Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
La surface d’influence est représentée dans la figure 1. On peut la déterminer en comparant notre
situation à une poutre continue comme dans la figure 2. Dans ce cas, le 1er appui intérieur supporte
une charge plus importante que les autres.
8.4 m
7.3 m
6.5 m
7.5 m
qd
l
5/8 l qd
3/8 l qd 1/2 l qd
surface d'influence
1 AS/SP 04/05
ENAC – IS - BETON Exercice 7
d/2
Rem : on pourrait déduire de la chargeVd la part qui se situe à l’intérieur du périmètre critique qui
n’intervient pas dans le poinçonnement. Cette part est négligeable ici et il est du côté de la sécurité
de ne pas la considérer.
Un effet qui devrait être considéré ici est le fait que les contraintes de cisaillement ne sont pas
réparties de manière uniforme autour de la colonne. L’effort tranchant est le plus fort dans le coin
extérieur. On pourrait considérer cet aspect en admettant que la colonne doit soutenir 4 x le coin le
plus sollicité ( A = (10 l x ) 2 = (10 ⋅ 7.5) 2 = 87.9 m 2 ).
8 8
Le coefficient kr tient compte des déformations attendues dans la zone critique. Il dépend de
l’étendue de la zone plastifiée à la rupture ry qui dépend quant à elle de la quantité d’armature de
flexion présente.
Pour les planchers-dalles avec une trame régulière, on peut admettre :
2 AS/SP 04/05
ENAC – IS - BETON Exercice 7
m 2
ry = 0.15 ⋅ l ⋅ 0 d
m Rd
Le moment de référence vaut pour une colonne située à l’intérieur du champ :
Vd
m0 d = = 1230 = 154 kNm / m
8 8
On obtient :
3
154 2
ry = 0.15 ⋅ 7.5 ⋅ = 0.90 m
179
3. Quelle quantité d’armature de flexion devrait-on diposer dans la dalle pour assurer la
sécurité au poinçonnement (sans changer les autres paramètres). Est-ce la bonne
solution ? Citer d’autres mesures envisageables ?
3 AS/SP 04/05
ENAC – IS - BETON Exercice 7
Puis :
1 1 1 1 1
kr = ⇒ ry = − 0.45 = − 0.45 = 0.182 m
0.45 + 0.9 ⋅ ry 0 .9 k r 0.9 1.63
Donc :
3 2 2
m 2 m ry 3 0.182 3
ry = 0.15 ⋅ l ⋅ 0 d ⇒ 0 d = = = 0.297
m Rd m Rd 0.15 ⋅ l 0.15 ⋅ 7.5
m0 d
⇒ m Rd > = 154 = 519 kNm / m
0.297 0.297
Cette solution est une solution discrete et économique, bien que les barres de φ 26 mm soient assez
difficile à manipuler. Elle a certains avantages par rapport aux autres alternatives :
- Prévoir une dalle plus épaisse.
- Augmenter les dimensions des colonnes.
- Prévoir une surépaisseur ou un champignon au droit des colonnes.
- Choisir un béton plus résistant.
- Disposer une armature de poinçonnement.
- Disposer une précontrainte (d’une part on diminue l’effet d’action -composante reprise par
l’inclinaison des câbles- et d’autre part on diminue les déformations dans la zone critique
(ry) en introduisant un effort normal favorable).
4 AS/SP 04/05
ENAC – IS - BETON Exercice 7
5. On suppose maintenant que la dalle est appuyée sur des murs. Une dalle d’une épaisseur
de 200 mm suffirait-elle à reprendre un effort tranchant v d = 47 kN / m (issu d’un calcul
élastique) ?
md
k v = 2 .2 = 2 .2 ⋅ 1 = 2 .2
m Rd
et on obtient pour d ≅ 200 − 25 − 10 = 165 mm :
1
kd = = 0.73 ⇒ v Rd = 0.73 ⋅ 1.1 ⋅ 165 = 133 kN / m > v d = 47 kN / m ⇒ ok!
1 + 2.2 ⋅ 0.165
5 AS/SP 04/05