Texte explicatif synthèse des exercices :

Lors de l’élaboration du premier exercice porté sur les relevés et diagnostiques du

bâtiment étudié se situant rue Trou Louette à Bressoux et édifié en 1898, une
première philosophie de rénovation et restauration se met en place. En effet, cette
première analyse permet de relever les problèmes présents, comme la non-
conformité des normes, l’absence d’isolation, le manque de lumière à certains
endroits, ect, mais également les élément à conserver, telle que la façade côté cours
qui exprime certaines valeurs patrimoniales. Ces constatations dirigent lors les
besoins de transformation ou de conservation du bâtiment. Les calculs de la valeur U
de chaque parois nous ont permis de cibler les priorités en terme d’améliorations à
apporter au bâtiment.
La volonté première après cette analyse était à tout prix d’améliorer la valeur U en
isolant le bâtiment afin de pouvoir attribuer de nouvelles fonctions et un nouveau
programme à cette construction abandonnée. Il s’agissait également de s’intéresser
aux systèmes techniques qui devraient être mis en place et/ou améliorés, tels que le
chauffage ou la ventilation. Un gros travail de nettoyage était également à considérer.

Pour la réalisation du deuxième exercice, les calculs de la descente des charges sur
structure poteaux-poutres en fonte ainsi que les calculs des charges intrasèques de la
situation existante et de la situation projetée ont permis de démontrer que la nouvelle
programmation choisie, c’est-à-dire un rez-de-chaussée commercial et des logements
à l’étage et aux combles, étaient possible. Une solution sur le renforcement potentiel
des structures existantes qui n’affecte pas la typologie générale du bien a été prise en
considération et fait parti de la philosophie générale mise en place. L’analyse
bioclimatique à permis de nous orienter concernant l’aménagement plus précis des
locaux. En effet, nous avons constaté que la façade avant était peu exposée au soleil,
donc plus froide et humide que la façade côté cours, avec un apport en lumière très
limité, tout comme dans les combles où de nouveau percements sont envisagés. Une
ventilation naturelle transversale est possible dans les grands appartements.

L’exercice concernant les interventions sur l’enveloppe a renforcé cette logique

d’économie des ressources et d’utilisation contrôlée des énergies sans pour autant
mettre à mal le confort nécessaire aux habitants. Les différentes modifications
envisagées sont toutes dans la lignée de conservation maximale des éléments sains, le
remplacement des éléments qui empêchent le confort de l’usager et la mise en avant
des valeurs patrimoniales que le bâtiment peut offrir. La toiture est démontée au
niveau de la couverture et du voligeage pour remplacer les éléments trop abîmés, et
un sarking est mis en place pour permettre de garder une hauteur sous plafond
confortable pour les logements des combles. Cette isolation par l’extérieur permet
aussi de laisser apparaitre la charpente qui, à nos yeux, comporte une valeur
patrimoniale.
Trois des quatre façades sont isolées par l’extérieur, non seulement pour la facilité de
la mise en place mais également puisque ce type d’isolation limite les ponts
thermiques. La façade côté cours sera quant à elle isolée par l’intérieur car elle
présente des spécificités patrimoniales que nous souhaitons garder. Le choix des
isolants se fait toujours dans une ligne d’idées de réversibilité et de cohérence
écologique. Cependant, l’isolation par l’extérieur et sont orientation nord-ouest
implique que nous devions choisir une isolation indiquée pour les parois les plus
humides, au détriment de l’aspect écologique. Le remplacement des châssis permet
également d’améliorer le confort tant thermique qu’acoustique sans pour autant
changer la typologie des façades. Seules les baies de la façade côté rue seront
modifiées afin de mieux correspondre au nouveau programme.
Le bâtiment étant isolé nul part il était nécessaire d’isoler la dalle de sol. Pour cela,
nous avons pris le parti d’appliquer une isolation entre lambourdes, sur le hérisson
déjà en place. Le carrelage qui à été démantelé sera réutilisé. Les dalles d’étages
quant à elles seront isolées acoustiquement afin de permettant une bonne
cohabitation des différentes activités prévues dans le bâtiment. Toutes ces
modifications permettent à la bâtisse de passer d’un PEB D à un PEB A+, améliorant
considérablement le confort des usagers tout en défendant une logique écologique.

Les systèmes techniques étudiés pour l’exercice quatre nous ont orientés vers le choix
d’une ventilation mécanique contrôlée à double flux pour garder une bonne
pressurisation et un échange de chaleur au sein du bâtiment avec un système
décentralisé. Le chauffage est également décentralisé grâce à la mise en place de
chaudières à gaz à condensation qui permettent de réduire la consommation
énergétique du bâtiment, tout en étant moins bruyante, moins encombrante et plus
esthétique que des pompes à chaleur qui se classent parmi les systèmes les plus
écologiques. Un chauffage au sol par arrivée d’eau est prévu dans les commerces
tandis que les appartements bénéficient de radiateurs basse température, également
alimentés par l’eau. Au vu des systèmes décentralisés, des locaux techniques sont
prévus dans chaque entité d’appartement, ainsi qu’un local technique commun au
rez-de-chaussée pour les compteurs et autres.
Dans cette continuité de raisonnement écologique et économique, des panneaux
solaires thermiques sont également prévus sur le pan de toiture orienté le plus au
sud afin de permettre une utilisation limitée des énergies fossiles. Toutefois des
ballons tampons seront nécessaire pour stocker l’eau chaude et la garder à bonne
température.

En conclusion, le fil de pensée de notre groupe s’est porté en majorité sur

l’amélioration du confort des usagers par des moyens écologiques et réversibles tant
au niveau des techniques que des matériaux choisis pour la rénovation du projet
situé rue Trou Louette à Bressoux. Le choix des systèmes se faisait également dans
cette optique d’optimisation des ressources et dans le but de limiter la consommation
d’énergies.