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SAÉ 4.

4 : Dimensionnement de systèmes
pour assurer le confort dans un bâtiment

PROJET de la TOUR CARRÉE


Réalisé par Evan PRAIZELIN (TP 5)

L’objectif de cette SAÉ est d’optimiser la conception bioclimatique d’un bâtiment afin d’assurer son
confort d’été en limitant les apports de chaleur, mais également d’optimiser ses consommations en
ayant recours aux énergies renouvelables. Pour cela, nous utiliserons le logiciel de thermique Pléiades.

L’étude porte sur le logement B05 de la Tour Carrée. C’est un logement individuel de type T2 faisant
parti d’une résidence de 37 logements collectifs situés sur le domaine de la Tour Carrée près de Chef
de Baie à La Rochelle. Nous le considérerons comme une maison individuelle au niveau réglementaire.

Le projet a été réalisé et a fait l’objet d’une certification RT2012. L’objectif sera ici d’atteindre les
performances exigées par la RE2020, en vigueur depuis le 1er janvier 2022.

Pour la réalisation de cette étude, nous distinguerons trois parties :

• Analyse critique de la conception du projet existant à partir des plans et coupes du logement.
• Simulations thermiques dynamiques et calculs réglementaires RE2020 Energie, afin :
- d’optimiser la conception bioclimatique du projet et d’assurer le confort thermique d’été
- de vérifier la conformité réglementaire RE2020
- d’optimiser les consommations en ayant recours à des sources d’énergies renouvelables
• Analyses globales des résultats STD et RE2020
Partie 1 : Analyse critique et conception du projet

1 . Etude du projet initial


L’étude porte sur un logement T2 de 39 m² situé au RDC et de plein pied. Il n’y a pas de logement au-
dessus, le plancher haut donne sur l’extérieur. Le logement a une forme carrée (4 murs) dont 3 murs
qui donnent sur l’extérieur, le 4e donne sur un local technique.

Implantation et orientation
Le logement est exposé nord-est, nord-ouest et sud-ouest avec seulement 3 menuiseries dont 1 porte
d’entrée (sud-ouest), 1 baie vitrée (nord-ouest) et 1 petite fenêtre (nord-est).

Le logement bénéficie donc très peu d’apports solaires gratuits puisque les 2 parois vitrées sont plus
ou moins orientées côté nord. On verra alors plus de déperditions sur les parois nord que les parois au
sud. En conséquence, la chaleur solaire rentrera difficilement ce qui sera avantageux en été mais
désavantageux en hiver.

Le logement possède 6 parois déperditives avec les planchers haut et bas dont 4 donnant sur
l’extérieur, 1 donnant sur un local non-chauffé (mur) et 1 sur un parking souterrain (plancher bas).
Chacune de ses parois requièrent donc une très bonne isolation.

Malgré tout, le logement est implanté au milieu d’autres bâtiments (moins de 10 m autour), il est donc
assez à l’abri du vent.

Choix architecturaux
Etant donné que les parois vitrées sont très peu concernées par la trajectoire du soleil et qu’il s’agit
d’un petit logement, l’agencement des pièces ont peu d’incidence. La chambre est exposé nord-est et
le séjour au niveau de la baie vitrée. Par contre, la salle d’eau et la cuisine ne sont pas idéalement
placées, il serait favorable de les inverser. En effet, la salle d’eau, étant une pièce fermée, impacte
moins le confort du séjour que la cuisine.

Si le choix des volumes intérieurs devait être différent, il faudrait accoler la salle d’eau et la cuisine
pour faciliter la mise en œuvre des réseaux. De plus, la chambre et le séjour devrait être placé côté sud
avec un ajout de menuiseries au sud pour bénéficier du soleil. L’entrée peut être déplacé au nord pour
gagner de la surface de pièce de vie au sud.

Compacité
Le logement est proche de la forme carrée, il a donc une bonne compacité (voir comparaison avec le
carré). De plus, le logement est assez petit, la hauteur sous plafond a donc moins d’incidence qu’un
logement de 100 m² également de plein pied. Il est donc peu utile de réaliser ce logement en deux
étages (la forme cubique étant plus compact).
Valorisation des apports solaires et protections solaires
Comme déjà énoncé dans la partie orientation, les apports solaires sont très peu valorisés telle que la
position des menuiseries est faite. Le choix des menuiseries est par contre assez bon avec un
traitement argon 90% et à faible émissivité (e=0,20). De plus, les menuiseries seront équipées de volets
roulants protégeant du soleil en été et apportant une isolation lorsqu’ils sont fermés.

Performances thermiques des parois opaques et vitrées


Au niveau des performances thermiques des parois opaques, elles sont très satisfaisantes pour un
logement de petite taille. Les résistances thermiques sont en effet assez hautes, notamment grâce au
choix d’un isolant en laine de verre ISOVER GR32 d’une épaisseur de 16 cm pour les murs, mais aussi
d’une double épaisseur d’isolant pour la toiture. Malgré que le mur intérieur et le plancher bas ne
donnent pas directement sur l’extérieur, leurs résistances thermiques sont très bonnes, il n’y aura
donc, à priori, pas de risques de nuisances sonores.
Les performances thermiques des vitrages sont elles aussi satisfaisante avec la mise en place d’un
double vitrage avec cadre en PVC. Le Uf des menuiseries est de 1,2 W/m².K, ce qui est un coefficient
assez courant. De plus, des volets roulants sont présents dans le projet ce qui apportera une valeur
supplémentaire de résistance malgré une épaisseur inférieure à 1,2 cm.

Le double vitrage remplissage argon n’est cependant pas très performant au niveau des facteurs
solaire Sw et de transmission lumineuse TL.

Choix des systèmes énergétiques


Le dernier critère d’analyse porte sur le choix des systèmes énergétiques, à savoir le système de
ventilation et celui de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire.

Pour un logement de ce type, le choix d’une VMC simple flux paraît suffisant d’autant plus que les
bouches d’extraction et les entrées d’air soient hygroréglable (B).

A contrario, nous pouvons être retissant vis-à-vis du choix de la chaudière gaz à condensation. Malgré
qu’elle offre de meilleurs rendements et une émission moins importante de polluant qu’une chaudière
classique, le gaz n’est pas une énergie d’avenir et devient limité en termes d’utilisation avec
l’apparition de réglementations et aussi limité en termes de ressources et d’approvisionnement (+
importations fluctuantes).

Enfin en ce qui concerne les émetteurs de chaleur, les radiateurs à eau chaude sont bien compatibles
avec la production de chaleur choisi et sont très intéressant grâce au circulateur à fonctionnement
intermittent.

2 . 3 . Calcul STD et RE2020 de la situation initiale


Le taux d'inconfort et les besoins de chauffage sont de manière générale élevés. Un taux d'inconfort
de 10% représente 10% du temps où la température maximale conventionnelle (26°C) est dépassée,
ce qui est très élévé. Pour respecter la RE2020, les besoins de chauffage doivent être autour de 30
kWh/m2, or aucune des pièces n'est en dessous de cette valeur. Elle est même de x4 pour le séjour.

Par conséquent, les besoins thermiques sont élevés et on a des apports thermiques non-suffisants
pour compenser ces besoins. La proportion des besoins couverts par les apports utiles est seulement
de 31%, néanmoins la proportion des apports utiles par rapport aux apports totaux est plutôt bonne
avec 66%. Cela s'explique notamment par des apports solaires trop faibles.
Les exigences de résultats et de moyens ne sont pas respectées, le logement n'est donc pas
réglementaire aux yeux de la RE2020. Tous les critères de résultats sont supérieurs aux valeurs
maximales mise à part la consommation en énergie primaire. Pour les exigences de moyens, c'est
l'article 24 qui est invalide en raison d'un facteur solaire trop faible, le vitrage ne transmet que 30% du
flux d'énergie solaire alors qu'il est imposé une valeur de 50%.

Les besoins de chauffage de climatisation et d'éclairage sont tous plus ou moins liés au défaut de
positionnement des menuiseries et de leur quantité, par conséquent le Bbio et le Cep,nr dépasse de
10%. On remarque que les besoins en gaz sont assez énormes, l'indice Ic dépasse de plus de 160%.

4 . Bilan et proposition de solutions


Grâce à l’étude du projet et aux résultats des calculs réglementaires, nous pouvons en conclure que la
conception bioclimatique n’est pas optimale et ne permet pas au logement de respecter la RE2020
malgré que celui-ci soit passé à la RT2012.

Nous avons relevé plusieurs défauts lors de l’analyse globale du projet en passant de l’implantation
jusqu’aux systèmes énergétiques. Certaines caractéristiques du projet ne pourront être changer en
raison de contraintes évidentes telles que l’implantation, la compacité et les dimensions du logement
y compris la surface habitable. Comme nous l’avons vu, tous ces critères sont plutôt satisfaisants.

L’objectif est donc de jouer sur la composition des parois et sur les systèmes énergétiques, mais
également sur l’agencement des pièces et sur l’orientation des vitrages et leurs dimensions.

Comme déjà évoqué, il serait préférable de mettre les pièces de vie au sud, à savoir le séjour et la
chambre, et de placé l’entrée et la salle de bains au nord.

Le nombre de vitrages doit être augmenté et rajouté au sud, en associant des protections solaires ou
des brises soleils. Des vitrages avec de plus haut facteurs solaire et de transmission lumineuse seraient
plus favorables.

Les compositions des parois opaques semblent optimisées, nous proposons de les garder telles quelles.

Enfin, pour les systèmes énergétiques, la VMC simple flux peut être garder mais la chaudière gaz à
condensation peut laisser place à une pompe à chaleur qui sera également compatibles avec les
radiateurs à eau chaude et le ballon d’eau chaude sanitaire.
Partie 2 : Optimisation du projet Calculs STD & RE2020

Les calculs STD et RE seront donc menés en parallèle pour l’ensemble des variantes proposées,
consistant à intégrer au projet des éléments d’architecture bioclimatique et des systèmes à énergies
renouvelables que vous aurez dimensionnés au préalable.

Pour les calculs RE2020, il s’agira de travailler sur l’optimisation de l’ensemble des indicateurs relatifs
au volet énergétique de la RE2020 : Bbio, Cep, Cep,nr, DH et Ic-énergie.

Dans cette deuxième partie, il s’agit d’optimiser la conception bioclimatique du logement étudié en
fonction des analyses effectuées précédemment, afin de :

- réduire les besoins de chauffage et l’inconfort d’été. Pour ce faire, nous utiliserons la simulation
thermique dynamique STD qui permet d’étudier le comportement thermique du bâtiment en situation
réelle de fonctionnement ;

- essayer de répondre aux exigences réglementaires et respecter la conformité RE2020 désormais en


vigueur

Pour cela, la démarche sera de concevoir plusieurs variantes en modifiant différents facteurs évoqués
dans la partie 1. Nous pourrons ainsi constater des améliorations ou non et établir une solution finale
optimisée.

Vous trouverez ici les analyses des différentes variantes. En ce qui concerne les résultats des
simulations, vous pouvez les retrouver sur le fichier Excel associé.

1) Optimisation des besoins de chauffage (STD), du Bbio et du DH (RE Energie)

1.0) STD : Scénario de chauffage plus réaliste

Premièrement, nous modifions la situation initiale en changeant le scénario de température de


chauffage constant à 19°C par un chauffage intermittent qui consiste à baisser la température durant
la nuit ou en période d’inoccupation.

Pour que cela soit pris en compte dans les calculs, nous avons mis une température de 17°C de 23h à
7h toute la semaine et de 9h à 17h du lundi au vendredi, en supposant que les occupants travaillent la
semaine et non le week-end.

Suite à ces changements, le taux d’inconfort n’a pas évolué puisque 17°C n’est pas jugé comme une
température inconfortable. Les besoins de chauffage ont logiquement diminué mais la puissance de
chauffe, elle, a augmenté puisque la température n’est plus constante et requiert donc plus de
puissance pour passer de 17 à 19°C.
1.1) STD et RE Energie : Augmentation des performances d’isolation de l’enveloppe

Cette variante vise à corriger les défauts d’isolation des parois opaques et vitrées. En l’occurrence,
nous avions remarqué que les résistances thermiques des parois opaques étaient très satisfaisantes,
c’est pourquoi nous ne les avons pas modifiés. A contrario, nous avons souhaité voir l’influence de
nouveau vitrage ayant un meilleur Uw tout en gardant un facteur solaire Sw supérieur à 65% et un
facteur de transmission lumineuse TL supérieur à 70%. Nous avons alors choisi un triple vitrage peu
émissif.

Les résultats révèlent un plus gros inconfort qu’avant et une légère diminution des besoins de
chauffage et de puissance de chauffe. Au niveau des exigences de moyens et de résultats, nous avons
validé l’article 24 grâce au nouveau facteur solaire et les valeurs de Bbio et de DH sont désormais
inférieur aux valeurs maximales. En effet, grâce aux 2 premières modifications le DH a quasiment été
divisé par 2.

1.2) STD et RE2020 : Modifier la surface de parois vitrées

Un des gros problèmes du projet existant était le nombre, la taille et la position des vitrages avec
aucune fenêtre côté sud. C’est pourquoi, nous avons ajouté 2 fenêtres côté sud (1 dans le séjour et
une dans la salle de bain) et nous avons agrandi la fenêtre existante de la chambre.

L’objectif principale de ces modifications est de bénéficier davantage des apports solaires gratuits et
ainsi de réduire les besoins en chauffage. Les résultats confirment cela avec une baisse de 135 kWh
(soit 6,7%). À contrario, les besoins en climatisation sont un peu plus élevés et le taux d’inconfort
également passant de 12,5 à 16%. Cela a aussi entraîner une baisse de la consommation d’énergie
primaire, permettant un Cep,nr valide.
1.3) STD et RE2020 : Rajouter des protections solaires

Afin de contre balancer cette hausse de taux d’inconfort dû à des apports solaires trop importants
notamment en été, nous avons ajouté des protections solaires de type brise soleil que nous avons
placé sur les fenêtres orientées sud.

Nous observons bien une baisse du taux d’inconfort passant de 16 à 12,6% ainsi que des besoins en
climatisation qui sont pratiquement divisé par 3. D’un point de vue STD, nous obtenons les mêmes
valeurs que pour la variante 1 (1.1), mais si l’on compare les résultats RE, il a une baisse de quasiment
10% par rapport à la base pour tous les critères.

Ayant une grande baie vitrée côté ouest, nous avons constaté qu’un brise soleil n’était pas négligeable
(variante 3bis). Ainsi le taux d’inconfort jusqu’à présent toujours supérieur à 10% est désormais à 5,6%
; ce qui est beaucoup plus satisfaisant. Cet ajout diminue par conséquent les apports solaires, et
augmente ainsi les besoins de chauffage de 200 kWh. Nous pouvons également constater une légère
hausse du Bbio et des Cep pour les mêmes raisons.
On se retrouve alors avec des valeurs semblables à variante 0 (1.0) en termes de chauffage, mais avec
un taux d’inconfort quasiment divisé par 2 et des exigences de moyens et de résultats respectés, ou
presque. En effet, un seul critère n’est toujours pas respecté pour que le bâtiment soit conforme à la
RE2020, il s’agit du critère Ic,énergie. Pour diminuer sa valeur, il faut modifier le système de production
d’énergie, c’est pourquoi nous allons tester d’autres systèmes de production.

2) Réduction des consommations d’énergie et de l’impact environnemental (RE Energie)

2.4) Solution 1 : Production d’ECS Solaire

La première solution est d’installer un capteur solaire ECS avec un chauffe-eau solaire à appoint intégré
d’un volume de 100L (2 personnes). La chaudière gaz à condensation est conservée pour assurer le
chauffage

Les résultats sont concluant pour les Cep mais pas du tout pour le Ic,énergie qui passe d’une valeur de
570 à 1250 pour une valeur attendue inférieure à 238.
2.5) Solution 2 : Chauffage par poêle à bois + Chauffe-Eau Solaire pour l’ECS

Dans cette deuxième solution, nous décidons de changer la chaudière gaz pour un poêle à bois, pour
la production de chauffage. Nous allons ainsi pouvoir comparer les 2 systèmes.

Les résultats sont nettement meilleurs avec une valeur de Ic,énergie à présent de 176, ainsi le bâtiment
est conforme à la RE2020 avec un système de production de ce type. Cela s’explique par l’énergie à
laquelle fonctionne le système, et le gaz n’étant pas une énergie renouvelable comme le bois, il est
jugé avoir un impact sur le changement climatique beaucoup plus important que le bois. Pour ces
raisons, nous constatons un Cep,nr beaucoup plus faible que le Cep.

2.6) Solution 3 : Panneaux photovoltaïques

Malgré que le bâtiment soit conforme à la RE2020, nous avons souhaité connaître l’influence de l’ajout
de panneaux photovoltaïques sur la toiture. Pour cela nous avons pris une surface de capteurs de 2 m²
(1m² par personne) ayant une inclinaison de 30° et une orientation sud.

Les résultats sont meilleurs pour les Cep et le Ic,énergie mais les améliorations restent faibles et il
convient de se demander si l’investissement est rentable. Dans notre cas, ils sont “optionnels” mais
dans le cas où les exigences de résultats ne sont pas respectées, leur installation peut être décisif.
Partie 3 : Analyses globales des résultats STD & RE2020
Seulement les variantes de 0 à 3bis avaient pour objectif d’optimiser les résultats STD. Avec ces
dernières, l’objectif était de réduire les besoins de chauffage et le taux d’inconfort. Un troisième
facteur est aussi à prendre en compte, c’est la puissance de chauffe et nous pouvons voir qu’elle a
augmenté dès l’application du chauffage intermittent. De plus quelle que soit la variante, la puissance
de chauffe reste inchangée mis à part lors de la variante 3bis grâce aux brise-soleils qui viennent
réduire les grandes variations de température notamment dû aux apports solaires souvent
inconstants.

Concernant les courbes des besoins de chauffage et de taux d’inconfort, elles évoluent de manière
opposée et similaire, c’est à dire que lorsque les besoins en chauffage diminuent, nous constatons que
le taux d’inconfort augmente. Ainsi nous obtenons un pic pour les deux lors de la variante 2, lors de
l’augmentation de la surface vitrée du logement.

Pour conclure sur cette partie STD, si nous comparons les trois points au niveau de la variante 3bis (n°6
sur la graduation) avec ceux de la base ou même de la variante 0, nous obtenons des valeurs plus
basses. L’objectif d’optimisation en fonction de ces trois facteurs est donc rempli.
Inversement à la partie STD, les facteurs n’étant pas concernés par les besoins et le confort connaissent
une évolution à partir de la variante 4 (n°6 sur la graduation). Les facteurs concernés sont les Cep et le
Ic,énergie puisqu’ils dépendent des systèmes et des équipements installés dans le logement et en
particulier de l’énergie que ces systèmes utilisent pour leur fonctionnement.

Ainsi le Bbio et le DH ne connaissent pas réellement d’évolution à partir de la variante 4 et leur courbe
confirme les améliorations obtenues en STD.

Comme nous l’avions évoqué dans la partie 2, la mise en place d’un CESI pour l’eau chaude sanitaire
couplé à une chaudière à gaz n’est pas favorable à la baisse du Ic,énergie et du Cep,nr. Par contre
lorsque le CESI est couplé à un poêle à bois, les résultats sont nettement meilleurs puisque l’on
remplace le gaz, une ressource non-renouvelables, par du bois qui a une durée de reconstitution de
100 ans environ (jugé énergie renouvelable).

L’ajout de panneaux photovoltaïques a peu d’influence mise à part sur le Cep,nr puisque son utilité
vise à réduire les consommations d’électricité. En regardant dans la décomposition du Cep, nous
pouvons voir qu’il a un impact sur les auxiliaires de ventilation et sur l’eau chaude sanitaire puisqu’ils
sont connectés au réseau électrique.

Par ailleurs, grâce à la décomposition du Cep et du Ic,énergie, nous pouvons deviner que le système
de chauffage est passé du gaz au bois avec une grosse diminution de la consommation de gaz et
l’apparition du bois. Cependant le chauffage au bois implique une augmentation du Cep mais si l’on se
réfère au graphique ci-dessus, la courbe orange évolue peu entre la variante 4 et 5.
Conclusion générale :

Lors de cette SAÉ, nous avons étudier un bâtiment par différents procédés. Premièrement, nous avons
appris à exploiter les données et les plans pour déterminer si l’architecture a été conçu de manière
bioclimatique, nous avons d’ailleurs relevé plusieurs points négatifs.

Ensuite, nous avons proposés des modifications de sorte à ce que le bâtiment respecte la RE2020 et
grâce aux variantes appliquées au bâtiment, nous pouvons proposer une solution finale. En effet les
variantes 5 et 6 respecte la réglementation. Nous avons donc le choix d’installer des panneaux
photovoltaïques ou non. A contrario, toutes les autres modifications ne peuvent être supprimées.

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