 3: Pose de la suite des caissons: ............................................................... 52
5.3.4. Phase 4 : Mise en place de l’étanchéité: ............................................................. 53
5.3.5. Phase 5: Mise en place des poutrelles en Béton Armé ....................................... 54
5.3.6. Phase 6 : Mise en place du bardage :.................................................................. 55
5.3.7. Phase 7: mise en place du convoyeur: ................................................................ 56
VI. Conclusion:.................................................................................................................... 56
SECTION 4 ................................................................................................................................ 1
Dimensionnement des arches et des poutrelles en béton armé .................................................. 1
I. Dimensionnement des poutrelles en béton armé: ............................................................. 59
1.1. Sollicitations: ............................................................................................................. 59
1.2. Dimensionnement des poutrelles suivant l’Eurocode 2: ........................................... 59
1.2.1. Caractéristiques de la section: ............................................................................ 59
1.2.2. Dimensionnement en flexion simple à L’Etat Limite Ultime suivant l’Eurocode 2 :
59
1.2.3. Vérification à l’E.L.S. suivant l’Eurocode 3 : .................................................... 64
a- Vérification des contraintes : .............................................................................. 64
b- Vérification de la flèche : ..................................................................................... 66
c- Vérification de l’effort tranchant: .......................................................................... 67
II. Dimensionnement des arches : ......................................................................................... 70
a- Méthode de calcul : ........................................................................................................ 71
b- Imperfections géométriques : ........................................................................................ 71
c- Prise en compte des écarts sur les dimensions des sections: ....................................... 72
III. Conclusion:.................................................................................................................... 75
Chapitre 3................................................................................................................................ 59
Vers une optimisation technico-financière des poutrelles .................................................. 59
SECTION 1 .............................................................................................................................. 59
Constats et Diagnostic de corrosion au niveau de Jorf LASFAR ............................................ 59
I. Classification de la corrosion atmosphérique : ................................................................ 75
1.1. Corrosion sèche : ....................................................................................................... 75
1.2. Corrosion Aqueuse : .................................................................................................. 75
II. Climat et atmosphère :...................................................................................................... 76
2.1. Atmosphère :.............................................................................................................. 76
2.2. Climat : ...................................................................................................................... 76
2.3. Les polluants : ............................................................................................................ 76
III. Facteurs favorisants la corrosion atmosphérique au niveau de Jorf LASFAR: ............ 77
3.1. Durée d’exposition à l’humidité : .............................................................................. 77
3.2. Humidité relative : ..................................................................................................... 78
3.3. La poussière : ............................................................................................................. 78
3.4. La vitesse du vent : .................................................................................................... 79
IV. Conclusion :................................................................................................................... 80
SECTION 2 .............................................................................................................................. 75
Choix de la nuance et de la sous-nuance d’Acier.................................................................... 75
I. Choix de la nuance et sous nuance d’Acier :.................................................................... 81
II. Méthodologie de calcul : .................................................................................................. 81
III. Dimensionnement des pannes métalliques :.................................................................. 81
3.1. Principe de calcul : .................................................................................................... 81
3.2. Calcul des charges : ................................................................................................... 82
3.3. Vérification de la résistance : .................................................................................... 83
3.4. Vérification de l’effort tranchant : ............................................................................. 89
3.5. Vérification de la flèche ............................................................................................ 90
1.1. Conclusion : .............................................................................................................. 90
IV. Détermination de la sous-nuance d’acier : .................................................................... 91
4.1. Section : ..................................................................................................................... 91
4.2. Limite d’élasticité : .................................................................................................... 91
4.3. Combinaisons de charges (Ted est l’action principale) : ........................................... 92
4.4. Calcul de la température de référence : ..................................................................... 92
4.5. Diagramme du moment : ........................................................................................... 92
.............................................................................................................................................. 92
4.6. Calcul de la contrainte maximale de flexion : ........................................................... 92
4.7. Niveau de contrainte en proportion de la limite d’élasticité nominale : .................... 93
4.8. Choix de la sous-nuance d’Acier : ............................................................................. 93
4.9. Choix du Revêtement: ............................................................................................... 93
a- Composition Minéralogique de l’acier S235-J0-W :......................................... 93
V. Conclusion :...................................................................................................................... 94
SECTION 3 .............................................................................................................................. 75
Evaluation technico-financière des pannes .............................................................................. 75
I. Principe: ........................................................................................................................... 95
II. Résultats : .................................................................................................................. 95
III. Analyse des résultats : ................................................................................................... 96
IV. Impact de l’utilisation des liernes : ............................................................................... 97
V. Comparaison et conclusion : ............................................................................................ 98
Chapitre 4................................................................................................................................ 95
Retour d’expériences et optimisation du travail sur chantier ............................................ 95
SECTION 1 .............................................................................................................................. 95
Déploiement d’un outil d’aide à la décision pour le Job Scheduling : Démo-Kratos ® .......... 95
I. Contexte de la mise en place de Démo-Kratos : .............................................................. 97
II. Démo-Kratos, un outil d’aide à la décision : .................................................................... 97
2.1. Un cas idéal de construction : .................................................................................... 97
2.2. Vers une amélioration de l’outil : Prise en compte des retards ................................. 99
2.3. Optimisation des ressources : Resource Constrained Project Scheduling : ............. 100
3.4. Proposition d’approximation de convergence : ....................................................... 104
SECTION 2 .............................................................................................................................. 95
Gestion de la mise en place des voûtes .................................................................................... 95
I. Suivi de la résistance des demi-arches et les dates possibles de pose : .......................... 105
II. Impact du produit de scellement sur la construction des voûtes et solutions proposées :
105
III. Conclusion :................................................................................................................. 109
Conclusion Générale .............................................................................................................. 110
Bibliographie .......................................................................................................................... 111
ANNEXES ............................................................................................................................. 105
Liste de Figures
L’ingénieur en génie civil est amener à planifier à l’amont son projet ainsi qu’à le
dimensionner. En tant que concepteurs, il s’agit de déployer des stratégies durables et
économiques pour assurer la performance de la structure.
Pour le cas d’un projet de travaux et de conduite de chantier, ce qui est le cas dans ce
mémoire, il s’agit de s’assurer de la mise en œuvre de l’ouvrage dans des conditions de
déploiement optimales en respectant les enjeux du projet lui-même.
En effet, on a été amené à suivre l’évolution du projet du Hall en voûte, destiné au stockage
d’engrais, au niveau de Jorf Lasfar, qui est le site industriel de l’O.C.P.
Le chantier étant en Fast Track, on a été chargé de suivre le chantier et identifier les
problèmes pouvant entraver le séquencement des travaux. Terrassements, mise en place des
fondations, travaux de coulage des différents éléments structuraux et de la mise en place
des moyens de levages, telles ont été nos missions du 07 février 2022 au 03 juin 2022.
Devant les moyens mobilisés pour le projet, ainsi que son architecture spécifique, on a été
amenés à se poser un nombre de questions relatives audit projet, notamment en ce qui
concerne :
1
Chapitre 1
Présentation du projet
et cadrage du sujet
Objectif du chapitre :
Le présent chapitre a pour objet de présenter le projet du Hall en voûte, et ceci à travers deux
sections. La première section aura à justifier l’importance de la structure voûte pour les
unités de stockage de l’Office Chérifien des Phosphates. La deuxième section quant à elle,
s’intéressera à présenter en particulier le Hall en voûte de l’unité Phosphate HUB 2 dans
laquelle on a effectué notre projet de fin d’étude.
SECTION 1
L’Office Chérifien des Phosphates est un acteur stratégique mondial dans la réalisation
de la sécurité alimentaire. Premier exportateur mondial d’engrais phosphatés, L’O.C.P. a
pour ambition de nourrir le sol pour nourrir la planète.
L’O.C.P. a pour rôle est de fournir un nombre suffisant de produits à base de phosphate en
vue de faire face à la demande mondiale croissante en engrais et fertilisants.
Ceci présuppose une compréhension réelle des besoins des sols et des cultures et
l’accompagnement des agriculteurs pour un usage raisonné et durable des ressources, mais
présuppose également un travail de fond qui consiste à produire les engrais de matière
suffisante pour assurer la sécurité alimentaire.
Devant une demande accrue, l’O.C.P. doit assurer une production et un stockage
suffisants pour assurer les commandes à venir tout en tenant compte des fluctuations du
marché.
Pour cela, l’O.C.P. mobilise des unités de production et de stockage, en particulier les
unités Jorf Phosphate Hub 2 et 3, situés au niveau de Jorf LASFAR, qui constitue un
véritable hub économique puisqu’il s’agit d’une zone portuaire.
Plusieurs hangars de stockage, connectés aux usines et au port, sont construits pour
assurer le flux de marchandises (engrais) à exporter, et n’ont pas une capacité moindre à
100 kT.
4
III. Contraintes et exigences de L’O.C.P. vis-à-vis du stockage :
La politique adoptée par l’O.C.P. est une politique qui valorise l’économie circulaire et
l’Humain au sein de cette économie. De ce fait, la sécurité est une exigence primordiale et
ceci de l’extraction du Phosphate à l’exportation de l’engrais, en passant par le stockage.
En effet, les engrais appartiennent à la famille des fertilisants : matière qui apporte les
substances nutritives aux plantes pour leur permettre une croissance optimale.
Les substances nutritives dits “ éléments fertilisants majeurs” contenues dans les engrais
sont:
- L’azote
- Le phosphore
- Le potassium
Dans des conditions extérieures particulières, ces éléments peuvent constituer un véritable
danger, dont la détonation de nitrate d’ammonium. Les conditions extérieures qui peuvent
mener ces éléments à détonner sont en particulier :
D’autres plans d’actions sécuritaires pour le stockage d’engrais sont pris selon des normes
spécifiques, en particulier la norme européenne NFU-42 001.
5
3.2. La logistique, un élément clé pour la facilité de l’export :
La logistique est une fonction stratégique pour l’Office Chérifien des Phosphates. Afin
d’optimiser le coût de transport et gagner en performance et en chiffres d’affaires, L’O.C.P.
œuvre à faciliter sa logistique et ceci par rapport à deux éléments :
6
3.2.2. La mécanique, un outil pour faciliter la logistique
L’O.C.P. à viser d’autant plus à faciliter cet exportation vers le port et ceci en intervenant à
l’intérieur même des halls de stockage d’engrais pour faciliter la manutention des produits en
vrac.
Elle a mis en particulier les éléments mécaniques suivants pour répondre à ses besoins :
- Le tripper :
Le tripper permet de couler l’engrais dans la cuvette de rétention. Le produit peut être soit
coulé une fois arrivé au tripper comme il peut être emmagasiné à l’intérieur du tripper puis
coulé ultérieurement.
- Le gratteur
7
- La cuvette de rétention :
La cuvette de rétention est un radier sur lequel les engrais sont versés. Cette cuvette n’est
pas plate, mais représente un talus, ce qui va permettre d’augmenter la capacité de stockage
Devant la demande accrue en engrais, le stockage constitue un véritable défi pour l’entreprise
afin d’assurer son chiffre d’affaires.
Une construction pure in situ avait été préalablement envisagée par l'entrepreneur dans
cette perspective.
Le bureau d’études responsable des plans est le bureau Allemand Petr Und Lochner.
Ils ont proposé une forme en voûte pour assurer une grande capacité de stockage et une
facilité de manœuvre à l’intérieure de cette même aire de stockage.
En effet, cette forme en voûte est justifiée par les équipements mécaniques qui vont être
abrités à l’intérieur de la structure. Le gratteur, comme défini précédemment, a une hauteur
qui avoisine les 20m de hauteur. Le tripper qui fait 4m de hauteur, doit absolument être
espacé d’un mètre de hauteur par rapport au gratteur. Ainsi une hauteur minimale de
25m doit être dégagée. Aucune poutre ou plancher ne peut figurer sur cette hauteur
minimale.
8
La configuration poteaux-poutres est à supprimer car il faudra avoir des poteaux avoisinant
les 26m. Les poutres quant à elles, auront des portées de 56m. Les instabilités dues à la
flèche exagérée des poutres et le flambement des poteaux sont donc à craindre.
La conception se compose d’arcs articulés construits en béton armé, dont deux - raidis par
des dalles de béton préfabriquées, qui sont enjambées entre eux - forment un élément porteur.
Les ouvertures entre les éléments de toiture doivent alors être fermées par la suite.
9
Le secret d’une telle dextérité dans la construction réside même dans les valeurs et
l’esprit de la société mère et ses filiales.
Premier groupe mondial de concessions et de constructions, VINCI forme un
réseau de compétences et d’entreprises sans équivalent dans le monde. En 2010,
leurs 163 000 collaborateurs sont intervenus sur 262 000 chantiers dans une
centaine de pays. Son métier est de concevoir, construire, financer et gérer des
équipements qui améliorent la vie de chacun : infrastructures de transport,
bâtiments publics et privés, aménagements urbains, réseaux d’eau, d’énergie et de
communication.
Port Jorf
Hall JPH2
10
VI. Conclusion de la section :
11
SECTION 2
Cadrage du sujet d’étude
I. Présentation du projet : Hall de Stockage JPH2
1.1. Une présentation en chiffres :
Il s’agit d’un hall en voûte destiné au stockage d’engrais de l’unité JPH2 au niveau de
JORF LASFAR.
Ce Hall est censé stocker des engrais de type NPK. (Nitrate, phosphate et Potassium)
Ce Hall est constitué de 44 arches, reliées entre elles tantôt par des caissons, tantôt
par des poutrelles en béton armé.
On appellera voûte la combinaison : arche – caisson – arche
Les voûtes sont reliées par des poutrelles en Béton Armé
13
1.2. Une présentation générale de la procédure de construction :
On peut proposer le phasage des travaux selon la séquence suivante pour la mise en
voûte :
14
de déplacements, ainsi que le dimensionnement des éléments structuraux pour assurer
leur résistance vis-à-vis du chargement auxquels ils sont soumis.
Le deuxième volet concernera à établir un retour d’expérience par rapport au
projet de construction. En effet, il s’agira de diagnostiquer les éventuels problèmes sur
chantier pour pouvoir anticiper les problèmes et établir des plans de redressements.
Pour cela, on établira un outil d’aide à la décision.
V. Conclusion:
Ce chapitre aura permis le cadrage du sujet, ce qui va server à faciliter l’étude de la mise en
voûte ultérieurement.
15
Chapitre 2
Analyse du procédé de
construction
Objectif du chapitre :
Une arche est un élément architectural qui adopte une forme géométrique proche de l'arc. On
dit aussi que c'est une voûte en arc.
L'arche en architecture désigne une structure incurvée capable d'enjamber un espace tout en
soutenant un poids significatif. L'arche a été développée en Mésopotamie, en Assyrie, en
Égypte et en Étrurie. Elle est d'abord utilisée dans les ponts, les portes et les fenêtres pour son
côté pratique.
Puis l'arche est devenue une technique importante dans la construction de cathédrales et est
toujours employée aujourd'hui dans certaines structures modernes.
On peut dire que l'histoire des arcs passe par trois étapes, une première dans laquelle les arcs
sont élaborés suivant l'intuition et l'expérience des constructeurs, une autre dans laquelle les
propriétés empiriques sont obtenues dans des modèles géométriques (certains sans inspiration
scientifique) et une troisième dans laquelle des modèles analytiques modernes nous
permettent de savoir comment fonctionne « un arc ».
Il est possible de faire l’analogie avec un câble dont la rigidité flexionnelle est très faible ; les
câbles adoptent des géométries satisfaisant les équations d’équilibre en supprimant dans
chaque section le moment fléchissant. Même si les forces dans un câble sont des forces de
traction, on peut ainsi envisager une certaine dualité entre câbles et arcs : pour un chargement
donné, un câble adopte la forme que devra adopter l'arc pour ne pas présenter de moment
fléchissant.
Un arc soumis à un chargement uniforme pour être funiculaire, doit donc adopter la même
forme, mais de sens opposés, qu’un câble de même portée soumis à la même charge.
18
L’arc n’est funiculaire que pour un type de chargement, si le chargement varie, des moments
fléchissant vont apparaître. La forme de l'arc est définie en fonction de la charge majoritaire.
C'est le cas de la charge de poids propre pour des ponts des longues portées.
La construction des arcs est généralement réalisée à l’aide de structures provisoires : cintres,
câbles ou structures plus complexes pour les arcs de grande portée.
19
4.2. Construction à l’aide de câbles :
Pour la réalisation de l'arc de Saint Louis hors du commun par sa taille (192 m de hauteur), les
équipes de construction ont tout d'abord monté chaque demi-arc séparément, en mettant en
place une plate-forme de travail servant notamment à contrebalancer l'inclinaison des demi-
arcs. Puis, à partir d'un certain stade, un buton provisoire a été installé entre les deux demi-
arcs pour assurer la stabilité, jusqu'à la pose de la clef de voûte.
20
V. Conclusion
Etant donné la courte durée propose pour le chantier, SOGEA MAROC a suivi un procédé de
structure complexe qui suit celui de l’arc Saint-Louis à des différences près.
21
SECTION 2
Comme cité précédemment, le hall en voûte en construction fait 325m de profondeur, pour
56m de portée et 27m de hauteur.
Une voûte est constituée de deux arches reliées entre elles par des prédalles appelées caissons.
Les deux arches sont reliées par 30 caissons entre elles selon un mode et ordre de poses bien
définis.
Chaque arche est constituée de deux demi-arches qui seront clavetées au moment de la pose.
En plus de cela, les arches sont rotulées au niveau du clavetage et de la liaison semelle-arche.
Les voûtes sont reliées entre elles par 42 poutrelles en béton armé.
Les caractéristiques des différents éléments structuraux seront détaillées dans la suite du
chapitre.
Les demi-arches sont préfabriquées au sol selon un zonage bien défini qui permettra la facilité
de leur levage. Chaque demi-arche pèse 65T et présente une longueur de 41,56m.
Elles ont une section en L. En effet le talon de la section, permettra le scellement des prédalles
au niveau des arches.
23
La section en L des arches fait 1m40 de hauteur pour un talon de 62,5 cm de largeur.
Malgré leur très grande similarité, on distingue trois types d’arches au niveau du projet.
En effet, il existe des inserts noyés dans le béton armé des arches pour des fins spécifiques.
Selon les plans fournis par le bureau d’étude, on distingue les arches suivantes :
24
La position des types d’arches et explicitée au niveau de l’image ci-dessous :
La différence entre les arches se fait sensiblement à la présence d’inserts noyés dans le béton
qui servent plus aux moins pour les spécifications citées dans le tableau ci-dessus.
On présente ici un tableau récapitulatif des inserts présents et leurs utilités. On fournira en
annexe, un document explicitant la technologie mise en place pour les inserts.
25
Demi Arches
N°1 N°2 N°5 N°6 N°7 N°8
Numéro Insert
1 x x x x x x
3 x x - - - -
4 x x x x x x
5 x x x x x x
6 x x x x x x
7 - - x x - -
8 - - x x - -
9 x x - - x x
Tableau I-3: Présence d'inserts au niveau des arches
26
Leurs poids varient de 15.3 T à 18.7 T.
Les poutrelles en béton armé relient les voûtes entre elles et font 5.35m de longueur.
Il s’agit de poutrelles de section carrée 20cm x 20cm, qui supporteront le bardage. La toiture
est en effet constituée de plaques nervurées opaques et translucides avec des ouvertures pour
l’éclairage.
27
1.5. Moyens de levage et de construction :
En effet, parmi les moyens de constructions utilisés pour la mise en place du Hall JPH2, on
compte :
- Deux basculeurs ;
- Deux tours d’étaiements de 27m de hauteur (MEGASHORE TOWER – du
constructeur RMD KIWKFORM) ;
- Des chevalets de stabilisation ;
- Des grues nécessaires pour le levage.
Ce paragraphe sera limité aux moyens de constructions qui permettent d’assurer la stabilité de
la voûte en construction, car il s’agit de l’objectif même du paragraphe. On abordera donc
les tours d’étaiements et les chevalets de stabilisation.
On détaillera dans les sections à venir les éléments concernant le basculeur, et les grues de
levage nécessaires pour le levage ainsi que le mode opératoire en général sur le chantier.
La tour RMD est une tour d’étaiement qui fait environ 27m de hauteur. Cette tour supporte
deux arches, et permet le clavetage de chaque demi-arche.
Elle est censée supposer les arches lors de la pause et avant la mise en effet de voûte.
28
La tour RMD retient chaque demi arche de la manière suivante (en rouge la section en L de
la demi-arche).
Le ripage de la tour RMD se fait après la pose et le scellement des caissons dans leur
totalité.
29
1.5.2. Les chevalets :
Les chevalets permettent la stabilisation de la demi-arche jusqu’à la pose et scellement des 18
premiers caissons.
30
b) Le Deuxième plan de pose des caissons possible est défini comme suit :
- La pose des premiers des caissons pour la stabilité de voûte et scellement.
- Arrivé à 10 caissons, on enlève les chevalets et on procède au ripage de la tour RMD
- Pose des caissons résiduels et scellement (il faut attendre toutefois d’arriver à une
certaine résistance)
Afin d’optimiser la mise en place des voûtes, il a été adopté pour le chantier le plan
d’installation suivant :
Les deux zones de préfabrication des arches sont symétriques par rapport à l’axe de symétrie
dans le sens de la profondeur du Hall.
31
Les caissons quant à eux sont déposés au niveau d’une zone de stockage car on va s’en servir
qu’après la pose des demi-arches et leur scellement
Afin de constituer les différentes voûtes du hall, on aura besoin des éléments suivants :
Pour relever la demi- Pour supporter les demi- Pour lever les demi-
arche du sol et faciliter arches lors de leur pose arches.
son levage pour commencer à
constituer les voûtes
Une tour RMD supporte
deux arches, soit 4
demi-arches
Grue 600T
Tour RMD
Basculeur
32
3.1.2. Zonage des moyens de levage sur chantier:
La plateforme du milieu réceptionnera les deux tours d’étaiements (dites tours RMD) qui
vont servir d’appuis pour les demi-arches après leur levage et avant la mise en voûte.
Il s’agit d’après cela de mettre en place les deux basculeurs qui vont servir à basculer l’arche
pour faciliter sa mise en place en position verticale.
On définit les zones de levage par les bandes suivantes, elles serviront à la réception des grues
de 600T (Grue LIEBHERR-LR-1600-2W).
33
3.2. Mise en voûte:
Tout d’abord, on commence par identifier la semelle qui doit recevoir la demi-arche.
On dépose deux chevalets au niveau de deux semelles qui vont accueillir les deux
demi-arches qui vont constituer une unique arche avant même le levage, ainsi on
pourra assurer une partie de stabilité une fois levée
À l’aide d’une grue de 600 T déjà installée sur chantier, on lève la demi-arche après
avoir y accrocher les câbles élingues, et on la pose sur le basculeur doucement pour
éviter de causer des fissures sur la demi-arche.
Demi-Arche
34
Etape 3: Pivotage de la demi-arche à 90°
A l’aide des vérins hydrauliques, la demi-arche est tournée d’an angle de 90°.
Demi-Arche
A l’aide d’une nacelle, l’ouvrier est mis jusqu’au niveau de la demi-arche et accroche
une deuxième fois les câbles élingues de la grue 600 T.
La demi-arche est ensuite débridée du basculeur, qui revient à sa position initiale, et la
demi-arche est levée verticalement
La demi-arche accrochée verticalement est mise en parallèle à la grue.
35
Etape 5: Pose de la première demi-arche sur la tour RMD
A l’aide d’une nacelle, l’ouvrier est placé au niveau de la demi-arche et lui accroche
un treuil. Ce dernier va servir comme outil pour basculer la demi-arche d’un de ses
côtés, plus précisément, le côté qui sera posé sur la tour RMD et non pas celui qui va
être insérer dans la semelle.
La grue pose la demi-arche sur la tour RMD qui est une tour d’étaiement et qui servira
d’appui stabilisateur pour les demi-arches.
36
Etape 7: Clavetage des deux demi-arches:
La tour RMD ne peut se déplacer, ni les chevalets enlever que quand le mortier de
scellement des caissons no.D9, D10, D13, D14, D24, D25, D28, D29 atteint au moins
30 MPA et les caissons no. D3, D4, D5, D6, D7, D8 atteint au moins 22 MPA.
37
Etape 10 : Mise en place de l’étanchéité :
Une fois la voute est achevée, il convient de mettre en place l’étanchéité aux caissons.
Il s’agit des rouleaux d’étanchéité, qui vont être mis en place à l’aide des nacelles.
Etape 11:
Les voutes sont à relier par les poutrelles qui vont servir comme support des bacs
d’aciers.
Deux voûtes consécutives sont reliées par 42 poutrelles en béton armé.
IV. Conclusion:
Le procédé de construction du Hall est un procédé complexe qui fait intervenir la notion de
stabilité à différentes phases de constructions.
38
SECTION 3
Cette section a pour objectif de juger la stabilité des voûtes par rapport à l’aspect
normatif.
Pour cela, il nous faudra choisir les différentes phases à modéliser suivant les étapes
citées précédemment.
Il faudra en plus déterminer les charges auxquelles sont soumises les voutes et les
justifier.
Il faudra calculer le vent qui est un élément fort présent en hauteur : on rappelle que la
hauteur du hangar avoisine les 27m.
Pour les éléments en béton armé, tels que les arches et les caissons et les poutrelles, le poids
propre est à déterminer à partir de la masse volumique du béton 25 KN/m3. Le poids des
caissons est de 28 KN/m3.
2.1.2. Etanchéité:
Le complexe d’étanchéité sur la toiture en béton est estimé à 0.3 KN/m².
Il s’agit des bacs acier secs et plaques transparentes entre les portiques en béton y compris les
accessoires, estimé à 0.1KN/m².
39
Les charges permanentes des équipements divers sont des charges ponctuelles de 50Kn et
12Kn appliquées respectivement à une distance de 2.5m et 5 m de l’axe de symétrie comme
représenté ci-dessous :
2.2.1. La poussière
40
2.2.2. Le vent
Le calcul du vent sera explicité au niveau du prochain paragraphe.
(𝑧𝑒)
Avec :
(𝑧𝑖)
Avec :
3. Pression nette :
La pression nette du vent sur un mur ou un élément est égale à la différence des valeurs
algébriques des pressions qui s’exercent sur chaque paroi. La pression dirigée vers la paroi est
considérée positive, tandis que la succion s’éloignant de la paroi est négative.
41
4. Vitesse de référence du vent:
La vitesse de référence du vent, est la vitesse moyenne sur 10 min à 10 m au-dessus du sol
d’un terrain de catégorie II, avec une probabilité annuelle de dépassement de 0,02
(communément désignée comme période de retour moyenne de 50 ans). Elle doit être calculée
de la manière suivante :
Avec :
Nous avons supposé que Jorf Lasfar appartient à la zone 2 du NV65 qui correspond à la
vitesse 34 m/s. En faisant une corrélation linéaire entre l’Eurocode 1 et NV65, on obtient :
𝑚 𝑠
Cette valeur n’est certes pas exacte, étant donné que l’effet du vent au Maroc est différent de
celui de la France, de plus, la variation polynomiale du vent n’est qu’une approximation. Elle
représente malgré tout une valeur plus approchée dont on peut se servir par la suite.
Ainsi :
𝑥 𝑥 𝑚 𝑠
Avec :
42
La masse volumique de l’air dépend de l’altitude, de la température et de la pression probable
du lieu au cours des tempêtes de vent. Sauf indication contraire, doit être prise égale
à .
Avec :
7. Paramètres du vent
𝑧
(𝑧) ( * 𝑜𝑢𝑟 𝑧 𝑚
𝑧
(𝑧) ( ) 𝑜𝑢𝑟 𝑧
Avec :
𝑧 : Longueur de rugosité
𝑧 : 0,05 m
𝑧 : Hauteur minimale
43
Le tableau ci-dessous résume les paramètres correspondant à notre cas :
(𝑧) 𝑝𝑜𝑢𝑟
| |
(𝑧) ( ) 𝑝𝑜𝑢𝑟
Avec :
H : hauteur de l’obstacle.
𝑝𝑜𝑢𝑟
𝑝𝑜𝑢𝑟
Et α sont des coefficients définis dans un Tableau. Pour notre cas (𝑧)
44
Le coefficient d’exposition (𝑧) tient compte des effets de la rugosité du terrain, de la
topographie et de la hauteur au-dessus du sol sur la vitesse moyenne du vent et sur la
turbulence. Il est défini comme suit :
Avec :
𝑔: le facteur de pointe ;
(𝑧) 𝑧 𝑜𝑢𝑟 𝑧 𝑚
(𝑧) .𝑧 /
(𝑧) (𝑧 ) 𝑜𝑢𝑟 𝑧 𝑧
45
8. Résultats du calcul :
.Pression intérieure :
Comme il n’est pas évident de justifier et d'évaluer μ dans notre cas, il convient alors de
donner à la valeur la plus sévère:
En suppression
En dépression
Pression extérieure :
46
La force du vent selon les zones :
Avec surpression interne Cpi= +0.2
CsCd*(Cpe-
Zone Cpe Cpe-Cpi F/A (N /m^2)
Cpi)
CsCd*(Cpe-
Zone Cpe Cpe-Cpi F/A (N /m^2)
Cpi)
47
Calcul du vent de frottement :
Phase Commentaire
1 : pose d’une est la surface 𝑥 𝑥 𝑥 𝑥
voute supérieure des 𝑚
arches.
3 : pose du On a 30 caissons
reste des sur toute une
caissons et voute.
l’étanchéité.
4 : pose des On a 42 pannes sur
pannes entre les deux
voutes.
Dans cette phase
on aura deux
voutes remplies de
caissons avec les
pannes entre les 2
voutes
5 : pose des
bacs d’acier
sur les pannes.
Tableau III-5: Calcul du vent de frottement
48
IV. Hypothèses de calcul:
4.1. Le Béton :
- béton pour les arcs : C35/45, fc28=35MPa ;
- béton pour les caissons : B35 accéléré;
- béton pour les poutrelles : B30 ;
- Coefficient de poisson : 0.30.
- Poids volumique du béton armé : 25KN/m3 ;
- La résistance du sol : 0.4 MPA ;
- Module de Young instantané := 11 000 × 𝑓𝑐𝑗 ;
-
Module de Young différé : =11 000/(1+𝜑) × 𝑓𝑐𝑗1/3
On se propose quand même de choisir un acier S235 à la base qui pourra être changé
éventuellement après la mise en place du diagnostic de corrosion au niveau de la section 2.
49
5.2. Listing des charges appliquées par phase:
Type de charges
Charges permanentes
Poids
propre des X X X X X X X
arches
Poids
propre des X X X X X X
caissons
Etanchéité X X X X
Poids
propre des X X X
pannes
Les bacs
X X
métalliques
Le
X
convoyeur
Charges variables
La
X X X X X X X
poussière
Charges de
X X X X
montage
Charges de
X X
maintenance
Charge du vent
Le vent
normal au X X X X X X X
long pan
Le vent de
X X X X X X X
frottement
Tableau V-2: Listing des charges appliquées durant les différentes phases
50
5.3. Modélisation:
Figure V-2: Epure des moments, RSA Figure V-3: Epure des déformations, RSA
51
5.3.2. Phase 2: Mise en place des caissons clés:
Figure V-5: Pose des caissons clés Figure V-4: Epure des moments de la phase 2
Figure V-7: Modélisation de la phase 3 Figure V-6: Epure des moments de la phase 3
52
Moments à l'état ultime ( Kn.m) Moments à l'état de service(Kn.m)
My + My - Mz+ Mz- My + My - Mz+ Mz-
Figure V-8: Modélisation de la phase 4 Figure V-9: Epure des moments de la phase 4
53
5.3.5. Phase 5: Mise en place des poutrelles en Béton Armé
54
5.3.6. Phase 6 : Mise en place du bardage :
55
5.3.7. Phase 7: mise en place du convoyeur:
VI. Conclusion:
56
SECTION 4
1.1. Sollicitations:
59
Figure I-1: Paramètres et dimensions
𝑣𝑒𝑐 𝑠𝑖 𝑠𝑖 𝑝
𝑠𝑖 𝑠𝑖 𝑝
. /
Equation d’équilibre:
. / . /
On pose . / ( )
60
Figure I-2: Orgranigramme flexion simple ELU suivant l'Eurocode 2
61
Nous calculons tout d’abord les grandeurs nécessaires pour savoir s’il existe des aciers
comprimés ou pas :
L'acier de béton armé doit présenter une ductilité adéquate. Les classes d'acier
recommandées sont la classe B et la classe C.
Classe de ductilité ( ) k
B 5 1,08
Tableau I-3: Paramètres d'entrée de la classe de ductilité de l'acier
62
On détermine maintenant les sections d’acier à l’ELU:
3 HA16
6.03 cm²
3 HA16
6.03 cm²
63
1.2.3. Vérification à l’E.L.S. suivant l’Eurocode 3 :
𝑥 ̅̅̅̅̅ 𝑓
𝑛 ( 𝑥) ̅̅̅̅̅ 𝑓
Il faut aussi tenir compte du fluage et vérifier si la section du béton est fissurée, en effet :
C’est un moment critique qui délimite l’appartion de la première fissure mécanique :
est déterminé en considérant que la fibre la plus tendue est à la contrainte limite de
fissuration du béton 𝑓
64
Sollicitations
(m²) (m²)
(kN.m) (kN.m)
Avec :
( ) 𝑥
𝑥
Soit:
65
( ) ( )
𝑥 *√ +
( )
Inertie fissurée :
𝑥
( 𝑥) ( 𝑥)
b- Vérification de la flèche :
Il n’est généralement pas nécessaire de calculer les déformations de manière
explicite, des règles simples, telles que limitation du rapport portée/hauteur
pouvant être formulées et suffisant pour éviter les problèmes de flèche en situation
normale.
L’EC2 n’impose pas de calculer les flèches d’un élément si son rapport
portée/hauteur L/d reste inférieur à des limites définies par les formules
suivantes :
* √𝑓 √𝑓 ( * + 𝑠𝑖
* √𝑓 √𝑓 √ + 𝑠𝑖
Avec :
√𝑓
66
L (m) d (m) ⁄
5.35 0.2 25.75
Tableau I-14: Rapport portée-hauteur
⁄
0.0187 0.03015 OUI 28.81
On conclut que l’on est dispense pour le calcul de flèche, la vérification des fissures
est quant à elle réalisé par la disposition constructive.
𝑝𝑢
Calcul préliminaire
(MPa) (MPA) ( )
1 0.6 23.33 14 16.8
Tableau I-17: Caractéristiques pour calculer l'effort tranchant
67
On rappelle que l’on aura deux composantes pour l’effort tranchant, on prendra le plus
dimensionnant :
(kN / m) (kN / m) ( ) ( )
61.28 22.3 𝑝 𝑥 𝑝 𝑥
Tableau I-18: Calcul de l'effort tranchant théorique
150
100
Effort tranchant [kN]
50 Vn(x)
Ved,cal
0
-3 -2 -1 0 1 2 3 Vrd,s
-50 Vrd,c
-100
-150
-200
Absicsse(m)
Figure I-5: Diagramme de l'effort tranchant, en vert l'effort tranchant théorique, en rouge l'effort tranchant calculé
68
La quantité d’acier minimale est imposée par l’Eurocode 2.
Tout calcul fait, on trouve un cadre HA8 avec un espacement de 13.5 cm qui est l’espacement
maximal.
Remarque :
La section a été dimensionnée suivant les réservations qui lui ont été faîtes sur l’arche.
Toutefois, en se fiant au pré dimensionnement donné par le RPS2011 et le pré
dimensionnement donné par l’Eurocode 2, nous devons prendre une section de 40cm x
40 cm pour une portée de 5.35m.
En effet comme on le remarque si l’on prend compte de l’enrobage conseillé, nous
trouvons d = 12.4cm alors que théoriquement il avoisine les 18cm. Ainsi la disposition
constructive proposée précédemment n’est pas correcte quoi qu’elle soit proposée sur
chantier et par le bureau d’étude.
Nous proposons un dimensionnement en 40cm x 40cm pour la poutrelle en béton
armé, afin de régler les problèmes d’enrobage et de la section fortement ferraillée
comme vu précédemment.
Toutefois, un tel changement aura de grandes répercussions sur le chantier, notamment
le changement des coffrages pour les arches qui ont des réservations spéciales pour les
poutres. Ceci s’ajoute au fait que les arches sont fortement ferraillées également et il
faut donc faire attention à ne pas créer de jonction entre les réservations faites pour les
poutres et le ferraillage de l’arche.
69
En suivant le même dimensionnement que précédemment, nous trouvons :
La section de l’arc dans chaque zone doit être ferraillée selon les efforts (M, N et T)
maximaux et minimaux. On rappelle que le moment minimal est aussi important que
le moment maximal, car il va calculer les armatures de traction dans la fibre supérieure
et celles de compression dans la fibre inférieure.
On devra aussi dimensionner suivant l’effort normal maximal et minimal.
Les sections seront dimensionnées à la flexion composée en tenant compte que la
fissuration est préjudiciable.
On prendra compte du second ordre et des imperfections géométriques pour le
dimensionnement à la flexion composée.
On a 3 zones, et dans chaque zone, on possède 2 moments qu’on doit prendre en
compte (pour la zone 1 on a un seul cas), par conséquent, on va effectuer 5 fois le
dimensionnement d’une section soumise la flexion composée selon l’Eurocode 2.
On se propose dans notre cas de dimensionner la zone la plus défavorable.
70
a- Méthode de calcul :
- Où : ( 𝑙 𝑜𝑢 𝑙 ) en valeur algébrique
- Et : est la contrainte à l’état limite déterminant pour le calcul de
Remarque :
√ ( *
√ ( * 𝟗
√
√ ( * 𝟗
𝟑
71
𝑚 𝑛𝑜𝑚 𝑟𝑒𝑠 𝑙 𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑣𝑒𝑟𝑡𝑖𝑐 𝑢𝑥 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑖 𝑢 𝑛𝑡 𝑙 𝑒𝑓𝑓𝑒𝑡 𝑡𝑜𝑡 𝑙
𝑒 𝑒 𝑒 𝑒
72
𝑒 𝑒 . 𝑐𝑚 / avec h : la hauteur de la section
𝑙
𝑒
𝑟 𝑐
En général, pour une section constante c = 10 sauf si le moment est constant, prendre c=8
Dans le cas des éléments de section droite constante et symétrique (ferraillage compris), la
courbure est égale à :
𝑟 𝑟
e- Calcul du ferraillage pour la section de l’arche suivant les sollicitations les plus
défavorables:
73
- On rappelle que la demi-arche est bi-articulée et que la longueur de flambement est la
longueur même de l’arche.
Dimensionnement à l’E.L.U. :
⁄𝑟 ⁄𝑟 𝑒 (m)
1,365 0,147 0,00172 2 1,249 0,0029 0.154
Tableau II-3: Calcul de l'excentricité au deuxième ordre par la méthode nominale du rayon de courbure
𝑒 (m) 𝑒 (m)
0.154 0.625
Tableau II-4: Calcul des imperfections géométriques et l'excentricité totale
Vérification à l’E.L.S.:
L (m) d (m) ⁄
22.90 1.46 18.17
⁄
0.187 0.0166 VRAI 31.64
Tableau II-7: Conditions pour Vérification de la flèche
74
III. Conclusion:
- Les poutrelles en béton armé sont fortement armées, on peut prétendre que cela est
dû à cause du dimensionnement à la flexion simple et non à la flexion déviée. Il y a
possibilité d’optimisation au niveau des poutrelles.
- Le prochain chapitre essaiera d’évaluer la possibilité d’optimisation des
poutrelles en essayant une variante métallique qui devra être résistante mais
aussi durable vu l’atmosphère agressive du milieu industriel de l’O.C.P.
- Le dimensionnement des sections des arches peut être changé avec un
dimensionnement à l’E.L.A. En effet, pour notre étude statique, on n’a pas pris compte
du séisme qui peut faire l’objet d’une étude plus détaillée.
75
Chapitre 3
Objectif du chapitre :
Comme cité lors du précédent chapitre, les poutrelles en béton sont fortement
armées et dimensionnées en flexion simple. Le plus avantageux serait de les
dimensionner en flexion déviée. Pour cela, on propose une variante métallique
des pannes en toute connaissance de causes vis-à-vis de la corrosion
atmosphérique dont on jugera le rendement financier et structurel.
SECTION 1
Dans le cas de la corrosion atmosphérique, l’électrolyte peut être soit la pluie, la rosée,
l’humidité ou la neige qui fond.
L’électrolyte rencontré en général est l’eau. La corrosion atmosphérique prend place dans
des conditions d’humidité précises telles que l’humidité relative de l’atmosphère excède
l’équilibre relatif d’humidité de toute solution présente sur la surface métallique.
L’importance de la corrosion atmosphérique est illustrée par le fait que le coût de la protection
contre la corrosion atmosphérique coute environ 50% du cout total de toutes les autres
mesures prises contre la corrosion. Il est donc important de comprendre comment cette
corrosion s’attaque aux matériaux avant d’envisager d’optimiser la structure.
Le niveau critique d’humidité varie selon le type de contaminants, comme la poussière, les
particules de sel et la composition des métaux.
75
II. Climat et atmosphère :
2.1. Atmosphère :
On distingue 4 zones :
- Zone rurale
- Zone urbaine
- Zone industrielle
- Zone marine
2.2. Climat :
On distingue 3 climats : Figure II-1:Graphique montrant la masse
corrodée selon la durée d'exposition. La perte de
- Tempéré masse est importante pour une atmosphère
industrielle telle celle de Jorf Lafar
- Froid
- Tropical
L’agressivité du climat et de l’atmosphère est montrée sur le tableau suivant :
Le site de Jorf Lasfar est donc très favorable à la corrosion atmosphérique, car il
présente un climat tempéré dans une atmosphère industrielle.
- Les principaux polluants atmosphériques sont : SO2, H2S, NOx (oxydes d'azote),
CO2, particules de poussière et sels marins.
- Les polluants atmosphériques courants sont le SO2 et le NaCl.
76
Les polluants du site JORF-LASFAR se présentent principalement avec les pourcentages
suivants :
La durée d’exposition à l’humidité (en anglais : Time of Wetness) correspond au temps durant
lequel la surface métallique est couverte d’eau avant que le processus de corrosion ne
s’enclenche.
A une lame d’eau d’épaisseur suffisante, une force électromotrice est générée et est largement
suffisante pour déclencher le processus de corrosion.
Ce temps-là dépend de :
77
3.2. Humidité relative :
La corrosion atmosphérique de l’acier est négligeable tant que le taux d’humidité relative de
l’air est plus bas que 40%. La courbe suivante (courbe de VERNON) indique la variation de
la masse d’acier corrodé par unité de surface (mg/dm²) en fonction du taux d’humidité relative
de l’air. On peut remarquer que la corrosion devient importante à partir de 60%
d’humidité relative.
Pour Jorf Lasfar, L’humidité relative de l’air est en général entre 60% et 80%. Le point
de rosée se situe aux environs de 7°C -8° C. Il est ainsi favorable à la corrosion
atmosphérique.
3.3. La poussière :
La poussière a un effet abrasif sur la surface métallique, surtout si combinée avec le vent dans
les régions désertiques et les régions côtières.
Les impuretés des émissions telles que le CO2 et le CO absorbés dans la poussière créent des
micros cellules de corrosion.
78
Les retombées de poussière s’élèvent à 150 kg/m² à 27m de hauteur près du site de
construction au niveau de Jorf Lasfar et ceci est dû à la présence de cheminées et de
radiateurs.
La vitesse du vent affecte le profil de concentration de particules de sel dans une zone
particulière. Il est responsable du transport des polluants qui peuvent être déposé sur un
substrat métallique. Il peut aussi déloger une couche protectrice formée sur un métal surface
et favoriser la corrosion. La vitesse du vent, la direction du vent et la géométrie structurelle
sont importantes contributeurs dans les zones soumises à des vents violents
Dans notre cas, Les vents dirigés vers le sud-ouest sont faibles et modérés. Ceux dirigés vers
le nord-ouest sont très dominants et forts et peuvent constituer des retombées de poussières
importantes.
Ces deux vents attaquent les pignons selon l’orientation du Hall fournie.
Les long-pans sont attaqués par des vents faibles. Ainsi, les retombées de poussières sont
faibles.
La structure en arche évite une forte concentration de la poussière et permet sa retombée sur
le sol par effet de gravité et d’équilibre instable étant donné la forme circulaire. Ainsi la
poussière va glisser au fur et à mesure sur le sens des longs-pans mais toute fois une
concentration peut avoir lieu dans la zone sommitale.
79
IV. Conclusion :
Notre principal objectif reste maintenant de choisir un acier en toute connaissance de cause
d’un milieu aussi agressif. La prochaine section aura pour but de choisir la nuance d’acier et
la sous nuance d’acier selon l’Eurocode 1.
80
SECTION 2
Le choix de la nuance d’acier se fait par « itération », en effet, la nuance d’acier choisie doit
vérifier en premier lieu les critères dimensionnant, dont la résistance.
On commence alors par fixer l’acier S235 pour tous nos calculs.
La sous- nuance d’acier, quant à elle, nous permet de nous adapter aux cas dans lequel chaque
projet se situe. Elle peut toutefois intervenir sur la nuance d’acier comme expliqué dans
l’Eurocode 3 (EN-1991-1).
On commencera tout d’abord par se fixer une nuance d’acier, et dimensionner la variante
des pannes en acier.
Il s’agira de vérifier les critères suivant selon l’Eurocode 3 : la résistance, l’effort
tranchant, la flèche et le déversement.
Enfin, si les critères sont vérifiés, il s’agira de choisir une sous nuance d’acier convenable
selon les normes de l’Eurocode 3.
Les pannes métalliques sont des pièces destinées à transférer les actions appliquées à la
couverture de la structure (l’épaisseur est à déterminer) ou les surcharges climatiques à la
structure principale et porteuse (les arches).
Elles reçoivent donc des charges réparties et constituent un appui pour les plaques de
couverture.
Cette partie servira à la conception et l’étude de ces barres qui relient les voûtes entre elles.
Les pannes sont soumises à la flexion déviée à cause de la pente de la toiture. Les appuis de
ces poutres en acier sont articulés sur les arcs, et par la suite on n’aura ni le risque de
flambement, ni la flexion composée due à un effort de compression.
81
Les charges permanentes et autres surcharges F agissent verticalement sur les pannes et seront
donc décomposées en 2 composantes
La charge du vent est perpendiculaire à l’arc, donc parallèle à l’âme du profilé métallique,
et donc n’aura pas de composante tangentielle.
Le calcul se fera par rapport aux normes de l’Eurocode 3.
Les poutres métalliques sont isostatiques, et de portée 5.5m en acier avec la liberté de
dilatation dans le sens longitudinal de la construction (aucun effort de compression ou de
traction).
On choisit des profilés laminés en HEA180 pour supporter la flexion déviée, et on vérifie la
résistance du profilé, sinon on augmente ses dimensions afin d’augmenter la section et le
poids.
82
Le tableau suivant résume toutes les charges appliquées sur les pannes, et chaque zone
représente les deux composantes de la charge : normale n et tangentielle t.
Le tableau suivent représente les combinaisons données (selon 4.2 de l’EC III) avec les
charges suivant les deux directions (n : normale ; t : tangentielle) et dans les 3 zones pour
déterminer la combinaison la plus défavorable.
83
Figure III-5: Organigramme pour dimensionner à la flexion déviée
L’EC III a établi une classification des sections transversales en fonction de plusieurs critères:
- Résistance de calcul ;
- Elancement des parois ;
- Capacité de rotation plastique ;
- Risque de voilement local.
84
Les caractéristiques géométriques de la section sont comme suit :
b h d tw tf c
Profilé
(mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm)
Afin de déterminer la classe de la section, on devra se référer aux conditions exigées par
le tableau 5.3.1. de l’Eurocode 3. (Voir annexe)
Paroi comprimée
Classe 1 < 10
Classe 2 < 11
Classe 3 < 15
Tableau III-4: condition pour déterminer la classe de la semelle
85
On définit epsilon tel que :
𝟑
√
Où 𝑓 est en N/mm².
Dans notre cas, on prend :
On a alors :
Ame Semelle
tw d d/tw tf c c/tf
Grandeurs
6 122 20.33 9.5 90 9.47
Classe 1 1
Tableau III-5: Classe de l'âme et la semelle
Par conséquent, la section en sa totalité est en classe 1, donc le calcul peut se faire en
plasticité.
𝑓
̅ [ ] [ ] , -
Où :
𝑖
𝑒𝑠𝑡 𝑙 𝑙 𝑛𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑓𝑖𝑛𝑖 𝑝 𝑟
𝑖
[ ( ) ]
𝑒
𝑣 𝑢𝑡
86
C1 est un facteur dépendant des conditions de charge et d’encastrement, on retrouve sa valeur
d’après l’ECIII (voir figure)
Le tableau suivant explicite les données nécessaire pour le calcul de l’élancement critique:
L/
L h(cm) es h/es
Ainsi, le moment résistant se calcule comme suit : (il va de même pour la direction
normale)
87
est le coefficient de réduction pour le déversement, qui est fonction de l’élancement
réduit ̅̅̅̅̅̅de l’élément vis-à-vis du déversement et qui a pour valeur :
𝜑 [𝜑 ̅ ]
Où :
𝜑 , ( ̅ ) ̅ -
2 1
𝜑
0.990 0,726
Tableau III-9: Données nécessaires pour la vérification de la résistance
On obtient ainsi :
(kN.m) (kN.m)
55.44 26.70
Tableau III-10: Valeurs
Vérification de la résistance :
Pour vérifier l’inégalité de l’organigramme, on a besoin de connaître les moments donnés par
la sollicitation la plus défavorable. Dans notre cas, il s’agit de la combinaison 1.35G+1.5 Q
qui donne :
(kN.m) (kN.m)
19.00 6.91
Tableau III-11: Valeurs
88
Tout calcul fait, on a : ( * ( * qui vaut 0.364 < 1
Où est l’aire de cisaillement, qui peut être déterminée comme suit (pour un effort parallèle
à l’âme) :
- Profils laminés I ou H :
𝑡 (𝑡 𝑟)𝑡
On calcule l’effort tranchant résistant :
(cm²) (cm²)
14.52 39.89
(kN) (kN)
197.91 543.75
Tableau III-12: Effort tranchant résistant
(kN) (kN)
28.41 10.34
Tableau III-13: Valeurs de l'effort tranchant
Ainsi :
Vérifié
Vérifié
89
3.5. Vérification de la flèche
𝑞 (daN/m) 𝑞 (daN/m)
340.07 123.78
Tableau III-15: charges
𝑧 𝑙
𝑓𝑧
𝑙𝑦
Vérifié
Vérifié
1.1. Conclusion :
Le profilé HEA180 avec la nuance S235 vérifié les critères de résistance. Il s’agit maintenant
de vérifier sa conformité par rapport à la sous-nuance selon l’aspect normatif de l’Eurocode 3.
Ce calcul a été fait pour un entraxe de 4m soit 21 pannes par voutes.
90
IV. Détermination de la sous-nuance d’acier :
4.1. Section :
On choisit un HEA180
Hauteur : 171 mm
Largeur : 180 mm
Epaisseur de l’âme : 6.5mm
Epaisseur de l’aile : 9 mm
Module élastique par rapport à l’axe y-y : 293.6
Module plastique par rapport à l’axe z-z : 102.7
Le tableau 3.1. présenté au niveau de l’EN 1993-1-1 explicite la relation entre l’épaisseur de
l’âme et la limite d’élasticité selon la nuance d’acier.
91
Ainsi : = 235 N / mm²
* , - ∑ ∑ }
Où :
= 𝑘 𝑚𝑚
92
4.7. Niveau de contrainte en proportion de la limite d’élasticité nominale :
N/𝑚
𝑓 (𝑡) 𝑓
𝑓 (𝑡) N/𝑚𝑚
Le tableau 2.1 de l’EN 1993-1-10 donne les épaisseurs maximales admissibles pour un
élément selon le niveau de contrainte en proportion de la limite d’élasticité nominale, la
température de référence ainsi que l’énergie à l’essai Charpy.
% max C Mn Si P S N
S235-J0-W 0.17 1.4 - 0.04 0.04 0.009
Tableau IV-1: Coulée de l'acier S235-J0-W
b- Choix du revêtement :
Il s’agit d’un alliage de Zinc et d’Aluminium qui permet une bonne protection contre la
corrosion atmosphérique surtout dans les milieux industriels.
93
Tableau IV-2: Apparition de rouille avec revêtement Galfan
V. Conclusion :
94
SECTION 3
II. Résultats :
On va comparer par la suite entre les poutrelles en béton et les poutrelles en acier de
construction.
On présentera tout d’abord le calcul pour 21 pannes installées.
Matériel
PV HT 3.149.892,38
95
Main d'œuvre Unité Qte Déboursé Unitaire DH / unité Déboursé total
Matériel
PV HT 2.485.073,18
Tableau I-1: Prix de revient des poutrelles en béton armé avec section 20cm x 20 cm
Le prix de revient de l’Acier est plus cher que celui des pannes en béton armé de
section 20cm x 20cm.
Le dimensionnement des pannes n’étant pas fait en flexion déviée pour le béton armé
et présentant de fortes sections en acier ne paraît pas être un choix judicieux pour les
problèmes qu’il peut causer ultérieurement principalement la fissuration des
poutrelles.
On se propose d’étudier l’influence des liernes pour un dimensionnement avec des IPE
au lieu des HEA
96
IV. Impact de l’utilisation des liernes :
Les liernes sont des tirants qui fonctionnent en traction. Elles sont généralement formées de
barres rondes ou de petites cornières. Elles sont reliées entre elle au niveau du faîtage. Leur
rôle principal est d’éviter la déformation latérale des pannes.
Compte tenu de la faible inertie transversale des lisses, l’effet de la charge perpendiculaire à
l’âme devient Préjudiciable et conduit à des sections importantes, donc onéreuses.
La solution consiste à réduire la portée transversale des lisses en les reliant entre elles par des
liernes (tirants), situés à mi - portée.
Les liernes sont soumis à des efforts croissants, au fur et à mesure qu’ils se rapprochent du
faîtage. Les efforts de traction sollicitant les liernes ne peuvent pas être attachés aux lisses
faîtières, qui périraient transversalement. Ils sont donc transmis aux fermes par des tirants en
diagonal (bretelles).
L’entre-axe imposé pour le calcul des IPE dans cette partie est de 2.04m.
Conformément à la méthode proposée pour les HEA, nous dimensionnons les IPE et nous
trouvons que les IPE240 répondent aux exigences de l’Eurocode 3. (Voir Feuille de calcul
en annexe)
97
Le poids des IPE240 est de 30.6kg/m contrairement aux HEA180 qui est de 35.5kg/m.
Toutefois, il faut 882 pannes en IPE240 au lieu de 441 sinon le critère de flèche n’est pas
vérifié. (Voir Feuille de Calcul en Annexe)
V. Comparaison et conclusion :
De la même manière que précédemment, nous comparons les prix des différentes
solutions envisagées.
La solution en HEA180 est la plus convenable.
98
Chapitre 4
Retour d’expériences et
optimisation du travail sur chantier
Objectif du chapitre :
Ce chapitre a pour objectif de proposer un outil d’aide à la décision codé en PYTHON pour
le montage des tours d’étaiements en élaborant un Man-Task Scheduling et de présenter un
programme VBA pour étudier la mise en place des voûtes afin de proposer d’éventuels plans
de redressements et perspectives d’amélioration.
SECTION 1
L’un des travails qui a lieu lors de la période du stage de projet de fin d’études est le suivi du
montage des deux tours d’étaiements, dites tours RMD, qui font 27m de hauteur.
L’un des objectifs premiers qui nous est venus en tête est de proposer des plans de
redressements en fonctions des situations qui se présentaient à nous.
C’est dans ce contexte qu’a été déployé l’outil d’aide à la décision Démo-Kratos, qui est
encore une démonstration non finale de cet outil et qui montre une puissance par rapport aux
résultats et aux diagrammes qu’il fournit.
Afin de mener à bien notre projet dans un sens large (respect des délais, stabilité des arches,
sécurité du personnel, etc.) , il nous est important de délimiter la réalisation de chaque
dans les meilleurs délais, éventuellement minimiser les retards en cas d’imprévus et ceux
en optimisant l’usage de nos ressources.
En premier lieu, on présente un résumé des différentes tâches (constructions qui interviennent
dans la réalisation de nos tours) et leurs dépendances. En effet, il existe des tâches qui
97
dépendent de la bonne réalisation d’une ou d’un ensemble d’autres tâches, on parle alors de
dépendances temporelles dans l’exécution des tâches.
Remarque : On présente le cas d’une seule tour, étant donné la similarité entre les deux.
Cependant, la réalisation des tâches des deux tours peut se faire simultanément.
La figure « Résumé tâche précédence » résume les différentes tâches qui interviennent
dans la mise en place des tours.
Tel que notre objectif est défini, on s’appuie sur la méthode PERT (Program Evaluation and
Review Technique) pour décrire, représenter, analyser et suivre de manière logique les tâches.
Commençons par un cas simple qui se résumé sur le fait qu’on dispose de toutes les
ressources nécessaires pour la réalisation de chaque et analysons les délais de réalisation de
nos tours.
Le tracé du diagramme de PERT est réalisable avec des librairies Python en ayant comme
entrée : Tâches / Libellé de tâches, Précédences entre les tâches et la durée de chaque tâche.
Un fichier Excel résume notre tableau d’inputs (Voir « Fiche tâche» en Annexe).
Libellé de la tâche
Date de Durée Date fin de
début tâche tâche
Ordre chronologique
98
Le résultat peut-être trouvé dans le fichier PDF «Pert cas 1 ». On présente un
extrait dans l’image ci-dessous :
Pour déterminer la date au plus tôt d'une tâche, il faut parcourir le diagramme de gauche à
droite et calculer le temps du plus long des chemins menant du début du projet à cette tâche.
S'il y a plusieurs sous-chemins, on effectue le même calcul pour chacun et on choisit la date la
plus grande.
La marge totale d'une tâche est la différence entre la date au plus tard et la date au plus
tôt d'une tâche.
Dans ce premier cas, idéal, la construction d’une seule arche nécessite 10,625 jours.
Prenons ensuite un cas plus explicite, où on injecte un nouveau paramètre : « retard » qui
représente une durée de retard majorée pour chaque tâche. Pour un cas illustratif, on suppose
que chacune de nos tâches peut avoir un retard aléatoire entre [0,5j], et on réalise notre
diagramme de PERT sur l’input (Voir « Fiche tâche 2 » en Annexe).
99
Dans ce cas, qui bien sûr n’est qu’un exemple illustratif de l’effet que peut avoir un retard sur
la réalisation de la tour (passage de 10,625 jours à 30 jours en moyenne, soit 3 fois le délais
optimal). Ainsi, une analyse sur l’optimisation des ressources s’impose.
Dans cette formulation, les variables de décision ( ) si le travail j est assigné pour
commencer à l'heure t; autrement, ( ) .
Tous les travaux doivent se terminer en un instant sans violer les contraintes de priorité tout
en respectant la quantité de ressources disponibles. Le modèle proposé par Pristker peut être
énoncé comme suit:
100
𝑖𝑛
∑ 𝑡 𝑥( ) ( )
̃
𝑜𝑢𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑠
∑ 𝑥( ) ( 𝑗 ) ( )
̃
∑ ∑ 𝑢( ) 𝑥( ) 𝑐 ( 𝑡 ̃ 𝑟 ) ( )
∑ 𝑡 𝑥( ) ∑ 𝑥( ) 𝑝 ( (𝑗 𝑠) ) (𝟑)
̃
𝑥( ) * + 𝑗 𝑡 ̃ ( )
Avec :
𝑝 Durée de la tâche 𝑗
En plus des travaux qui appartiennent au projet, l'ensemble contient des tâches 0 et n+1 , qui
sont des tâches fictives qui représentent respectivement le début et la fin de la
planification. Le temps de traitement des tâches factices est toujours nul et ces travaux ne
consomment pas de ressources.
L’objectif (*) est de minimiser la durée totale du projet qui est atteinte à l'heure de départ de
la tâche n+1
La contrainte (1) implique que toutes les tâches, y compris la tâche n + 1, doivent
commencer à un intervalle de temps 𝑡 ̃
La contrainte (2) garantie que les demandes de ressources sont comprises dans les limites de
capacité de chaque ressource 𝑟 à tout intervalle de temps tel que 𝑡 ̃
101
La contrainte (3) implique que la tâche 𝑖 doit se terminer avant que la tâche 𝑗 ne commence
pour tous (𝑖 𝑗)
Dans la littérature « Compact MIP Models for the Resource-Constrained Project Scheduling
Problem » , on définit une borne supérieur pour l’ensemble ̃ qui se résume à la somme totale
de toutes les tâches. Ou encore par la valeur :
𝑢( )𝑝
𝑚 𝑥 (∑ ) ( )
𝑐
Dans notre cas d’étude, on dispose d’un total de 75 tâches à réaliser pour la construction de
nos deux tours.
Le résumé des tâches, leurs précédences, leurs durées ainsi que les ressources nécessaires
pour leurs réalisations peut-être trouvé dans l’annexe : Fiche des tâches 3
Remarques :
1. La durée de réalisation des tâches tel définit dans nos données d’entrée 𝑝 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑗
est un nombre réel. La définition du problème mathématique implique que la durée
des tâches doit être un entier naturel.
102
Durée
Chef de Chef Animateur Temps de du
Ressources Boiseurs Manœuvres Soudeur Electricien Grutier Topo Convergence?
chantier d'équipe HSE convergence projet
(en j)
3h30mn (fixé
par contrainte
Quantité 1 1 7 2 1 1 1 1 1 Non 60
de
de CPU/RAM)
ressource 10 10 70 20 10 10 10 10 10 Oui 1000s 17
100 100 700 200 100 100 100 100 100 Oui 300s 17
Durée
du
Chef de Chef Animateur Temps de
Ressources Boiseurs Manœuvres Soudeur Electricien Grutier Topo Convergence? projet
chantier d'équipe HSE convergence
(en
minutes)
3h30mn
30784 =
(fixé par
1 1 7 2 1 1 1 1 1 Non 64.133
contrainte de
jours
CPU/RAM)
Quantité
5100 =
de
10 10 70 20 10 10 10 10 10 Oui 1h15mn 10,625
ressource
jours
5100 =
100 100 700 200 100 100 100 100 100 Oui 15mn 10,625
jours
On remarque que pour les deux types approximations, l’algorithme du Branch and Bound ne
converge pas vers la solution optimale dans le cas où l’ensemble des ressources nécessaires
pour chaque tâche est le cas réel dans notre projet. Cependant, il fournit une solution
approchée qui est significative par rapport à la borne supérieure.
Pour le cas où on augmente le nombre de ressources x10 et x100, l’algorithme converge vers
la solution optimale qui est exactement la même qu’on a vu dans ce qui précède. En effet,
c’est cas revienne à étudier un cas réaliste où l’on dispose d’un nombre de ressources suffisant
pour effectuer toutes les tâches.
103
3.4. Proposition d’approximation de convergence :
On applique alors notre algorithme de recherche de solution optimale : Branch and Bound
pour différents scénarios qu’on résume dans le tableau suivant :
Durée du
Chef de Chef Animateur Temps de
Ressources Boiseurs Manœuvres Soudeur Electricien Grutier Topo Convergence? projet (en
chantier d'équipe HSE convergence
heures)
Quantité 1 1 7 2 1 1 1 1 1 Oui 6min 216 = 27j
de 2 2 14 4 2 2 2 2 2 Oui 30s 144=18j
ressource 2 2 10 4 2 2 2 2 2 Oui 1min30s 200=25j
En minimisant le nombre de tâche, notre algorithme converge dans différents scénarios, dont
on propose quelques-uns dans le tableau ci-dessus.
On note qu’on a utilisé une transformation de la durée de chaque tâche vers les « heures »
pour s’assurer de la condition 𝑝 .
En premier lieu, notre proposition de fusionner les tâches répond au problème de complexité
que crée l’ensemble des tâches, ce qui explique la convergence de notre algorithme dans les
différents scénarios proposés.
Dans le cas réel, - où l’on dispose exactement du nombre de ressources humaines nécessaire
pour effectuer toutes les tâches - , la durée du projet est de 27 jours.
En second lieu, on décide de tester les résultats pour le cas où on dispose du double des
ressources nécessaires pour réaliser chaque tâche. On arrive à avoir une durée de projet
qui est égale à 18 jours.
104
SECTION 2
Vu alors le nombre important des demi-arches préfabriquées, il fallait alors penser à créer un
programme capable d’assurer cette mission.
On a alors établit un tableur Excel, qui a beaucoup facilité la tâche surtout avec le système des
macros et des boutons qu’on peut créer grâce à un programme VBA intégré.
Il suffit juste de faire entrer la date du coulage de la demi-arche et la résistance donné par le
laboratoire.
Donc les inputs du tableur sont uniquement la date du coulage de la demi-arche et les outputs
sont les suivants :
Une des contraintes du projet est d’arriver à une résistance de 30MPa avant de commencer la
pose des caissons afin d’assurer la stabilité de la voûte.
105
Le produit SKECALL présente l’avantage d’être moins onéreux que le produit SIKA, mais
l’inconvénient de prendre plus de temps pour atteindre la résistance souhaitée.
106
Ainsi, on peut déduire le temps total de construction des voûtes :
5 4,5
4
3
3
2
1
0
SKELLCALL SIKA
Figure II-3: Impact du produit de scellement sur la durée de construction totale des
voûtes
La démarche que l’on propose au début est de procéder à la pose des deux voutes en parallèle,
autrement dit, en attendant à ce que la résistance atteint la valeur demandée dans la voûte d’un
côté (G3 par exemple), on peut commencer la voûte d’en face (dans G2).
Le problème que pose ce scénario est la difficulté de sa mise en application. Il est difficile de
travailler chaque jour dans une zone différente, car on aura à déplacer les engins chaque jr, de
la zone G3 à la zone G2, ou l’inverse, donc les distances parcourues augmentent, ce qui
implique une quantité importante du carburant consommé.
Distance
Jour Présence sur G2 Présence surG3
parcourue
1 x
2 x
3 x 2 -> 3
4 x
5 x 3 ->2
6 x 2->3
7 x 3->2
8 x 2->3
107
Si on note « a » la distance parcourue entre les deux voûtes, la somme des distances
parcourues est de 5 a pour la mise en place de deux voûtes, soit 55 a pour l’ensemble des
voutes du Hall.
On propose alors de mélanger les deux produits. C’est-à-dire adopter le produit SIKA pour les
caissons et le produit SKELLCAL pour les inserts du sommet des arches.
En prenant en compte le temps à attendre pour atteindre les valeurs souhaité de la résistance,
le scénario est comme suit :
1 x
2 x
3 x
4 x 2->3
5 x
6 x
7 x 3->2
8 x 2->3
108
La distance parcourue est de 3a, c’est-à-dire 33 a pour l’ensemble des voutes du Hall
III. Conclusion :
On propose alors de mélanger les deux produits. C’est-à-dire adopter le produit SIKA pour les
caissons et le produit SKELLCAL pour les inserts du sommet des arches.
109
Conclusion Générale
La construction du Hall en voûte est un véritable défi aussi bien au niveau structurel qu’au
niveau exécutif sur chantier.
Ce mémoire de fin d’études nous aura permis d’effectuer une rétrospective sur les solutions
proposées par le chantier et de les étudier d’un point de vue théorique, ainsi que de pouvoir
émettre un retour d’expérience à partir de nos constats.
Nos objectifs auront été d’évaluer la stabilité de la structure lors de la mise en effet voûte, et
de proposer des solutions d’amélioration d’éléments structuraux malgré l’atmosphère
corrosive du site de construction.
La stabilité a été justifiée, toutefois notre solution d’amélioration des poutrelles en béton armé
vers des poutrelles en acier reste sensiblement plus chère.
On aura aussi profité de notre présence sur chantier pour effectuer des retours d’expériences,
en particulier pour le montage des tours d’étaiements censées supporter les arches, et ceci en
essayant de proposer un Job Scheduling optimal par la méthode RCPSP, et de proposer une
planification des poses des voûtes selon différents paramètres en particulier les mortiers de
scellement sur le marché.
Ce travail, non exhaustif, est et sera toujours ouvert à l’amélioration. Nous proposons une
étude plus détaillé pour la structure qui peut tenir en compte des effets sismiques, chose qui
n’a pas été traité au niveau de notre rapport, et l’étude des inserts dans le cas d’une variante
métallique des poutrelles afin d’assurer leur jonction avec les arches en béton. Une
modélisation du problème pour montrer la transmission des efforts est vivement conseillée.
Nous proposons également une amélioration de l’outil d’aide à la décision avec une migration
du code Python vers un langage C pour des problèmes de convergence et nous conseillons
vivement la mise en place d’une data base bien plus détaillée que la nôtre afin de bien cerner
le problème.
110
Bibliographie
Règlements :
Référence :
111
ANNEXES
FEUILLE DE CALCUL IPE240
qn(daN/m) qt(daN/m)
515,37 187,58
Condition flèche
fadm fn ft
2,15 0,43 2
FEUILLE DE CALCUL IPE240
qn(daN/m) qt(daN/m)
991,79 360,98
Condition flèche
fadm fn ft
2,15 0,81 4,11
Qté mise en œuvre
Main d'œuvre Unité Qte totale Nb de pannes/jr
Nb total de jrs Nb d'ouvriers /Nb
jr d'heures
Nb d'heures
/jr/ ouvrier
/ jr Nb total d'heures
Ferraillage U 882 20 44,1 3 9 27 1190,7
Coffrage, coulage, décoffrage U 882 20 44,1 7 9 63 2778,3
Pose poutrelles en béton U 882 21 42 10 9 90 3780
Pose pannes métalliques U 882 21 42 10 9 90 3780
Matériaux Unité Qte totaleEstimation de pertes
Qte total + perte nb de jr
Ferraillage Kg 71723,88 0,00% 71723,88 Grue à tour MD 265 ( pour coulage) 11
Béton pour les poutrelles m3 188,748 5,00% 198,1854 Grue à tour MD 265 ( pour pose) 42
Béton pour la plateforme m3 22 0,00% 22
Insert 14 kg 425 110,35% 893,9798038
Panne métallique Kg 83756,925 0,00% 83756,925
Déboursés secs
Unité Manœuvre Maçon Boiseur Ferrailleur
Taux horaire de base DH/h Prix 'loc+gazoil)
Primes et indemnités DH/h 26 30 30 30 Grue à tour MD 265 3100
harge sociale ( Retraite, prévoyance, chômage...)
DH/h Groupe éléctrogène 450
Béton B 35
Coffrage
/ m3 des pannesFerraillage
au kg au kg Insert 14 au kg Frais chantier F. C
Prix d'achat Frais d'opération F.OP
Transport 980 44 19 28,5 Frais Généraux F.G 0,15
Manutention Bénéfices et aléas 0,05
fiche tâche 2
J
4.5 0.1875 4.6875
Responsible10 HH
4.6875 0.4375 5.125
K Responsible33
4.5 0.1875 4.6875
Responsible11
M
4.5 0.1875 4.6875
Responsible13
N
4.5 0.1875 4.6875
Responsible14 II
4.6875 0.4375 5.125
L Responsible34
4.5 0.1875 4.6875
Responsible12
O
4.5 0.1875 4.6875
Responsible15
P
4.5 0.1875 4.6875
Responsible16 JJ
4.6875 0.4375 5.125
Q Responsible35
4.5 0.1875 4.6875
Responsible17
R
4.5 0.1875 4.6875
Responsible18
S
4.5 0.1875 4.6875
Responsible19 KK
4.6875 0.4375 5.125
T Responsible36
4.5 0.1875 4.6875
Responsible20
C G
1.0 1.0 2.0 3.0 1.5 4.5
A
Responsible3 Responsible7
0 1.0 1.0
E
Responsible1
2.0 1.0 3.0
Responsible5 FF
4.5 0.1875 4.6875
Responsible31
GG OO VVV
4.5 0.1875 4.6875 4.6875 0.4375 5.125 5.125 2.0 7.125
Responsible32 Responsible40 Responsible73
EE
4.5 0.1875 4.6875
Responsible30
V
4.5 0.1875 4.6875
Responsible21 LL
4.6875 0.4375 5.125
W Responsible37
4.5 0.1875 4.6875
Responsible22
X
4.5 0.1875 4.6875
Responsible23
DD
4.5 0.1875 4.6875
Responsible29 NN
4.6875 0.4375 5.125 WWW
BB Responsible39 7.125 3.5 10.625
4.5 0.1875 4.6875 Responsible74
Responsible27
CC
4.5 0.1875 4.6875
Responsible28
Y
4.5 0.1875 4.6875
Responsible24 MM
4.6875 0.4375 5.125
AA Responsible38
4.5 0.1875 4.6875
Responsible26
Z
4.5 0.1875 4.6875
Responsible25
START
PP
4.5 0.1875 4.6875
Responsible41
QQ
4.5 0.1875 4.6875
Responsible42 NNN
4.6875 0.4375 5.125
RR Responsible65
4.5 0.1875 4.6875
Responsible43
TT
4.5 0.1875 4.6875
Responsible45
UU
4.5 0.1875 4.6875
Responsible46 OOO END
4.6875 0.4375 5.125 YYY
SS Responsible66 7.125 3.5 10.625
4.5 0.1875 4.6875 Responsible76
Responsible44
VV
4.5 0.1875 4.6875
Responsible47
WW
4.5 0.1875 4.6875
Responsible48 PPP
4.6875 0.4375 5.125
XX Responsible67
4.5 0.1875 4.6875
Responsible49
YY
4.5 0.1875 4.6875
Responsible50
ZZ QQQ XXX
4.5 0.1875 4.6875 4.6875 0.4375 5.125 5.125 2.0 7.125
Responsible51 Responsible68 Responsible75
B
AAA
0 1.0 1.0
4.5 0.1875 4.6875
Responsible2
Responsible52
D H
1.0 1.0 2.0 3.0 1.5 4.5
Responsible4 Responsible8
F
2.0 1.0 3.0
LLL
Responsible6
4.5 0.1875 4.6875
Responsible63 UUU
4.6875 0.4375 5.125
MMM Responsible72
4.5 0.1875 4.6875
Responsible64
KKK
4.5 0.1875 4.6875
Responsible62
BBB
4.5 0.1875 4.6875
Responsible53 RRR
4.6875 0.4375 5.125
CCC Responsible69
4.5 0.1875 4.6875
Responsible54
DDD
4.5 0.1875 4.6875
Responsible55
JJJ
4.5 0.1875 4.6875
Responsible61 TTT
4.6875 0.4375 5.125
HHH Responsible71
4.5 0.1875 4.6875
Responsible59
III
4.5 0.1875 4.6875
Responsible60
EEE
4.5 0.1875 4.6875
Responsible56 SSS
4.6875 0.4375 5.125
GGG Responsible70
4.5 0.1875 4.6875
Responsible58
FFF
4.5 0.1875 4.6875
Responsible57
I
4.5 0.1875 4.6875
Responsible9
J
4.5 0.1875 4.6875
Responsible10 HH
4.6875 0.4375 5.125
K Responsible33
4.5 0.1875 4.6875
Responsible11
M
4.5 0.1875 4.6875
Responsible13
N
4.5 0.1875 4.6875
Responsible14 II
4.6875 0.4375 5.125
L Responsible34
4.5 0.1875 4.6875
Responsible12
O
4.5 0.1875 4.6875
Responsible15
P
4.5 0.1875 4.6875
Responsible16 JJ
4.6875 0.4375 5.125
Q Responsible35
4.5 0.1875 4.6875
Responsible17
R
4.5 0.1875 4.6875
Responsible18
S
4.5 0.1875 4.6875
Responsible19 KK
4.6875 0.4375 5.125
T Responsible36
4.5 0.1875 4.6875
Responsible20
C G
1.0 1.0 2.0 3.0 1.5 4.5
A
Responsible3 Responsible7
0 1.0 1.0
E
Responsible1
2.0 1.0 3.0
Responsible5 FF
4.5 0.1875 4.6875
Responsible31
GG OO VVV
4.5 0.1875 4.6875 4.6875 0.4375 5.125 5.125 2.0 7.125
Responsible32 Responsible40 Responsible73
EE
4.5 0.1875 4.6875
Responsible30
V
4.5 0.1875 4.6875
Responsible21 LL
4.6875 0.4375 5.125
W Responsible37
4.5 0.1875 4.6875
Responsible22
X
4.5 0.1875 4.6875
Responsible23
DD
4.5 0.1875 4.6875
Responsible29 NN
4.6875 0.4375 5.125 WWW
BB Responsible39 7.125 3.5 10.625
4.5 0.1875 4.6875 Responsible74
Responsible27
CC
4.5 0.1875 4.6875
Responsible28
Y
4.5 0.1875 4.6875
Responsible24 MM
4.6875 0.4375 5.125
AA Responsible38
4.5 0.1875 4.6875
Responsible26
Z
4.5 0.1875 4.6875
Responsible25
START
PP
4.5 0.1875 4.6875
Responsible41
QQ
4.5 0.1875 4.6875
Responsible42 NNN
4.6875 0.4375 5.125
RR Responsible65
4.5 0.1875 4.6875
Responsible43
TT
4.5 0.1875 4.6875
Responsible45
UU
4.5 0.1875 4.6875
Responsible46 OOO END
4.6875 0.4375 5.125 YYY
SS Responsible66 7.125 3.5 10.625
4.5 0.1875 4.6875 Responsible76
Responsible44
VV
4.5 0.1875 4.6875
Responsible47
WW
4.5 0.1875 4.6875
Responsible48 PPP
4.6875 0.4375 5.125
XX Responsible67
4.5 0.1875 4.6875
Responsible49
YY
4.5 0.1875 4.6875
Responsible50
ZZ QQQ XXX
4.5 0.1875 4.6875 4.6875 0.4375 5.125 5.125 2.0 7.125
Responsible51 Responsible68 Responsible75
B
AAA
0 1.0 1.0
4.5 0.1875 4.6875
Responsible2
Responsible52
D H
1.0 1.0 2.0 3.0 1.5 4.5
Responsible4 Responsible8
F
2.0 1.0 3.0
LLL
Responsible6
4.5 0.1875 4.6875
Responsible63 UUU
4.6875 0.4375 5.125
MMM Responsible72
4.5 0.1875 4.6875
Responsible64
KKK
4.5 0.1875 4.6875
Responsible62
BBB
4.5 0.1875 4.6875
Responsible53 RRR
4.6875 0.4375 5.125
CCC Responsible69
4.5 0.1875 4.6875
Responsible54
DDD
4.5 0.1875 4.6875
Responsible55
JJJ
4.5 0.1875 4.6875
Responsible61 TTT
4.6875 0.4375 5.125
HHH Responsible71
4.5 0.1875 4.6875
Responsible59
III
4.5 0.1875 4.6875
Responsible60
EEE
4.5 0.1875 4.6875
Responsible56 SSS
4.6875 0.4375 5.125
GGG Responsible70
4.5 0.1875 4.6875
Responsible58
FFF
4.5 0.1875 4.6875
Responsible57