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Dimensionnement de systèmes pour assurer le confort
dans un bâtiment
OBJECTIF → Dans le cadre du projet visant à optimiser la conception bioclimatique d'un bâtiment,
nous avons deux objectifs importants : garantir un confort d'été optimal tout en minimisant les
apports de chaleur et en optimisant l'utilisation des énergies renouvelables.
Notre bâtiment est un Type T2 faisant parti d’une résidence de 37 logements situés sur le domaine
de la Tour Carrée près de Chef de Baie à La Rochelle. Ce logement B05 sera considéré comme une
maison individuelle du point de vue réglementaire
Etudier l’implantation est une étape non négligeable afin de commencer à étudier la composition
d’un bâtiment. En effet, les besoins ne seront pas les même entre un bâtiment où les chambres et
salon sont exposés sud et un autre bâtiment où toutes ces pièces sont exposées nord. Le soleil étant
un grand apport de chaleur nous chercherons à optimiser l’implantation pour en profiter au
maximum.
A l’aide de Google Maps, nous pouvons bien voir que l’exposition de notre logement n’est pas
optimale du a un manque de place. De plus, les bâtiments situés à proximité empêchent le logement
de profiter de tous les gains solaires.
Enfin, pour rentrer dans le détail de l’implantation, nous regardons quelles pièces sont exposé
Sud/Ouest, étant les pièces qui auront le plus de gains de chaleurs naturels. Le salon a une grande
partie exposés SUD-OUEST cela va être profitable malgré un manque de fenêtre de ce cotés. Une des
pièces importantes est la chambre. Malheureusement, celle-ci est exposé NORD-EST, elle ne
profitera donc pas des mêmes gains que le salon. Je trouve la terrasse bien exposée. En effet, en été,
elle sera vraiment exposée au soleil qu’après 14h, permettant d’en profiter un maximum.
Enfin, pour la salle de bain et le cellier, nous pouvons négliger leurs expositions étant des pièces
secondaires.
Après avoir étudier l’implantation de notre bâtiment, nous pouvons alors commencer à rentrer un
peu plus dans les détails.
Compacité : 1.45
Compacité : 1.41
La valorisation de l’apport solaire ce fait principalement avec une mise en place de fenêtre et baies
vitrés. Bien que, en été les fenêtres permettent un apport solaire en énorme et permettent une
économie de chauffage, il ne faut pas que cela soit handicapant en hiver étant donné que les parois
vitrées sont les parois les plus déperditives. Il faut donc trouver un compromis, et surtout bien les
placer.
Je trouve notre bâtiment assez bien optimisé entre les apports et les pertes de ces parois. Cependant
j’aurais mis en place une petite fenêtre entre la porte d’entrée et le mur de gauche. Il y a une grande
portion de parois opaques exposées sud-ouest, soit la meilleure exposition pour les gains solaires.
Une petite fenêtre pourrait profiter au maximum de celle-ci sans causer de trop grandes pertes en
hiver.
Pour la ventilation nous avons une VMC simple flux hygro B (entrées d’air et bouches d’extraction
hygroréglables. Elle permettra de s’adapter à la vie du logement tout en permettant une légère
économie d’énergie.
La chaudière est une chaudière gaz à condensation de la marque SAUNIER DUVAL. C’est une
chaudière ni écologique, ni polluante. Je la trouve adapté pour ce bâtiment. Nous vérifierons avec les
calculs que nous allons analyser sur le logiciel pléiade.
Sans surprise, les valeurs ne sont pas très bonnes. Nous nous en doutions étant donné que le
bâtiment a été construit sous des normes différentes. Nous avons une proportion des besoins bruts
qui est couverte à 30.6% par les gains utiles. De plus, la proportion de ces gains utiles par rapport aux
gains totaux est de 53.7%.
Effectivement, nos besoins thermiques brut ne sont que très peu couvert par nos gains utiles. Nous
devons donc apporter d’autre gains pour pouvoir les atteindre grâce a d’autre sources d’énergie tout
en respectant la RT2020. Notre but étant d’optimiser ces gains. On comprend alors que la maison
n’est pas du tout optimisée et que nous devrons dans les prochaines parties changer quelques
éléments. Ces valeurs vont nous servir de base pour comparer avec les changements que l’on
apportera dans la suite de ce projet.
Le bâtiment a été construit selon les normes de la RT2012. Il parait donc normal de vérifier si les
celui-ci est conforme aux normes de la RT2020. Malheureusement, celui-ci n’est pas conforme à
cette norme. Ce projet a des besoins bioclimatiques (Bbio) beaucoup trop élevé pour être conforme à
cette norme. De plus le Cep nr et l’IC énergie ne sont aussi pas aux normes de la RT2020. Nous
allons donc devoir déterminer quelles sont les éléments de construction que nous allons devoir
optimiser pour permettre d’atteindre les valeurs demandées.
4. Bilan
Il parait évident que plusieurs améliorations peuvent être réalisé pour améliorer le confort des
habitants et l’empreinte écologique du bâtiment. Quand on pense à amélioration, nous pensons dans
un premier temps à l’isolation. En effet, c’est un des facteurs les plus important pour conserver la
chaleur/fraicheur dans la maison. En changeant la construction du mur (ITE /ITE) mais encore
changer l’isolant en lui-même permettra de changer les valeurs. Mais après plusieurs études sur ce
sujet, nous nous sommes rendue compte qu’il existait d’autre facteur à ne pas oublier. La ventilation
permettant une bonne qualité d’air et de réduire l’humidité néfaste présent à l’intérieur, les fenêtre
pouvant être mieux placé ou encore plus grande pour permettre un apport solaire plus important
etc. C’est justement sur ces différentes possibilités que va se concentrer la suite de ce projet. Nous
allons modifier un par un ces éléments tout en regardant ce que cela peut nous apporter.
Il s’agit, dans cette partie, d’optimiser la conception bioclimatique du logement étudié dans le but de
réduire les besoins de chauffage et l’inconfort d’été en se basant sur des calculs de STD qui
permettent d’étudier le comportement thermique du bâtiment en situation réelle de
fonctionnement.
En partant de la maison de base, nous allons créer plusieurs variantes en changeant seulement un
élément. Cela va nous permettre de comprendre l’importance de chacun, notre but étant de créer
une version optimisée qui permettra au bâtiment d’être conforme à la norme.
Effectivement, je n’ai pas réduit la température de chauffe à 0°C. En gardant une température à 16°C,
cela permet d’éviter d’activer à pleine puissance les chauffages quand on veut voir une température
ambiante de 19°C.
Nous remarquons alors que le besoin de chauffage total (kWh/m2) et le besoin de chauffage total
(kWh) ont baissé de 15%. Ce n’est donc bien sur pas négligeable.
• La deuxième variante consister à réaliser des modifications sur l’isolant. J’ai décider de changer le
mode constructif passant de ITI à ITE ce qui jouera favorablement sur les ponts thermiques. De plus
j’ai opté pour un isolant plus efficace avec du polyuréthane ayant un nouveau lambda de 0.03
m²*k/w. Ayant déjà réaliser que l’isolation était un facteur important grâce aux précédents projets,
nous nous attendons à avoir aussi une baisse des besoins.
Ici le besoin de chauffage total (kWh/m2) et le besoin de chauffage total (kWh) ont baissé de
seulement 1%. Ce n’est donc ce que l’on va changer sur cette maison, étant donné que ça n’apporte
pas grand-chose. De plus le changement d’isolant est assez couteux donc c’est encore moins
intéressant sur ce point de vue.
• La 3ème variante a aussi permis d’augmenter les performances thermiques de l’enveloppe. Ici,
nous avons changer les menuiseries. N’étant pas des parois opaques, il y a beaucoup de pertes aux
endroits où elles sont placées. J’ai modifié les trois fenêtres avec des PFS 2 VTX en chêne qui ont un
Uw à seulement 1.3 W/(m²*k). Cela aura bien sur des performances thermiques intéressantes, et
étant donné que ce sont des fenêtres en bois, et sont donc aussi bonne pour l’environnement.
Cette partie va se concentrer sur la modification des parois vitrés, sans changer les performances
thermiques. Dans un premier temps, nous modifierons les dimensions des parois vitrées, et dans un
second temps nous ajouterons une ou plusieurs fenêtres.
• Avant de modifier les dimensions des fenêtres, je me suis demandé est-il préférable de les agrandir
ou au contraire, de diminuer les dimensions. C’est certains que des bais vitré plus grandes
permettent une luminosité plus importante et donc un meilleur confort. Le problème est surtout sur
les performances thermiques. Nos premiers tests nous ont montrer que la maison était faible sur ce
point la et aussi sur le Bbio. Agrandir cette paroi vitrée va donc demander un besoin de chauffage
plus important ce qui impactera l’ensemble du projet. J’ai donc préféré diminuer les dimensions
même si cela impactera le confort.
• L’ajout de fenêtre peut être intéressant. Le tout est bien sûr de bien la positionner pour profiter au
maximum des bienfaits du soleil. Le problème reste bien sur le même. Le besoin de chauffage risque
d’augmenter ce qui impactera aussi les indicateurs écologiques. J’ai donc ajouté seulement 1 fenêtre
avec la meilleure exposition possible.
L’ajout de fenêtre n’est pas donc pas une solution adaptée pour cette maison. Grâce à son exposition
elle réduit quand même légèrement les besoins de chauffage, mais ne change pas les indicateurs
écologiques.
Les changements sur les parois vitrés (ajout ou changement de dimension) ne sont pas adaptés à ce
projet. Ce ne sont pas des solutions que l’on utilisera lors de l’optimisation de ce bâtiment.
Les brise-soleils, les casquettes et autres protections solaires jouent un rôle crucial dans la gestion
thermique des bâtiments en limitant la chaleur excessive due à l'exposition directe au soleil. Leur
utilisation permet de réduire la consommation d'énergie liée à la climatisation en maintenant des
températures intérieures confortables. J’ai donc décidé de placer des protections solaires devant la
bais vitré, qui est la paroi vitrée la plus exposé au soleil.
Nous avons pour dernière variation, une demande de changement du facteur solaire Le facteur
solaire des parois vitrées est crucial pour évaluer l'efficacité énergétique des bâtiments. Il mesure la
quantité de chaleur solaire qui passe à travers une surface vitrée, comme une fenêtre, et qui
contribue au chauffage intérieur. En d'autres termes, il représente le pourcentage de rayonnement
solaire entrant qui traverse le vitrage et influence la température intérieure.
On s’aperçoit alors qu’il n’y a que de très léger changement avec la variante précédente. Ce ne sera
donc pas une solution optimale pour la suite de notre projet.
Nous avons enfin réalisé toutes les variations demandé. Elle nous ont permis d’étudier en profondeur
les performances thermiques et écologique de notre bâtiment. Nous avons maintenant une vue
globale de toutes les modifications possibles pour pouvoir réhabiliter un batiment ancien aux normes
actuelles.
Il nous ait demandé ici de combiner certaines des variations pour pouvoir avoir une variante
optimisée. Dans certains projets il est nécessaire d’en additionner pour avoir un Bbio, Cep et DH
convenable. Or, comme on peut le voir dans le tableur, noter variation numéro 2 permet à elle seule
d’obtenir des valeurs convenables pour ces facteur.
Nous allons conserver notre variation dans laquelle nous avons changé les menuiseries sans la
combinée aux autres.
Dans un premier temps nous installerons un capteur solaire vitré qui est un dispositif conçu pour
collecter et convertir l'énergie solaire en chaleur. Il pourra contribuer à réduire la dépendance aux
combustibles fossiles pour le chauffage, ce qui permet des économies d'énergie et une réduction des
émissions de gaz à effet de serre. Ensuite nous installerons donc un Ballon solaire avec les
caractéristiques suivantes :
• Volume : 100 litres
• Température maxi : 80°C
• Hauteur relative : 20%
• Pertes thermiques : 0,6 kWh/jour
Ce calcul, comme dis auparavant nous a permis de descendre encore nos impacts écologiques. Nous
avons un Cep, nr correct. Il nous manque seulement notre IC, énergie à faire baisser et c’est avec la
dernière solution proposé que nous allons vérifier ce dernier facteur.
Enfin nous remplaçons noter chaudière à gaz par un poêle à bois qui permettra lui aussi de réduire la
dépendance aux combustibles fossiles. Le bois étant une source d'énergie renouvelable son
utilisation sera considérée comme plus respectueuse de l'environnement que le gaz qui est une
ressource non renouvelable.
Et en effectuant le calcul j’ai enfin obtenu toutes les valeurs correctes, et j’ai donc obtenue un
bâtiment conforme aux normes RE2020.
Conclusion :
La RT2020 nous confronte à de nouveau problème. Cette SAE m’a permis de m’en rendre compte et
surtout, d’analyser l’importance que peuvent avoir les différents types d’améliorations apportés.
Nous pouvons dès lors avoir une vue d’ensemble sur la notion de réhabilitions de bâtiment abordé
depuis le début de l’IUT.