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Capter la lumière naturelle lors de la

conception
Introduction (Démarche)
L'intensité de la lumière naturelle variant fortement en fonction du type de ciel,
du moment de l'année, de l'heure dans la journée, de l'orientation de
l'ouverture, de son inclinaison et de son environnement, la plus grande difficulté,
pour le concepteur, est de s'assurer que le projet offre un niveau d'éclairement
naturel suffisant pour une période maximale au cours de l'année, tout en
assurant le confort visuel.

La stratégie de la lumière naturelle se développe ainsi en 5 étapes distinctes :


1. Définir un niveau d'éclairement, un facteur de lumière du jour (FLJ) et
une autonomie en lumière du jour adaptés à la fonction souhaitée
(bâtiments neufs et rénovés).
2. Capter la lumière naturelle (bâtiments neufs) :
o Concevoir le bâtiment en mesurant l'impact de l'environnement construit
sur l'édifice afin de profiter au mieux des possibilités offertes par le site
pour capter la lumière naturelle ;
o Concevoir le bâtiment en mesurant l'impact des éléments du bâtiment
(murs de refend, surplomb, etc.) sur d'autres parties de celui-ci : ombres
portées, réflexion de la lumière, etc.
o Distribuer et orienter les locaux en fonction de leurs besoins en lumière
naturelle.
o Optimiser les caractéristiques des ouvertures (= capteurs de lumière)
permettant de transmettre la lumière naturelle à l'intérieur des locaux.
3. Distribuer la lumière naturelle de manière à créer une bonne répartition
de celle-ci dans le bâtiment (bâtiments neufs et rénovés) :
o Agencement des parois intérieures qui ne constitue pas un obstacle à la
lumière naturelle;
o Choix des matériaux des surfaces des locaux (coefficient de réflexion des
parois) ;
o Pour les bureaux : utilisation de dispositifs de distribution
lumineuse (lightshelves, stores réfléchissants, conduits solaires, etc.).
4. Se protéger de la lumière naturelle par le choix et l'emplacement des
protections solaires de manière à éviter l'éblouissement (voir le
dossier Limiter les charges thermiques) (bâtiments neufs et rénovés).
5. Compléter l'éclairage naturel, source d'énergie renouvelable, par de
l'éclairage artificiel en optimisant ce dernier de manière à réduire les
consommations d'énergie tout en assurant le confort visuel (voir
dossier Optimiser l'éclairage artificiel) (bâtiments neufs et rénovés).

Etapes de conception

Définition des besoins


Pour des bureaux comme des logements, les besoins (niveau d'éclairement, FLJ
et autonomie en lumière du jour) et les zones de travail doivent être clairement
définis, pour pouvoir ensuite localiser les ouvertures à proximité des zones de
travail et optimiser leurs caractéristiques pour répondre strictement aux critères
de confort recherchés.
La problématique est plus complexe pour les logements car les préférences des
habitants varient fortement en fonction de conditions tant objectives et
quantifiables (besoin de plus d'éclairement pour des personnes âgées) que
socioculturelles et subjectives (préférence pour une forme de fenêtre, pour
une transmission lumineuse de vitrage, etc.).

Capter la lumière naturelle

Concevoir le bâtiment

Impact de l'environnement construit sur l'édifice


L'ombrage apporté par la végétation et les bâtiments voisins (masques lointains)
détermine la quantité de lumière naturelle reçue en un endroit. Lors de la
conception d'un bâtiment en site non dégagé, il importe donc de mesurer
l'impact de l'effet de masquage occasionné par le relief, les bâtiments et les
autres constructions voisines ou encore la végétation (au moyen des outils
Ecotect ou Sketchup). L'évolution future (construction de bâtiment prévue, etc.)
du site est aussi à prendre en compte.
Impact des éléments du bâtiment sur d'autres parties de celui-ci
Les masques proches sont des éléments architecturaux liés au bâtiment lui-
même, tels que des murs de refend, des surplombs, des balcons, des protections
solaires fixes qui génèrent un ombrage en fonction de leur taille, de leur
réflectivité et de leur orientation. Ils appartiennent donc à la grande famille des
protections solaires, qui sont traitées en détail dans le dossier Limiter les charges
thermiques. L'ombrage généré par ces masques proches peut également être
visualisé au moyen des outils Ecotect ou Sketchup.

Distribuer et orienter les locaux


L'orientation du bâtiment en général et des locaux en particulier est
généralement choisie en fonction de nombreux critères : accès et fonctionnalité,
vue, bruit, efficacité énergétique. Elle est déterminante pour le confort visuel.
En effet, toutes les orientations apportent de l'éclairage naturel mais il est
cependant préférable de placer les ouvertures de telle façon que le soleil puisse
pénétrer à l'intérieur d'un local au moment où il est le plus utilisé. De plus, la
lumière naturelle n'est ni fixe ni toujours égale dans sa qualité et son intensité,
en fonction de l'orientation :

 L'orientation nord assure la meilleure qualité lumineuse car elle bénéficie toute
l'année d'une lumière égale et du rayonnement solaire diffus, suscitant peu
d'éblouissement, mais qui peut être insuffisante dans de nombreux cas. C'est
une orientation à privilégier pour éclairer les locaux où il est important d'avoir un
éclairage constant, sans source d'éblouissement, tels que les bureaux et les
chambres des logements.
 L'orientation sud apporte un éclairement important, une lumière plus facile à
contrôler et un ensoleillement maximal en hiver et minimal en été. C'est
l'orientation à favoriser pour les séjours des logements.
 Les orientations est ou ouest présentent des caractéristiques identiques :
possibilité d'inconfort visuel par éblouissement et surexposition en été. Ces deux
orientations sont à éviter, dans la mesure du possible, car elles sont sources
d'apports solaires à des moments de l'année où ceux-ci risquent de générer de la
surchauffe dans le bâtiment (voir le dossier Limiter les charges thermiques).

Optimiser les proportions du local


Un volume compact permet de diminuer l'enveloppe de déperdition et donc de
diminuer les pertes thermiques et les coûts de construction associés. Or pour
éclairer naturellement toute la surface d'un local, sans avoir recours à des
systèmes complexes de distribution lumineuse, il est préférable d'adopter une
faible profondeur de local et donc de diminuer la compacité du bâtiment.
En effet, la lumière ne pénètre significativement que jusqu'à une distance d'une
fois et demie la hauteur du linteau de la fenêtre par rapport au sol. Dès lors, au-
delà d'une certaine profondeur, les niveaux d'éclairement chutent au fond de la
pièce. Il convient donc de localiser de façon privilégiée les activités humaines
dans cette zone éclairée naturellement.

Optimiser les ouvertures


La taille et l'emplacement des ouvertures d'un bâtiment sont des éléments
déterminants de la quantité de lumière extérieure qui parvient à l'intérieur des
locaux. En général la Règlementation impose un taux de surface vitrée ≥ 20 %on
Pour rappel, le RRU impose un taux de surface vitrée ≥ 20 % dans les locaux
habitables.
Il est intéressant d'augmenter la surface des ouvertures afin de maximiser la
quantité de lumière dans les locaux. Or, des considérations de confort thermique
et d'économie d'énergie recommandent de limiter la surface vitrée.

Forme des ouvertures


L'éclairement du fond du local ainsi que l'uniformité d'éclairement augmentent
avec la hauteur de la fenêtre. Pour une même surface vitrée, une fenêtre haute
éclaire davantage en profondeur. L'idéal réside donc dans une fenêtre dont le
linteau est élevé.

Source Document :
http://www.guidebatimentdurable.brussels/fr/etapes-de-conception.html?IDC=5488

Exercice : Schéma Électrique  plans ci-joint

Il existe quatre types de schéma électrique :


Schéma développé,
Schéma architectural,
Schéma unifilaire,
Schéma multifilaire.
Proposé une implantation électrique pour les 4 Schémas électrique

NB :
Les schémas doivent être accompagnés de légende

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