Vous êtes sur la page 1sur 10

Université Hassan II du Casablanca

Faculté des Sciences et Techniques de Mohammedia


Génie des Procédés et l’Environnement

Travail demandé :
Etude de cas de transport d’éthanol
chaud le long d’une conduite
cylindrique

Réalisé par : Encadré par :


Zbiri Fatima-Ezzahra Pr. DANI ADIL

Année universitaire : 2019/2020


I- Introduction :
La mécanique des fluides numérique également appelé analyse thermo-fluidique, le calcul de
dynamique des fluides est un outil de simulation permettant d’analyser les phénomènes
thermiques et fluidiques complexes. Ces logiciels de simulation permettent de prédire les
performances avant de procéder à des expériences physiques sur des modèles réels. Ces outils
peuvent donc être utilisés très tôt dans la phase de conception d’un produit, ainsi qu’aider au
choix de concepts préliminaires.

II- Exemple traité :


Une conduite cylindrique de 0,2 m de diamètre reliant l’unité de production de l’éthanol à la
cuve de stockage. La distance entre l’unité de production et la cuve de stockage est estimé à
10 m. On cherche à déterminer les paramètres qui influent sur la température lors du transport
de l’éthanol de l’unité de production vers la cuve de stockage.

Unité de Unité de
production stockage de
de l’éthanol l’éthanol

Avant de commencer à résoudre le cas, j’ai essayé de poser les bonnes questions qui vont
m’aider à comprendre et analyser mes résultats par la suite.
Les questions posées sont les suivants :
➢ Quels sont les différents phénomènes intervenant dans ce cas ?
➢ Détermination des conditions au limites.
➢ Les modèles des équations qui représentent le phénomène étudié.
➢ Le type d’écoulement et le régime d’écoulement.
➢ On va travailler en 1d, 2D,3D, 2D axisymétrie ?
➢ Le fluide est compressible ou incompressible ?
➢ On a quel type d’écoulement monophasique ou diphasique ?

- Type de fluide :
Après, on commencer de rependre à ces questions, on premier lieu on chercher dans les tables
des phases dont on a trouvé que l’éthanol s’évapore au-delà de78,4C, don dans notre cas on a
un éthanol liquide.

- Les propriétés physicochimiques de notre fluide :

1
Caractéristiques Valeurs à la température Unité

Masse volumique (ρ) À T=65°C ; 749.7 Kg.m-3


T=15°C ; 785
T=25°C ; 793.7
Viscosité dynamique (η) À T=65°C ; 563.8 Pa.s *10-6
T=25°C ; 1074
T=15°C ; 1307,9
Tébullition à Patm 78,37 °C

- Les phénomènes intervenants :


1-Le phénomène de TM : Le transfert de quantité de mouvement qui est est dû au transport
de l’éthanol dans la conduite de l’unité de production vers la cuve de stockage, ce transfert est
caractérisé par les équations de Navier Stokes.

2-Le phénomène de TT : Transfert thermique entre l’éthanol et l’air ambiant à travers la


paroi lors du mouvement de l’éthanol dans la conduite, donc on aura convection-conduction.

- Régime d’écoulement :
Puis on a passe au calcul de Re pour s’avoir le régime d’écoulement, on fait le calcul pour le
pire des cas c.-à-d. à la température de 65C et débit de 1m3/h :
Température(C) ^-6 (Pa.s) D (m)  (Kg/m3) Re

65 563,8 0,2 742,297 2328,25

Donc on travaille en régime laminaire et pour qu’on ne tombe pas dans l’erreur on va prendre
Re = 2000.

III- La résolution :
L’assemblage des conditions de travail :
▪ Conduite cylindrique en écoulement uniforme (écoulement axisymétrique 2D)
▪ Ecoulement laminaire Re
▪ Régime stationnaire
▪ Fluide incompressible

2
▪ Géométrie 2D axisymétrie

Les équations à utilisés :

▪ L’équation de Navier-Stockes
▪ L’équation de convection-conduction

1) Premier Essai :

On calcul la vitesse d’écoulement pour un Reynolds 2000 :

ρ∗Ue∗D
Re= =2000
μ

Donc Ue=0,0076 m/s, c’est la valeur analytique

Et le débit : Q=Ue*S = 0.85 m3/h.


Donc pour rester en régime Laminaire on doit travailler par un 0,1 ≤Q≤0,85.
En premier lieu, on a supposé qu’il n’y’a pas de transfert thermique :

Donc on constate qu’on a une vitesse max à R=0 et vitesse min à la paroi ce qui est tout à fait
logique.
Et afin de visualiser le champ de vitesse :

3
Et pour s’assurer que vraiment on a écoulement uniforme, on va déterminer Umoy par
intégrale et va calculer l’erreur relatif avec Ue qu’on a entre au début :

➢ La vitesse moyenne :
1
Umoy= *∫∫U (x, y) ds
𝑆

o Avec maillage initial :

La valeur numérique Umoy = 0,006875 m/s


Et donc une erreur relative entre résultat numérique et analytique est : 9,54%

4
o Maillage Quadrangle (structure)
Et le nombres des mailles à l’entrée et sortie les mêmes 15 mailles et nombres des mailles
donc les paroi 100 (on a intérêt à augmenter nombres de mailles de la paroi plus car on a la
vitesse est radial c.-à-d. augmente ou diminue en fonction du rayon) et le rapport d’aspect
d’élément entre l’entrée et sortie 0,25.
On trouve donc :

La vitesse moyenne trouve numériquement est :


Umoy = 0.00704 m/s

Et donc une erreur relative entre résultat numérique et analytique est : 7,34 %

 L’importance de maillage : Donc On remarque que la valeur de la vitesse de l’erreur


diminue c’est pour ça il est évident qu’autant qu’ingénieur il faut toujours comparer et
valider l’outil de travail. Et pour plus de précision on choisit un maillage plus modéré :
Paramètres de maillage Quadrangle. On change le rapport d’aspect d’élément.
Remarque : Le résultat ne dépend pas de maillage.
➢ La vitesse maximum :
𝑟 2
U(r) = Umax ∗ (1 − ( ) )
𝑅

La relation de vitesse max théoriquement est : Umax = Umoy*2


Donc Umax = 0.014 m/s, c’est la valeur analytique.
Et numériquement Umax = 0.0121043 m/s

5
Erreur relative = 13,54%
Et normalement si je trace champs de vitesse sur Umax doit converger vers 2, si on le trace
numériquement, on a trouvé :

Donc même remarque par rapport à l’importance de nombre de maille, mais comme
ingénieur on ne doit pas accepter ce résultat car normalement on doit être proche a 2 et ça
veut dire qu’il une erreur, car on doit avoir écoulement uniforme.
En mécanique des fluides, on a notion de longueur équivalente :
𝐿𝑒
= 0,06Re
𝐷
Donc pour Re=2000 on doit avoir Le = 24 m, donc le régime dans notre cas n’est pas établi, et
pour avoir de bons résultats on doit diminuer le nombre de Re ou d’augmenter la langueur. Ou
on peut aussi diminuer le débit.
2) Deuxième essai :
Si je diminue Re a 250 pour un débit min de 0,1 m3/h on trouve et Ue =8,88* 10^-4 et Le=3m
:
o En utilisant maillage initial, Umoy = 8,69*10^-4
Erreur relative : 1,25%
o En utilisant maillage raffiné, Umoy=8,79*10^-4
Erreur relative : 1%
Interprétation : On remarque qu’en diminuant le nombre de Reynolds on peut avoir presque
un écoulement uniforme, car le régime a été établit.

6
 Maintenant on va faire le couplage en ajoutant l’équation de la conduction-convection,
et on considérer pas considérer la résistance entre fluide froid et la paroi on va juste
prendre résistance entre fluide chaud et la paroi.
Les constantes que j’ai entré en prenant cette fois un débit de 0,1m3/h :

Le champ de la température obtenu :

7
➢ Le champ de Te (température d’entrée) :

M1 M2

8
Interprétation : On remarque donc que plus on augmente nombre de mailles plus l’effet
d’extrémité diminue.

➢ Le calcul de la température de sortie d’éthanol par intégrale :


Ts = 309,8 K = 36,8C
Interprétation : On remarque que même si on utilise un débit petit qui est 0,1 m3 on n’atteint
pas la température 25C a la sortie, donc même problème que champs de vitesse donc soit on
doit augmenter la longueur de la conduite soit diminuer le débit.

Des propositions d’amélioration pour atteindre Ts = 25C :


➢ Augmenter le débit de la conduite et comme ça on va diminuer la vitesse
d’écoulement.
➢ Changer le matériau de la conduite utilisée, avec un matériau plus conducteur.
➢ Ajouter une autre conduite en parallèle et donc débit d’entre va être divise par deux.

IV- Conclusion :
Enfin cette résolution ça reste juste des résultats numériques donc on aura toujours le valider
par retour d’expérience, ainsi que les propositions que j’ai donné à la fin peuvent donner des
bons résultats et peut être non et bien sur on doit aussi voir cote cout.
Sans oublions que ces résultats obtenus, on n’a pas pris en compte de plusieurs autres
paramètres.

Vous aimerez peut-être aussi