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UNIVERSITE M’HAMED

BOUGHERRABOUMERDES

FACULTEDESHYDROCARBURESETDELACHIMIE

Département transport et équipements des hydrocarbures

Compte rendu de travail

pratiqueTP :N°=1
Détermination du coefficient de

conductivitéThermiquedes

matériauxmétalliques(CuetAl)

Réalisépar:

- ZAIDI Fares

- BENRAOUANE Issam

Groupe: LATH19

2021/2022
INTRODUCTION

Le transfert de chaleur est l’un des modes, les plus connus d'échange
d’énergie. Lorsqu’il existe unedifférence de température entre deux points
un système à des températures différentes sont mises encontact, on constate une tendance à
l’égalisation des températures. On dit qu’il y’a transfert de chaleur.
Le transfert de chaleur obéit aux principes fondamentaux de la thermodynamique,
mais les lois de lathermodynamique ne suffisent pas pour expliquer de quelle
manière s’effectue le transfert de chaleur oupour prévoir la vitesse de ce transfert.
Le transfert de chaleur est donc régit par d’autres pois, trèsimportantes dans différentes
branches de l’industrie. Citons par exemple pour le génie chimique.
La conception et le fonctionnement des évaporateurs, des condenseurs, des échangeurs
entre fluide chaudet froid, des colonnes a distillation, des réacteurs, etc…
Pour l’ingénieur de génie chimique les problèmes des transferts thermiques se ramènent
généralement àl’une ou l’autre de ces deux formes :
Rechercher la manière la plus efficace de transmettre une quantité de donné
de chaleur entre deuxsystèmes par unités de temps.
Rechercher comment limiter les déperditions (ou les gains) calorifiques à travers
une surface.La résolution de ces problèmes est souvent complexe car le transfert de chaleur
peut résulter de troismécanismes de propagation obéissant à des lois
bien différente et mis en jeu parfois simultanément.
• La conduction.
• La correction.
• Le rayonnement

Butdutravail pratique :
Déterminer le coefficient de conductivité thermique(λ)
desmatériauxmétalliquessuivants: Cuet Al.
1. Présentationdel’installation:

2. Modeopératoiredel’expérience:
Ce TP consiste à effectuer deux expériences, pour
deuxmatériauxmétalliquesdifférents :lecuivreetl’aluminium.

1) onchauffeàl’aidedefeu(brûleuràgaz)lerécipientqui
contient de l’eau jusqu'à la température d’ébullition 100°c
cequichauffel’extrémitéinférieure de labarred’AL,dans
l’autreextrémitésupérieurelabarreestserrédansle
calorimètre,quicedernierestremplitd’eauavecdesglaçonscequidonneunet
empérature0°c(températuredelaglace
fondante),(lebutdeladifférencedetempératureest
d’avoir un régime stationnaire et que la température dans
lasectionreste constante).
2) On crochetrois fils thermocouples sur la barrede Δx
=7cmquipermettrede l’ordinateur delire la
températuredirectementdanscespoints.
3) Le calorimètre est connecté avec une pompe qui
aspirel’airdégagéparlesglaçonsdanslecalorimètreafind’avoirunetempérat
ureconstante uniforme.

4) Onenlèvelaglacedanslecalorimètreafinquela
températureresteconstant.
Etonnotelatempérature,puisonlaisselecalorimètre
3min,etonlitlatempératuredel’eausurlethermomètre.

On calcul la différence de température :∆T, et


ondéterminela valeurdufluxdechaleurQ.

Remarque :

pour connaitre la masse d’eau a chaqueexpérience, on verse l’eau de


calorimètre dans un
récipientgraduéetonlitlamassed’eau,puisque1kgd’eau =1litre.

Dans ce TP, nous utilisons une l’isolation pour éliminer lachaleur de la


convection, ne laissant ainsi que le transfertvia conduction.et pour un
transfert axial de chaleurs aussipouravoirle régimestationnaire le
plusrapide.

En enlevant la glace, on ne va laisser que LA CHALEURSENSIBLE,


qui va augmenter la température. Car, si
ongardelaglace,latempératuren’augmenterapasetlachaleur n’est
calculée que dans la glace car la quantité dechaleur transformer entre
chaque Δx = 7cm c’est la mêmequitransformeràl’eau.
2éme expérience : On refait la même expérience mais
enremplaçantlabarred’aluminiumparcelledecuivre.

Lesrésultatssontrésumésdansletableausuivant:

Latempératuredel’ea Onenlevantlesglaces
On enlevant les glaces Après3min
Après 3min
La température de
u
l’eau
CuivreAlumi 1.7°c 9°c6.
Cuivre 1.7 °c 9°c
nium 2.8°c 9°c
Aluminium 2.8 °c 6.9°c

3. Théorieetcalcule:

4.1 Lesdonnéesdel’expérience:

 Surface delasection des2barres: S=4.91.10-4m2.


 Longueurdelabarre :l=0.315m,
 Distance entre points de mesure ∆x=x2-x1=x3-
x2=7cm=0.07m donc:
△x1=△x2=0.07mdonc△x3=x3-x1=0.14m.
Tableaudesdonnées:

Masse Températures(°C) Gradientsdestempératures


d’eau(g) t1 t2 t3 ∆t1/∆x1 ∆t2/∆x2 ∆t3/∆x3
[∆t/∆x]m
(x2-x1)(x3-x2)(x3-x1)
Cu 24066.8 65.6 64.4-17.14-14.28-17.14 -16.18

Al 145 45.239.934.6-75.71-75.71-75.71 -75.71


Calcule deQeau:

Onsaitquel’expressiondelaquantitédechaleurestlasuivante

dQeau=m.Ce. ∆te
Etsachantque:

Qeau: quantité de chaleur échangée [J]m:


massed’eauen[Kg]

Ce: Capacitécalorifiqueducalorimètre[J
/Kg*°C]

∆te: Variationdelatempérature[K]=(t2-t1)
 PourleCu

Latempératuredel’eauinitialet1=1.7°Cet3minplustard,latempératuredevient:t2=9°C.
=>t2-t1=7.3°C
Lamassedel’eaucontenuedanslecalorimètrem=240get
Ce=4187j/Kg°C.=cst
Alors:Qeau=7.3*240* 4187/1000=7335.62j

Qeau(Cu)=7335.62 j

 PourAL:

La température de l’eau initiale t1= 2.8°C, et 3minplus tard


latempératuret2=6.9°C.=>t2-t1=4.1°CLamassedel’eaucontenuedansle
calorimètreM=145g.
Alors:Qeau=145×10-3×4187×4.1=2489.17j

Qeau(Al)=2489.17j
4.2 Calcule de λ:

LaloideFourier:

Expressiondelaquantitédechaleur:

dᶲ=-λ.dS.dτ.(dt/dx)

Donc l’expression du coefficient de


conductivité
λCu=5129.45w/m°c thermique:

λ=-dᶲ/dS.dτ.(dt/dx).Sachantque :dτ=3mn=180s.

 Pourlecuivre:
λCu=-7335.62/(4.91.10-4x3x 60x(-16.18))=5129.45 w/m°c.

 Pourl’aluminium:
λAl=-2489.17/ (4.91.10-4x3x60x(-75.71))=372 w/m°c

λAl=372w/m°c

4.3 Déterminationdel’erreurrelativedel’expérimentation
∆λ/λ:

Elleestdéterminéeparl’expression suivante:

∆λ/λ=∆Q/ Q+∆S/S+∆T/T +∆X/X +∆τ/τ

Avec: ∆S=±1mm2 ∆X=±1mm

∆τ=±3s ∆T=±1°c

∆t=±0.1°c ∆M=±3g

∆Q/Q=∆M/M+∆C/C+∆t/t
Pourlecuivre

∆Q/Q =3/240+0.1/(3.65)=0.0039

∆λ/λ=0.039+1/491+1/65.6+1/315+ 3/180

∆λ/λ=0.065=6.5%
∆λ=λ*0.065=5129.45*0.065=333.41λ=λe
xp±∆λ =5129.45±333.41

 Pourl’aluminium:
∆Q/Q = 3/145+0.1/ (2.05)=0.069

∆λ/λ=0.069+ 1/491+1/39.9+ 1/315+ 1/180

∆λ/λ=0.095=9.5%
∆λ=λ*0.095=372*0.095=35.34
λ=λexp±∆λ=372±35.34

4.4 Déterminationdel’erreurrelativeparrapportàlavaleurthéorique :
εrelative = ((|λth–λexp|)/λth)*100
Lavaleurthéoriquedecoefficient:

 Pourlecuivre:λcu=386w/m°c.(àl’aidedel’appendicebrochureTP)
εrelative(Cu)=(|386–5129.45|)/386=12.28=1228%(illogique)
 Pourl’aluminium:λAL=204w/
m°c(àl’aidedel’appendicebrochureTP)
εrelative(Al)=(|204-372|)/204=0.45=45%

εrelative(Al) =45%

εrelative(Cu)=1228%

4.5 Tracédela courbeT=f(x):

Lacourbede T=f(x)esttracéesuivantlesvaleursdetableauci-dessous:

 PourCu :

X 8.75 15.75 22.75


t=f(x) 66.8 65.6 64.4
(°C)

 PourAl :

X 8.75 15.75 22.75


t=f(x) 45.2 39.9 34.6
(°C)

80

70

60

50

40 AL
CU
30

20

10

0
0 5 10 15 20 25
4.InterprétationdelacourbeT=f(x):

Pourlecasdel’aluminiumetducuivrenousremarquons :

 La courbe obtenuen’est pas vraiment linéaire parce qu’on n’estpas


arrivé à lier tous les point sur la même droite alors
qu’ellesdevraientl’être.

 Plus on s’éloigne de la source chaude et on approche de la


sourcefroidelatempératurediminue.
 La variation de la température le long de la barre est uniforme
carlacourbeT=f(X) estunedroitelinéaire.

 Nous remarquons quant à nos résultats expérimentaux duTP et


leur différence avec les valeurs théoriques, que leserreurs
commises sont dues à différents facteurs,
certainsduesànosmatériauxd’expérimentationetcellescommises par
rapport aux valeurs tabulées. Ces erreurssont exprimées
analytiquement lors du calcul théorique etrelatifdeserreurs.
 L’appareillage n’étant pas précis, nous remarquons aussipendant
le TP que le calorimètre utilisé n’est pas
vraimentadiabatique,desfuitesdechaleur,dusalamauvaisequalitéduj
oint et dubolducalorimètre.
 On peut dire que la comparaison entre les deux métauxvis-à-
visdelaconductivitéthermiqueestréussie,puisqu’on est arrivé à
confirmer la théorie qui dit que
lecuivreestmeilleurconducteurparrapportàl’aluminium.
5. Conclusion:

Nous concluons donc que le cuivre est meilleur conducteur


thermique que l’aluminium, et malgré ça on n’a pas pu arriver aux
valeurs réelles des deux métaux.
Le matériau est bon conducteur si possède un coefficient
deconductivité élevé et le contraire. Proportionnellement avec la
croissance ou la diminution de la résistance électrique.

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