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Camille PERROT
NOTE DE CALCUL
07 JANVIER 2024
IUT GENIE CIVIL ET CONSTRUCTION DURABLE _ LA ROCHELLE
M. BLANCHARD
Données du sujet
- Tarbes
- Zone 1
- Altitude : 325 m
𝑞𝑏 = 0,3025 𝑘𝑁/𝑚2
1
Après avoir déterminer les moments à l’aide du logiciel RDM6, nous en avons conclu le cas le plus
défavorable et obtenons les charges de vent suivantes :
Reprise de la panne :
2
Charge de neige au sol
- Coefficient thermique Ct : 1
- Coefficient d’exposition Ce : 1
𝛾⋅ℎ
- 2 acrotères donc 𝜇1 =0,8 et 𝜇2 = 𝑆𝑘 avec 𝛾 = 2 KN/m²
- ls=2h et 5m < ls < 15m
Charges permanentes G
- Deux hypothèses avec deux matériaux différents pour effectuer une comparaison
- Poids toiture = 0,25 x entraxe
- Total G = poids toiture + poids matériau
-
3
Bac acier
Pour le choix de nos charges d’exploitations nous retiendrons le cas avec W + S car c’est le plus
important (d’où le 150 daN/m²). De plus nous savons qu’il y a au minimum 6 pannes sur 13m (donc 6
appuis nécessaires minimum).
Donc au total nous choisissons 2 bacs aciers sur 8 appuis le long des 13m.
Combinaisons d’actions
Pour tous nos cas, ELS et ELU nous nous sommes servis du logiciel RDM6 afin de simuler nos
différentes combinaisons.
Pour les coefficients 𝜓0 (du vent et de la neige) nous choisissons grâce à l’Eurocode le cas qui convient
le mieux (toiture). On en vient à la conclusion que 𝜓0 appliqué au vent est de 0,5 pour l’acier comme
pour le bois et 𝜓0 appliqué à la neige est de 0,6 pour nos deux matériaux aussi.
On négligera les effets sur l’axe Z, car il n’y a quasiment aucune modification lorsqu’on multiplie par
cos (2°).
-BOIS-
4
Combinaison à l’ELU
On obtient la valeur des Kmod grâce à l'Eurocode, en fonction des différentes situations de nos
combinaisons.
Après plusieurs essais on retiendra la section de 100 x 240 mm car elle a le meilleur taux de travail.
Pour l’axe y :
6 ∙ Mmax 6 ∙ 15,36
σm,z,d = = ∙ 10−3 = 16 MPa
hb² 0,1 ∙ 0,24²
5
3 ∙ Vmax 3 ∙ 12,69
τd = = ∙ 10−3 = 0,793 MPa
2hb 2 ∙ 0,1 ∙ 0,24
τd 0,793
Nous en déduisons le taux de travail : 𝑓𝑣𝑑
= 2,24
= 35,41 %
Deux cas d’ELS, un premier avec la flèche instantanée, ici la charge permanente n’est plus prise en
compte et les coefficients de sécurité sont retirés, (d’où le coefficient 1).
Nous avons déterminé un Kdef de 0,8 qui représente le coefficient appliqué aux charges permanentes.
Pour le définir : classe de service de notre bâtiment de 2, et durée sur du “moyen terme” on obtient
donc grâce à l’Eurocode 0,8 soit une majoration de 80% (d’où le coefficient de 1,8).
U inst U fin
6
𝑈𝑖𝑛𝑠𝑡 < 𝑊𝑖𝑛𝑠𝑡 𝑈𝑓𝑖𝑛 < 𝑊 𝑓𝑖𝑛
-ACIER-
Après plusieurs essais on retiendra l’acier S235 avec un IPE 140 car il a le meilleur taux de travail.
𝑊𝑝𝑙 ∙𝑓𝑦
Nous cherchons à vérifier que MED ≤ 𝑀𝑝𝑙,𝑅𝑑 = :
γ𝑀0
Nous obtenons 15,36 kN. m ≤ 20,75 𝑘𝑁. 𝑚 ce qui vérifie l’IPE à la flexion avec un taux de travail
de 74%.
Vérification à l’ELS
7
ELS Wmax acier IPE 140 : ELS W3 acier IPE 140 :
Avec Iz = 45 cm4
VALIDÉ VALIDÉ
Tirant
8
Étude de prix
Comme nous pouvons le voir l’acier est assez onéreux, comparé au bois, cependant il possède
d’autres avantages. Premièrement il est très résistant et a la capacité de supporter des charges
importantes, il peut aussi être moins sensible, ce qui lui attribut une plus grande durabilité par
rapport au bois. Il est plus résistant au feu, et son entretient nécessite moins de frais et d’effort que
le bois.
Mais il faut noter que le bois est plus facile à manipuler sur le chantier pour son poids moins
important. Il a une meilleure isolation thermique et acoustique, son impact environnemental est
moins important comparé à l’acier et bien traité et entretenu le bois est durable.