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MONTIGNY Lili - DUCOUT Eliot - TP5

SAE 4-06

Compte rendu SAE 4.6


Introduction

Durant ce projet nous avons étudié les performances énergétiques du bâtiment Génie-Civil, avant et
après isolation par l’extérieur. Nous avons simulé une isolation par l’extérieure grâce à Excel. Nous
pouvons ainsi comparer les deux situations. Dans ce rapport vous trouverez des explications
concernant nos démarches et nos conclusions sur la pertinence de nos résultats et d’une isolation par
l’extérieur.

Calcul des surfaces d’étude

Nous calculons dans un premier temps les surfaces de plancher afin de calculer la consommation
totale du bâtiment. Grâce aux fichiers fournis nous déterminons une surface de plancher de :
52.35*17.1m soit 895.185 m².

Pour chaque étage nous aurons la même surface au sol.

Nous obtenons donc : 895.185*3 = 2685.6m² de surface au sol.

Ces valeurs serviront pour le calcul des consommations et émissions.

Nous cherchons ensuite le nombre d’éléments préfabriqués pour les façades. Nous comptons 164
éléments préfabriqués.

Nous voulons ensuite avoir les surfaces de ces éléments. Pour cela nous avons besoin des surfaces
totales à laquelle nous enlevons la surface des fenêtres.

Sachant que nous avons 164 éléments, la surface totale est de 164*5.518 = 904.952 m².

Nous avons une surface de fenêtres égale à : 164*2.0925 = 343.17 m².

Nous obtenons donc une surface totale à isoler de 561.782 m² (904.952 - 343.17).

Détermination des coefficients de déperdition

Nous menons deux études en parallèle : avant et après isolation.

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• Avant isolation

Nous déterminons le coefficient de transmission thermique U pour la surface de béton préfabriqué.


Nous avons fait deux calculs différents car d’une part, il y a seulement du béton et de l’autre il y a un
ajout d’isolant.

Nous estimons la conductivité thermique du matériau à 2.4 W/m.K, en nous référant aux valeurs
usuelles pour un béton préfabriqué. Nous obtenons ensuite la résistance thermique en divisant
l’épaisseur par la conductivité. Nous ajoutons les résistances extérieures et intérieures (Rsi et Rse). La
valeur est de 0.17 m².K/W étant donné que la paroi est verticale, donne sur l’extérieur et le flux
horizontal. Nous pouvons ensuite calculer le coefficient U total (inverse de la résistance).

Nous appliquons la même méthode pour le béton avec isolant.

Une fois les deux coefficients obtenus nous nous cherchons le U pour l’ensemble du panneau. Nous
devrons donc utiliser les surfaces de béton seul et celle du béton avec isolant. Nous avons
respectivement 1.83 m² et 1.60 m² pour ces deux surfaces.
𝑈𝑏⋅𝑆𝑏+𝑈𝑏,𝑖⋅𝑆𝑏,𝑖
Afin de calculer le U total nous appliquons la formule suivante : 𝑈𝑡𝑜𝑡 = = 1.98
𝑆𝑏+𝑆𝑏,𝑖

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À l’aide de la surface à isoler et du coefficient nous obtenons les déperditions pour l’ensemble de
l’enveloppe, elles sont égales à 1112.87 W/°C. Il y a un gain en apport gratuit de 2°C, la valeur de DJU
est alors pour 17°C soit égale à 1821°C/j.

Nous pouvons maintenant déterminer les besoins en chauffage dans le cas non-isolé. Pour cela il faut
multiplier les déperditions par les DJU et par 24h/j. Pour obtenir un résultat en kWh/an nous divisons
par 1000, Qch est alors égal à 48 637 kWh/an.

• Après isolation

Nous appliquons la même démarche que précédemment. À la différence près que nous ajoutons un
panneau isolant. Comme nous ajoutons de l’isolation nous avons moins de déperditions thermiques
(122.45 W/°C). Les apports sont toujours les mêmes, c’est pourquoi les besoins en chauffage vont
largement diminuer. Qch est alors égal à 5352 kWh/an.

Calcul des consommations et émissions

Nos consommations sont donc calculées uniquement pour la surface qu’on isolera. Pour déterminer
la consommation de notre chaudière, nous devons diviser nos consommations par la surface à isoler
puis diviser par le rendement de la chaudière. Nous arrivons à 47 kWh/m² avant chauffage, puis 10
kWh/m² après chauffage. Nous avons un gain de 37 kWh/m² grâce à l’isolation.

Nous savons que la consommation du bâtiment avant travaux est de 120 kWh/m². Après travaux, en
prenant en compte les gains d’énergie, nous avons une consommation totale de 83 kWh/m².

Nous pouvons maintenant calculer nos consommations par m² de plancher en divisant la


consommation totale par notre surface de plancher, qui est de 2685.6m².

Grâce à nos ratios de 0.12 euros/kWh, de 490 gCO2eq/kWh et de 3.6 MJ/kWh, nous pouvons calculer
les consommations d’énergie, les coûts, et les émissions de CO2 annuels et/ou mensuels avant et
après travaux.

Nous trouvons, logiquement, des valeurs bien inférieures avant et après travaux.

Pour pouvoir comparer les changements avant et après travaux, nous devons calculer les
consommations d’énergie, les coûts, et les émissions de CO2 lors de la phase de travaux.

Pour le coût, nous avons un budget par m² comptant le prix du matériau et l’installation de 150
euros/m². Nous multiplions la surface à isoler par ce ratio.

Pour les consommations d’énergie primaire, et les émissions de CO2, nous nous rendons sur la base
INIES pour avoir un ratio de 20,3 kgCO2eq/m² et de 517 MJ/m². Nous multiplions par la surface à
isoler.

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Pour connaitre maintenant le retour sur investissement de notre isolation, et connaitre la date à partir
de laquelle l’isolation sera rentable, nous pouvons faire 3 graphiques. Ceux-là comportent 2 courbes,
la première représente le facteur (coût, émission de CO2 et consommation d’énergie) selon le temps
avant travaux, et la deuxième représente le facteur selon le temps après travaux, mais en comptant
le prix de la pose de l’isolant à t=0.

L’endroit où se croisent les deux courbes représente la date à laquelle le gain de consommation
d’énergie en chauffage compensera le prix des travaux. C’est la date à partir de laquelle l’isolation
devient rentable.

Nous avons un temps d’amortissement de :

Conclusion

Nous obtenons des temps de retour intéressants tant au niveau financier qu’environnemental. Nous
économisons 6926 €/an, 28.28 tCO2eq/an et 207 768 MJ/an. Même si le prix peut paraitre cher au
départ nous remarquons que l’amortissement se fait rapidement (en 12 ans). Il est particulièrement
rapide d’un point de vue environnemental avec 4.8 mois. Cela parait logique car en isolant nous
réduisons les consommations d'énergie et donc les rejets en CO2. Il est donc très intéressant d’isoler
le bâtiment, surtout pour l’environnement.

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