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I- Introduction

présentation du projet architectural


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Alexandre et Louis travaillent en binôme depuis le début du semestre. Leur zone d’étude est
située au sud de l’étang du Gerig à Strasbourg.
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C’est donc une zone inondable, ce qui amène plusieurs enjeux à l’étude, sur la manière de
construire sur ce type de sol et avec ces conditions climatiques spécifiques (humidité plus
forte amenée par l’eau alentour notamment). Leur but est ainsi de travailler sur un concept de
village pavillonnaire sur pilotis, en suivant le principe des hortillonnages d’Amiens (explication
brève du concept).
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Ce quartier propose la découverte et l’exercice de métiers de l’artisanat, grâce à la
construction d’ateliers. Ceux-cis sont conçus sous deux formes: les ateliers lourds sont prévus
sur sol afin d’abriter de l’artisanat comme une forge ou menuiserie, et les ateliers légers,
imbriqués avec des logements individuels, sur pilotis et permettant d’abriter des activités plus
légères comme la poterie, bijouterie, peinture etc.
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D’autres logements sont aussi prévus, sous forme de tiny house pour l'individuel, mais aussi
avec des bâtiments de vie collective avec dortoirs et cuisines partagées. Le but est de
proposer plusieurs types d'habitations pour différents usages: à long terme pour les habitants
des tiny house et ateliers, mais aussi à court et moyen termes pour ceux voulant suivre des
formations, ou pour des visites (scolaires ou autres).
Enfin des espaces de rencontre et visite sont prévus, notamment avec un bâtiment d’entrée
principal, déjà existant sur le site. Le but est de le rénover afin d’y proposer différentes activités
à l’intérieur ( bureaux, expositions etc).
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description des enjeux


L’enjeu principal du projet est donc le site particulier sur lequel Louis et Alexandre travaillent.
En outre, afin de poursuivre une voie de construction responsable et durable comme ce que
l’on retrouve dans les hortillonnages d’Amiens, leur souhait est de bâtir entièrement en
matériaux biosourcés et fibres végétales de préférence locales.

axes d’étude
Dans la continuité de leur réflexion, nous nous sommes intéressées aux tiny house (logements
individuels + reliés à des ateliers légers), afin d’en comprendre les avantages et inconvénients.
Le but est de garder le modèle de construction qu’ils ont choisi, et d’en proposer une version
optimale de manière énergétique en fonction de différents critères.
Nous nous sommes ensuite intéressés à la grande Halle d’entrée dans le quartier et plus
particulièrement au concept de boîte dans la boîte afin d’observer les bénéfices que cela
propose. Enfin, nous avons trouvé intéressant de nous pencher sur des solutions techniques
spécifiques à l’usage de l’artisanat lourd. Les ateliers sont en effet source de chaleur. Notre
but est de proposer des solutions de récupération de cette chaleur fatale afin de pouvoir
chauffer le reste du quartier.
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II- Nos axes d’étude

1) Les tiny house


Nous avons travaillé sur deux modèles: la tiny house en duplex classique, qui ne propose
qu’un usage de vie quotidienne, et la tiny house en duplex, avec l’atelier au rez-de-chaussée,
et la zone de vie quotidienne au R+1.
- pourquoi ce choix:
Au premier abord, construire un village de tiny house peut paraître une mauvaise idée car le
nombre de surfaces déperditives vers l'extérieur est bien plus important que pour des
logements collectifs. Pourtant, ce choix est au contraire fondé sur une volonté de besoins
énergétiques minimum pour chaque habitation.
En construisant une tiny house, il faut prendre en compte que l’énergie grise consommée pour
la construction est moindre par rapport à celle pour un plus gros ensemble de logements. Les
petits espaces sont aussi moins énergivores par habitant et plus faciles à chauffer et isoler.
Afin de rendre les habitations les moins demandeuses d’énergie possible, nous avons travaillé
sur plusieurs critères. Le but, à la fin de l’étude, est de proposer des habitations et ateliers
légers avec un minimum de besoin de chauffage, voire à 0, tout en gardant un confort intérieur
tout au long de l’année. Dans cette optique, nous avons modélisé les tiny house et ateliers
sur le logiciel pléiades afin d’en sortir les besoins énergétiques, ainsi que les températures
intérieures.
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a) orientation: le choix de l’orientation des bâtiments dépend de nombreux facteurs. Il
faut prendre en compte l’ensoleillement de la zone, la direction des vents, ainsi que la
végétation alentour.
Nous avons pu comparer les besoins de chauffe lorsque le bâtiment est mono-orienté Sud,
ou avec une double orientation Nord-Sud, et on remarque que les besoins sont moins
importants lorsque le bâtiment est à double orientation. Ainsi, les apports gratuits de chauffe
liés à l’ensoleillement permettent de moins chauffer le bâtiment.
Ensuite, nous avons pu recueillir les informations météorologiques près de l’étang du Gerig.
Grâce à ces données, nous remarquons que les vents viennent principalement du Nord-Est.
Sachant qu’une forêt est implantée à l’est, elle bloque donc en partie l’arrivée depuis le Nord-
Est. Or en été, l’intention serait au contraire de créer une circulation du vent dans la zone, afin
de rafraîchir le quartier, en transportant l’air frais apporté par l’eau. Pour cela il faudrait donc
créer une barrière végétale au Sud-Ouest, qui bloquerait le vent en provenance du Nord-Est
et le redirigerait dans la zone.
Au niveau de l’exposition au soleil, les habitations sur pilotis ont à l’origine été pensées mono-
orientées au sud.
Nous avons repensé les plans à 4, afin de proposer des doubles orientations,en plaçant les
vitres au Nord et au Sud.
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b) rapport surface vitrée/ surface brute: il est intéressant d’étudier le rapport entre la
surface vitrée et la surface des masses exposées. On peut ainsi savoir s' il y a trop de
surfaces vitrées par rapport au bâti, ce qui crée beaucoup de déperditions par rapport
à un mur isolé.
Nous avons donc calculé le rapport lors de la première conception des tiny house. Elles étaient
alors mono-orientées sud. le rapport était alors de:
209,57 (𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒)/ 7,8 (𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑣𝑖𝑡𝑟𝑒) = 26,87
Nous avons ensuite vu qu’il était plus intéressant pour l'ensoleillement de l’habitation de
prévoir une double orientation Nord/Sud. Le rapport change donc, en doublant la surface
vitrée on trouve:
202,97/14,4 = 14,09
Le meilleur rapport de la surface des masses à la surface vitrée est compris entre 5 et 10.
Nous remarquons que l’on est supérieur à ce rapport, ce qui veut dire qu’il y a peu de surface
vitrée par rapport à la surface brute. Pour une tiny house, ce n’est pas une mauvaise chose,
cela permet de maximiser la surface de murs isolés et d’éviter les déperditions et ponts
thermiques.

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c) matériaux utilisés: Pour les matériaux, nous avons décidé de comparer plusieurs types
de compositions de murs, de planchers et toitures. Le but est de comparer l’impact de
l’usage de matériaux biosourcés et fibres végétales par rapport à l’utilisation classique
de béton, et de trouver la composition la plus performante pour notre utilisation.
Pour les murs, nous avons donc décidé de comparer 3 compositions de parois différentes
avec des matériaux biosourcés et de les comparer aux performances du béton. Notre choix
s’est porté sur le béton de chanvre, et deux compositions de mur en ossature bois et isolation
extérieure avec paille ou chanvre. En toiture nous avons comparé une composition classique
avec isolant et tuile terre cuite et deux compositions d’ossature bois et chaume avec paille ou
chanvre.
Ces matériaux ont été sélectionnés pour leur accessibilité (cultivés en Alsace, et leurs qualités
thermiques:
Les compositions de murs se déclinent ainsi:
On remarque qu’à mêmes besoins de chauffage et occupation, ce sont les parois avec
ossature bois et isolation chanvre qui proposent le moins de besoin de chauffage dans
le bâtiment. Le résultat est le même pour les tiny house sans atelier, nous retenons donc cette
même composition. Il est à noter que la paille est un bon isolant thermique, mais elle doit être
utilisée avec une plus grande épaisseur. Nous préférons donc utiliser la laine de chanvre.
Dans la même optique, nous utilisons un plancher isolé avec laine de chanvre, et une toiture
en chaume, très performante et conçue avec des matériaux locaux.
Pour la dalle intermédiaire entre le rez-de-chaussée et les étages, nous avons sélectionné
une dalle en terre crue: [texte avec le livre des gars]

Nous avons aussi testé l’impact qu’un triple vitrage peut avoir sur les performances du
bâtiment, comparé à un double vitrage.
Nous avons testé ce scénario en nous basant sur les caractéristiques de composition de
parois, toiture et dalle choisie auparavant et nous trouvons les résultats suivants pour la tiny-
house avec atelier:
Les besoins du bâtiment sont divisés par plus de 20 pour l’atelier et plus de 10 pour le
logement seul. Les déperditions proviennent donc principalement du vitrage: un triple vitrage
est alors essentiel pour obtenir les meilleures performances possibles, en particulier pour un
bâtiment passif, qui tend vers 0 besoin de chauffe.

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d) Volume à chauffer: Nous avons essayé de déterminer quel volume minimal était-il
possible de chauffer, afin de maintenir des conditions de confort acceptable dans le
module. Est-il possible de passer à 0 besoin de chauffe tout en maintenant un seuil de
température minimum autour de 16 degrés? Cette analyse questionne en outre notre
confort. Peut-on se contenter d’une température de 16 degrés en intérieur? Doit-on
chauffer la nuit? Est-il possible de ne chauffer qu’une partie de l’habitation?
Grâce au logiciel Pléiades, nous avons expérimenté deux scénarios:
pour les logements individuels en tiny house, sachant que les habitants n’y séjourneront que
du soir au matin, nous avons testé un logement non chauffé.

Pour les logements imbriqués avec un atelier au rez-de-chaussé, nous avons comparé le tout-
chauffé au fait de ne chauffer que l’atelier en journée. On étudie ici les températures lors de
la semaine la plus froide, car c’est l'élément le plus critique.
Bâtiment entièrement chauffé:

On voit d’une part que les besoins de chauffage baissent de plus de moitié en ne chauffant
que le rez-de-chaussée, ce qui n’est pas négligeable. En outre, si les températures sont
constantes à 19 en journée dans le premier scénario, conformément aux consignes de
chauffage, les températures baissent jusqu'à un minimum de 14,5°C la nuit dans la zone de
vie, et restent aux alentours de 15,5 °C en journée. La question du confort est donc
questionnée ici. Pour cet exercice, nous pensons que cela peut être suffisant pour une
personne en bonne santé d’avoir ces températures dans un espace non utilisé en journée.

Pour les tiny house ne servant que de logement, cette logique de chauffage différencié n’est
pas applicable. Cependant, l’espace n’étant utilisé que le matin et le soir/nuit, nous pouvons
également re-questionner la question de la température de chauffage. En fixant la consigne
de chauffage à 19°C avec un réduit de nuit et VMC DF 0,35:

Dans les mêmes conditions sans chauffage, la température minimale atteinte est de 9°C ce
qui est trop faible pour supposer un usage dans de telles conditions.
On fixe alors la consigne de chauffage à 15°C en mi-journée
Dans ce cas, on obtient bien une habitation passive (besoins en chauffage<=15 kWh/m2). On
envisage de fournir ces besoins en chauffage par une production sur récupération de chaleur
des activités d’artisanat lourdes (c.f. partie 3)

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e) Compacité: on mesure la compacité d’un bâtiment avec le rapport surface déperditive


sur le volume à chauffer. Plus ce rapport est grand, plus il y a de surfaces déperditives,
plus il y a de pertes par les parois. On cherche donc à limiter les surfaces déperditives
des modules. Pour cela on propose la mitoyenneté: joindre des logements par une
façade commune.
Mais d’autres solutions sont aussi envisageables, comme créer des espaces tampons entre
deux maisons. Les espaces tampon sont des zones entre les espaces intérieurs chauffés, et
l'extérieur. Ils servent à limiter les déperditions de la maison vers l'extérieur, en diminuant
l’écart de température de chaque côté de la paroi de la maison. Ces espaces tampons peuvent
être modélisés sous forme de jardins d’hiver, ou encore de serres.
Pour les habitations qui combinent ateliers légers et zone de vie, nous avons vu qu’il était
possible de ne chauffer que l’atelier et réussir à obtenir des conditions de confort acceptable
tout au long de l’année même dans la zone de vie quotidienne.
On étudie le cas de deux modules: le premier cas présente les deux modules indépendants
l’un de l’autre. La surface déperditive d’un module est de 138 m2 (donc 276 m2 au total), pour
un volume à chauffer de 90 m3 (donc 180 m3 au total).
Le rapport est donc de: 276/180= 1,53.
Si l’on compare maintenant avec le cas de deux modules mitoyens, on réduit ainsi la surface
déperditive à 112,8 m2 pour un module (donc 225,6 m2 au total).
Le rapport évolue à 225,6/180= 1,25.
Le ratio baisse donc, ce qui indique que la compacité augmente: les modules perdent en
surface déperditives. On peut tout de même remarquer que ces valeurs restent élevées: des
modules indépendants restent de toute façon moins compacts qu’un immeuble de logement.
Notre but est de montrer que malgré cela, le concept de tiny village permet une passivité
thermique pour toutes les constructions.

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f) La tiny house comme solution de logements prend tout son sens dans la logique
actuelle de conception moins énergivores et dans la réduction de l’impact
environnemental des constructions. On peut illustrer cela en comparant les
consommations d’une tiny house à celles d’une maison classique ou d’un appartement
ordinaire. Les résultats sont les suivants:
Autant en regardant les consommations au surfaciques ou ramenées à un habitant, les
résultats sont considérablement réduites dans le cas de la tiny house.

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g) Confort d’été: au final, on peut tenter d’améliorer le confort d’été dans ces espaces.
En effet, si nous avons trouvé des solutions efficaces pour diminuer les besoins de
chauffage, les températures montent assez haut en été.
Dans le module atelier+habitation, il peut faire jusqu’à 39 degrés dans la zone de vie à l’étage,
et 38 au rez-de chaussée dans l’atelier (lors de la semaine la plus chaude).
Il est donc intéressant de chercher des solutions d’amélioration pour baisser la température
au sein du bâti. On pense en premier lieu à la surventilation nocturne (que l’on fixe à 7 vol/h
sur le logiciel), et à poser des occultations sur les fenêtres en journée.
Grâce à ces deux techniques, on arrive à réduire la température à un maximum de 26 degrés
dans la zone de vie à l’étage, et 24 degrés dans l’atelier. Il est à noter que la zone de vie
quotidienne étant le plus souvent utilisée du soir au matin, les températures se trouvent plus
autour de 19-20 degrés, température idéale.
Pour les tiny house ne servant qu’au logement, sans aucune solution mise en place, la
température atteint 51°C lors de la semaine la plus chaude..
Pour réduire cette température, nous simulons un scénario d’occultation (7h-20h?)

Avec ce scénario, la température intérieure est relativement réduite mais reste trop élevée
puisqu’elle atteint toujours 39°C. L’écart entre les températures intérieures et extérieures
restant toujours important, nous simulons une surventilation nocturne (7vol/h).
La température intérieure atteint au plus 28°C lors de la semaine la plus chaude. Les
résultats obtenus sont donc satisfaisants.

e) L’apport de l’eau dans le confort de vie: le fait que le quartier soit sur l’eau a des
conséquences sur la température ambiante extérieure.

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2) La grande Halle
- concept de boîte dans la boîte → but: observer les bénéfices de ne chauffer qu’une
partie du bâtiment.
Suite à l’étude des Tiny house, nous avons réfléchi à la conception de la grande halle. En
travaillant avec Louis et Alexandre, nous avons compris que ce lieu serait un espace de
passage, d’entrée et de sortie, un marqueur du quartier avec beaucoup d'activités, comme
des expositions, mais aussi avec des espaces de bureaux pour accueillir le centre
administratif du musée. Le bâtiment étant déjà existant, les marges de manœuvre de
conception sont donc moins larges que pour du neuf. Les leviers d’actions sont bien
évidemment l’isolation des murs, ainsi que le chauffage des locaux.
Pour un espace aussi grand, nous avons décidé de travailler sur le principe de la boîte dans
la boîte: puisqu’une grande partie du bâtiment reste ouverte au passage de manière
constante, nous voulons observer les bénéfices de n’isoler et chauffer qu’une partie du
bâtiment. Les parties qui n’ont pas besoin d’êtres chauffées sont alors non isolées et restent
dans leur état avec la structure d’origine. Cela permet d’utiliser moins de matériaux et
d’énergies durant la rénovation, et le bâtiment consomme moins sur le long terme.
Afin de démontrer cela, nous avons aussi modélisé ce bâtiment sur Pléaides.
La première modélisation est réalisée en chauffant tout le bâtiment et en l’isolant de l'extérieur
sur toutes les parois (en utilisant une isolation par laine de chanvre). On obtient les besoins
de chauffe suivants:
Puis, si l’on décide de créer une boîte dans la boîte au rez-de-chausser en n’isolant que les
parties qui sont utilisées pour des bureaux, nous obtenons ce plan de chauffe ainsi que ces
besoins de chauffage:
On remarque ainsi que les besoins de chauffe du bâtiment ont diminué de moitié par rapport
au premier scénario.

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3) Des solutions techniques spécifiques à l’usage


a) récupération de la chaleur fatale des ateliers lourds: estimation des besoins de
chauffage des ateliers et logements + estimation de la quantité d'énergie récupérable
par les ateliers afin de déterminer si il est possible de chauffer uniquement par ce
principe. → explication de la solution technique (équipement + chemin des conduits
sous les pontons)
Le projet d’Alexandre et Louis propose la création d'ateliers d’artisanat lourd tel que de la
forgerie et de la poterie. Ces activités nécessitent des productions de chaleur à haute
température qui sont source de chaleur fatale importante. Nous proposons donc d’utiliser
ces activités pour produire l’énergie nécessaire au chauffage de nos constructions passives
(tiny house individuelles et ateliers).
Pour ce faire, nous imaginons la mise en place d’une chaudière de récupération de chaleur
sur les gaz d’échappement des fours industriels pour le chauffage de l’eau. Cette eau
chaude servira ensuite à chauffer l’eau du réseau de chauffage des habitations pour
répondre aux besoins en chauffage des habitations.
Dans notre cas, on suppose que les fumées sortent du four à 300°C tandis que l’eau
du réseau arrive à 10°C. On suppose un fonctionnement des fours pendant 5h par
jour et une efficacité de l’échangeur de 80%. Dans ces conditions, on est capables de
subvenir aux besoins en chauffage des tiny houses et du RDC des ateliers.

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Pour acheminer cette eau chaude, nous mettons en place un réseau de distribution isolé
sous les pontons d’accès aux différentes habitations. Un tel système permet un accès facile
au réseau pour sa maintenance et ne nécessite pas de gros travaux de creusage pour sa
création. Cependant, un tel système nécessite des infrastructures importantes et coûteuses
pour des besoins relativement faibles et pendant une courte période de l’année. Il serait
intéressant de l’étendre à la production d’ECS également. Bien que cette solution soit
vertueuse, pour ce type de besoins, de simples radiateurs d’appoint électriques seraient plus
adaptés.

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b) pose de panneaux photovoltaïques sur toits des ateliers lourds si besoin d’apport
d’énergie supplémentaire.
c) Pour aller plus loin: l’omniprésence de l’eau dans le projet soulève aussi des
solutions de productions d’énergie, comme avec l’installation de turbines (moulins à
eau). Ces constructions demandent néanmoins des volumes supplémentaires lourds
dans le paysage du village d'hortillonnages, ce qui n’est pas une volonté actuelle.

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III- Conclusion
- Nos avancées et découvertes pendant le projet
- autres propositions de solutions qu’on aurait pu développer
- feedback de l’UE ENR (ce que l’on en pense: mix avec les AI3, intérêt dans le cursus
etc)

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