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COSTERIGENT Maël

EVEILLE Axelle
JADAUD Martin

SAÉ 2.04
Calcul des sollicitations et des déformations sur une
structure d’un ouvrage simple à l’aide d’un logiciel
professionnel

TP8 20/06/2023
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Table des matières

Introduction

I - Contrôle du dimensionnement actuel


1) Plancher
2) Solives
3) Poutre principale

II - Optimisation
1) Plancher
2) Solives
3) Poutres principale

III - Modélisation à l’aide d’un logiciel


1) Plancher
2) Solives
3) Poutres principales

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Conclusion

Introduction :

L’objectif de cette SAÉ est de dimensionner une extension de la salle bois au sein de
l’IUT, cela dans le but de créer une salle de cours supplémentaire sur le plancher haut existant.
Il nous a alors été demandé de vérifier le dimensionnement du plancher haut de la salle
actuelle, pour ensuite l’optimiser.

Des données sont à respecter dans le dimensionnement en fonction de chaque sujet.


Pour notre sujet (B) nous avons :

• Épaisseur de plancher = 25 mm
• Des solives et une poutre principale en bois lamellé collé
• Charges d’exploitations = 2.5 KN/m2 sur une rangée de solives seulement

Il nous a aussi été fourni des informations complémentaires comme la masse


volumique du bois : 480 kg/m3, la contrainte admissible en flexion : 13,3 MPa pour le bois, et
le module d’élasticité axial : 12,6 GPa pour le bois.

Ce compte rendu sera divisé en trois parties. Tout d’abord nous allons contrôler le
dimensionnement actuel du plancher, des solives et de la poutre principale. Ensuite, à l’aide
de la contrainte et de la flèche maximale nous pourrons optimiser chaque élément. Puis nous
finirons par modéliser la situation et vérifier nos calculs avec une simulation numérique à
l’aide du logiciel rdm6.

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I. Contrôle du dimensionnement actuel

1) Plancher
Pour vérifier le dimensionnement actuel du plancher, nous avons utilisé deux conditions :
- Vérification des contraintes : σmax ≤ σadm
- Vérification des flèches : νmax ≤ L/300

La première étape est de modéliser la situation, pour le plancher il faut prendre une
bande d’un mètre entre les solives les plus écartées. En prenant la fibre neutre de cette
bande, nous obtenons le modèle mécanique suivant :

On peut désormais calculer les charges présentes sur le plancher :

• Charge permanente : 𝑞1 = 𝜌 ⋅ 𝑔 ⋅ 𝑒𝑝𝑙 = 480 ⋅ 10 ⋅ 0,025 = 120 N/m = 0,12 N/mm


• Charge d’exploitation : 𝑞2 = 𝑄 = 2500 N/m = 2,5 N/mm

Ensuite, il s’agit de vérifier le critère de résistance : σmax ≤ σadm (avec σadm = 13,3 MPa).
Sachant que :
𝑀𝑓 max(𝑥)
𝜎𝑚𝑎𝑥 = ⋅ 𝑦 max
𝐼𝑧𝑔
𝑞𝐿2 𝑏ℎ 3 ℎ
Où 𝑀𝑓 max(𝑥) = 8
; 𝐼𝑧𝑔 = 12
; 𝑦𝑚𝑎𝑥 = 2
𝑞𝐿2⋅3
On obtient alors : 𝜎𝑚𝑎𝑥 = 4⋅𝑏ℎ2

Données
b h L Q (avec pondérations)
1m = 1000mm 0,025m = 25mm 0,675m = 675mm 3,91 N/mm

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3,91⋅6752⋅3
L’application numérique donne alors : 𝜎𝑚𝑎𝑥 = 4⋅1000⋅252
= 2,14 𝑀𝑃𝑎

On obtient bien une valeur inférieure à 13,3 MPa, cela montre que, concernant le critère de
résistance, le plancher actuel est correctement dimensionné.

On s’occupe ensuite de vérifier la condition de flèche : νmax ≤ L/300 (avec L = 0,675


donc νmax ≤ 2,25mm). Sachant que :
5 𝑞𝐿4
𝑓𝑚𝑎𝑥 = ⋅
384 𝐸 ⋅ 𝐼𝑧
Données
Q (sans pondération) L E Iz
2,62 N/mm 0,675m = 675mm 12,6.10^3 MPa 𝑏ℎ 3 6 4
12 =1,3⋅10 𝑚𝑚

5 2.62⋅6754
L’application numérique donne alors : 𝑓𝑚𝑎𝑥 = 384 ⋅ 12,6.103⋅1,3.106 = 0,43𝑚𝑚

On obtient bien une valeur inférieure à 2,25mm, le dimensionnement du plancher est ainsi
vérifié pour toutes les conditions.

2) Solives

Afin de vérifier le dimensionnement actuel des solives, nous avons, à l’aide des données
fournies dans l’énoncé calculé : la contrainte maximale σmax et la flèche νmax.

Avant de commencer les calculs, nous avons d’abord commencé par faire un schéma de notre
poutre.

Comme indiqué sur ce schéma, nous avons un total de 3 charges différentes qui s’appliquent
sur les solives :

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• Le poids propre des solives : q1


• Le poids du plancher : q2
• Les charges d’exploitation : q3

Avant de commencer à calculer la contrainte maximale que supportent les solives, il est
nécessaire de calculer q1, q2 et q3 grâce aux relations suivantes :

• q1 = 𝛿 ⋅ 𝑔 ⋅ ℎ𝑠 ⋅ (𝑒𝑝)𝑠
(𝑎+𝑎 +)
• q2 = 𝛿 ⋅ 𝑔 ⋅ (𝑒𝑝)𝑃𝑙 ⋅ ( 2
)
(𝑎+𝑎 + )
• q3 = 𝑄 ⋅ ( 2
)

Ensuite, on applique ces formules, ce qui nous donne :

• q1 = 480 ⋅ 10 ⋅ 0.085 ⋅ 0.27 = 110,16 N/m


• q2 = 480 ⋅ 10 ⋅ 0.025 ⋅ 0.765 = 91,8 N/m
• q3 = 2500 ⋅ 0.705 = 1 912,5 N/m

Maintenant que nous avons nos 3 charges, nous pouvons calculer la contrainte σmax :
4 𝐿𝑠2 ℎ𝑠
(3(𝑞1+𝑞2)+1.5(𝑞3)) 8 ⋅ 2
σmax = (𝑒𝑝)𝑠 ⋅ ℎ𝑠3
12

4 5.242 0.27
(3(110.16+91.8)+1.5⋅1912.5⋅ 8 ⋅ 2 )
σmax = 0.085⋅0.273
12

σmax = 10,428 MPa

Puis, il nous a fallu contrôler σmax afin de s’assurer qu’elle ne dépasse pas σadm. Pour cela, nous
avons comme donnée σadm = 13,3 MPa.
10,428 MPa < 13,3 MPa, nous pouvons donc dire que notre résultat est correct.

Après avoir calculé σmax ,nous avons ensuite calculé la flèche νmax.
5 5.242⋅12
νmax = 384 (110.16 + 91.8 + 1912.5) ⋅ (12.6⋅109)⋅0.085⋅0.273

5 5.244⋅12
νmax = 384 ⋅ (110.16 + 91.8 + 1912.5) ⋅ ((12.6⋅109)⋅0.085⋅0.273 )

νmax = 1,1816 cm
Une fois que nous avons calculé notre flèche νmax il nous a fallu s’assurer qu’elle était correcte,
𝐿𝑠
pour cela nous avons utilisé la relation 300 afin de savoir quelle valeur notre flèche ne pouvait
pas dépasser.
5.24
300
= 1,7467 cm

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1,1816 cm < 1,7467 cm, notre flèche est donc correcte.

3) Poutre principale
Tout d’abord on commence par modéliser la poutre principale en réalisant un schéma
(ci-dessous). La poutre principale supporte :
- son poids propre = q1
- le poids des solives = q2

- le poids du plancher = q3
- les charges d’exploitation = q4

De plus, grâce aux relevés fait en salle nous avons pu déterminer les dimensions de la
poutre existante. Soit une longueur de 9.46 m, une épaisseur de 13.5 cm et une hauteur de
88.5 cm.

On peut maintenant calculer les différentes charges.


Pour Q1 on utilise la formule :

Q1 = (ρ x g x Lpp x Hpp x epp) / (Lpp) = ρ x g x Hpp x epp


On remplace par les valeurs connues :
Q1 = 480 x 10 x 0.885 x 0.135 = 573.48 N/m

Pour Q2 on utilise la formule :


Q2 = (ρ x g x hs x Ls x eps x (n-4)) / (2 x Lpp)
On remplace par les valeurs connues :
Q2 = (480 x 10 x 0.27 x 5.12 x 0.085 x 28) / (2 x 9.46) = 834.7 N/m

Pour Q3 on utilise la formule :

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Q3 = (ρ x g x epl x S) / (2 x Lpp)
On remplace par les valeurs connues :
Q3 = (480 x 10 x 0.025 x (10 x 10.56) / (2 x 9.46) = 669.77 N/m

Pour Q4 on utilise la formule :


Q4 = (Q x S) / (4 x Lpp)
On remplace par les valeurs connues :
Q4 = (2.5 x (10 x 10.56)) / (4 x 9.46) = 6.977 kN/m = 6977 N/m

Ensuite Il faut pondérer ces 4 charges pour vérifier que notre σmax ≤ σadm.
On sait que le coefficient de pondération pour les charges G est de 1.33 et pour les
chages Q il est de 1.5.

Donc : Q = Q1 x 1.33 + Q2 x 1.33 + Q3 x 1.33 + Q4 x 1.5


On remplace : Q = 1.33 x 573.48 + 1.33 x 844.7 + 1.33 x 669.77 + 1.5 x 6977 = 13 242.474
N/m

Il faut maintenant calculer le σmax

σmax = (Mfmax / Izg) x (h / 2) = ((Q x Lpp^2 x epp) / (16 x epp^3)) x 12


On remplace par les valeurs :
σmax = ((13242 x 9.46^2 x 0.885) / (16 x 0.135 x 0.885^3)) x 12 = 8 405 756 N/m2 = 8.406
MPa

On constate que σmax est inférieur à 13.3 MPa (σadm).

On peut maintenant vérifier la flèche max.


On utilise la formule :

Vmax = 5/384 x (Q1 + Q2 + Q3 + Q4) x ((lpp^4 x 12) / (E x epp x hpp^3))


On remplace par les valeurs :
Vmax = 5/384 x (573.48 + 834.7 + 669.77 + 6977) x ((9.46^4 x 12) / (12.6x10^9 x 0.135 x
0.885^3)) = 0.009610 m
On constate que fmax est inférieur à L/300, soit 0.009610 < 9.46/300.
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II. Optimisation

1) Plancher
L’étape suivante consiste à optimiser l’épaisseur du plancher pour réduire la quantité
de matière utilisée et ainsi le coût. Pour cela, nous utilisons les deux inéquations suivantes :
3 4 3 𝐿2
( 𝑞1 + 𝑞2) 2 ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚
4 3 2 𝑒
5 𝐿4 ⋅ 12 𝐿
(𝑞1 + 𝑞2) 3

384 𝐸⋅𝑒 300
On commence par calculer l’épaisseur minimale du plancher en fonction du critère de
résistance. On a alors :
3 4 3 𝐿2
(( ⋅ 𝜌 ⋅ 𝑔 ⋅ 𝑒) + ⋅ 𝑄) ⋅ 2 ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚
4 3 2 𝑒
9 𝐿2
Ce qui revient à : ((𝜌 ⋅ 𝑔 ⋅ 𝑒) + 8 ⋅ 𝑄) ⋅ 𝑒 2 ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚

On cherche à optimiser l’épaisseur du plancher, on transforme ainsi la formule sous la


forme d’une équation du second degré avec l’épaisseur en inconnu.
𝜎𝑎𝑑𝑚 2 9
2 ⋅𝑒 −𝜌⋅𝑔⋅𝑒− ⋅𝑄 ≥0
𝐿 8

Données 𝜎𝑎𝑑𝑚 = 13,3 ⋅ 106 𝑃𝑎 𝐿 = 0,675 𝑚


𝜌 = 480 𝑘𝑔 ⋅ 𝑚−3 𝑔 = 10 𝑁 ⋅ 𝑘𝑔−1 𝑄 = 2500 𝑁 ⋅ 𝑚−1

13,3⋅106 9
On a donc : ⋅ 𝑒 2 − 480 ⋅ 10 ⋅ 𝑒 − 8 ⋅ 2500 ≥ 0
0,6752

2
Pour résoudre cette équation, on utilise Δ = 𝑏2 − 4 ⋅ 𝑎 ⋅ 𝑐 soit Δ = ((−4800)𝑏) − 4 ⋅
(2,92 ⋅ 107 ) ⋅ (−2812,5) = 3,29 ⋅ 1011 . On obtient alors les racines suivantes : 𝑥1 = −9,7 ⋅
10−3 et 𝑥2 = 9,8 ⋅ 10−3 𝑚 = 9,8 𝑚𝑚.

Ainsi, concernant le critère de résistance, on peut optimiser le plancher en lui attribuant une
épaisseur de 9,8mm à la place de 25mm.

On teste ensuite la deuxième équation :


5 𝐿4 ⋅ 12 𝐿
((𝜌 ⋅ 𝑔 ⋅ 𝑒) + 𝑄) 3

384 𝐸⋅𝑒 300

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5 5𝑄 𝐿4⋅12 𝐿
Soit ((384 ⋅ 𝜌 ⋅ 𝑔 ⋅ 𝑒) + 384) ⋅ 𝐸⋅𝑒 3
≤ 300

𝐿⋅𝐸 5 5⋅𝑄
On obtient alors : 300⋅𝐿4⋅12 ⋅ 𝑒 3 − (384 ⋅ 𝜌 ⋅ 𝑔 ⋅ 𝑒) − 384 ≥ 0

Données 𝐿 = 0,675 𝑚 𝜌 = 480 𝑘𝑔 ⋅ 𝑚−3


𝑄 = 2500 𝑁 ⋅ 𝑚−1 𝐸 = 12,6 ⋅ 109 𝑃𝑎 𝑔 = 10 𝑁 ⋅ 𝑘𝑔−1

Pour résoudre cette équation, on teste plusieurs épaisseurs jusqu’à se rapprocher au


maximum de 0 :

Epaisseur (mm) 25 10 15 14 14,5


Flèche (mm) 144 -21,8 4,9 -2,2 1,2

Pour le plancher, on peut alors l’optimiser en lui attribuant une épaisseur de 14,5mm
car cette dernière valide les deux conditions.

2) Solives
Il nous a aussi fallu optimiser les solives. Pour cela, nous les avons optimisées grâce à
la relation de σmax que nous avons simplifiée :
4 𝐿𝑠2 𝐻𝑠
(3(𝑞1+𝑞2)+1.5(𝑞3)⋅ 8 ⋅ 2 )
σmax = (𝑒𝑝)𝑠⋅ℎ𝑠3
12

12⋅(1.33𝑞1+1.33𝑞2+1.5𝑞3)𝐿𝑠2 ⋅𝐻𝑠
σmax = (𝑒𝑝)𝑠⋅𝐻𝑠3 ⋅8⋅2

4 4 3
3⋅(3𝑞1+3𝑞2+2𝑞3)𝐿𝑠2 ⋅𝐻𝑠
σmax = 4⋅(𝑒𝑝)𝑠⋅𝐻𝑠3

9
(𝑞1+𝑞2+8𝑞3)𝐿𝑠2 ⋅𝐻𝑠
σmax = (𝑒𝑝)𝑠⋅𝐻𝑠3

C’est à l’aide de cette équation que nous avons pu déterminer la nouvelle hauteur de la solive.
Afin de la calculer, nous l’avons déterminée par tâtonnement à l’aide d'Excel, pour cela nous
avons fait deux tableaux Excel.

Le premier tableau va nous permettre de calculer les différentes charges en fonction de la


hauteur de la poutre.

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Ensuite, on recommence l’opération avec le même tableau, mais en testant des hauteurs
différentes afin de savoir quelle hauteur minimale peut-on avoir sans dépasser σmax.
Puis, le deuxième tableau va nous aider à comparer les différentes hauteurs plus facilement
:

D’après le tableau, les nouvelles solives devront avoir une hauteur de 24 cm.
Sachant que les solives actuelles ont une hauteur de 27 cm, nous avons donc une réduction
de 3 cm sur la hauteur de solive.

3) Poutre principale
On cherche également à optimiser la poutre principale pour réduire sa taille et le cout de
celle-ci. Nous avons alors procédé par tâtonnement pour trouver une hauteur de poutre
convenable.
Nous avons tout d’abord recalculé les charges Q2, Q3 et Q4 en prenant l’épaisseur du
plancher optimisée et la hauteur des solives optimisée.

Épaisseur plancher optimisée Hauteur de solive optimisée


0.0145 m 0.24 m

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Les nouvelles charges sont alors :


Q2 = 741.956 N/m
Q3 = 388.465 N/m
Q4 = 6976.744 N/m

Nous avons calculé Q1 en fonction de chaque hauteur de poutre grâce à une formule dans le
tableur.
Une fois cela fait nous pouvons calculer la contrainte avec la formule :
1 𝑙𝑝𝑝 2 ⋅ ℎ𝑝𝑝 ⋅ 12
⋅ (𝑄1 ⋅ 1.33 + 𝑄2 ⋅ 1.33 + 𝑄3 ⋅ 1.33 + 𝑄4 ⋅ 1.5) ⋅ ( ) < 𝜎𝑎𝑑𝑚
16 ℎ𝑝𝑝 3 ⋅ 𝑒𝑝𝑝

Il nous suffit ensuite de regarder dans le tableau la hauteur de poutre qui correspond avec
une contrainte conforme et une flèche max conforme. En l’occurrence ici on voit que la
hauteur convenable est de 0.686 m car sa contrainte est inférieure à 13.3 MPa et sa flèche
est inférieure à L/300.

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III. Modélisation à l’aide de RDM6

1) Plancher
𝜎 𝑚𝑎𝑥:

On observe ici qu’on obtient exactement la même valeur de 𝜎 max analytiquement


et grâce au logiciel.
Flèche max

On observe ici qu’on obtient exactement la même valeur de fmax analytiquement et


grâce au logiciel.

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Optimisation

Grâce au logiciel RDM6 nous avons pu vérifier notre optimisation et ici, une nouvelle
fois, on observe que la flèche maximale reste inférieure à la flèche admissible.

2) Solives

D’après le logiciel, nous avons un σmax de 10,43 MPa, ce qui concorde avec nos résultats,
puisque nous avons calculé un σmax égal à 10,428 MPa.

Et selon le logiciel la flèche νmax est égale à 1,81 cm, tandis que nos calculs nous indiquent une
flèche νmax égale à 1,1816cm. Les deux flèches étant égales, nous pouvons donc dire que nos
calculs sont corrects.
Puis, nous avons aussi contrôlé la nouvelle la nouvelle hauteur de solive optimisée afin de
s’assurer que son dimensionnement soit correct, et d’après le logiciel, la flèche de notre
nouvelle solive ne dépasse pas les 1,7467 cm de flèche maximale.

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Notre nouvelle flèche étant de 1,682 cm, notre dimensionnement est donc correct puisque
notre flèche ne dépasse pas les 1,7467 cm de flèche maximale.
Notre flèche étant correcte, il n’y a donc pas besoin de contrôler notre σ max.

3) Poutre principale
On vérifie maintenant la contrainte max et la flèche max avec le logiciel RDM6. Pour cela nous
rentrons plusieurs données :

- La masse volumique du bois (480 kg/m3)


- Le module d’Young (12600 GPa)
- Les dimensions de la poutre (h = 0.885 m et e = 0.135 m)

On peut voir sur cette image que le logiciel nous donne alors un σmax de 8.40 MPa. Les
résultats du logiciel et ceux analytiquement sont exactement les mêmes.

−03
Ici on peut voir un déplacement maximal sur y de 9.63 ⋅ 10{ m. Le résultat trouvé
analytiquement était de9.610 ⋅ 10−03 m, on constate qu’ils sont presque égaux.
On peut conclure que les calculs de contrainte max et flèche max sont vérifiés.
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Contrôle de l’optimisation
L’optimisation peut être contrôlée si l’on rentre la hauteur de la poutre principale
optimisée dans RDM6. Il faudra ensuite s’assurer que la contrainte soit inférieure à 13.3
MPa et que la flèche soit inférieure à 9.46/300 m.

On peut voir sur cette image une contrainte inférieure à 13.3 MPa.

Puis sur cette image on peut observer une flèche max de1.949 ⋅ 10−02m, ce qui est
bien inférieur à 9.46/300 m.
Pour finir on voit que le logiciel vérifie notre optimisation, d’une part par le calcul de
la contrainte max et d’autre part par le calcul du déplacement maximal sur y.

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Conclusion

Pour conclure cette SAÉ, elle nous a permis de perfectionner nos méthodes de calculs de
manière autonome mais aussi de découvrir et nous familiariser avec le logiciel de structure
RDM6. Aussi, ce projet constitue notre première confrontation à un sujet type bureau
d’études, il a donc pu nous guider dans nos choix de parcours pour l’an prochain. Enfin, cette
SAÉ en groupe nous a permis de développer notre capacité à travailler en équipe.

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