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SAÉ 4.6
SAÉ 4.6
Semestre 4 – 2022-2023
Rapport
Isolation des bâtiments de
l’IUT Calcul du temps de
retour sur investissement
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Lémilia CHARUAU
Cyprien RIGNAULT TP5C
Introduction
Dans le cadre de la saé 4.6, nous travaillerons en tant que maître d’ouvrage. Nous
étudierons les parois extérieures du bâtiment TC/Admin à l’aide des différents plans fournis.
L’objectif de ce projet sera de faire une étude énergétique du bâtiment à l’état initial, c’est à
dire non isolé, en calculant les besoins en énergie, les consommations et émissions émis de
l’installation. Nous étudierons les effets de l’ajout d’une isolation sur tous les panneaux en
béton préfabriqués équipé de menuiseries. Nous pouvons alors nous poser la question si ces
travaux sont vraiment rentables et si oui, au bout de combien de temps. On peut
particulièrement se la poser ces temps-ci avec l’augmentation du prix du gaz qui renforce l’idée
de l’importance de l’isolation pour faire des économies.
Nous aurons à disposition pour cette étude, les plans de tous les niveaux de notre bâtiment
qui est un R+4, ainsi que les différentes caractéristiques telles que les dimensions des
panneaux, le type d’isolant visé ainsi que les consommations de chauffages actuels que l’on
comparera avec les consommations après l’isolation des murs.
1. Surface à isoler
Il faut tout d’abord connaître la surface à isoler qui correspond aux panneaux équipés de
menuiseries afin de pouvoir déterminer le coût financier ainsi que le coût énergétique que vont
coûter les travaux. À l’aide des plans fournis, nous déterminons le nombre de fenêtre et le
mètre linéaire de fenêtre pour chaque étages et façade.
Il y aura 487.785 m² de panneaux à isoler.
On peut également calculer la surface totale habitable avec ces mêmes plans
afin de pouvoir calculer les consommations du bâtiment pour en déduire au
final le tarif annuel du chauffage. On obtient comme surface :
m²
1. Coefficient de transmission thermique
Calculer le coefficient de transmission thermique de la paroi avant et après isolation nous
permettra d’obtenir les déperdissions qu’elles engendrent. Par cela, nous saurons la différence
des besoins en énergie avec les murs isolés ou non.
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Cyprien RIGNAULT TP5C
Le mur est composé en deux partie. Une partie de la paroi est juste en béton et une partie
possède du béton et un isolant avec λ = 0.04 W/mK. Grâce aux épaisseurs de nos composants
et les lambdas connus, les Rsi et Rse, nous pouvons calculer le coefficient de transmission
thermique avant isolation. Nous obtenons un U = 0.77 W/m²K.
On peut également calculer les émissions de gaz à effet de serre de ces chauffages. Ils
émettent 0.49 kgCO2 eq/kWh ce qui donne un total de 16 570 kgCO2 eq/an si non isolé et 3
125 kgCO2 eq/an avec isolation d’émission de gaz à effet de serre.
On peut conclure sur cette étude des chauffages qu’on obtient une baisse finale de 77%
pour les besoins en chauffage, les émissions de CO2 ainsi que le prix entre un mur non isolé et
isolé. Ce gain est à comparer avec notre coût d’installation et d’émission de CO2 tout au long
de sa vie pour savoir si le retour sur investissement est intéressant ou non. À première vue,
nous pouvons supposer qu’il le sera sur plusieurs années aussi bien environnementalement
que financier.
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En parallèle, nous avons fait un retour sur investissement par rapport des émissions de gaz
à effet de serre. Cette fois-ci, la rentabilité est flagrante. En seulement 1 an, l’isolation est
rentabilisée car l’installation émet seulement 20 kgCO2 eq/an durant toute son cycle de vie.
Nous avons une baisse de 77% des émissions/an ce qui le rend très rentable
environnementalement parlant. Pour ce qui est de l’énergie consommée, on constate un retour
sur investissement plus lent au bout de 4 ans. L’installation d’isolant est intéressante, car
l’utilisation de l’énergie primaire non renouvelable est faible avec 101,4 kWh/m²/an grâce aux
matériaux peut consommateurs durant son cycle de vie.
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Lémilia CHARUAU
Cyprien RIGNAULT TP5C
Conclusion
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