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Charbonnel Emma-Ribreau Lola-Roudaut Antoine

Rapport 4.6

Isolation des bâtiments de l’IUT


SAE 4.6 Calcul du temps de retour sur investissement
Sujet 1

S4-IUT GCCD

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Charbonnel Emma-Ribreau Lola-Roudaut Antoine
Rapport 4.6

Table des matières

Table des matières


Introduction .............................................................................................................................................2
Surface à isoler du bâtiment technique de commercialisation ...............................................................3
Besoins en chauffage calculés avec la méthode des degrés-jours, avant et après isolation ..................4
Réduction de la consommation du bâtiment énergétique .....................................................................4
Réduction traduite en économies financières et environnementales ....................................................4
Coût financier de l’isolant ........................................................................................................................5
Coût environnemental de l’isolant ..........................................................................................................5
Temps de retour économique .................................................................................................................6
Annexes....................................................................................................................................................7

Introduction

La direction de l'IUT projette d'améliorer les performances énergétiques des divers bâtiments de l'IUT
en optant pour une isolation extérieure. Jusqu'à présent, seule la toiture et les pignons aveugles des
bâtiments ont bénéficié d'une isolation. Il reste donc à isoler tous les panneaux en béton préfabriqués
équipés de menuiseries.

Ces travaux soulèvent la question cruciale du retour sur investissement : combien de temps faudra-t-
il pour que les économies engendrées par l'isolation remboursent les dépenses liées à sa mise en place
? Le temps de récupération peut être envisagé d'un point de vue économique mais également d'un
point de vue environnemental, par exemple, en évaluant le laps de temps nécessaire pour que la
réduction des émissions de CO2 provenant du chauffage compense les émissions dues à la fabrication
de l'isolation.

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Surface à isoler du bâtiment technique de commercialisation

Le bâtiment, qui abrite à la fois les étudiants et l'administration, présente une structure carrée
de 29,4 mètres de côté, ce qui lui confère une surface totale de 2590 m² sur les trois étages combinés.
Ses murs extérieurs sont constitués de panneaux en béton préfabriqués, mesurant 1,78 mètre de
largeur sur 3,1 mètres de hauteur et munis de menuiseries. Pour calculer la surface totale, nous avons
utilisé les plans du bâtiment de la filière technique de commercialisation ainsi que les données
fournies dans notre sujet.

L'isolant actuel est situé sur la partie inférieure du panneau


sandwich, laissant les montants sur les côtés et la partie
supérieure non isolés. Ainsi, notre objectif est de réduire les
pertes de chaleur en isolant par l'extérieur. Pour mieux
appréhender la différence en termes de pertes de chaleur,
nous avons comparé dans un tableau les surfaces indiquées et
la résistance thermique de la paroi existante avec celle de
notre nouvelle paroi.

Nous avons deux variantes d’isolation, le polystyrène


qui est donné dans le sujet et le polyuréthane. Les
calculs ont été fait pour l’existant, et les deux isolants et
nous observons que les résistances thermiques de nos
panneaux sont évidemment plus conséquent que notre
existant mais aussi que le polyuréthane est meilleur en
termes de perfromances thermiques.

La résistance thermique a doublé lorsque nous isolons les parties pleines de béton. Nous pourrons
ensuite calculer le besoin de chauffage pour continuer notre étude.

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Besoins en chauffage calculés avec la méthode des degrés-jours,


avant et après isolation

Pour le besoin de chauffage nous avons besoin d’avoir la surface totale à isolée, le coefficient de
transmission thermique U avant et après isolation, trouvé précédemment, les degrés jours ainsi que
le coefficient de conversion des unités. Grace à cela on trouve la formule :

𝐵𝐶ℎ𝑎𝑢𝑓 = 𝑆 × 𝑈 × 𝐷𝑗 × 𝛼

Pour les degrés jours, on sait que notre température de chauffage est de 19°C mais qu’on a 2°C
d’apport gratuit, c’est-à-dire qu’il faut prendre une température 𝜃𝑖 =17°C ; et donc 1821 °C. jour.an.

Grace à cela nous avons pu trouver ces deux tableaux pour l’isolant en polystyrène ;

On peut constater qu’entre les deux besoins de chauffage, nous avons une baisse de 67%.

Et ce tableau pour l’isolant en polyuréthane ;

On peut conclure qu’avec le polyuréthane, on


a une baisse de 72% en besoin de chauffage.

Réduction de la consommation du bâtiment énergétique


En 2022, la consommation de ce bâtiment était de 120 kWh/mSHAB²/an en incluant la toiture,
les murs extérieurs et autres. Nous avons donc comparé nos valeurs à cette référence et nous
trouvons pour les parois pignon composé de panneaux non isolé, environ 40 kWh/mSHAB²/an pour
15 kWh/mSHAB²/an pour notre paroi isolée. Sachant que la toiture et d’autres éléments ne sont pas
pris en compte, les résultats semble cohérents

Réduction traduite en économies financières et environnementales


Nous savons que notre combustible est du gaz et que les émissions de gaz à effet de serre du
bâtiment s'élèvent à 480 gCO2 eq/kWh. De plus, le prix du kWh est de 0,13 €. Grâce à ces informations,
nous pouvons calculer la réduction à la fois sur le plan financier et environnemental, en nous basant
sur nos besoins en chauffage précédemment calculés.
Pour obtenir l'économie d'énergie, il suffit de soustraire les besoins en chauffage avant et
après isolation. Ensuite, pour calculer l'économie financière, il faut diviser l'économie d'énergie

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précédemment obtenue par le rendement annuel, qui est de 75 %. Enfin, pour l'économie
environnementale, il faut multiplier l'économie d'énergie par les émissions de gaz à effet de serre, en
les convertissant en kg de CO2.
En conclusion, on constate qu'avec l'isolant en polystyrène, on obtient une économie
financière d'environ 9700 € et une économie environnementale de 35951 kg de CO2. Pour le
polyuréthane, on a une économie financière de 10400 € et une économie environnementale de 38542
kg de CO2 eq. On remarque ainsi que le polyuréthane est plus économique. Cela s'explique par ses
propriétés isolantes supérieures par rapport au polystyrène, notamment un coefficient de
conductivité thermique plus faible, ce qui entraîne des besoins de chauffage moindres et donc une
consommation d'énergie réduite.

Tableau pour le polystyrène Tableau pour le polyuréthane

Coût financier de l’isolant


Dans cette partie, nous avons répertorié le nombre de parois préfabriquées qui composent
chaque mur pour en déduire la surface totale, nous avons ensuite calculé le prix total de la pose de
l’isolant.

Le polystyrène coûte plus cher à mettre en place que son adversaire. Mais il faut voir si d’autres
paramètre peuvent influencer le choix de l’un plutôt que l’autre.

Coût environnemental de l’isolant

Les données pour cette partie ont été trouvé sur la base INIES pour avoir les indications
climatiques de ces matériaux. Nous remarquons que le polyuréthane est moins polluant lors de son
cycle de vie ce qui peut être un réel avantage par rapport au polystyrène.

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Temps de retour économique


Pour obtenir le temps de retour de
l’isolant en polystyrène, nous avons
multiplier le besoin de chauffage avec le prix
du kWh, après nous avons fait la différence
des coûts avant et après les travaux pour
obtenir le montant économisé que nous
avons déduit du cout total des travaux pour
la première année et pour les années
suivante nous l’avons déduit de celui de
l’année précédente. Les travaux seraient amortis en 19 ans.

Pour l’isolant en polyuréthane, nous avons un temps de retour 7 ans et 2 mois.

Temps de retour environnemental


Ici, nous avons divisé l’impact total des travaux par l’économie annuelle, que nous avons
calculé comme pour le temps de retour économique, nous avons trouvé un temps de retour, pour le
polystyrène, de 0,53 ans soit environ 7 mois.

Et pour le polyuréthane, nous avons un temps de retour d’environ 4 mois.

Conclusion
L’isolation par l’extérieur améliore le confort de vie en allégeant le budget chauffage, mais
aussi tout simplement en rendant l’intérieur plus agréable à vivre. Été comme hiver, le bâtiment
conserve plus longtemps sa température intérieure sans souffrir des variations extérieures.

Isoler par l'extérieur implique un investissement initial lors de l'achat et de l'installation.


Cependant, ce coût initial sera compensé par les économies réalisées sur le chauffage. En réduisant
les pertes de chaleur, le fonctionnement des radiateurs sera moins sollicité comparativement à un
bâtiment présentant des déperditions importantes. Ainsi, il s'agit d'un investissement rentable à
long terme, qui permet de récupérer intégralement le coût initial tout en diminuant les factures
énergétiques.

Apres une évaluation approfondie, il a été décidé d’utiliser l’isolant en polyuréthane, qui offre
à la fois des avantages économiques et environnementaux significatifs. Sachant que les travaux sont
rentabilisés au bout de 7ans, ce qui représente un investissement à moyen terme pour l’IUT. Cette
décision a été motivée par plusieurs facteurs, notamment, les économies financières réalisées grâce
à une réduction des besoins de chauffage ainsi que les avantages environnementaux associés à la
réduction des émissions de CO2. Ces travaux contribueront à améliorer les performances
énergétiques du bâtiment de l’IUT tout en réduisant leur empreinte carbone, ce qui est conforme aux
objectifs de durabilité et de responsabilité environnementale de l’institution.

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Annexes

Figure 1 : Tableau temps de retour polystyrène

Figure 2 : Tableau temps de retour polyuréthane

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