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Détermination du Coefficient
de Conductivité Thermique
Des Métaux (Cu et Al)

BROU BAHET

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Détermination du Coefficient de Conductivité Thermique Des Métaux (Cu et Al)

Table des matières


BUT DU TRAVAIL PRATIQUE ........................................................................................................................................ 2
PRESENTATION DE L’INSTALLATION........................................................................................................................... 2

MODE OPERATOIRE DE L’EXPERIENCE ........................................................................................................................ 3


THEORIE ET CALCULS ................................................................................................................................................... 4
INTERPRETATIONS DES RESULTAS…………………………………………………………………………………………………………………… 8

CONCLUSION : ............................................................................................................................................................ 10

Stanislas BROU ITDH/05


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Détermination du Coefficient de Conductivité Thermique Des Métaux (Cu et Al)

I] BUT DU TRAVAIL PRATIQUE

Le travail pratique soumis à notre étude consiste en la détermination du coefficient de


conductivité thermique (𝜆) des métaux ; en particulier ceux du Cuivre (Cu) et de l’Aluminium
(Al).

Vue le fait qu’il nous sera impossible d’un point de vue théorique de parler de « coefficient de
conductivité thermique » sans en donner une définition ; nous aimerons marquer un bref arrêt dans le
but de donner une définition.

Le coefficient de conductivité thermique est défini comme la constante de proportionnalité entre


le gradient de température et le flux de chaleur qu'il provoque ; C’est une grandeur physique
caractérisant le comportement des matériaux lors du transfert thermique par conduction.

Plus pratiquement on dira qu’elle représente la quantité de chaleur transférée par unité de
surface et par une unité de temps sous un gradient de température.

Maintenant que cette notion est assez claire dans nos esprits passons sans plus tarder à la partie
suivante !

II] PRESENTATION DE L’INSTALLATION

Dans cette partie notre objectif est de schématiser le montage expérimental qui nous à permis
de réaliser cette expérience tout en faisant la nomenclature de tous les éléments constituant le
montage.

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Détermination du Coefficient de Conductivité Thermique Des Métaux (Cu et Al)

Schéma du montage expérimental

1- Thermomètre 2- calorimètre
3 – bêcheur 4- Pompe à vide
5- tube flexible 6- support
7- brûleur à gaz 8- thermocouple
9- chronomètre 10- carte d’acquisition
11- micro-ordinateur 12- barre métallique « étudiée »

Le schéma étant exposé passons à présent à l’explication du fonctionnement de ce montage.

III] MODE OPERATOIRE DE L’EXPERIENCE

L’on prend le soin de bien connecter à des endroits bien précis du métal trois (03) bornes libres
du thermocouple.

On introduit notre matériau dans le bêcheur contenant de l’eau et on met en marche le brûleur à
gaz ; puis on connecte l’autre borne du thermocouple à la carte d’acquisition préalablement
relié au micro-ordinateur qui nous permet de mettre en marche notre logiciel (Virtual Instrument
Presentation System) de lecture de la variation de la température.
Ensuite on met une quantité d’eau dans le calorimètre puis on y ajoute de la glace et on met en
marche la pompe à vide qui assure le mélange (homogénéisation de la température) dans le
calorimètre, on plonge également un thermomètre dans le calorimètre pour mesurer la
température du mélange ; température que nous devrons stabiliser à 0°C.
Pendant ce temps notre bruleur à gaz est déjà en marche et réchauffe la quantité d’eau
contenue dans le bécher ; ainsi par convection on arrive à réchauffer le bout de métal plongé
dans le bêcheur ; on veillera à ce que la température de cette partie du métal atteigne 100°C,
alors on laissera notre brûleur en marche jusqu'à l’ébullition de l’eau réchauffée.

Une fois que les températures à l’extrémité de notre métal sont fixées (à 0°C et à 100°C) on
jette un coup d’œil sur l’écran de note micro-ordinateur afin de visualiser les températures qui
règnent dans les endroits du métal où nous avons connecté les thermocouples sur notre
métal ; une fois que les valeurs se stabilisent (plus ou moins) on relève les différentes valeurs
qu’affiche l’écran correspondants aux températures pour les différentes positions où sont
connecter les thermocouples.

Afin d’évaluer la quantité de chaleur Q transmise ; on enlève les morceaux de glace contenu
dans le calorimètre puis on mesure à l’aide du thermomètre la température initiale de cette eau
et à l’aide d’une éprouvette graduée on mesure également la quantité (masse) de cette eau.

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Trois (03) minutes (soit 180 secondes) plus tard on relève à nouveau la température de cette
eau.

On reprend cette manipulation pour chacun des matériaux étudiés et on note toutes les valeurs
relevées afin de déterminer le Coefficient de Conductivité Thermique en se servant des
théories et des calculs que nous étalerons dans la partie suivante.
Notons que l’on a pris de soin d’établir un régime di Stationnaire en stabilisant les températures
à 0°C et 100°C au niveau des deux sommets de la barre.

IV] THEORIE ET CALCULS

Notre objectif ici est de déterminer la valeur de 𝜆 mais pour y arriver nous devrions passer par
des relations d’où la théorie :

Soit la loi de Fourier (loi empirique) ;

𝑑𝑡
𝑑𝑄 = −𝜆 × 𝑑𝑠 × 𝑑𝜏 …. (1)
𝑑𝑥

𝑑𝑄 : Quantité de chaleur échangée [J]


𝜆 : Coefficient de Conductivité Thermique [W/m]
𝑑𝑥 : Variation de la coordonnée suivant l’axe [m]
Avec 𝑑𝑡 : variation de la température [°C]
𝑑𝑠 : Section de passage de la chaleur [m2]
𝑑𝜏 : Variation du temps [s]

𝑑𝑥
Et le signe (-) indiquant que le vecteur gradient de température ( ) est dans le sens contraire
𝑑𝑡
du vecteur normal aux isothermes ; autrement dit il indique d’un point de vue pratique que le
𝑑𝑄
flux de chaleur (𝑑𝜙 = 𝑑𝜏 ) est dirigé dans le sens des températures décroissantes.

La relation (1) peut s’écrire dans un cas stationnaire comme le notre comme suit :

∆𝑡
∆𝑄 = 𝜆 × ∆𝑠 × ∆𝜏 ….. (2)
∆𝑥
De la on tire l’expression nous permettant de déterminer le Coefficient de Conductivité
Thermique :

1 ∆𝑄 ∆𝑥
𝜆= × × ……………(3)
∆𝑠 ∆𝜏 ∆𝑡

Sachant que S (la section) , ∆𝜏 et ∆𝑥 sont connues il ne nous reste plus qu’à déterminer ∆𝑄 par le
relation ci-dessous afin de calculer 𝜆 :

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∆𝑄 = 𝑀𝑒 × 𝐶𝑒 × ∆𝑡 …………… (4)
∆Q : quantité de chaleur échangée [J]

Avec 𝑀𝑒 : masse de l’eau [Kg]

𝐶𝑒 : Capacité calorifique du calorimètre [J /Kg*K]

∆𝑡 : Variation de la température [ K]

1- Remplissage du tableau de valeurs


(Sachant que ∆𝑥1 = ∆𝑥1 = 7.10 − 2 m et ∆𝑥3 = 14. 10−2 m et on choisi d’exprimer les
températures en kelvin)

TEMPERATURES(K) GRADIENTS (K/m)


∆𝑇1 ∆𝑇2 ∆𝑇3 [∆𝑋 ∆𝑇]moy
T1 T2 T3 ∆𝑋1 ∆𝑋2 ∆𝑋3 [∆𝑇 ∆𝑋 ]moy [m/K]
(X2-X1) (X3-X2) (X3-X1) [K /m]

K 353 337 325 228.57 171.43 200 200 𝟓. 𝟏𝟎−𝟑


Al
°C 80 64 52
K 357 341 327 228.57 200 214.28 214.28 𝟒, 𝟔𝟕. 𝟏𝟎−𝟑
Cu
°C 84 68 54

2- Calcul de Qe et 𝜆 pour chaque matériau :

a- Cas de l’Aluminium

 En utilisant la relation (4) et sachant les données expérimentales suivantes :


 température de l’eau après avoir ôté les cristaux de glace égale à 3°C (=276 K) et
3min (=180s) plus tard cette température est passée à 5.5°C (=278.5 K)
 masse de l’eau contenue dans le calorimètre égale à 240 g(=240.10-3Kg)
𝑱
 𝐶𝑒 = 𝟒𝟏𝟖𝟕 𝒌𝒈∗𝑲

On a ∆𝑸 = 𝑸𝒆 = 𝑴𝒆 × 𝑪𝒆 × ∆𝒕

AN: Qe= 240.10-3 × 4187 × (278.5 − 276) Qeau=2512.2 J

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 En utilisant la relation (3) et sachant les données expérimentales suivantes :


∆𝑥
 S= ∆𝑠 = 𝟒. 𝟗𝟏. 𝟏𝟎−𝟒 𝒎𝟐 et ∆𝜏 = 𝟏𝟖𝟎 𝒔 puis ∆𝑡 = 𝟓. 𝟏𝟎−𝟑 m/K

1 ∆𝑄 ∆𝑥 1 𝟐𝟓𝟏𝟐.𝟐
On a 𝜆 = ∆𝑠 × ∆𝜏 × ∆𝑡 𝜆 = 𝟒.𝟗𝟏.𝟏𝟎−𝟒 × × 𝟓. 𝟏𝟎−𝟑
180

D’ où 𝝀𝒆𝒙𝒑(𝑨𝒍) =142.12 W/m.K

b- Cas du cuivre :

Comme précédemment on calculera Qe et 𝜆 sachant les données suivantes :


température de l’eau après avoir ôté les cristaux de glace égale à 2°C (=275 K) et
3min (=180s) plus tard cette température est passée à 6.5°C (=279.5 K)
masse de l’eau contenue dans le calorimètre égale à 290 g(=290.10-3Kg)

On a ∆𝑄 = Qeau = 𝑀𝑒 × 𝐶𝑒 × ∆𝑡

AN: Qeau= 290.10-3 × 4187 × (279.5 − 275) Qeau=5464.035 J

 En utilisant la relation (3) et sachant les données expérimentales suivantes :


∆𝑥
 S= ∆𝑠 = 𝟒. 𝟗𝟏. 𝟏𝟎−𝟒 𝒎𝟐 et ∆𝜏 = 𝟏𝟖𝟎 𝒔 puis ∆𝑡 = 𝟒, 𝟔𝟕. 𝟏𝟎−𝟑 m/K

1 ∆𝑄 ∆𝑥 1 𝟓𝟒𝟔𝟒.𝟎𝟑𝟓
On a 𝜆 = ∆𝑠 × ∆𝜏 × ∆𝑡 𝜆 = 𝟒.𝟗𝟏.𝟏𝟎−𝟒 × × 𝟒, 𝟔𝟕. 𝟏𝟎−𝟑
180

D’ où 𝝀𝒆𝒙𝒑(𝑪𝒖) =288.52 W/m.K


3- Détermination de l’erreur relative (𝜀𝐸𝑋𝑃 )de l’expérimentation

Sachant les erreurs relatives de l’expérience commises sur chacune des mesures l’erreur
relative de l’expérience se détermine suivant la relation ci-dessous :

∆𝛌 ∆𝐐 ∆𝐒 ∆𝐭 ∆𝐗 ∆𝛕 ∆𝐐 ∆𝐌 ∆𝐂 ∆𝐭
𝛆𝐄𝐗𝐏= = + + + + Or = + + d’où
𝛌 𝐐 𝐒 𝐭 𝐗 𝛕 𝐐 𝐌 𝐂 𝐭

𝐣
Sachant que ∆𝐭 = 𝟎. 𝟏°𝐂 , ∆𝐗 = 𝟏𝐦𝐦 , ∆𝛕 = 1s, ∆𝐌 = 𝟓𝐠 , ∆𝐂 = 𝟏𝟎 𝐤𝐠.°𝐂 𝐞𝐭 ∆𝐬 = 𝟏𝒎𝒎𝟐

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∆𝛌 𝟓 𝟏𝟎 𝟎.𝟏 𝟏 𝟎.𝟏 𝟏 𝟏
𝛆𝐄𝐗𝐏(𝐀𝐥) = 𝛌 = 𝟐𝟒𝟎 + 𝟒𝟏𝟖𝟕 + 𝟒.𝟐𝟓 + 𝟒𝟗𝟏 + 𝟔𝟓.𝟑𝟑 + 𝟑𝟏𝟓 + 𝟏𝟖𝟎 (Avec 4.25 et 65.33 les températures
moyennes, respectivement pour la détermination de Q et pour les valeurs mesurées lors de
l’expérience)

𝛆𝐄𝐗𝐏(𝐀𝐥) = 0.059=5.9%

∆𝛌 𝟓 𝟏𝟎 𝟎.𝟏 𝟏 𝟎.𝟏 𝟏 𝟏
De la même façon on a 𝛆𝐄𝐗𝐏(𝐀𝐥) = = 𝟐𝟗𝟎 + 𝟒𝟏𝟖𝟕 + 𝟒.𝟐𝟓 + 𝟒𝟗𝟏 + 𝟔𝟖.𝟔𝟕 + 𝟑𝟏𝟓 + 𝟏𝟖𝟎
𝛌

𝛆𝐄𝐗𝐏(𝐂𝐮) = 0.055=5.5%

Sachant l’erreur absolue ∆𝝀 on exprimer le coefficient de conductibilité thermique comme suit :


𝝀 = 𝝀𝑬𝒙𝒑 ± ∆𝝀 ; ce qui donne :

𝝀𝑪𝒖 = 𝟐𝟖𝟖. 𝟓𝟐 ± 𝟏𝟓. 𝟖𝟕

𝝀𝑨𝒍 = 𝟏𝟒𝟐. 𝟏𝟐 ± 𝟖. 𝟑𝟗

4- Détermination de l’erreur relative par rapport à la valeur théorique (𝜀𝑇ℎ ) :

Connaissant les valeurs tabulées autrement dit les valeurs théoriques (tirées dans Wikipédia,
précisément sur internet) qui sont pour le Cuivre et l’Aluminium respectivement 390 W/m.K et
237 W/m.K à la température de 20°C on peut sans aucun doute déterminer l’erreur relative
commise lors de chacune des expérimentations en utilisant la relation ci-dessous

𝝀𝑻𝒉 − 𝝀𝑬𝒙𝒑 ∆𝝀
𝜺𝑻𝒉 = × 𝟏𝟎𝟎 = × 𝟏𝟎𝟎
𝝀𝑻𝒉 𝝀𝑻𝒉

Ainsi on aura donc les résultats suivant après application :

𝟐𝟑𝟕−𝟏𝟒𝟐.𝟏𝟐
𝜺𝑨𝒍 = × 𝟏𝟎𝟎 𝜺𝑻𝒉 𝑨𝒍 =40.03%
𝟐𝟑𝟕

𝟑𝟗𝟎−𝟐𝟖𝟖.𝟓𝟐
𝜺𝑪𝒖 = × 𝟏𝟎𝟎 𝜺𝑻𝒉 𝑪𝒖 = 26.02%
𝟑𝟗𝟎

5- Tracé des courbes 𝑻 = 𝒇(𝑿) pour les deux matériaux :

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Nous avons tracé la courbe pour les températures T1 T2 et T3 puis nous avons prolonger la
courbe par interpolation en supposant que la distribution est linéaire et sachant les
températures aux de bouts de la barre ; on a fait que choisie que l’extrémité initiale (X=0) est
plongé dans le calorimètre donc sa température est de 0°C , l’extrémité finale (X=31.5) étant
plongée dans le bécher contenant de l’eau bouillante d’où la température 100°C.

Je tiens à faire remarquer qu’on pourrait choisir également (X=0 ; T=100°C) et (X=31.5 ;
T=0°c))

120
courbe T=f(X) 100
100 T1
84
T2
80 68
T3 80
54
T(°C) 60
64 Al
52 Cu
40

20
0
0
0 8,75 15,75 22,75 31,5

X( Cm)

V] INTERPRETATIONS DES RESULTAS

Comme la première partie de ce travail le stipule si bien, notre tâche consiste à déterminer de
façon expérimentale le coefficient de conductibilité thermique de deux métaux que sont le cuivre
et l’aluminium ; alors notre interprétation portera directement sur les résultats trouvés ; en plus
claire dans cette partie nous essayerons après une comparaison des valeurs tabulés avec les
nôtres de justifier nos résultats.

 Une observation des valeurs expérimentales et des valeurs théoriques nous montre les
insuffisances de notre procédé d’expérimentation et tout ce que va avec lui ;

 cette insuffisance est évaluée par les erreurs (εEXP ) et (𝜀𝑇ℎ ) qui respectivement mettent
en évidence les erreurs dues a nos matériels d’expérimentation et celles commises par
rapport aux valeurs tabulées.

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Notre qualité d élève Ingénieur nous pousse à déterminer les causes de cette
insuffisance.

 Erreur liée à la température du milieu expérimental

Lors de l’expérimentation une borne du thermocouple était libre ; cette borne permettait
d’évaluer la température du milieu expérimental, à l’écran la température indiquée était de

l’ordre de 22°C, or les valeurs théoriques prises comme référence ont été déterminé à 20°C ;
d’où un raison suffisante de ne pas trouver les mêmes valeurs sachant que 𝜆 est fonction de la
température(…).

 Erreur due à la lecture


Lors de la prise de temps sur le chronomètre ; une lecture à été faite ; cette lecture pourrais
éventuellement être entachée d’une certaine erreur qu’on qualifierait d’erreur de lecture. Aussi
ce même type d’erreur pourrait se produire lors de la détermination des distances séparant les
thermocouples montés sur la barre métallique.

 Erreur due au logiciel de lecture de la température

Comme la plus part des appareils de mesure, le logiciel utilisé pour lire les différentes
températures pourrait être éventuellement entaché d’une certaine erreur.

 Une autre interprétation pourrait être effectuée en comparant les conductibilités


thermiques du Cuivre et celle de l’Aluminium.

On voit bien que celle du cuivre est largement supérieur à celle de l’Aluminium (288.52
>142.12); cela montre que la chaleur se propage plus rapidement dans le cuivre que
dans l’aluminium ; en d’autre terme le cuivre est un bon conducteur thermique par
rapport à l’Aluminium.

La courbe 𝑻 = 𝒇(𝑿) montre bien que le graphe correspondant au cuivre est au dessus
de celui de l’Aluminium on peut conclue également de cette observation que le cuivre
est bon conducteur par rapport à l’Aluminium.

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VI] CONCLUSION :
Nous voila à la fin de notre travail qui nous a permit de déterminer le coefficient de conductivité
thermique du cuivre et de l’aluminium ; comme on pouvait s’attendre le cuivre est meilleur
conducteur thermique que l’aluminium. Mais avant de terminer ce travail
permettons nous de donner quelques généralités concernant cette propriété physique,
caractéristique des matériaux.

En pratique, la conductibilité thermique n'est pas vraiment une constante.


Elle dépend de la température, de l'humidité du matériau considéré, la pression interviennent
également; mais est indépendante du flux lui-même d’où de sa forme.
Ce coefficient n'est valable que pour les matériaux homogènes. Il n'a pas de sens pour les
matériaux hétérogènes au travers desquels la chaleur se propage en même temps par
conduction, convection et rayonnement.

Plus la conductivité thermique est élevée, plus le matériau est bon conducteur de la chaleur et
plus elle est faible, plus le matériau est isolant thermique.
En général, la conductivité thermique va de pair avec la conductivité électrique. Par exemple,
les métaux, bons conducteurs d'électricité sont aussi de bons conducteurs thermiques. Il y a
des exceptions, la plus exceptionnelle est celle du diamant qui a une conductivité thermique
élevée, entre 1000 et 2600 W·m-1·K-1, alors que sa conductivité électrique est basse.

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