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Projet de construction métallique

Anthony Martin
Novakovic Nikola
Gaouji Yassine
Introduction :

Le projet se situe dans la ville de Tourcoing où l’on souhaite construire une piscine
olympique. Notre but va être de calculer et de prédimensionner les éléments de la structure
métallique qui va recouvrir le bâtiment. La toiture se compose de pannes qui s’appuient sur
les treillis qui eux s’appuient sur les murs en béton.
Nous allons dans un premier temps dimensionner la panne haute de la structure puis la
panne basse et pour finir le treillis.

I. Panne haute :

Détail des charges :

On fait l’inventaire des charges qui s’appliquent sur la panne haute de la structure.

Charges permanentes (G):

Bacs en acier 0,10 kN/m²

Etanchéité 0,25 kN/m²

FOAMGLAS (isolant) 1,40 kN/m3 → 160 mm d’épaisseur → 0,224


kN/m²

Toile (faux plafond) 0,15 kN/m²

Gaines 0,05 kN/m²

Poids propre (hypothèse) 0,10 kN/m²

Charges de neige et d’exploitation :

Le projet se situe à Tourcoing dans une zone A1 donc la charge de neige caractéristique
donnée vaut Sk = 0,45 kN/m². Le coefficient Ct est égal 1 ainsi que le coefficient d'exposition
Ce car le projet se situe sur un site normal où il n’y a pas de balayage important de la neige
par le vent.
Pour avoir le coefficient 𝜇1, on doit calculer l’angle de la toiture par rapport à l’horizontale.
On sait que notre toiture à une pente de 3% donc l’angle alpha vaut :

3
α = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛( 100 ) = 1, 72°

Donc la toiture est inclinée de 1,72°. Alpha est compris entre 0° et 30° donc 𝜇1 = 0,8. (C3
Eurocode 1 Partie 1-3 - Neige)
On peut alors écrire :

𝑆 = µ1. 𝐶𝑒. 𝐶𝑡. 𝑆𝑘 = 0, 8 × 0, 45 = 0, 36 𝑘𝑁/𝑚²

Il faut préciser que l’on néglige la majoration liée au fait qu’on a une noue avec une pente
inférieure à 3%. Selon l’Eurocode, il faut majorer de 0,2 kN/m² sur une distance de 2m.

Pour la charge d’exploitation on sait que la toiture est inaccessible donc elle est de catégorie
H. La toiture est de type : “toiture de pente inférieure à 15% recevant une étanchéité” donc
selon l’Eurocode qk = 0,8 kN/m² et couvre une aire rectangulaire de 10 m² et Qk = 1,5 kN.

Aire d’influence :

L’aire d’influence de nos charges sur la pannes est de 22,5 m² car la panne mesure 7,5 m
de long et elles sont espacées de 3 m entre elles. Les pannes sont espacées de 3 m car
celles-ci reposent sur un treillis et on sait qu’un treillis travaille en traction-compression, il
faut donc appliquer les charges aux noeuds, sur la coupe Architecte Transversale, on voit
que les montants du treillis sont espacés de 3 m, on met donc une panne tout les 3 m.
Comme qk s’applique sur une surface de 10 m² et que nos pannes sont espacées de 3m
alors on peut faire le schéma du haut avec qk une charge répartie sur 3,33 m.
On multiplie alors les charges permanentes et d’exploitations concernées par 3m pour avoir
des charges exprimées en kN/m.

On peut alors faire le bilan des charges s’appliquant sur la panne basse :

Charges permanentes (G)

Bacs en acier 0,30 kN/m

Etanchéité 0,75 kN/m

FOAMGLAS (isolant) 0,672 kN/m

Toile (faux plafond) 0,45 kN/m

Gaines 0,15 kN/m

Poids propre 0,30 kN/m

Gtotal 2,622 kN/m

Charge de neige (S)

Neige 1,08 kN/m


On prend comme hypothèse que la charge s’applique sur toute la longueur de la panne
alors qu’en réalité il y a un porte à faux et donc la charge ne s’applique pas sur la longueur
totale. On peut négliger ce porte à faux car on va dans le sens de la sécurité en faisant cette
hypothèse.

Le schéma statique correspondant au charges permanentes est le suivant :

● Nous allons calculer le moment MEd en faisant une combinaison entre les charges
d'exploitations (Qk, qk et Sk). Nous allons ensuite choisir la combinaison la plus
défavorable pour le dimensionnement de notre panne. On dissocie les combinaisons
de cette manière car on fait l’hypothèse qu’il n'y a jamais d'entretien en même temps
que la neige.

Première combinaison (avec Sk) :

Med = 1,35.MG + 1,5.MSk

Le schéma statique pour la charge de neige est le suivant :


𝑝𝑙²
Ce sont deux charges réparties donc Mmax = 8

2,622×7,5² 1,08×7,5²
Donc Med = 1, 35 × 8
+ 1, 5 × 8
= 36, 28 𝑘𝑁. 𝑚

On veut également déterminer les réactions d’appuis afin de déterminer l’effort tranchant
maximal dans la section. L’effort tranchant est maximal au niveau des appuis donc on peut
prendre la valeur des réactions d’appuis. On fera de même pour les autres combinaisons et
nous allons prendre l’effort le plus défavorable. On transforme la charge G et la charge S en
une charge ponctuelle F (on multiplie par la longueur de la panne et on applique les
coefficient à l’ELU), on obtient alors le schéma statique suivant :

F = 1,35x2,622x7,5 + 1,5x1,08x7,5 = 38,70 kN

On en déduit que R1 = R2 = F/2 = 19,35 kN


Donc Vmax = 19,35 kN

Deuxième combinaison (avec qk) :


Nous avons une charge répartie qui s’applique sur 3,33 m de notre panne. D’après le
𝑞.𝑏.(2𝑙−𝑏) 2,4×3,33×(2×7,5−3,33)
formulaire nous avons MMax = 8
= 8
= 11, 66 𝑘𝑁. 𝑚

2,622×7,5²
Donc Med = 1, 35 × 8
+ 1, 5 × 11, 66 = 42, 38 𝑘𝑁. 𝑚

Pour l’effort tranchant on applique la même méthode que précédemment :

F = 1,35x2,622x7,5 + 1,5x2,4x3,33 = 38,54 kN

D’où R1 = R2 = F/2 = 19,27 kN


Donc Vmax = 19,27 kN

Troisième combinaison (avec Qk ) :

2,622×7,5² 1,5×7,5
MEd = 1, 35 × 8
+ 1, 5 × 4
= 29, 11 𝑘𝑁. 𝑚

Pour l’effort tranchant :

F = 1,35x2,622x7,5 + 1,5x1,5 = 29,20 kN

D’où R1 = R2 = F/2 = 14,6 kN


Donc Vmax = 14,6 kN

On en conclut donc que c’est la deuxième combinaison qui est la plus défavorable avec la
charge qk pour le moment donc Med = 42,38 kN.m. Pour l’effort tranchant, c’est la première
combinaison avec la charge de neige qui est défavorable donc Ved = 19,35 kN.

𝑊𝑦×𝑓𝑦
● On veut que MRd soit supérieur à MEd avec MRd = ℽ𝑀0

𝑀𝑒𝑑
On cherche WY donc WY ≥ 𝑓𝑦
× ℽ𝑀0
ℽM0 = 1 et pour commencer on fait l’hypothèse d’un acier de nuance S235 et avec une
épaisseur t nominale inférieur à 40 mm, donc fy = 235 N/mm².

Finalement on a :

6
42,38×10 3 3
WY ≥ 235
× 1 = 180 × 10 𝑚𝑚

On peut aussi faire le calcul avec une nuance S275, S355 et S460 :

6
42,38×10 3 3
WY ≥ 275
× 1 = 154 × 10 𝑚𝑚 → pour S275

6
42,38×10 3 3
WY ≥ 355
× 1 = 119 × 10 𝑚𝑚 → pour S355

6
42,38×10 3 3
WY ≥ 460
× 1 = 92 × 10 𝑚𝑚 → pour S460

𝐴𝑣𝑧×𝑓𝑦
● On veut également que VRd soit supérieur à VEd avec VRd =
ℽ𝑀0× 3

𝑉𝑒𝑑×ℽ𝑀0× 3
On cherche AVz donc on en déduit que AVz ≥ 𝑓𝑦

On calcul les AVz pour les 4 nuances d’acier.

3
19,35×10 ×1× 3
AVz ≥ 235
= 143 𝑚𝑚² → pour S235

3
19,35×10 ×1× 3
AVz ≥ 275
= 122 𝑚𝑚² → pour S275

3
19,35×10 ×1× 3
AVz ≥ 355
= 94 𝑚𝑚² → pour S355

3
19,35×10 ×1× 3
AVz ≥ 460
= 73 𝑚𝑚² →pour S460

● Nous cherchons également à déterminer l’inertie de notre poutre grâce à un critère


de flèche. Dans un cas normal on a: wtot = w1 + w2 + w3. On néglige le w2 qui est la
flèche à long terme sous les charges permanentes.
Dans notre cas, on fait l'hypothèse qu’il y a une contreflèche. La contre flèche a pour
but d’annuler la flèche due aux charges permanentes soit w1. Il nous reste donc:
wtot = w1 + w3 - wc = w3
Pour une toiture en général on a un critère f < w3 = l/250.
w3 est la partie de la flèche est due aux actions variables de la combinaison. On
vérifie le critère de flèche pour chaque action variable (à l’ELU soit sans coefficients):

Pour la neige :

4
5.𝑆𝑛.𝑙 𝑙
fSn = 384.𝐸.𝐼
≤ 250
→ 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑢𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑙è𝑐ℎ𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑟é𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒

3
5.𝑙 .𝑆𝑛
D’où IYsn ≥ 384.𝐸
× 250 = 706.104 mm4

Pour la charge d’exploitation qk :

fqk =
𝑞×𝑏 3 3 𝑙
384.𝐸.𝐼
× (8. 𝑙 − 4𝑙𝑏² + 𝑏 ) ≤ 250
→ 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑢𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑙è𝑐ℎ𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑟é𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒

𝑞×𝑏 3 3 250
D’où IYqk ≥ 384.𝐸
× (8. 𝑙 − 4𝑙𝑏² + 𝑏 ) × 𝑙
= 1017.104 mm4

Pour la charge d’exploitation Qk :

3
𝑄.𝑙 𝑙
fQk = 48.𝐸.𝐼
≤ 250
→ 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑢𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑙è𝑐ℎ𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒 𝑝𝑜𝑛𝑐𝑡𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒

𝑄.𝑙²×250
D’où IYQk ≥ 48×𝐸
= 209.104 mm4.

● On fait de même pour la charge permanente G (même si c’est inutile au final car on a
une contre flèche) :

4
5.𝐺.𝑙 𝑙
fG = 384.𝐸.𝐼
≤ 250
→ 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑢𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑙è𝑐ℎ𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑟é𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒

3
5.𝑙 .𝐺
D’où IG ≥ 384.𝐸
× 250 = 1715.104 mm4

Finalement le Iy qui va être dimensionnant pour la panne est celui dû à la charge


d’exploitation qk donc Iy > 1017.104 mm4.
● Finalement, on a nos trois critères (Iy, Wy et AVz) pour savoir quel type de profilé nous
allons prendre pour notre panne haute.

En résumé :
○ Iy > 1017.104 mm4
3
19,35×10 ×1× 3
○ AVz ≥ 275
= 122 𝑚𝑚² → pour S275
6
42,38×10 3 3
○ WY ≥ 275
× 1 = 154 × 10 𝑚𝑚 → pour S275

On opte pour un acier de nuance S275 car en France l’acier S235 se produit de moins en
moins. On peut aussi rajouter que l’acier de classe S460 s’utilise qu’à partir des IPE400
selon notre professeur.

● On prend un IPE180 pour notre panne haute, car Iy =1943.104 mm4, Wy =194x103
mm3 et AVz = 14.10² mm². Ce profilé à une masse linéique de 22.4 kg/m.
On peut remarquer que AVz n’est pas un critère qui va dimensionner notre poutre car l’air de
cisaillement calculée est très faible. Le critère dimensionnant est Wy.

On réalise maintenant une vérification du taux de travail.


On prend Wy de l’IPE200, qui vaut 194x103 mm3 avec une nuance d’acier S275 et on calcule
MRd.

𝑊𝑦×𝑓𝑦
MRd = ℽ𝑀0

3
194×10 ×275
Donc MRd = 1
= 53,4x106 N.mm = 53.4 kN.m.

𝑀𝐸𝑑
On peut faire le rapport de 𝑀𝑅𝑑
, on a alors :

𝑀𝐸𝑑 42,38
𝑀𝑅𝑑
= 53,4
= 0, 79 = 79%

Notre poutre travaille donc à 79% de sa capacité maximale.

Si l’on prend un acier de classe S355, on a alors :

3
194×10 ×355
MRd = 1
= 68,9x106 N.mm = 68.9 kN.m

On fait le rapport de :

𝑀𝐸𝑑 42,38
𝑀𝑅𝑑
= 68.9
= 0, 61 = 61%
Notre poutre travaille donc à 61% de sa capacité avec une acier de classe S355.
Cependant, ce n’est pas pertinent de choisir une classe aussi haute d’une part car la classe
S275 suffit largement et d’autre part car une poutre de classe supérieure coûtera plus chère.

Notre choix final opte pour un IPE200 de nuance 275 pour la panne haute.

II. Panne basse :

Détail des charges :

Pour les pannes basses on retrouve les mêmes charges que sur les pannes hautes, sauf la
charge de neige qui sera différente puisqu’on est dans un cas avec accumulation de neige.
En effet une partie de la neige se trouvant sur les pannes hautes va être balayée par le vent
et va venir s’accumuler sur les pannes basses. Une autre charge qui va s’ajouter et c’est du
poids moyen du complexe de façade égale à 0.75 kN.m-2. Le complexe de façade est
perpendiculaire à la panne basse. La charge sera donc une charge ponctuelle qui va
s’appliquer à une distance de 0.75 m du bout de la panne, et ça de chaque côté.
On doit donc multiplier cette charge par la hauteur du complexe de façade (3m) puis par la
largeur d’influence qui est de 3m comme on a vu précédemment.
On obtient donc des forces ponctuelles de: 0.75 * 3.5 * 3 = 7.875 kN

Pour la charge de neige :

On est dans le cas d’une toiture attenant à des constructions plus élevées ou très proches
d’elle.

On calcule la longueur d’accumulation qui est égale à : ls = 2h = 2* 3.5 = 7m


On est donc dans le cas d’accumulation suivante:

On a μ2 = μw + μS
μS = 0 car on a une pente inférieur à 15°

μw = (b1 + b2) / 2h = (7.5 + 7.5) / 2*3.5 = 2.14

Notre μw est bien compris entre 0.8 et 2.8 comme recommandé dans l’eurocode donc c’est
correcte.

donc s1 = μ1 * SK * 0.3 = 0.8 * 0.45 * 3 = 1.08 kN.m-1


et s2 = μ2 * SK * 0.3 = 2.14 * 0.45 * 3 = 2.88 kN.m-1

On a ainsi:

On fait l’inventaire des charges qui s’appliquent sur les pannes basses.

Charges permanentes (G)

Bacs en acier 0,30 kN/m

Etanchéité 0,75 kN/m

FOAMGLAS (isolant) 0,672 kN/m

Toile (faux plafond) 0,45 kN/m

Gaines 0,15 kN/m

Poids propre 0,30 kN/m

Gtotal 2,622 kN/m

Charge ponctuels

Complexe de façade 7.875 kN

Charge de neige (S)


Neige voir schéma ci-dessus

Comme pour la panne haute nous allons calculer le moment MEd en faisant une combinaison
entre les charges d'exploitations (Qk, qk et Sk). Nous allons ensuite choisir la combinaison la
plus défavorable pour le dimensionnement de notre panne. Les charges d’exploitation Qk, qk
sont identiques à la panne haute. On va également calculer le VEd max pour chaque
combinaisons. Contrairement à la panne haute nous allons réaliser tous les calculs sur un
logiciel de rdm. Pour faire sur rdm on va modéliser chaque combinaisons puis noter les
valeurs des moments et des efforts tranchants. Pour faire ceci il faut donc multiplier les
charges par les coefficients de l’ELU soit 1.35 pour les charges permanentes (cela
comprend les deux charges ponctuelles) et 1.5 pour les charges variables.

Combinaison avec la neige :

Voici la modélisation réalisée pour les charges permanentes :

On ne voit pas trop mais il y a bien une charge répartie “triangulaire” pour la neige.

Pour l’effort tranchant on obtient :


Pour le moment on obtient :

En lisant les graphes on a donc :

Vmax = 36.49 kN
Mmax = 53.14 kN.m

Pour la combinaison avec qk :


Voici la modélisation réalisée pour la charge qk :

Pour l’effort tranchant on obtient :

Pour le moment on obtient :


En lisant les graphes on a donc : Vmax = 29.9 kN
Mmax = 50.35 kN.m

Pour la charge variable Qk :

Voici la modélisation réalisée pour la charge Qk :

Pour l’effort tranchant on obtient :


Pour le moment on obtient :

On a donc pour qk : Vmax = 25 kN


Mmax = 37 kN.m
On remarque que la combinaison la plus défavorable est celle de la neige que ce soit pour le
moment ou bien pour l’effort tranchant. On a au final:

VEd,ELU = 36.49 kN
MEd,ELU = 53.14 kN.m

On réalise les mêmes calculs (pour WY et AVz) que pour la panne haute pour pouvoir la
dimensionner. Ensuite non vérifierons le critère de la flèche grâce au logiciel rdm. Comme
évoqué précédemment nous choisiront que des aciers en nuance S275 et S355 donc on
réalise les calculs que pour ces nuances:

𝑊𝑦×𝑓𝑦
● On veut que MRd soit supérieur à MEd avec MRd = ℽ𝑀0

𝑀𝑒𝑑
On cherche WY donc WY ≥ 𝑓𝑦
× ℽ𝑀0

Finalement on a :

6
53.14×10 3 3
WY ≥ 275
× 1 = 193 × 10 𝑚𝑚 → pour S275

6
53.14×10 3 3
WY ≥ 355
× 1 = 150 × 10 𝑚𝑚 → pour S355

𝐴𝑣𝑧×𝑓𝑦
● On veut également que VRd soit supérieur à VEd avec VRd =
ℽ𝑀0× 3

𝑉𝑒𝑑×ℽ𝑀0× 3
On cherche AVz donc on en déduit que AVz ≥ 𝑓𝑦

On calcul les AVz pour les 2 nuances d’acier:

3
36.49×10 ×1× 3
AVz ≥ 275
= 230 𝑚𝑚² → pour S275

3
36.49×10 ×1× 3
AVz ≥ 355
= 178 𝑚𝑚² → pour S355

En résumé :

3
36.49×10 ×1× 3
○ AVz ≥ 275
= 230 𝑚𝑚² → pour S275
6
53.14×10 3 3
○ WY ≥ 275
× 1 = 193 × 10 𝑚𝑚 → pour S275
On prend un IPE200 en nuance S275 ou S355 pour notre panne basse, car Wy = 194x103
mm3 et AVz = 14.10² mm². Ce profilé à une masse linéique de 22,4 kg/m.

On veut maintenant vérifier le critère de flèche sur rdm. On ne pouvait pas le faire avant car
on ne connaissait pas encore les dimensions de notre poutre. Maintenant on peut mettre les
dimensions caractéristiques d’un IPE200 et voir si la flèche obtenue par le logiciel est
inférieure a L/250 soit 7.5 / 250 = 3 cm. Ce critère correspond à la flèche due aux actions
variables donc on ne met que les actions variables sur notre poutre dans rdm (et sans
coefficient car à l'ELS). On réalise la simulation avec la charge de neige car on a vu que
c’est cette charge était la plus défavorable.

Voici ce qu’on obtient suite à la modélisation sur rdm. Il faut préciser que sur rdm il n’est pas
possible de réaliser des rayons de congées pour les IPE alors qu’il y en a en vrai. Ceci nous
rend la simulation plus défavorable car on a une inertie plus faible (1846 mm4) alors qu’en
vrai on devrait avoir une inertie de 1943 mm4. Ceci est sécuritaire car on obtient une flèche
plus importante.
Malgré ceci on remarque qu’on obtient une flèche de 2.04 cm ce qui est inférieur à 3 cm. Le
critère de la flèche est donc bien validé.

On réalise maintenant une vérification du taux de travail:

On prend le Wy de l’IPE200, qui vaut 194x103 mm3 avec une nuance d’acier S275 et on
calcule MRd.

𝑊𝑦×𝑓𝑦
MRd = ℽ𝑀0

3
194×10 ×275
Donc MRd = 1
= 53,4x106 N.mm = 53.4 kN.m.

𝑀𝐸𝑑
On peut faire le rapport de 𝑀𝑅𝑑
, on a alors :
𝑀𝐸𝑑 53.14
𝑀𝑅𝑑
= 53,4
= 99, 5%

Notre poutre travaille donc à 99.5% de sa capacité maximale.

Si l’on prend un acier de classe S355, on a alors :

3
194×10 ×355
MRd = 1
= 68,9x106 N.mm = 68.9 kN.m

On fait le rapport de :

𝑀𝐸𝑑 53.14
𝑀𝑅𝑑
= 68.9
= 77%

Notre recommandation pour la panne basse est donc un


IPE200 en nuance S275
III- Poutre treillis :

Détail des charges :

Pour la poutre treillis, les charges appliquées seront d’un côté la charge permanente
appliquée par les pannes hautes, d’un autre les charges appliquées par les pannes basses,
ainsi que la charge appliquée par le complexe de façade et le poids propre de la poutre, puis
finalement une charge ponctuelle due au complexe de façade. Pour ce qui est des charges
variables, on aura la charge due à la neige ainsi que la charge provenant du plancher
technique.
On considère les charges appliquées par les pannes hautes et basses comme des charges
réparties puisque ce sont plusieurs charges ponctuelles de la même intensité appliquées
tout le long de la poutre.
On considérera donc la poutre treillis comme une poutre qui repose sur deux appuis.

Schéma explicatif:
Charges permanentes réparties :

● Charges appliquées par la panne haute : On prendra la somme des charges par m²
appliquées sur les pannes hautes qu’on multipliera par l’entraxe ( composants de la
couverture).
Ainsi, G Panne Haute = 0,774 x 7,5 = 5,805 kN/m
● Pour les pannes basses, on fera pareil que pour la panne haute, en prenant
la somme des charges surfacique et on multipliera par l’entraxe.
Ainsi on aura : G Panne Basse = 0,774 x 7,5 = 5,805 kN/m

● Pour le complexe de façade : On prendra le poids surfacique du complexe de


façade qu’on multipliera par la hauteur de treillis, c’est à dire : G Façade = 0,75
x 3,5 = 2.625kN/m
● On prendra aussi comme charge la somme des poids propres des pannes
haute et basse, soit le poids propre de deux IPE 200, ainsi
PPIPE200+IPE200 = 0,224 + 0,224 = 0,448 kN/m
● Finalement on supposera pour l’instant que le poids propre du treillis est de 2
kN/m.

On aura donc un total de Grépartie =16,683 kN/m

Charge permanentes ponctuelles :


● Le plancher technique est une surface entre les treillis (espacés de 7.5m) et entre
deux files (B et C espacées de 3.5m). Ce plancher représente, pour le treillis, une
charge qui peut être assimilée à une charge ponctuelle (3.5m de largeur pour une
treillis de 54.5m de portée...).. On multipliera cette charge par 2 vu qu’on a deux
niveaux. Ainsi on aura : GPlancher Technique = 0,35 x 7,5 x 3,5 x 2 = 18,375 kN. Cette
charge s’applique au milieu de la distance entre les files B et C, donc à une distance
de : d = 12+(3,5/2) = 13,75m

Charges variables :

Pour les charges variables on aura également des charges réparties, et des charges
ponctuelles :

● En charge répartie on considérera la neige, qui applique une charge qu’on multipliera
par l’entraxe, c’est à dire : STreillis = 0,36 x 7,5 = 2,7 kN/m
● En charge ponctuelle, nous aurons la charge provenant du plancher technique.
Conformément aux Eurocodes 1 partie 2.1, les zones d’accès d’entretien ont une
charge de 1 kN/m² qu’on multipliera par l’entraxe entre treillis, soit 7,5 m puis encore
par l’espace entre les deux files B et C, soit 3,5 m, ainsi, on aura une charge
ponctuelle : Qplancher tehnique = 1 x 3,5 x 7,5 = 26,25 kN .

Récapitulatif :

Charge répartie Calcul Résultat


permanente

Panne haute 0,774 x 7,5 5,805 kN/m

Panne basse 0,774 x 7,5 5,805kN/m

Complexe de façade 0,75 x 3,5 2,625 kN/m

Poids propre IPE 200 0,224 x 2 0,448 kN/m

Poids propre Hypothétique 2 kN/m

Total : 16,683 kN/m

Charge ponctuelle Calcul Résultat


permanente
Plancher technique 0,35 x 3,5 x 7,5 x 2 18,375 kN

Charge permanente Calcul Résultat


variable

Neige 0,36 x 7,5 2,7 kN/m

Charge ponctuelle Calcul Résultat


variable

Plancher technique 1 x 3,5 x 7,5 26,25 kN

Combinaison d’action à l’ELU :

La combinaison de charge à l’ELU la plus dimensionnante est :

MMax = MG répartie + MGPlancher technique + MS treillis + MQ Plancher technique


Avec :
𝐿²
MG répartie = 1,35 x Grépartie x =8362 kN.m avec L = 54,5 ( Portée du treillis )
8

MGPlancher technique = 1,35 x GPlancher technique x 13,75 = 341,09 kN.m

𝐿²
MS trellis = 1,5 x STreillis x = 6014,75 kN.m
8

MQ Plancher technique = 1,5 x 𝛗0 x Qplancher technique x 7,5 = 206,71 kN.m

Ainsi MMax = 14924,56 kN.m

Notre poutre fait 3,5 de hauteur, et puisque Ned = Mmax/H


On aura donc Ned = 4264 kN.

Dimensionnement de la membrure inférieure :

La membrure inférieure du treillis est sollicitée en traction, ainsi il convient de vérifier


l’inégalité suivante :
Ned ≤ Nrd
𝐴𝑠 * 𝐹𝑦
Or Nrd = avec 𝞬M = 1
𝛄𝑀

𝐴𝑠 * 𝐹𝑦 𝑁𝑒𝑑 * 𝛄𝑀
Ceci revient à vérifier : Ned ≤ ⇔ As≥
𝛄𝑀 𝐹𝑦
On opte pour un acier de nuance S275 car en France l’acier S235 se produit de moins en
moins.

Pour un acier de classe S275 , Fy = 275 MPa


Donc As ≥ 155 x 10² mm²
Nous prendrons donc une poutrelle HEB 320 avec une section A = 161,34 x 10² mm²

Dimensionnement de la membrure supérieure:

La membrure supérieur est sollicitée en compression, donc avant de vérifier l’inégalité


Ned ≤ Nrd , il convient de vérifier le flambement.
𝑁𝑒𝑑
Pour que le flambement soit vérifié, il faut que
𝑁𝑏,𝑟𝑑
≻1
Pour pouvoir vérifier le flambement, on commencera d’abord par poser certaines hypothèse:
4 4
On choisira pour l’instant le profilé HEM 260, ayant un Iz = 31310 x 10 mm .
Les liaisons sont rotulées, donc la longueur lf = 3,5m ( entraxe entre les files B et C )
On commence alors par calculer l’effort critique d’Euler
Π² * 𝐸 * 𝐼𝑧
Ncr = = 41097,03 kN
𝑙𝑓²
Puis on passera au calcul de ƛ𝑧
ꞵ𝐴 * 𝐴𝑠 *𝑓𝑦
ƛ𝑧= 𝑁𝑐𝑟
= 0,36 avec ꞵ𝐴 = 1

Grâce à ƛ𝑧 on peut calculer ɸz

ɸz = 0,5 x [(1 + 𝞪 x(ƛ𝑧- 0,2) x ƛ𝑧²)] = 0,6 avec 𝞪 = 0,49

On pourra alors passer au calcul de 𝒳z


1
𝒳z = = 0,91
ɸ𝑧+ ɸ𝑧² −ƛ²𝑧

Finalement on parviendra à calculer Nb,rd

𝐴 * 𝑓𝑦
Nb,rd = 𝒳z x = 4581,9 kN avec 𝞬M1 = 1,1
𝛄𝑀1

4264 𝑁𝑒𝑑
On retrouve alors :
4581,9
≻1 donc
𝑁𝑏,𝑟𝑑
≻1
Le flambement est donc vérifié
275 𝑥 240 𝑥 100
On calcule par suite Nrd , on trouve : Nrd = 1
= 6022 kN
D’où Nrd > Ned

Ainsi on choisit un profilé HEM 260 de nuance S275 pour la membrure supérieure,
puisqu’en utilisant un HEM 220 le flambement n’est pas vérifié. et en utilisant HEM
240 le travail de la poutre est très élevé ce qui est moins sécuritaire

Dimensionnement des diagonales :

Le dimensionnement des diagonales se fait en passant par l’effort tranchant. Cependant il


faudra pondérer sa valeur pour être sécuritaire. Ved est la charge sur les appuis.
On aura donc :

(1,35*𝐺𝑝𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒𝑟 𝑡𝑒𝑐ℎ𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒*13,75)+(1,5*0,7*𝑄𝑝𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒𝑟 𝑡𝑒𝑐ℎ𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒*7.5)


Ved = 54.5
+
(1,35*𝐺𝑟é𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒*54,5)+(1,5*𝑆𝑡𝑟𝑒𝑙𝑙𝑖𝑠*54,5)
2

= 734,13 kN

Nos diagonales feront un angle de 45° avec les montants, donc :

𝑉𝑒𝑑
Ned =
𝑐𝑜𝑠(45°)

= 1038,22 kN

Pour dimensionner les diagonales, on calcule la section A, tout en vérifiant Ned ≤ Nrd

𝐴𝑠 * 𝐹𝑦
On sait que Nrd = avec 𝞬M = 1
𝛄𝑀

Comme auparavant, on choisira la nuance d’acier S275

𝐴𝑠 * 𝐹𝑦 𝑁𝑒𝑑 *𝛄𝑀
C’est à dire Ned ≤ ⇔ As ≥ donc Fy = 275MPa
𝛄𝑀 𝐹𝑦

On trouve donc : As ≥ 37,75 x 10² mm²


On prendra alors comme profilé HEA 160 en acier S275
Dimensionnement des montants:
Comme pour les diagonales, la charge Ved est située aux appuis, donc on calcule Ved
(𝐺𝑟é𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒 * 𝐿) + (𝑆𝑡𝑟𝑒𝑙𝑙𝑖𝑠 * 𝐿) (𝐺𝑝𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒𝑟 𝑡𝑒𝑐ℎ𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒 * 13,75) + ( 𝑄𝑝𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒𝑟 𝑡𝑒𝑐ℎ𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒 * 0,7 * 7,5)
On a donc Ved = 2
+ 54,5

D’où Ved = 535,32 kN

𝑉𝑒𝑑
Ainsi Ned =
𝑐𝑜𝑠(45°)
Donc Ned = 757,06 kN

Pour les montants, il faut en plus de vérifier l’inégalité Ned ≤ Nrd , vérifier le flambement.
𝑁𝑒𝑑
Il convient donc de vérifier si <1
𝑁𝑏,𝑟𝑑
On commencera d’abord par trouver une hypothèse de profilé, puis on vérifie le flambement.

𝐴𝑠 * 𝐹𝑦 𝑁𝑒𝑑 *𝛄𝑀
On a Ned ≤ ⇔ As ≥ avec Fy = 275 MPa ( on prendra toujours une
𝛄𝑀 𝐹𝑦
nuance S275)

On trouve donc As ≥ 27,5 x 10² mm²

Un profilé HEA 160 de nuance S275 peut être utilisé si le flambement est vérifié

Vérifions alors le flambement :

Les liaison sont rotulés, et vu que la hauteur de la poutre est de 3,5m on trouve
Lf = 3,5 / cos(45°) = 4,95 m
4 4
Et Iz = 1673 x 10 𝑚𝑚

Π² * 𝐸 * 𝐼𝑧
On a : Ncr = = 1415,3 kN
𝑙𝑓²

Puis on passera au calcul de ƛ𝑧


ꞵ𝐴 * 𝐴𝑠 *𝑓𝑦
ƛ𝑧= 𝑁𝑐𝑟
= 0,48 avec ꞵ𝐴 = 1

Grâce à ƛ𝑧 on peut calculer ɸz

ɸz = ƛ𝑧²)] = 0,68
0,5 x [(1 + 𝞪 x(ƛ𝑧- 0,2) x
On pourra alors passer au calcul de 𝒳z
1
𝒳z = = 0,85
ɸ𝑧+ ɸ𝑧² −ƛ²𝑧

Finalement on parviendra à calculer Nb,rd


𝐴 * 𝑓𝑦
Nb,rd = 𝒳z x = 827,84 kN avec 𝞬M1 = 1,1
𝛄𝑀1

Finalement :

757,06 𝑁𝑒𝑑
827,84
≻1 donc
𝑁𝑏,𝑟𝑑
≻1

Le flambement est donc vérifié et par suite un profilé HEA 160 de nuance S275 peut
être utilisé puisque avec le profilé HEA 140 le flambement n’est pas vérifié

Vérification de l’hypothèse du poids propre du treillis :

Au début du dimensionnement, on a pris comme hypothèse un poids propre du treillis une


valeur de 2 kN/m

Vu les choix fait, on vérifie alors le poids propre :

On a donc : Pp HEA 160 x 2 + Pp HEM 260 + Pp HEB 320 = 3,54 kN

On a donc un poids propre supérieur à ce qu’on a supposé au début, cependant les profilés
choisis sont très sécuritaires ( de grandes marges prises pour le travail de la poutre ). On
peut donc confirmer les choix faits.

Analyse de contreventement :

Pour l'approche que nous faisons du système de contreventement, la consigne est


d'évaluer, suivant la partie correspondant de l'EUROCODE 3, quels sont les efforts
engendrés par le besoin en stabilité des membrures comprimées des treillis compte tenu
des imperfections géométriques.

Le système de contreventement permet à une structure de garder sa stabilité face à


différents types de contraintes auxquelles elle peut être soumise, que ce soit du vent, des
charges sismiques ou encore des imperfections géométriques.

Dans notre cas, on a une force horizontale qui est générée dans les pannes hautes, dû au
vent, c’est pour cela qu’on doit dimensionner ces dernières en flexion composée.
On se contente d’appliquer ce qui est noté en alinéa (1) et (4) de la clause 5.3.3 de l’EC3 il
faut que le contreventement puisse résister à une force équivalente à
𝑁𝑒𝑑 𝑀𝑒𝑑
F=α* avec Ned l’effort de compression trouvé au début ( 𝐻 )
100

1
et α = 0, 5 * ( 1 + 𝑚
) avec m = 2

On trouve α = 0,86

4264
Finalement F = 0,86 x = 37 kN
100
Donc pour que le contreventement soit utilisé, il doit résister à 37 kN.

Conclusion :

Pour cette structure, on était face à certaines contraintes qui nous ont poussé à faire des
hypothèses dans le but d’ajuster nos éléments structuraux pour que cette structure soit le
plus sécuritaire possible. Cependant nous n'avons jamais négligé l’aspect financier lors des
choix faits.
Finalement, nous avons choisis :
Un IPE200 de nuance 275 pour les pannes hautes, ainsi que les pannes basses,
Un HEB 320 de nuance 275 pour les membrures inférieures,
Un HEM 260 de nuance 275 pour les membrures supérieures,
Un HEA 160 de nuance 275 pour les diagonales et les montants.

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