G. Michaux SAÉ 4.

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I. Partie n°1 : Conception du Projet pour assurer le confort Analyse

critique

II. Introduction

L'objectif principal de ce projet est de garantir le confort d'été tout en réduisant les apports de chaleur
avec utilisation des énergies renouvelables. Pour cela, j’ai utilisé le logiciel de thermique Pléiades pour
réaliser des simulations et observer l’impact de chaque modification sur un cas de base qui était
fourni.

Le logement existant a été construit par rapport à la RT2012, il a donc fallu que je trouve des solutions
pour qu’il soit en accord avec la RE2020. Dans la première partie, je vais simplement analyser la
conception du projet initial, en m’intéressant a plusieurs points comme : l'implantation, l'orientation,
les choix architecturaux, les performances thermiques des parois et du système de chauffage.

Dans la deuxième partie, je ferai cette fois ci des modifications sur ce logement pour l’optimiser et
voir si elles ces modifications ont été bénéfique. Les variantes avec scénario de chauffage plus réaliste,
l'amélioration de l’isolation de l'enveloppe, la modification de la surface des parois vitrées ou encore
l'ajout de protections solaires seront réalisés.

A. Étude du projet initial

1. Implantation et orientation du logement

Le logement B05, fait partie du Domaine de la Tour Carrée situé rue de la Tour Carrée à La Rochelle.
C’est un logement individuel de type T2 qui est composé d’une chambre, d’une salle d’eau, d’un séjour
cuisine/entrée, d’un cellier et d’une toiture semi ouverte. Il y a également un local technique situé à
l’arrière du logement. La chambre est orientée au Nord Est tandis, que la partie séjour au Sud-Ouest.

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2. Choix architecturaux (organisation des volumes intérieurs…)

Voici les différentes surfaces de chaque pièce : Le séjour cuisine/entrée = 21.06 m2, le cellier = 1.37
m2, la chambre = 12.04 m2, la salle d’eau = 6.33 m2, gaine technique = 0.19 m2, et enfin locaux
techniques = 15.28 m2.

3. Compacité, à comparer à celle d’un cube (solution constructive de

référence)

La formule de la compacité est = Somme Surface parois froides / Volume total. Dans le tableau ci-
dessous les surfaces des parois froides ont été calculer ainsi que le volume total du logement, puis la
compacité en a été déduite.

Surface parois froide

Mur bas (m2) 7.43 x 2.52 = 18.724
Mur haut (m2) 7.43 x 2.52 = 18.724
Mur gauche (m2) 5.64 x 2.52 = 14.213
Plancher (m2) 5.64 x 7.43 = 41.905
Plafond (m2) 5.64 x 7.43 = 41.905
Volume total (m3) 2.52 x 5.64 x 7.43 = 105.601
Compacité 1.283

Pour un cube il suffit de faire la racine cubique du volume que l’on a, soit un cube de coté de 4.70m,
on peut alors refaire les mêmes calculs que précédemment pour trouver une nouvelle compacité.

Surface parois froide

Mur bas (m2) 4.699 x 4.699 = 22.081

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Mur haut (m2) 4.699 x 4.699 = 22.081

Mur gauche (m2) 4.699 x 4.699 = 22.081
Plancher (m2) 4.699 x 4.699 = 22.081
Plafond (m2) 4.699 x 4.699 = 22.081
Volume total (m3) 2.52 x 5.54 x 7.43 = 103.729
Compacité 1.064

On voit bien que la compacité d’un cube est meilleure que celle du bâtiment existant car sa compacité
est plus faible que celle du cube. Il y a alors un taux de variation de 20.5% entre les deux compacités.

Mais on observe tout de même que la compacité du bâtiment existant est assez proche de celle d’un
cube ce qui est un bon point. Malgré cela dans le cube la hauteur sous plafond est plus importante et
donc la surface habitable diminue.

4. Valorisation des apports solaires et protections solaires

Il y a une casquette au niveau de la terrasse ce qui augmente grandement l’ombre dans le séjour
lorsque le soleil est à l'Est ce qui limite les apports solaires, bien que le soleil soit plus bas l’hiver et
plus haut l’été. De plus il n’y a que 3 fenêtres ce qui réduit encore une fois les apports du soleil dans
la maison notamment l’hiver.

5. Performances thermiques des parois opaques et vitrées

Les parois extérieures sont composées de : 2cm d’enduit, 20 cm de briques, 16 cm de laine de verre,
et 1.3 cm de plaque de plâtre à parement carton.

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Les parois intérieures (LNC) sont composées de : 20cm de briques, 8.5 cm de laine de verre, et d’une
plaque de plâtre de 1.3 cm

Le plancher bas sur parking est composé de : béton armé plein de 20 cm, polyuréthane de 12 cm, une
chape de béton de 5 cm, et du carrelage de 2 cm.

La toiture végétalisée est composée de : substrat de 10 cm, de néoprène de 1 cm, et d’un panneau
d’isolant polyuréthane de 12 cm, d’un béton armé plein de 18 cm, d’une lame d’air de 30 cm, une
laine de verre de 12 cm, et une plaque de plâtre à parement carton de 1.8 cm.

Les cloisons intérieures sont composées de : une plaque de plâtre de 1.3 cm, laine de verre de 4.5 cm,
et d’une plaque de plâtre de 1.3 cm.

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Les murs du local technique sont eux composé de 20 cm de brique.

Pour les fenêtres, dans la chambre il y a une fenêtre battante de 0,8 m x 1,45 m en PVC Double vitrage
4-16-4 avec Volets roulant.

Et dans le séjour nous avons une porte fenêtre PVC en double vitrage 4-16-4 de 2.96 m x 2.25m, et
avec un volet roulants PVC.

6. Choix des systèmes énergétiques

Il y a des radiateurs a eau chaude, une chaudière à gaz à condensation, une PAC double service air
eau, ballon d’eau chaude de 100l, VMC simple flux.

B. 2. Situation initiale : STD

Pour cette première séance nous avons simplement réaliser les calculs d’une part avec la RE 2012 et
d’autre part avec la RE 2020 mais sans changer les valeurs dans pléiade.

On obtient alors plusieurs valeurs de puissance/besoins de chauffe en fonction de chaque pièce que
l’on rentre dans le tableau Excel. Nous pouvons faire quelques observations avec les résultats
obtenus dans cette première simulation.

Tout d'abord, nous pouvons relever des taux d'inconfort correcte du Séjour et des chambres qui sont
respectivement de 10.1 % et 4.3 %. Nous avons ensuite les valeurs des besoins de chauffage et des
puissances de chauffage. Pour chacune des pièces, la puissance de chauffage est nettement inférieure
aux besoins de chauffage. Cela est un problème alors le système de chauffage ne fournit pas les
besoins nécessaires pour assurer le confort dans le logement. De plus, des apports utiles comme le
rayonnement solaire ou encore l’occupation humaine viennent en supplément du système de
chauffage mais ces apports de suffisent pas à rectifier le tir. En effet les apports utiles couvrent
seulement 31 % des apports thermiques brut dont le logement aurait besoin.

Cela peut être du a deux phénomènes : le premier est que le système de chauffage actuel n’est pas
bien dimensionné et ne permet pas de fournir la puissance nécessaire. Le deuxième est une
conception du bâtiment mal réalisé, notamment avec l’orientation, les parois du bâtiment ou encore

C. 3. Situation initiale : Calcul RE2020 Energie

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Lors de cette simulation avec la RE 2020 nous pouvons apercevoir plusieurs problèmes dans le tableau
obtenu ci-dessous. Tout d’abord, sans rentré dans les détails, on constate que les résultats du calcul
du Bbio, Cep nr, et l’IC ne passent pas contrairement au Cep qui lui passe.

Rentrons maintenant dans l’explications détailler, commençons par le Bbio. Pour mieux comprendre
les valeurs obtenues, le un graphique ci-dessous montre la répartition du chauffage, de la climatisation
et de l’éclairage au sein de l’indicateur. Un Bbio supérieur à la valeur maximale indique que le bâtiment
a un besoin bioclimatique plus élevé que ce qui est considéré comme acceptable selon les normes
réglementaires (RE 2020). Le chauffage est le paramètre qui fait que le Bbio n’est pas réglementaire
avec une part de 70%.

Il faut alors revoir le système de chauffage qui peut être surdimensionner mais également l’enveloppe
du bâtiment. En effet si la compostions des parois n’est pas efficace l’hiver la température risque
d'être trop faible dans le logement et donc il va falloir le chauffer davantage.

Intéressons-nous maintenant au Cep nr. Sa valeur ne respecte pas la norme puisqu'il y a une
consommation d'énergie primaire non renouvelable nécessaire pour le chauffage, le refroidissement,
la ventilation, la production d'eau chaude sanitaire et l'éclairage trop élevé. Cela est tout à fait logique
car la production d’eau chaude sanitaire mais aussi l’eau chaude pour le chauffage (radiateur eau
chaude) se fait avec la chaudière qui est à Gaz et donc une énergie non renouvelable.

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En contrepartie dans le graphique ci-dessous le Cep respecte la norme mais avec quand même le
chauffage et l’eau chaude sanitaire qui représente une part de plus de 60%.

Pour finir, l'IC énergie ne respecte pas la norme à son tour. Effectivement le résonnement est le même
que précédemment, dans le graphique fourni par Pléiade on voit bien que les deux énergies
principales utilisé dans ce logement sont le gaz et l’électricité. Mais le gaz possède un impact carbone
élevé notamment avec le CO2 qu’il dégage quand le méthane est brûlé pour produire de l'énergie, il
est alors responsable du non-respect de la norme au niveau de l’IC énergie.

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III. 4. Bilan

Pour conclure cette première partie, j’ai pu voir que le logement n'était pas en vigueur avec la
réglementation environnementale 2020 notamment avec simulation numéro 2. D'autre part, lors de
la première simulation un le système de chauffage s'est avéré être un problème avec une puissance
fournie trop inférieur aux besoins de chauffage. J'ai aussi pu remarquer que les apports utiles
représentez une grande part des apports thermiques bruts, ce qui veut dire que le bâtiment. Et plutôt
bien orienté et conçu au niveau des ouvertures et des volumes.

Utiles pour que ce logement soit le plus optimisé possible et réduire Son impact environnemental (IC
énergie, Cep nr) utiles il faudrait changer le système de chauffage au gaz par un autre système plus
performant. Cela permettrait de chauffer le logement plus efficacement et De manière plus verte Pour
être en accord avec la RE 2020.

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IV. Partie n°2 : Optimisation du projet Calculs STD & RE2020

L’objectif de cette seconde partie est dans un premier temps de modifier le cas de « base » avec
plusieurs variantes (6 au total) afin d’analyser quels paramètres peuvent influer sur les indicateurs du
logiciel. Une fois ces variantes effectuées, il a fallu les combiner pour voir si le logement pouvait tendre
vers un respect de la RE2020 avec quelques modifications.

A. STD-0 : Scénario de chauffage plus réaliste

Dans le contexte initial, le scénario prévoit une température de chauffage constante à 19°C.
Mais pour réaliser la simulation « STD 0 » afin d’avoir un fonctionnement plus réaliste, il est
envisagé d'adopter un mode de fonctionnement qui réduit la température de chauffage
pendant la nuit et lors des périodes d'inoccupation. Cela implique de baisser la température
cible à un niveau plus bas, j’ai alors choisi de mettre la température a 16°C de 00h à 6h du
matin.

On peut alors observer que le besoin de chauffages totales baisse considérablement, tant dis
que la puissance de chauffage a augmenté. Cela est normal car étant donné que la
température baisse la nuit le besoin baisse également. Mais le désavantage de cette solution
c’est qu’il faut plus de puissance car quand la température est de 16°C à 6h, il faut qu’elle
remonte à 19°C à 7h et cela en très peu de temps c’est donc ce qui explique la hausse de la
puissance de chauffage.

B. STD 1 et 2 : Augmenter les performances d’isolation de l’enveloppe

Cette simulation concernant l’enveloppe du bâtiment est divisée en deux. En effet dans la STD 1 j’ai
remplacé l’isolant de base par des panneaux en polyuréthane, on observe que l’isolant est plus
efficace que l’ancien car les besoins et puissance de chauffages sont plus bas donc le polyuréthane
doit faire une bonne « protection » contre la condition extérieure doit en hiver garder la chaleur d’a
l’intérieur de la maison et en été garder la fraicheur. Néanmoins les valeurs du tableau ci-dessous,
sont inférieurs de quelque unité seulement, pour avoir de meilleurs résultats il faudrait combiner cette
solution avec une autre modification comme changer les murs en brique par exemple.

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Dans la STD 2 j’ai remplacé les parois vitrées existante par des parois avec de meilleur performance
thermique, en l’occurrence des fenêtres passives triple vitrage faible émissivité argon. Ce sont l’une
des meilleures compositions de fenêtre car :

-La « Fenêtre passive » vise à maximiser l'efficacité énergétique d'un bâtiment pour réduire la
consommation d'énergie, notamment pour le chauffage et le refroidissement.

-Le « Triple vitrage » est connu car il y a deux lames d’air, au lieu d’une dans le double vitrage donc
plus efficace en therme d’isolation.

- La « Faible émissivité » signifie que les surfaces du verre sont traitées pour réduire la quantité de
chaleur rayonnante transférée à travers la fenêtre. Ce revêtement réfléchit une partie de la chaleur à
l'intérieur de la pièce pendant l’hiver et à l'extérieur pendant l’été, contribuant ainsi à maintenir une
température intérieure confortable.

Les résultats sont semblables à la STD 1 car plus la composition des parois vitrées et performante cela
fera une meilleure isolation hé contre les conditions extérieures comme évoquer précédemment. Il
ne faut pas négliger l’importance des parois vitrées car la plupart des déperditions se font par celles-
ci et donc plus on a de déperdition plus il faut de besoin/puissance de chauffage dans le logement.

Vis-à-vis de la RE 2020 les simulations avec des modifications des parois ne suffisent pas à faire baisser
les indicateurs en dessous des valeurs maximales autorisées. Les changements sont trop minimes par
rapport aux valeurs de base du logement qui sont relativement élevé dans la RE2020.

C. STD 3 et 4 : Modifier la surface de parois vitrées

En ce qui concerne la STD 3 il fallait changer les dimensions de fenêtre, j’ai fait l’hypothèse que baisser
la dimension au NORD et l’agrandir au SUD serait bénéfique pour le logement. Car comme le froid
vient principalement du NORD, réduire la taille d’un élément qui est responsable des déperditions
pourrait potentiellement faire baisser le besoin de chauffage. Et c’est la même réflexion pour les
fenêtres se trouvant au SUD, plus on augmente la taille plus on aura d’apport solaire et donc moins

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besoins de chauffer la maison. J’ai donc réduit de 10 cm de largeur et de hauteur (0,7 x 1,35) celle de
la chambre et augmente de 10 cm de largeur et de hauteur la baie vitrée du salon (2,35 x 2,06).

On voit ici que les résultats non pas changer cette modification n’est donc pas utile. Pour voir de réel
résultat il faut surement augmenter les dimensions de plus de 50 cm.

Ensuite lors de la STD 4 j’ai ajouté une vitre sur le même mur que celui de la porte vitrée, j’ai opté
pour une menuiserie en alu avec un DV 4 6 4 (vérifié quelle taille) sur la même hypothèse que
précédemment avec une position au sud pour plus d’apport solaire.

Les résultats STD nous montre bien que ce choix n’est judicieux car les valeurs ont toute augmenté,
deux raisons expliques cela. La première est que rajouter une paroi vitrée augmente les déperditions
et donc les besoins/puissance de chauffage. Et la second est tout simplement dans le choix de la paroi
vitré, le vitrage 4 / 6 / 4 n’est pas le plus efficace car la lame d’air fait seulement 6 mm comparé au
vitrage classique qui font en général 4 / 16 /4.

Logiquement les valeurs pour la RE 2020 ont-elles aussi augmenté car si on chauffe plus on utilise plus
de gaz et donc le Cep, nr augmente et l’IC énergie aussi, c’est finalement une chaine qui fait que des
paramètres vont agir sur d’autre.

D. STD 5 et 6 : Rajouter des protections solaires

Les protections solaires permettent de réduire la quantité de chaleur solaire pénétrant à travers les
fenêtres pendant les périodes de forte exposition au soleil c’est pour cette raison que dans la STD 5
un brise soleil sur la baie vitré a été ajouter. Cela réduit aussi la surchauffe des espaces intérieurs,
réduisant ainsi les besoins en « refroidissement » (climatisation). Les protections solaires contribuent
également à maintenir une température intérieure plus confortable, évitant les trop fortes
températures près des fenêtres.

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Le tableau donné ci-dessus par Pléiade montre des résultats supérieurs au cas sans brise soleil. Mais
ici on ne s’intéresse seulement en chauffage ce qui explique ces valeurs, car effectivement quand un
brise soleil est ajoute cela est utiles en été mais pas en hiver puisqu’il coupe les rayons du soleil et
enlève les apports solaires. Donc la conséquence est qu’il faut plus de besoin de chauffage ainsi que
de puissance.

Par rapport à la RE 2020 c’est la première fois que l’indicateur DH énergie est validé, car l'ajout d'un
brise-soleil peut limiter la surchauffe des espaces intérieurs pendant les périodes de forte exposition
au soleil notamment l’été. En réduisant les rayons solaires qui pénètre à travers les fenêtres, un brise-
soleil peut aider à maintenir des températures intérieures plus confortables et à réduire le nombre
d'heures pendant lesquelles la température intérieure dépasse le seuil de confort, ce qui entraîne une
baisse de l'indicateur DH. C’est aussi pour ça que le taux d’inconfort dans les pièces est nettement
plus bas que lors de la STD de base.

La STD 6 consistait à modifier le facteur solaire des parois vitrées, mais dans quel but ? Le facteur
solaire (SW) mesure l'efficacité d'une fenêtre à transmettre la chaleur solaire du soleil à l'intérieur
d'un bâtiment. Plus le facteur est élevé plus les rayons du soleil passeront à l’intérieur du bâtiment et
plus ce facteur est bas une quantité de chaleur moindre passera. Il faut donc trouver un bon
compromis pour pas que ce facteur soit trop élevé (sinon risque de surchauffe) ni trop bas (sinon
aucun apport solaire). Dans le cas de base le facteur était de 0.52, j’ai donc décidé de le mettre à 0.39
après avoir cherché sur internet.

Puisque j’ai diminué le facteur solaire les besoins de chauffages et puissance baissent, ce qui est
comme je l’ai dit auparavant normal car moins de chaleur « passe » par les fenêtres (diminution
d’apport solaire gratuit).

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Par rapport à la réglementation environnementale 2020, c’est cette fois ci l’indicateur du Cep qui est
validé comme toutes les autres fois puisque la chaudière à gaz utilise de l’énergie primaire (le gaz)
tout en étant en dessous de du maximum autorisé. Mais en revanche le Cep,nr a lui baisser ce qui
n’est pas logique car si il y a moins de chaleur qui passe il y a moins d’apport solaire et donc il faut plus
chauffer le logement.

E. RE Energie : variante optimisée sur l’enveloppe

Une fois toutes les variantes réalisées, il a fallu faire un choix en regardant les résultats précédents
pour faire une solution optimisé nommé « VO ». On a pu remarquer grâce à l’analyse du tableur que
la STD 1, et 5 amélioraient la situation initiale. Donc encore une fois en repartant du cas de base, j’ai
rajouté un brise soleil sur la baie vitrée, j’ai remplacé l’isolant par du polyuréthane.

Le tableur montre des résultats très satisfaisant car seul le Cep,nr n’est pas valider ainsi que l’IC
énergie, mais l’IC énergie c’est normal car il y a toujours la chaudière qui pose un problème au niveau
de l’émission de C02. On repartir de cette variante optimisée pour le reste des simulations puisque les
résultats sont les meilleurs obtenus jusqu’à présent.

V. Réduction des consommations d’énergie et de l’impact

environnemental (RE Energie uniquement)

A. Solution n°1 : Production d’ECS solaire

Dans cette partie il est question d’ajouter un capteur solaire avec un ballon pour produire l’eau
chaude sanitaire de ce logement et donc réduire l’utilisation de la chaudière à gaz. Pour cela les
valeurs suivantes ont dû être rentré dans Pléiade :

Capteur solaire vitré (valeurs certifiées) :

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Rendement optique : 76%

Coefficients de pertes : a1=4,48 W/m2. K, a2=0,01 W/m2. K

Surface: 1,32 m2

- Ballon solaire (valeurs certifiées) :

Volume : 100 litres o Température maxi : 80°C

Hauteur relative : 20%

Pertes thermiques : 0,6 kWh/jour

Les résultats sont les suivants :

Les résultats obtenus ont montré une réduction du Cep, du Cep,nr, et de l'Ic-énergie, cela montre ainsi
l'efficacité de l'intégration d’un capteur solaire dans un logement. On réduit l’utilisation de la
chaudière par le capteur solaire donc cela a une incidence sur la consommation d’énergie primaire qui
va automatiquement diminuer. C’est pareil pour l’indicateur de consommation d’énergie primaire qui
a baissé car avec l’ajout d’un capteur solaire on favorise l’utilisation de l’énergie renouvelable (énergie
solaire).

J’en conclu qu’il faut porter une grande importance sur les énergies renouvelables car elles
permettent la réduction des consommations énergétiques. De plus la solution optimisé était très
proche (84 par rapport à 82) de validé le Cep,nr c’est grâce a cela qu’on a pu le valider dans cette
simulation.

B. Chauffage par poêle à bois & Chauffe-Eau Solaire pour l’ECS

Jusqu’à présent l’indicateur IC n’a jamais été valider par la réglementation RE 2020, en grande partie
à cause de la chaudière à gaz. C’est donc pour cela que dans cette dernière variante nous allons
changer le système de chauffage par un poêle à bois et ajouter un chauffe-eau solaire pour assurer
l’eau chaude sanitaire (L’appoint d’ECS sera alors assuré par une résistance électrique). On repartir du
cas de la variante optimisé afin de cumuler le capteur solaire plus le poêle à bois.

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L’ajout du poêle a bois a fait passer l’IC comme prévu en dessous de la valeur max de la réglementions,
en effet un poêle a bois produit une quantité de chaleur rapidement avec une faible consommation
de bois. De plus la combustion de bois est considérée comme neutre en termes d’émission de C02 car
c’est une matière première renouvelable et donc beaucoup pus verts que la chaudière à gaz.

VI. Conclusion
En conclusion, ce projet m’a permis d’analyse la conception bioclimatique du logement individuel T2
situé dans la résidence de la Tour Carrée près de Chef de Baie à La Rochelle. Grâce à l'utilisation du
logiciel Pléiades et à la réalisation de simulations thermiques dynamiques, j’ai pu évaluer les
performances énergétiques du bâtiment et proposer des solutions pour optimiser son confort d'été
tout en réduisant sa consommation énergétique.

Les résultats que j’ai rentrés dans le tableur Excel après avoir fait les simulations, ont révélé des points
qui n’étais pas correct dans la conception du logement, notamment en ce qui concerne les apports de
chaleur. En intégrant de nouveaux éléments bioclimatiques comme des brises soleils mais aussi en
dimensionnant des systèmes à énergies renouvelables (ex : poêle à bois), j’ai pu proposer des
variantes pour améliorer les performances énergétiques du logement, tout en étant en conformité
avec les exigences de la RE2020.

Les simulations que j’ai réalisées dans la partie 1 et 2 ont permis de démontrer l'impact de ces
modifications sur les indicateurs énergétiques tels que le Bbio, le Cep, le Cep,nr, le DH et l'Ic-énergie.
En parallèle, j’ai également vérifié la conformité réglementaire des propositions avec les exigences de
la RE2020. J’en ai déduit les principaux points à changer pour respecter la RE 2020 : changer le système
de chauffage, ajouter des éléments « contre » les rayons du soleil, et ajouter des systèmes
promouvant l’énergie renouvelable (panneau solaire).

Enfin, la SAÉ m’a permis de me perfectionner dans l’utilisation de Pléiade car c’était pour moi un
logiciel compliquer à comprendre lorsque je l’utilisais l’année dernière. Mais j’ai aussi pu consolider
mes connaissances en matière de dimensionnement de système pour assurer le confort des usagers.
Et de plus j’ai fait appel à des connaissances apprises l’an dernier (analyse de STD et RE 2020) lors des
précédents travaux pratiques et projets.

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