Lagouanelle Hugo

SAÉ 4.4 : Dimensionnement de systèmes pour assurer

le confort dans un bâtiment.
Hugo LAGOUANELLE Semestre 4 22/03/2023

Introduction
Cette SAÉ vise à étudier la conception bioclimatique d'un logement individuel situé dans une
résidence collective de La Rochelle en utilisant le logiciel Pléiades. L'objectif est de garantir le confort
d'été tout en limitant les apports de chaleur et en optimisant les consommations d'énergie grâce à
l'utilisation des énergies renouvelables.

La première partie de cette étude consistera en une analyse critique de la conception du projet
existant. Nous examinons les plans et les coupes du logement pour identifier les points faibles et les
points forts de sa conception. Nous parcourrons également les différentes onglets et rubriques du
modèle de logement disponibles sur Moodle pour mieux comprendre son fonctionnement.

Dans la deuxième partie, nous effectuons des simulations thermiques dynamiques sur une année
complète afin d'optimiser la conception bioclimatique du projet et d'assurer le confort thermique
d'été. Nous vérifions également la conformité réglementaire RE2020 en travaillant sur l'optimisation
de l'ensemble des indicateurs relatifs au volet énergétique de la RE2020 : Bbio, Cep, Cep,nr, DH et Ic-
énergie. Nous dimensionnerons également des systèmes à énergies renouvelables pour optimiser les
consommations d'énergie.

En somme, ce SAÉ nous permettra de mettre en pratique nos connaissances en matière de conception
bioclimatique et de maîtrise de l'énergie, tout en utilisant des outils numériques modernes tels que
Pléiades pour atteindre les performances requises par la RE2020.

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Partie 1 : Conception du Projet pour assurer le confort, Analyse critique

1. Étude du projet initial
a) Orientation et implantation
Nord

Ouest

Est
Sud
On constate que la paroi Est du logement est mitoyen avec un logement chauffé, ce qui laisse présager
moins de déperdition sur cette paroi. Cependant, nous avons un joint de dilatation donc nous nous
retrouvons plus dans le cas de la mitoyenneté avec un local non chauffé
On remarque également que le logement est plutôt enclavé. On peut donc déduire plusieurs points.
Premièrement un point plutôt positif pour le confort d’hiver, cet enclavement protège les parois, du
logement, du vent. Cependant, cet enclavement réduit les apportes solaires naturels sur le logement,
point négatif qui fera augmenter la consommation d’énergie pour atteindre la température de
consigne.

b) Choix architecturaux et compacité

Premièrement en observant les plans on remarque que le logement a l’air plutôt compacte.
L’ensemble de pièce forme un seul bloc rectangle ce qui limite les déperditions. Il y a donc seulement
4 parois verticales déperditives.

On va maintenant calculer l’indice de compacité : (on tiendra compte seulement des parois verticale)
On détermine la surface de paroi déperditive : 65.8 m²
Puis la surface du logement : 40.4 m² et son volume : 101.8 m3
On calcule donc l’indice de compacité : 65.8 / 101.8 = 0.65

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On compare avec l’indice de compacité du cube avec la même hauteur sous plafond et la même surface
au sol : 0.63
On remarque que les deux indices sont très proches ce qui confirme donc que le logement étudie est
compacte.

De plus l’arrangement des pièces n’est pas optimal. En effet, la salle d’eau n’a pas besoin d’être placée
sur la face sud du logement mais plutôt sur la face nord car ce n’est pas une pièce où l’on passe
beaucoup de temps. De plus, le séjour est axé sur la face ouest tandis qu’idéalement il devrait d’être
placer sur la face sud afin de profiter du maximum d’apport solaire. On constate aussi que le logement
comporte peut de vitrage, la baie vitrée est située sur la face ouest qui a peut de soleil en fin de journée
donc l’emplacement de cette baie n’est pas optimal pour favoriser les apporte solaires naturels

c) Valorisation des apports solaire

On constate aussi que le logement comporte peut de vitrage, la baie vitrée est située sur la face ouest
qui a peu de soleil en fin de journée donc l’emplacement de cette baie n’est pas optimal pour favoriser
les apporte solaires naturels
On sait que la surface de paroi vitrée doit représenter au moins 1/6 de la surface habitable donc ici 1/6
de 40.4 m² soit au moins 6.73 m² de paroi vitrée. Ici nous avons un total 7.82 m² de paroi vitrée donc
ce logement respecte la norme.
Dans ce logement nous avons des double vitrage 4-16-4 avec un remplissage argon à 90%. On a ici un
traitement basse émissivité, ce traitement bloque le rayonnement infrarouge mais laisse passer le
reste du rayonnement solaire ce qui diminue les pertes de chaleur.
De plus on remarque une casquette au-dessus de la baie vitrée du séjour ce qui réduit les apports
solaires

d) Performances thermiques des parois opaques et vitrées

Dans ce logement on a un isolant laine de verre ISOVER GR32 sur les murs extérieurs ainsi que sur les
parois sur local non chauffé. On peut soit augmenter l’épaisseur de l’isolant actuelle ou proposer un
nouvel isolant plus performant si on ne souhaite pas la surface habitable. Cela permettra d’augmenter
la résistance des parois est don de diminuer les pertes liées à l’enveloppe du bâtiment.

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e) Choix des systèmes énergiques

Dans le logement une VMC simple flux hygroréglable B ATLANTIS est installé. Avec
un système simple flux, nous avons de grandes pertes de chaleur liée aux entrées
d’air naturelle obligatoires qui laisse l’air extérieur rentré dans le logement sans
modification de température sur l’air entrant. Ce système n’est vraiment pas
optimal lorsqu’on veut réduire les besoins de chauffage d’un logement. L’apport
d’air frais crée par les entrées d’air naturelle crée un renouvellement d’air à
température extérieur obligatoire, cet air frais doit donc subir une augmentation
de température égale à la différence entre la température extérieur et intérieur.

Pour la production d’ECS et de chauffage, une chaudière gaz à condensation

murale installer dans le cellier de marque SAUNIER DUVAL. On a donc une
production d’ECS instantanée et une alimentation de radiateurs intermittent.
Avec ce système nous avons un rendement entre 80 et 90%. De plus on sait qu’un
système exclusivement gaz n’est pas l’idéal. En effet, le gaz n’étant pas une énergie
renouvelable, ce n’est pas l’énergie optimal pour assurer la production d’ECS ainsi
que la production de chauffage.

Partie 2 : Optimisation du projet

Dans cette partie, on cherchera à optimiser au mieux la conception bioclimatique du logement
dans le but de réduire les besoins de chauffage ainsi que le taux d’inconfort d’été. De plus la
composition du logement devra respecter la norme RE2020.

1) Optimisation des besoins de chauffage, du Bbio et du DH

Dans cette partie, nous voulons agir sur les besoins de chauffage ainsi que le Bbio et le DH afin
qu’ils respectent la norme RE2020. Dans un premier temps, nous allons ajouter un ralenti nocturne
afin de constater l’impact sur les indicateurs. (Voir les résultats sur Excel).

Avec le calcul STD, on observe une baisse des besoins de chauffage, cependant nous avons
également une hausse de la puissance de chauffe. Celle-ci est liée au fait qu’avec le ralenti nocturne
on observe une baisse de température pendant les heures indiquées dans la programmation du ralenti.
Le système a donc besoin d’une puissance supérieur afin d’atteindre la température haut après le
ralenti.

Ensuite, nous avons modifié les parois opaques et vitrées. Sur les parois opaques, nous avions
déjà une bonne résistance thermique donc une bonne isolation donc nous n’avons pas modifier
l’isolation. Cependant nous avons modifier l’ensemble des parois vitrées. Nous avons choisi des
vitrages plus performants afin d’améliorer l’enveloppe du bâtiment. Grâce à ces changements on
observe une baisse des besoins de chauffage ainsi que de la puissance de chauffe, ce qui semble plutôt
positif. Cependant, on constate une augmentation du taux d’inconfort. Pour la partie RE 2020, grâce

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au ralenti nocturne et le changement de parois vitrée, le Bbio diminue et passe en dessous de la valeur
maximum donc le Bbio respecte la norme RE 2020. Concernant le DH, nous observons une diminution
de l’indicateurs cependant il reste supérieur au maximum donc il faudra encore agir sur la composition
du logement. Concernant les articles, nous avons toujours l’article 24 qui n’est pas respecté.

Murs
extérieurs

Toiture
végétalisée

Résultat obtenu pour cette situation :

Pour la suite nous allons ajouter des parois vitrées sur l’enveloppe afin de voir l’impact de cet ajout.
Nous ajoutons donc 2 fenêtres, une dans la salle d’eau et une seconde dans la pièce principale du
logement. Ces deux vitrages sont ajoutés sur la face sud de logement afin d’avoir un apport solaire
maximum. Encore une fois on observe une baisse des besoins de chauffage de faite de l’augmentation
des apports solaire naturel. Mais en contrepartie, le taux d’inconfort d’été augment à plus de 14% dans
le séjour ce qui est élevé. Pour la partie RE 2020, le DH passe en dessous du maximum autorisé donc
le DH rentre en conformité avec la RE 2020. Là aussi, l’article 24 n’est pas validée, nous allons devoir
sur les filtrages afin de validée cet article.

Ajout de 2 parois vitrée orienté sud

Afin d’essayer de validée l’article 24 et de diminuer le taux d’inconfort, nous avons ajouté un
brise soleil sur la baie vitrée du séjour dans le but de réduire les apports solaires lors de la redécentre
du soleil en été qui apport beaucoup de chaleur car le soleil est face à la baie en fin d’après-midi.

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L’ajout de ce brise soleil fait augmenter le besoin de chauffage car il réduit les apports solaires, mais il
diminue fortement le taux d’inconfort qui n’est plus que de 5.6 dans le séjour ce qui est totalement
acceptable. Sur la partie RE 2020 nous validons avec ce changement l’article 24 et nous avons vu que
l’ensemble des indicateurs qui concernent l’enveloppe du bâtiment sont valider donc maintenant nous
allons pouvoir travailler sur les systèmes présents dans le logement afin de validée le Cep,nr et LE Ic
énergie.

Ajout d’un brise soleil amovible sur la baie

vitrée afin de réduire le taux d’inconfort

Position du soleil a 17h au mois d’aout

Résultat de l’ensemble de calcul de la partie 2.1

2. Réduction des consommations d’énergie et de l’impact environnemental

➢ Solution 1 : Production d’ECS solaire

Ici, nous avons travaillé sur le système de production d’ECS du logement. On remplace la chaudière à
gaz par un système CESI.

Suite à l’ajout de ce système, le Cep,nr diminue est rentre dans la norme RE 2020. La diminution est
liée à la réduction de l’utilisation de gaz pour produire l’eau chaude sanitaire. Le capteur solaire
participe à la production de l’ECS, donc la part d’ECS produit avec du gaz diminue ce qui diminue
l’indicateur. Le gaz étant une énergie non renouvelable, il a un impact important sur le Cep,nr qui
représente l’utilisation d’énergie non renouvelable. Cependant il nous reste encore le Ic énergie à
diminuer.

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➢ Solution 2 : Chauffage par poêle à bois + chauffe-eau solaire pour l’ECS

Ici nous ajoutons un poêle à bois pour la production de chaleur. Cet ajout permet de retirer la partie
production de chaleur a la chaudière à gaz et donc de supprimer une partie de la consommation de
gaz, produite par la production d’eau chaude pour alimenter les chauffages du logement.

Le poêle à bois utilise une source d’énergie renouvelable. En effet, le

bois est une source d'énergie renouvelable, car les arbres peuvent être
replantés pour compenser la quantité de bois utilisée. Ainsi, lorsqu'un
arbre est coupé pour produire du bois de chauffage, un autre peut être
planté à sa place, est absorbée du CO2 lors de la photosynthèse.

De plus, le bois est considéré comme un combustible à faible empreinte carbone, car la combustion
du bois ne contribue pas à l'augmentation du CO2 dans l'atmosphère.

Le chauffage au bois permet également contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre en
remplaçant les systèmes de chauffage au gaz. Ces derniers émettent du CO2 et d'autres gaz à effet de
serre lors de leur combustion, contribuant ainsi au changement climatique.

On observe ici que l’indice Ic rentre dans la norme RE 2020 suit à ce changement.

Avec l’ensemble des modifications appliquées au logements initial, nous avons enfin un projet
conforme à la règlementation environnemental en vigueur.

➢ Solution 3 : Panneaux photovoltaïques

Pour cette solution, nous souhaitons ajouter une production électrique au logement. Pour cela nous
ajoutons un panneau photovoltaïque en toiture du logement. Ce panneau a pour seule but de produire
de l’électricité.

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On constate que l’ajout de ce système à un impact sur le Cep, le Cep,nr et le Ic. L’énergie produite par
le panneau photovoltaïque est une énergie renouvelable donc cela diminue la part d’énergie fossiles
utilisé dans le logement. Cela entrain donc la baisse de ces indicateurs.

Avec l’ensemble des modifications apportées sur l’enveloppe du bâtiment et les systèmes de
production de chaleur et d’ECS, le logement respecte enfin la réglementation RE 2020 en vigueur.

Dans le cas d’un projet futur (logement pas encore construit), sans ces modifications avant la
construction, le constructeur n’aurait pas pu obtenir le permis de construire.

Conclusion

En conclusion, ce SAÉ m’a permis d'approfondir mes connaissances en matière de conception

bioclimatique et de maîtrise de l'énergie dans un logement, en utilisant un outil numérique tel que
Pléiades. J’ai analysé la conception du projet existant en identifiant ses points forts et ses points
faibles, puis j’ai optimisé sa conception bioclimatique pour assurer le confort thermique d'été tout en
limitant les besoins de chauffage.

Cette étude m’a permis de faire une analyse critique de la conception du projet existant,
d’examinons les plans et les coupes du logement pour identifier les points faibles et les points forts
de sa conception. Nous avons également vérifié la conformité réglementaire RE 2020 en travaillant
sur l'optimisation de l'ensemble des indicateurs relatifs aux indicateurs énergétiques de la RE 2020.
J’ai dimensionné les systèmes à énergie renouvelables pour optimiser les consommations d'énergie,
tout en respectant les normes et les exigences environnementales.

En somme, ce SAÉ m’a donné les moyens de mieux comprendre les enjeux énergétiques et
environnementaux actuels et de travailler sur la démarche de conception responsable et durable.
Elle nous a également permis de développer des compétences en matière de maîtrise de l'énergie et
de conception bioclimatique.