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Étude environnementale de
solutions constructives du bâtiment
E7 du programme CALYPSO
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Lémilia Charruau
Cyprien Rignault TP5C
Introduction ....................................................................................................... 3
I. Bâtiment existant ........................................................................................ 4
II. Variantes d’emploi de matériaux ................................................................. 5
1. Les murs ................................................................................................... 5
a. Murs ...................................................................................................... 5
b. Bardage ................................................................................................. 6
c. Isolation des murs ................................................................................. 6
d. Plaque de plâtre .................................................................................... 7
2. Plancher.................................................................................................... 7
a. Parquet .................................................................................................. 7
b. Isolation ................................................................................................. 7
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Introduction
Dans le cadre d’un projet d’une étude environnementale visant à apporter des
solutions constructives au bâtiment E7 du deuxième étage du programme CALYPSO, nous
endossons le rôle d’un bureau de contrôle. Ayant pour but de répondre à différentes
interrogations environnementales, nous devrons améliorer l’enveloppe existante du
bâtiment.
Pour cela, nous proposerons tout d’abord une première variante à la solution initiale
qui va devoir améliorer différentes caractéristiques environnementales, telles que la
consommation d’eau, la pollution d’air, la pollution d’eau, l’impact sur le réchauffement
climatique, les déchets dangereux relâchés et enfin l’utilisation totale des ressources
d’énergie primaire non-renouvelables. Nous comparerons ces impacts environnementaux en
fonctions de 4 lots qui verront leurs éléments constructifs varier avec :
• Murs extérieurs :
- matériau porteur ;
- isolant thermique ;
- parement.
• Plancher intermédiaire :
- isolant phonique ;
- revêtement de sol.
• Isolation thermique sous toiture.
• Menuiseries
Il faudra noter que pour le mur, notre sujet nous impose d’envisager une solution
constructive avec des murs à ossature bois. Ces variations s’effectuerons à l’aide de la base
de données INIES, où nous y effectuerons différentes hypothèses à partir de ces données.
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I. Bâtiment existant
Avant de proposer une première variante, nous devons tout d’abord faire un relevé de
toutes les nomenclatures liées au bâtiment E7 du bâtiment CALYPSO. Nous les avons au
préalable relevées sur la maquette RÉVIT du bâtiment qui nous permettra de connaître la
composition de chaque lot demandé, ainsi que les surfaces. À partir de cela, nous pouvons
proposer une solution de base qui nous permettra d’y effectuer les améliorations :
Ces valeurs sont et seront prisent lors des variantes pour 1 m² en Unité Fonctionnel, et
devront avoir une durée de vie d’un minimum de 50 ans.
Comme nous pouvons le voir, les impacts environnementaux liés à la solution de base
sont forts dans tous les domaines. Cela est dû à l’utilisation de matériaux non adaptés aux
normes écologiques sur tous les îlots, cependant, on peut tout de même identifier les lots et
matériaux provoquant le plus d’impacts. On remarque que ces impacts environnementaux
sont provoqués principalement par les murs extérieurs et les menuiseries.
Pour les menuiseries, ce sont des fenêtres et portes-fenêtres en PVC standards double
vitrage d’une épaisseur de verre de 12 mm maximum. Cela provoque une forte augmentation
du réchauffement climatique, notamment dû à son matériau qu’est le PVC. Le PVC demande
à avoir une création en usine, ce qui rejette un fort taux de CO2 provoqué par le pétrole ou
ses dérives. Par cela, il provoque une forte pollution de l’air d’environ 10 000 m3, son
utilisation des ressources d’énergie primaire non-renouvelable, qui est le pétrole, représente
48% de sa composition. Cela en fait un matériau très dépendant de celui-ci. Les fenêtres en
PVC sont également très polluantes sur ses déchets dangereux éliminés avec 4.72 kg, cela est
dû au non-réemploi des fenêtres et de ses matériaux. Même si récemment, de gros progrès
sur le recyclage de PVC ont été effectués, peu de personnes en connaissent la possibilité, cela
nécessite un long processus pour que cela devienne automatique. Actuellement, nous
sommes incités à les brûler donc le réemploi n’est plus possible et par ailleurs, cela provoque
davantage de pollution d’air.
Pour le mur, le matériau principal provoquant des impacts est le mur en béton
intérieur C25/30 où l’on constate également un fort impact environnemental, qui est
provoqué par sa conception qui nécessite de fortes consommations en chaleurs qui rejettent
une grande quantité de CO2. On remarque également un fort impact sur la pollution de l’eau
qui est principalement dû aux adjuvants qui polluent l’eau qui la rend inutilisable. Malgré des
systèmes de filtration d’eau, celles-ci sont trop coûteuses et donc peu développées. Celui-ci
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Pour pallier ces impacts environnementaux très élevés, nous avons proposé une variante
des matériaux à utiliser, puis, nous l’avons améliorée. Cependant, nous avions la contrainte
de posséder une solution constructive avec des murs à ossature bois.
1. Les murs
Étant donné que nous devons changer la composition des murs, en passant de béton à
ossature bois, il devra donc y avoir cas de présence d’un élément constructif supplémentaire
étant la présence d’une plaque de plâtre qui évitera que l’isolant soit directement exposé.
Celle-ci apportera donc obligatoirement davantage d’impact environnemental ce qui
nécessite donc une amélioration accrue de l’ensemble des lots et matériaux utilisés.
Pour la première variante, comme pour la deuxième, nous avons
obtenu des résultats environnementaux plus que convenable, nous ne
changerons donc pas de composition entre les variantes hormis pour le
mur ossature bois.
a. Murs
Nous remplaçons donc les murs en béton par un mur en ossature
bois certifié Bois des Alpes. Ce bois nous permet de réduire
considérablement tous nos impacts de plus de la moitié, à l’exception de
la production de déchets dangereux éliminés. Ceux-ci sont inévitables
par la présence de nombreux produits permettant de traiter ce bois, ce
qui le rend impropre au recyclage et donc nécessite d’être brûlé. Hormis
ce problème, la résistance thermique, elle, a été largement augmentée
grâce à la production naturelle qu’octroi le bois étant donné sa densité
faible ainsi que sa porosité. Nous remarquons alors que la production de
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b. Bardage
Ne pouvant pas laisser l’ossature bois au contact trop
prolongé à l’eau, nous avons décidé d’ajouter un bardage en lame
de Douglas sans traitement de prévention qui fera rempart aux
intempéries tout en augmentant très grandement la résistance
thermique totale du mur, c’est-à-dire un ajout de 8.33 m²K/W.
Cela est dû à la densité du bois qui offre une forte résistance
thermique tout en limitant les ponts thermiques et garantie une
longue durée de vie. Malgré ça, le taux de déchets dangereux ainsi
que la pollution de l’air restent légèrement élevés, il faudra donc
compenser sur les autres lots.
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dangereux. Elle nécessite aussi moins d’eau lors de sa conception grâce aux types de
matériaux qui nécessite plutôt de la chaleur. Malgré son prix un peu plus élevé, elle
conviendrait parfaitement à nos exigences avec l’avantage d’avoir une grande résistance
thermique.
d. Plaque de plâtre
Afin de ne pas laisser la laine de verre exposée aux vapeurs d’eau et à l’eau en général à
cause de sa sensibilité, nous devons rajouter une plaque de plâtre BA 13 qui permettra en
plus, d’augmenter davantage la résistance thermique total du mur avec un très faible impact
environnemental.
2. Plancher
a. Parquet
Le plancher actuel comporte des impacts environnementaux faibles à contrario des autres
lots, cependant, on remarque une pollution de l’air plutôt élevée. En effet, il est composé
d’un revêtement de sol en PVC qui est un matériau, comme dis précédemment, très polluant
car il est composé de pétrole/variante de pétrole qui, lors de son étape de fabrication rejette
énormément de CO2.
Afin d’optimiser ce parquet, en particulier sur son impact de l’air nous opterons pour un
plancher en Douglas massif qui sera beaucoup plus écologique réduisant tous ses impacts par
sa provenance de matériau naturel, ce qui le rend plutôt économe, d'autant plus qu’ayant un
processus de fabrication économe en énergie et en ressource car s'agissant seulement de
lame de bois. Sa longue durée de vie est aussi un gain écologique dans le temps, car il
nécessite seulement de le poncer pour le remettre “à neuf”. Il comporte également certains
avantages acoustiques grâce aux propriétés du bois massif.
b. Isolation
Ce parquet s’accompagne naturellement d’un isolant initialement d’un isolant thermique
et acoustique sous chape en panneau d’isolation polystyrène extrudé. Celui-ci présente un
fort taux de pollution de l’air, car étant issue lui aussi de l’industrie pétrochimique et donc
rejetant des gaz à effets de serre dans l’air lors de la fabrication. Il est aussi très polluant en
déchets à cause de son cycle de dégradation très lent, ce qui nous fait poser des questions
sur les 0.05 kg de déchet dangereux que nous avons trouvés dans les données de la base INIES
comparées aux différentes preuves du contraire sur Internet des effets néfastes sur l’écologie
que possède le polystyrène. De plus, il possède une isolation acoustique très modérée ce qui
n’est pas en notre vouloir ici.
Il faudra donc changer complètement le parquet pour qu’il soit plus durable et ayant une
meilleure isolation acoustique, c’est pourquoi nous opterons tout d’abord pour une isolation
thermique et acoustique sous chape : KNAUF Therm dallage Basis de 80 mm. Celle-ci améliore
légèrement nos impacts environnementaux, car étant en polystyrène expansé, cela nous offre
une résistance thermique accrue.
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Nous le changerons lors de notre dernière optimisation par une autre gamme de KNAUF:
XTherm dalle portée Rc30 100 mm. Celle-ci gardera la même résistance thermique que celle
utilisée précédemment tout en améliorant considérablement toutes nos performances
environnementales, car nous augmentons l’épaisseur ainsi que sa qualité de fabrication.
3. Isolation plafond
Une isolation grâce aux panneaux de polystyrène expansé KNAUF Therm TTI Se, d’une
épaisseur de 200mm permet de réduire les impacts environnementaux, par rapport à
l’isolation utilisée pour le bâtiment existant. Ce changement d’isolant nous a permis de
réduire de 15% l’utilisation totale des ressources d’énergie primaire non-renouvelables grâce
à la laine de roche qui est un isolant en laine minérale. De plus, la pollution de l’air réduit
également de 16%.
Cependant, sa résistance thermique est inférieure à celle de l’isolation plafond KNAUF
Therm ATTIK Se 200mm, présente dans le bâtiment existant, à cause du changement de
matériaux dans l’isolant. C’est pour cela que nous avons fini par opter pour un MECAWOOL
Isolant en laine minérale soufflée in situ, qui nous permet d’atteindre une résistance
thermique de 7 m²K/W soit une augmentation de 16% par rapport à l’existant. De plus,
l’avantage de cet isolant est son impact environnemental qui est très faible. Il permet de
réduire le kg de CO2 équivalent de 89% ou encore de réduire la pollution de l’eau de 88% par
rapport à l’isolant existant.
4. Menuiseries
La première variante adoptée sont des Fenêtres et Portes-fenêtres MC France
coulissantes Méo 4-20-4 en bois-aluminium. Ce type de menuiseries possède des impacts
environnementaux très élevés. Certes, elles sont inférieures aux fenêtres et portes-fenêtres
PVC Standard et double vitrage, mais cela reste très élevé. On peut remarquer que la
consommation d’eau et les déchets dangereux sont très élevés par rapport aux autres
composants, à cause de leurs phases de productions et de transformation pour arriver à
l’assemblage final de la menuiserie. Ce sont, par cela, les impacts à surveiller pour la
proposition d’amélioration de la variante.
Les menuiseries bois-aluminium possèdent des avantages tels qu’un bilan écologique
très satisfaisant par le bois utilisé pour la face interne, car il est une ressource naturelle et
recyclable. De plus, l’aluminium présent sur la face externe permet de protéger et de
renforcer l’étanchéité de la fenêtre par rapport à l’air et à l’eau. Cependant, le traitement
appliqué au bois, pour le protéger des intempéries et des insectes, et toute la phase de
production et de transformation de l’aluminium font augmenter son bilan carbone à cause
des émissions de composés nocifs.
La première variante trouvée nous permettait de faire baisser nos impacts
environnementaux. Seulement, le coefficient de transmission thermique est plus élevé en
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passant de fenêtres PVC à des fenêtres bois-aluminium (1.30 W/m²K pour des fenêtres et
portes-fenêtres PVC Standard et double vitrage à 1.41 W/m²K avec des fenêtres et portes-
fenêtres MC France coulissantes Méo 4-20-4). Le changement de matériau emmène à une
augmentation du coefficient de transmission thermique de 8%. Cela est dû à la grande
conductivité de l’aluminium.
Pour l’optimisation de notre variante, nous décidons donc d’opter pour des
menuiseries en PVC qui permettent de réduire un maximum l’impact environnemental par
son changement de matériau, et en même temps, de posséder un bon coefficient de
transmission thermique. Nous optons pour des fenêtres et portes-fenêtres PVC FULLSUN qui
possèdent un coefficient de transmission thermique de 0.91 W/K m² qui permet d’avoir une
baisse de 35%.
On peut constater grâce à ce graphique radar résumant nos valeurs regroupant tous
les impacts environnementaux liés à l’existant et que l’on compare à celles de notre variante.
On remarque que globalement nous avons réussi à réduire considérablement tous nos
impacts environnementaux à l’exception des déchets dangereux dû à nos menuiseries
choisies et au mur qui rajoute un élément supplémentaire qu’est le bardage. Il faudra donc
réduire drastiquement son taux lors de la variante optimisée. Il est aussi possible d’encore
plus améliorer nos valeurs de pollution de l’air et d’utilisations totale des ressources d’énergie
primaire non renouvelables.
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Nous constatons que les impacts environnementaux sont pour tous principalement
liés au mur, avec près de 40% en moyenne, ce qui peut s’expliquer par notre changement de
matériaux nécessitant l’ajout d’un bardage bois et donc des impacts importants.
Le plancher est également source d’importants impacts liés à l’isolant durant sa
fabrication. Il faudrait donc regrouper les efforts technologiques et économique dans l’idée
de réduire les impacts environnementaux tout en conservant une bonne résistance
thermique comme en utilisant des matériaux issus de matériaux renouvelable et non
polluant.
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Au fil des améliorations, nous pouvons remarquer que les changements de matériaux
utilisés permettent de diminuer grandement la consommation d’eau sur la durée de
référence du bâtiment qui est de 50 ans.
Cependant, nous pouvons remarquer que la consommation d’eau des matériaux du
bâtiment est moindre comparée à la consommation d’eau d’une famille de 3 ou de 4. Cela est
dû à la grande quantité d’eau consommée par utilisation de chaque aménagement comme
65L pour une douche de 5 min ou 7L pour un tirage de chasse d’eau.
Changer les matériaux de construction est donc bénéfique pour diminuer la
consommation d’eau. Cependant, l’impact le plus grand reste les habitants et l’utilisation
massive d’eau potable. À présent, la solution la plus radicale serait donc de réduire
massivement la consommation d’eau par habitant en diminuant les durées de douches, en
arrêtant de prendre des bains ou encore en utilisant des produits électroménagers adaptés,
comme un lave-vaisselle.
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Conclusion
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