SAE 4.

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Sujet n°2 : département Génie Civil

TP1

Sarah DUREAU
Camille PERROT
Emma DAUSQUE

2023 - 2024
TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION ..................................................................................................................................................................... 2
Surfaces ÉtudiÉes en 2000 .................................................................................................................................................... 2
Coefficient de transmission thermique des parois ............................................................................................................... 2
Besoin en chauffage.............................................................................................................................................................. 2
RÉduction de la consommation ÉnergÉtique........................................................................................................................ 3
RÉduction ÉCONOMIQUE & environnementales .................................................................................................................. 3
CoÛt financier de l’isolant .................................................................................................................................................... 3
CoÛt environnemental de l’isolation .................................................................................................................................... 3
Temps de retour ................................................................................................................................................................... 4
Conclusion ............................................................................................................................................................................ 4

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INTRODUCTION
Dans le cadre de la SAÉ 4.6, nous nous penchons sur l'efficacité énergétique des bâtiments de l'IUT GCCD, en ce
qui concerne l'isolation thermique. Depuis les travaux réalisés en 2000, où la toiture et les murs ont été isolés par des
panneaux de polystyrène, nous cherchons donc le temps de retour sur investissement économique et environnemental.
L’objectif principal est d'évaluer dans quelle mesure ces travaux d'isolation ont permis de réaliser des économies
financières et de réduire les émissions de CO2, puis de conseiller la direction de l'IUT sur la pertinence de nouveaux
travaux d'isolation, en prenant en compte les aspects économiques et environnementaux.
Nous étudierons et comparerons plusieurs hypothèses d‘isolation afin d’en conclure la pertinence de l’isolation.
La première hypothèse consiste à comparer le bâtiment non isolé, composé d’une structure en béton, avec un bâtiment
isolé en ITI avec un isolant PSE et une plaque de composite. La deuxième hypothèse compare le bâtiment isolé en ITI avec
le bâtiment comprenant deux types d’isolations : ITI + ITE.

SURFACES ÉTUDIÉES EN 2000

Pour les surfaces étudiées, nous prendrons seulement en

compte les surfaces qui seront isolées par la suite, car il faudra
comparer des coûts environnementaux et financiers. Sachant que
les surfaces de bâtiment ne changent pas selon nos hypothèses et
que nous estimons que la toiture sera isolée. Nous prendrons les
surfaces suivantes pour la suite de nos calculs.

COEFFICIENT DE TRANSMISSION THERMIQUE DES PAROIS

Nous avons recherché dans la base Inies, les fiches environnementales qui nous ont permis de référencer les
coefficients de transmission thermique selon les éléments des murs. Nous avons choisi un isolant en polystyrène expansé
(PSE). Les coefficients de transmission thermique pour l’hypothèse 1 seront de 0, 27 m².K/W pour toutes les parois avec
seulement 25cm de béton et de 3,47 m².K/W pour les parois avec l’ITE. En ce qui concerne l’hypothèse 2, le coefficient
est de 3,38 m².K/W pour les surfaces composées de béton et d’isolant et 6,68 m².K/W pour celle où l’on rajoute un isolant
en ITE.

BESOIN EN CHAUFFAGE

Dans cette partie nous devons calculer les besoins en chauffage du bâtiment GCCD avant et après isolation avec
ITE. Pour ce faire, nous avons calculé le coefficient de transmission thermique U [W/m².°C] de chaque surfaces étudiées
grâce aux résistances thermiques calculées précédemment (1/R) . Puis nous utilisons le DJ17 car notre bâtiment à une θint
= 19°C, avec des apports gratuits équivalents à un gain annuel de 2°C.
HYPOTHESE 1 HYPOTHESE 2

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RÉDUCTION DE LA CONSOMMATION ÉNERGÉTIQUE

Afin de mesurer l’avantage réalisé entre notre bâtiment non isolé et isolé, nous avons réalisé l’économie
d’énergie en faisant la différence des besoins de chauffage total ; l’économie en consommation de chaudière en divisant
l’économie d’énergie par le rendement ; l’économie de gaz en divisant l’économie en consommation de chaudière par la
puissance calorifique surfacique (PCS) et enfin, l’économie financière en multipliant par le tarif du kilowattheure. Voici
nos données :
HYPOTHESE 1 HYPOTHESE 2

Nous pouvons remarquer que nous faisons une énorme économie d’énergie dans l’hypothèse 1. Ceci est explicable par
le fait que notre bâtiment n’était pas du tout isolé. Dans notre hypothèse 2, nos économies sont moindres mais notre
bâtiment étant déjà isolé par l’intérieur, rajouter une isolation thermique extérieur (ITE) renforce l’inertie thermique du
bâtiment mais sans grande différence. Il nous faut alors étudier le temps de retour pour voir ci cette solution est rentable.

RÉDUCTION ÉCONOMIQUE & ENVIRONNEMENTALES

Concernant la réduction économique et environnementale, tout comme les réductions de consommation

énergétique, on remarque une importante économie dans l’hypothèse 1 contrairement à l’hypothèse 2. Cela pour les
mêmes explications dites précédemment.
HYPOTHESE 1 HYPOTHESE 2

COÛT FINANCIER DE L’ISOLANT

Pour calculer le prix d’installation de l’isolant, nous savons que son prix est de 113,92€/m², que nous multiplions
par les surfaces qui seront isolées, soit : le mur pignon, les murs aveugles et la toiture. En faisant ce calcul, nous obtenons
un prix de 140 442,76€ en 1999. Ce prix est valable pour l’hypothèse une et deux, étant donné que nous avons la même
surface d’isolation dans les deux cas.

COÛT ENVIRONNEMENTAL DE L’ISOLATION

Afin de calculer notre coût environnemental, nous réalisons la même démarche que pour le coût de l’isolant
avec la donnée suivante : 21 kg CO2 eq/UF (coût environnemental du polystyrène additionner à celui de la plaque de
composite), multiplié par la surface ; on obtient 25 889,203 kg CO2 eq.

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TEMPS DE RETOUR

Hypothèse 1

D’après le graphique réalisé sur les temps de retour sur investissement par rapport au prix que cela nous coutera
sur le long terme. Nous pouvons déterminer un temps de retour à 6,5 ans. Pour le temps de retour par rapport aux
émissions de gaz à effet de serre, nous obtenons environ 1,2 années. Nous pouvons donc dire que pour cette première
hypothèse, il est préférable d’installer une isolation extérieure puisque le temps de retour est faible en seulement
quelques années l’installation sera rentable sur le bâtiment.

Hypothèse 2

Une fois la réalisation des deux graphiques faites, nous pouvons voir un temps de retour sur le prix à plus de 100
ans et au niveau écologique de seulement 5 ans ce qui est très faible comparé au prix. On peut en conclure sur cette
hypothèse que l’installation d’un isolant extérieur sachant que nous avons des panneaux sandwich avec 10cm d’isolant
n’est pas nécessaire car le temps de retour financier est trop élevé. En revanche celui sur l’impact écologique est
satisfaisant. Pour pouvoir avoir un temps de retour moins conséquent, il faudrait faire une subvention pour avoir un prix
plus bas et une rentabilité plus rapide. Ainsi le temps de retour financier et écologique serait plus avantageux.

CONCLUSION

Pour conclure, l’installation d’une isolation a permis, pour l’hypothèse 1, de diviser par plus de 10 000€ le coût
financier de l’isolation. De même pour le coût environnemental. En ce qui concerne l’installation de l’isolant dans
l’hypothèse 2, on divise seulement par 2 les coûts ce qui n’est donc pas rentable. Une solution pouvant améliorer notre
temps de retour dans le cas 2, serait d’isoler stratégiquement le bâtiment au lieu de rajouter une ITE sur les murs. Par
exemple, améliorer la performance thermique de la toiture ou changer d’isolant.