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Lémilia CHARRUAU
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SAÉ 2.4
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SAÉ 2.4
I. Introduction ....................................................................... 4
II. Plan de structure de la salle licence professionnelle ......... 4
III. Relevé de mesures de la salle .......................................... 5
IV. Le plancher ...................................................................... 6
a. Étude du plancher existant.............................................. 6
b. Optimisation du plancher grâce au logiciel “ Ossature” .. 8
V. Les solives ........................................................................ 10
a. Étude des solives existantes .......................................... 10
b. Optimisation des solives grâce au logiciel “ Ossature”.. 12
VI. La poutre principale ...................................................... 14
a. Étude de la poutre principale existante ........................ 14
b. Optimisation de la poutre principale grâce au logiciel “
Ossature” ........................................................................... 20
VII. Conclusion ..................................................................... 22
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I. Introduction
Durant cette SAÉ, nous allons devoir analyser la structure du 1er étage de la salle de
la licence professionnelle bois de l’IUT, dans le hall TP. Le projet futur est de pouvoir aménager
une salle de classe qui ne sollicitera que la moitié de la salle, donc du plancher. Pour ce faire,
nous devons étudier la structure en place afin de vérifier si celui-ci pourrait soutenir une telle
charge. Ainsi, nous commencerons par un relevé des dimensions de l’existant pour par la
suite, pouvoir dimensionner correctement les solives, la poutre principale et le plancher qui
pourra soutenir la salle de classe. À partir de ce travail, nous pourrons porter un regard
critique sur le travail déjà mis en place : si le travail réalisé a été largement surdimensionné
ou sou dimensionné, puis apporter des solutions.
Les mesures de la salle au début de la SAÉ nous ont permis de pouvoir effectuer tous
les différents calculs d’optimisation des solives, du plancher et de la poutre principale. Nous
avons pu effectuer ces mesures grâce à un mètre, un mètre ruban et un escabeau pour
atteindre les hauteurs.
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Données complémentaires :
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IV. Le plancher
a. Étude du plancher existant
L’étude du plancher s’effectue sur la partie la plus sollicitée de la structure, c’est à dire
avec la plus grande portée. Ainsi, nous trouvons une longueur de 67.5 cm. Nous allons étudier
la partie de plancher sur 1 mètre de largeur.
Pour le calcul de la contrainte (qui nécessite des charges pondérés) nous avons :
𝑞 𝑝𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒𝑟 𝑝𝑜𝑛𝑑 = 1.35 ⋅ 𝑞𝑝𝑒𝑟𝑚 + 1.5 ⋅ 𝑞 𝑒𝑥𝑝 = 1.35 ⋅ 118 + 1.5 ⋅ 2500
= 3909.3 𝑁/𝑚
Pour le calcul de la flèche (qui nécessite des charges non pondérées) nous avons :
𝑞 𝑝𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒𝑟 = 𝑞𝑝𝑒𝑟𝑚 + 𝑞 𝑒𝑥𝑝 = 118 + 2500 = 2618 𝑁. 𝑚−1
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Calcul de la contrainte
Possédant une section symétrique, les contraintes en traction et en compression sont égales.
𝜎 max ≤ 𝜎 𝑎𝑑𝑚
2.14 𝑀𝑃𝑎 ≤ 13.3 𝑀𝑃𝑎
𝑏ℎ3
𝐼𝑧𝑔 =
12
Grâce à la formule qui suit, nous pouvons, à l'aide du module d’élasticité et du moment
d’inertie, calculer l’équation du moment, nous pouvons trouver l’équation de la rotation, puis
en déduire l’équation de la déformée :
1 𝑞 𝐿𝑥 2 𝑥 3
𝜃(𝑥) = ⋅ ∫ 𝑀𝑓(𝑥) ⋅ 𝑑𝑥 = ⋅( − + 𝐶1)
𝐸𝐼𝑧 2𝐸𝐼𝑧 2 3
𝑞 𝐿𝑥 3 𝑥 4
𝑦(𝑥) = ∫ 𝜃(𝑥) ⋅ 𝑑𝑥 = ⋅ ( − + 𝐶1 ⋅ 𝑥 + 𝐶2)
2𝐸𝐼𝑧 6 12
Comme il s’agit d’une poutre symétrique au charges symétriques, alors le la flèche maximale
𝐿
sera située en 2. Ainsi, calculons la flèche maximale :
𝐿 𝑞 𝐿4 𝐿4 𝐿4 5 ⋅ 𝑞 ⋅ 𝐿4 ⋅ 12
𝑦𝑚𝑎𝑥 = 𝑦 ( ) = ⋅ ( − − )=−
2 2𝐸𝐼𝑧 48 192 24 𝐸 ⋅ 384 ⋅ 𝑏 ⋅ ℎ3
5 ⋅ 2618 ⋅ 0,6754 ⋅ 12
=− ≈ −4,313 ⋅ 10−4 𝑚
12.6 ⋅ 109 ⋅ 384 ⋅ 1 ⋅ 0,0253
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La même démarche que précédemment est utilisée pour calculer la contrainte et la flèche.
𝑞𝑙 2 3846 ⋅ 0.6752
𝑀𝑓 𝑚𝑎𝑥 = = = 219.04 𝑁. 𝑚
8 8
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Calcul de la flèche
𝐿 𝑞 𝐿4 𝐿4 𝐿4 5 ⋅ 𝑞 ⋅ 𝐿4 ⋅ 12
𝑦𝑚𝑎𝑥 = 𝑦 ( ) = ⋅ ( − − )=−
2 2𝐸𝐼𝑧 48 192 24 𝐸 ⋅ 384 ⋅ 𝑏 ⋅ ℎ3
5 ⋅ 2570.63 ⋅ 0,6754 ⋅ 12
=− ≈ −1.96 ⋅ 10−3 𝑚
12.6 ⋅ 109 ⋅ 384 ⋅ 1 ⋅ 0,0153
Les essais effectués nous ont permis de nous rendre compte qu’avec un plancher de 14
mm, la contrainte maximale respectait les conditions, cependant la flèche maximale dépassait
la flèche admissible (2.41 ⋅ 10−3 𝑚 ≥ 2.25 ⋅ 10−3 𝑚). Nous avons donc opté pour un planché
d’une épaisseur de 15 mm.
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V. Les solives
a. Étude des solives existantes
Épaisseur du plancher 25 mm
Pour le calcul de la contrainte (qui nécessite des charges pondérés) nous avons :
𝑞𝑠𝑜𝑙𝑖𝑣𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑛𝑑 = 1.35 ⋅ 𝑞𝑝𝑒𝑟𝑚 + 1.5 ⋅ 𝑞𝑒𝑥𝑝 = 1.35 ⋅ (108.07 + 82.99) + 1.5 ⋅ 1762.5
= 2901.68 𝑁/𝑚
Pour le calcul de la flèche (qui nécessite des charges non pondérées) nous avons :
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𝑁
𝑞 𝑠𝑜𝑙𝑖𝑣𝑒𝑠 = 𝑞𝑝𝑒𝑟𝑚 + 𝑞 𝑒𝑥𝑝 = 108.07 + 82.99 + 1762.5 = 1953.56
𝑚
Calcul du moment fléchissant maximum
Par la suite, nous définissons notre moment fléchissant et nous en déduisons le
moment fléchissant maximal qui se trouve au centre de la partie étudiée.
𝑞𝑥 2 𝑞𝑙𝑥
𝑀𝑓(𝑥) = − +
2 2
𝑞 𝐿𝑥 2 𝑥 3 𝐿3
𝜃(𝑥) = ⋅( − − )
2𝐸𝐼𝑧 2 3 12
𝑞 𝐿𝑥 3 𝑥 4 𝐿3 𝑥
𝑦(𝑥) = ⋅ ( − − )
2𝐸𝐼𝑧 6 12 12
Comme il s’agit d’une poutre symétrique au charges symétriques, alors le la flèche maximale
𝐿
sera située en 2. Ainsi, calculons la flèche maximale :
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La même démarche que précédemment est utilisée pour calculer la contrainte et la flèche.
Calcul des charges
𝑞𝑝𝑒𝑟𝑚𝑎𝑛𝑒𝑛𝑡1 = 𝜌 ⋅ 𝑔 ⋅ ℎ ⋅ 𝑒𝑝𝑠 = 480 ⋅ 9.81 ⋅ 0.245 ⋅ 0.075 = 86.52 𝑁/𝑚
𝑎+𝑎+
𝑞𝑝𝑒𝑟𝑚𝑎𝑛𝑒𝑛𝑡2 = ( + 𝑒𝑝𝑠) ⋅ 𝑒𝑝𝑝𝑙 ⋅ 𝑔 ⋅ 𝜌
2
0.565 + 0.675
=( + 0.085) ⋅ 0.015 ⋅ 9.81 ⋅ 480
2
𝑎+𝑎+
= 49.80 𝑁/𝑚𝑞 exp 𝑙 𝑜𝑖𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 = ( + 𝑒𝑝𝑠) ⋅ 𝑄
2
0.565 + 0.6752
=( + 0.085) ⋅ 2500 = 1762.5 𝑁/𝑚
2
Pour le calcul de la contrainte (qui nécessite des charges pondérés) nous avons :
𝑞𝑠𝑜𝑙𝑖𝑣𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑛𝑑 = 1.35 ∗ 𝑞𝑝𝑒𝑟𝑚 + 1.5 ∗ 𝑞𝑒𝑥𝑝 = 1.35 ∗ (86.52 + 49.80) + 1.5 ∗ 1762.5
= 2827.78 𝑁/𝑚
Pour le calcul de la flèche (qui nécessite des charges non pondérées) nous avons :
𝑁
𝑞 𝑠𝑜𝑙𝑖𝑣𝑒𝑠 = 𝑞 𝑝𝑒𝑟𝑚 + 𝑞 𝑒𝑥𝑝 = 86.52 + 49.80 + 1762.5 = 1898.82
𝑚
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Calcul de la contrainte
3 𝑞𝐿2 3 2827.78 ⋅ 5.242
𝜎 max 𝑡 = 𝜎 max 𝑐 = ⋅ 2 = ⋅ = 13 𝑀𝑃𝑎
4 𝑏ℎ 4 0.075 ⋅ 0.2452
𝜎 max ≤ 𝜎 𝑎𝑑𝑚
13 𝑀𝑃𝑎 ≤ 13.3 𝑀𝑃𝑎
Les essais effectués nous ont permis de nous rendre compte que des solives de hauteur
265 mm et de largeur 75 mm respectaient les conditions telles que la contrainte admissible
et la flèche admissible.
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I. La poutre principale
a. Étude de la poutre principale existante
Épaisseur du plancher : 25 mm
Taille des solives : 270 mm x 85 mm
Pour simplifier et clarifier nos calculs, nous allons séparer les charges permanentes
(poids de la poutre, des solives et du plancher) qui sont appliquées sur toute la poutre, et les
charges d’exploitation, appliquées sur uniquement la moitié du plancher au fond de la salle.
Nous allons ainsi déterminer l’équation du moment et l’équation de la déformation maximale
pour les deux types de charges de leur côté puis, nous allons les additionner pour trouver
l’équation correspondant à la poutre entière. Ces charges ne seront pas pondérées pour le
calcul de la déformée mais elles le seront pour le calcul de la contrainte.
1) Charges permanentes :
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Poids du plancher :
(𝜌 ⋅ 𝐺 ⋅ 𝑒𝑝(𝑝𝑙) ⋅ 𝑆(𝑝𝑙))
𝑞𝑝𝑒𝑟𝑚(𝑝𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒𝑟) = ≈ 657 𝑁. 𝑚−1
2 ⋅ 𝐿(𝑝𝑝)
On a :
𝑞𝑝𝑒𝑟𝑚(𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙) = 𝑞𝑝𝑒𝑟𝑚(𝑝𝑝) + 𝑞𝑝𝑒𝑟𝑚(𝑠) + 𝑞𝑝𝑒𝑟𝑚(𝑝𝑙) = 2106 𝑁. 𝑚−1
Équation du moment
Pour les charges permanentes, il s’agit seulement d’une charge répartie sur toute la
barre, ainsi, nous obtenons une figure symétrique dont les réactions d’appuis sont égales à :
𝑞𝑝𝑒𝑟𝑚 ⋅ 𝐿(𝑝𝑝)
𝑅𝐴𝑦 = 𝑅𝐵𝑦 =
2
1 𝑞𝑝𝑒𝑟𝑚 𝐿𝑥 2 𝑥 3
𝜃(𝑥) = ∫ 𝑀𝑓(𝑥) ⋅ 𝑑𝑥 = ( − + 𝐶1)
𝐸𝐼𝑧 2 ⋅ 𝐸𝐼𝑧 2 3
𝑞𝑝𝑒𝑟𝑚 𝐿𝑥 3 𝑥 4
𝑦(𝑥) = ∫ 𝜃(𝑥) ⋅ 𝑑𝑥 = ( − + 𝐶1𝑥 + 𝐶2)
2 ⋅ 𝐸𝐼𝑧 6 12
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2) Charges d’exploitation
Les charges d’exploitations sont ainsi réparties sur la partie de la poutre principal du
fond de la salle. Ainsi la moitié de la poutre subira les charges d’exploitation. Pour également
simplifier les calculs, nous allons supposer que ces charges sont appliquées sur la première
moitié de la poutre.
Équation du moment
Pour les charges d’exploitation, il s’agit d’une charge répartie uniquement sur la
première moitié de la poutre. Calculons les réactions d’appui.
3𝑞𝑒𝑥⋅𝐿 𝑞𝑒𝑥⋅𝐿
𝑅𝐴𝑦 = et 𝑅𝐵𝑦 =
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Nous devons maintenant faire 2 études séparées de la poutre, une sur la première
moitié, et une sur la deuxième.
𝐿
Pour 0 ≤ 𝑥 ≤ 2
𝑞𝑒𝑥 𝐿𝑥 3 𝑥 4
𝑦1(𝑥) = ∫ 𝜃1(𝑥) ⋅ 𝑑𝑥 = ( − + 𝐶1𝑥 + 𝐶2)
8 ⋅ 𝐸𝐼𝑧 2 3
𝐿
Pour 2 ≤ 𝑥 ≤ 𝐿 :
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On trouve alors :
3𝐿3
𝐶1 = −
16
𝐶2 = 0
17𝐿3
𝐶3 = −
48
11𝐿4
𝐶4 = −
16
Pour calculer le point pour lequel la déformée est maximal, il faut trouver x0 pour
𝜃𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙(𝑥0) = 0. Pour ce faire, il faut additionner les 2 équations de la rotation avec qperm
𝐿
et qexp. Nous savons par avance, que 0 ≤ 𝑥 ≤ 2 , car il y a plus de charge du côté gauche que
du côté droit. Ainsi : 𝜃𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙(𝑥) = 𝜃(𝑥) + 𝜃1(𝑥)
Pour trouver x0, nous pouvons résoudre cette équation par itération ou par
tâtonnement. Nous choisissons la méthode par tâtonnement (nous choisirons la précision au
mm).
Nous voyons sur ce tableur que la valeur de x0 pour laquelle 𝜃 est le plus proche de 0 est de
4,441m. Ainsi :
𝑦(𝑥)𝑚𝑎𝑥 = 𝑦(4,441)
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Calcul de la contrainte
Pour calculer la contrainte maximale pour toutes les charges appliquées à la poutre,
nous devons chercher le moment fléchissant maximal. Pour cela nous additionnons les
moments trouvés pour les charges permanentes et d’exploitation. L’étude se portera, une
fois de plus, sur la première moitié de la poutre.
𝑞𝑝𝑒𝑟𝑚 𝑞𝑒𝑥
𝑀𝑓𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙(𝑥) = 𝑀𝑓(𝑥) + 𝑀𝑓1(𝑥) = (𝐿𝑥 − 𝑥 2 ) + (3𝐿𝑥 − 4𝑥 2 )
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Nous voyons que la contrainte maximale trouvée est en adéquation avec la contrainte
admissible qui est de 13,3 MPa. Ainsi, grâce aux calculs de la contrainte et de la flèche, nous
pouvons voir que les résultats obtenus correspondent au cahier des charges. Cependant, nous
voyons une grande marge entre les valeurs trouvées et les valeurs admissibles. Ainsi, nous
pouvons redimensionner les poutres afin de minimiser les sections.
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Ainsi, pour trouver une section la plus petite possible, tout en respectant les
contraintes et flèches admissibles, nous avons procédé par tâtonnement et nous en
sommes arrivés à la solution suivante :
ℎ(𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒) = 0,84𝑚
𝑒𝑝(𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒) = 0,10𝑚
Nous pouvons observer que nos résultats obtenus concordent bien avec la simulation
effectuée.
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3) Conclusion
Pour finir sur cette étude, nous pouvons dire que la structure a bien été dimensionnée
voire surdimensionnée pour les charges d’exploitation prévues. En effet, le plancher, les
solives et la poutre principale ont tous une section largement supérieure à celles admissibles.
Ainsi, si le projet devait être reproduit, nous utiliserons les nouvelles sections dimensionnées
de façon à minimiser la quantité de bois, et ainsi minimiser le prix du projet.
Nous pouvons cependant émettre une remarque dans notre redimensionnement. Si la
section de la poutre principale diminue, ainsi, la distance entre le mur et la poutre augmente,
soit la portée des solives augmente, ce que nous n’avons pas montré dans nos calculs. De
même, pour le redimensionnement des solives, si leurs sections diminuent, l’entraxe va
changer, ainsi, modifier les valeurs trouvées pour le plancher. Cependant, ces valeurs sont si
minimes qu’elles ont pu être négligées lors de cette étude. C'est en partie pour cela
qu’existent les coefficients de pondération pour les calculs de la contrainte.
Ce projet nous a permis d’effectuer le travail que peut proposer un bureau d’étude
structure bois. Nous avons été confrontés à de nouveaux cas que nous n'avions pas eu
l’occasion d’étudier lors de cours de mécanique de structure. Nous avons également appris à
faire face à certains problèmes au niveau des calculs, et nous avons appris à utiliser un
nouveau logiciel de calcul. Celui-ci nous a permis de vérifier les résultats que l’on a pu faire
sur le papier, nous pouvons imaginer que les bureaux d’étude n’utilisent que des logiciels
pour gagner en temps et en fiabilité.
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