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Efficacité

énergétique

Réalisé par : Sitti Abdou Houmadi


Encadré par Mr : Lazaar Hkim
Rédiger Le 22/ 12/ 2014 par sitti abdou A Oujda

SOMMAIRE

Introduction ............................................................................................................ 2
1. Démarche et étapes de l’efficacité énergétique…………………………………3
2. La conception Architecturale .............................................................................4

3 .Le confort thermique ..........................................................................................7


a) Définition………………………………………………………………8
b) L’équilibre thermique entre le corps et son environnement …………..8
4. L’isolation ……....................................................................................................10
I .Qu’est-ce que l’isolation……………………………………………………10
1 Pourquoi isoler ? ………………………………………………………...10
2. Origine des déperditions :…………………………………………………..11
3. isolation par l’extérieur……………………………………………………..12
4. isolation par l’intérieur……………………………………………………...12
5. isolation repartie…………………………………………………………….14
6. isolation rapporté……………………………………………………………14
7. suppression des ponts thermiques…………………………………………...14
8 L’étanchéité a l’air…………………………………………………………...14
II. la ventilation………………………………………………………………...15
A. Le système de chauffage…………………………………………………...18
B. La climatisation…………………………………………………………….19
C. Le système solaire………………………………………………………….19

5. bilan énergétique………………………………………………………….17

Conclusion………………………………………………………………25

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En physique, « l’efficacité énergétique » désigne le rapport entre l’énergie utile


produite par un système et l’énergie totale consommée pour le faire fonctionner.

L’efficacité énergétique peut se définir comme le rapport entre le service délivré


au sens Large (performance, produit, énergie, confort, service) et l’énergie qui y
a été consacrée.

L’amélioration de l’efficacité énergétique consiste donc, par rapport à une


situation de référence
Soit à :
• augmenter le niveau de service rendu, à consommation d’énergie constante ;
• économiser l’énergie à service rendu égal ;
• réaliser les deux simultanément.
Ainsi, les solutions d’efficacité énergétique visent à améliorer la performance
délivrée avec une moindre consommation d’énergie.

Les leviers de l’efficacité énergétique

Mesurer les
Consommations

Intégrer Afficher les


l’énergie consommations
renouvelable
Efficacité
énergétique

Réguler et gérer
Utiliser des
produits
performants

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Chapitre I : Démarche et étapes de l’efficacité énergétique

En matière d’efficacité énergétique, il faut jouer sur trois leviers :


• la diminution des besoins qui sont relatifs au bâti ;
• l'amélioration des équipements techniques du bâtiment et leur gestion ;
• le comportement de l'utilisateur
L’approche conceptuelle d’amélioration de l’efficacité énergétique est identique
pour les Secteurs résidentiel et tertiaire. En revanche la mise en pratique sur le
terrain sera différente

En raison des divergences liées :


• aux aspects techniques ;
• aux équipements, systèmes et solutions à mettre en œuvre ;
• aux coûts d’exploitation et de maintenance ;
• aux méthodes de financement ;
• aux temps de retour sur investissement.
La conception efficace ne se suffit pas à elle-même. Elle doit être appuyée à
chaque Instant par une gestion rationnelle de l’énergie. La maîtrise des
consommations consiste Devenir acteur conscient de ses consommations
Devenir acteur conscient de ses consommations.

Efficacité Efficacité Performance


Comportement énergétique énergétique énergétique
= = + active + passive = globale

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Chapitre II : La conception Architecturale

De nombreux paramètres peuvent être pris en compte lors de la


construction d’un bâtiment, par exemple :

 son orientation et sa capacité à profiter de l’énergie lumineuse, à capter et à se


protéger de l’énergie solaire (architecture bioclimatique(3), matériaux de surface) ;
 une isolation thermique renforcée, par exemple grâce à des faux plafonds
empêchant le recours à l’inertie thermique, des matériaux comme la laine
minérale ou le chanvre, des doubles vitrages à isolation renforcée ou fenêtres
pariétaux-dynamiques(4) (qui permettent à l’air provenant de l’extérieur de se
réchauffer en circulant entre deux vitrages dont l’un peut être double). L’isolation
thermique par l’extérieur (« manteau isolant », par exemple à l’aide de briques de
polystyrène expansé ou extrudé) permet de diminuer les pertes thermiques de la
paroi jusqu’à 80%(5) ;
 une meilleure étanchéité générale du bâti à l’air (air parasite notamment dû aux
liaisons façades-planchers surtout entre les façades et les menuiseries ou aux
passages des équipements électriques). L’installation de boîtiers d’encastrement
étanches et d’obturateur qui peut réduire de plus de 90% les fuites d’air (jusqu’à
15 kWh/m2/an d’économie) selon le type d’isolation du bâti(6) ;
 des systèmes de ventilation plus performants. Les ventilations mécaniques
contrôlées à double flux(7) permettent de réduire les pertes d’énergie jusqu’à 70%
par rapport à des ventilations classiques à simple flux (8) (mais elles restent bien
plus coûteuses à installer).

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 Isoler, soit la source (plus efficace, mais plus onéreuse ; ex : couverture


du périphérique), Soit les bâtiments (ne protège pas l’espace extérieur et
peut conduire à réduire la taille Des fenêtres).

. On peut noter l’orientation du bâtiment par rapport au soleil évidement.


L’orientation des vents dominants, mais aussi des aspects moins techniques mais
tout aussi Primordiaux comme la vue.
Même si le Grenelle environnement valorise davantage une bonne orientation du
bâtiment vis-à-vis Du soleil, il en reste néanmoins difficile de modifier le plan
urbanisme en conséquence. Le jeu Consiste donc à optimiser l’orientation du
bâtiment dans une parcelle de terrain donnée, en tenant Compte tant que
possible des contraintes acoustiques et énergétiques.

3.2 La forme du bâtiment (compacité,…)

La compacité consiste à minimiser la surface des parois déprédatives et ceci à


volume chauffé.

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Constant réduisant ainsi les déperditions thermiques par transmission et par


renouvellement d’air.
La compacité des bâtiments est donc un concept très prisé quand on cherche à
rendre des bâtiments moins énergivore

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Chapitre III : Le confort thermique

a) définition
On entend par confort thermique, l'équilibre entre la température ambiante et la
température des parois du bâtiment, le niveau d'humidité, la qualité de l'air qui
circule à l'intérieur et l'inexistence de courants d'air.

En d'autres termes, le confort thermique procure une sensation de bien-être


optimale au sein d'une habitation.

La température superficielle des parois Tparois [°C] contribue tout autant que la
température de l’air Tair [°C] à la sensation de confort thermique. La moyenne de
ces 2 valeurs est dès lors considérée comme référence et est appelée température
de confort Trs [°C
La formule suivante s’applique à chaque pièce.

Trs = (Tparoi+ Tair) / 2.

Il en ressort qu’une différence de température de plus de 3°C entre l’air et les


parois conduit souvent à une situation d’inconfort.

Dans un environnement variable et dynamique, la façon dont un matériau


stocke et restitue la chaleur dépend entre autres de 2 caractéristiques physiques
liées à une combinaison de leur masse volumique ρ, leur conductivité
thermique λ et de leur chaleur massique C.
Ces 2 caractéristiques physiques sont connues sous les noms de diffusivité et
effusivité thermique.

Dans le cadre du confort thermique, c’est l’effusivité thermique Eff [J/m2Ks1/2]


qui joue le rôle principal. Celle-ci se définit comme la quantité de chaleur qu’il
faut fournir à un matériau pour élever sa température. Cette valeur est calculée à
l’aide de la formule suivante : (λ.ρ.c)1/2. Plus cette valeur est importante, plus le
matériau a besoin d’énergie pour se réchauffer.

L’effusivité thermique est responsable de la sensation de chaleur (Eff faible) et


de la sensation de froid (Eff grande) au toucher à court terme. La conductivité
thermique et la masse volumique d’un matériau jouent également un rôle.

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b) Equilibre thermique entre le corps et son environnement

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Importance de la température des parois

Plus la masse volumique d’un matériau est faible, plus basse sera son
effusivité thermique et plus il sera facile de le réchauffer. Dans ce cas, la
sensation de chaleur et le confort thermique seront donc rapidement
atteints.

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Chapitre IV : Isolation

I .Qu’est-ce qu’un isolant?

. Un isolant est un matériau dont les caractéristiques permettent d’éviter les


échanges thermique qui passent par les ponts thermiques des passerelles par
lesquelles circule l’aire. On les trouve le plus souvent la ou les parois se
rencontrent, dans les angles des pièces, mais aussi autour des cadres des fenêtres
et de porte, autour des prises électrique, ou encore entre les tuiles d’une toiture.
Selon l’ADEME, les déperditions de chaleur se fonts de 25% à 30% par le toit,
de 20% à 25% par l’air renouvelé et fuite d’aire, de 20% à 25% par les murs et
de 10% à 15% les fenêtres. Ces quatre éléments ‘un bâtiment possèdent leurs
propre spécificité

1. pourquoi isoler ?

On isole pour plusieurs raisons, allant de l'aspect financier jusqu'au confort : le


fait d'isoler une maison, signifie poser des matériaux isolants, sur les murs, dans
les combles, sous le toit, sous le plancher.

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2. Origine des déperditions :

La majorité de celles-ci s'effectuent par les ponts thermiques, les murs, les
fenêtres et la toiture, la ventilation (renouvellement de l'air) et le sol. Ces pertes
d'énergie ont un impact environnemental qu'il faut prendre en compte. Voici, sur
le schéma ci-dessous les chiffres concernant les déperditions :

Chiffres concernant les déperditions :

La répartition des déperditions de chaleur dépend de la zone de


la maison: la toiture, si elle n'est pas bien isolée représente 30% des pertes
totales, soit le premier facteur, c'est pourquoi il est important de commencer
par isoler sa toiture.

Si nous souhaitons bien isoler, nous devrons prendre en compte toutes les
principales zones de pertes

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3. L’isolation par l’extérieur

L’isolation thermique par l’extérieur consiste à envelopper le bâtiment d’un


manteau isolant. Dans l’existant, une isolation par l’extérieur peut être envisagée
lors d’une rénovation complète ou un ravalement de façade, après avoir consulté
les règles d’urbanisme de la commune.

L’isolation extérieure peut être efficace en cas de rénovation complète de


pignons ou façades pour autant qu’il n’y ait pas de contrainte architecturale ou
trop de parois vitrées, modénatures, balcons, loggias et autres bow-windows, qui
représentent autant de ponts thermiques à traiter et donc de difficultés. Sinon,
l’isolation intérieure.

4. Isolation par l’intérieur

L’isolation thermique par l’intérieur nécessite de traiter les points singuliers,


représentés par les planchers par une isolation sous dalles flottantes. On peut en
profiter pour faire un traitement acoustique entre logements ou encore
incorporer un système de chauffage et de rafraîchissement. Quelle que soit la
technique d’isolation, la dalle du rez-de-chaussée doit impérativement être isolée
afin de réduire les pertes par le sol et l’inconfort procuré par un sol froid.

Avantages et inconvénients des deux solutions

Isolation extérieure

Avantages Augmentation de la performance thermique globale du


bâtiment. Pas de réduction de la surface habitable ni de
décoration à refaire. Solution de complément d'isolation à un
ravalement. Réduction significative des consommations de
chauffage. Modernisation de l'aspect des façades.
Pas d'obligation de quitter le logement pendant les travaux.
Limitation des ponts thermiques structurels. Amélioration
globale du confort des habitants.

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Inconvénients Augmente le coefficient d'occupation au sol sur le terrain.


Modifie l'aspect global de la maison (façades, toitures et
ouvertures). Nécessite de créer une avancée complémentaire de
la couverture et de la toiture et de modifier le système de
récupération des eaux de pluie. Le pont thermique entre les
combles et la façade reste malgré tout très important. Fixation
des systèmes de fermeture à revoir (volets battants). Isolation
des tableaux et appuis de fenêtres réduisant la grandeur des
ouvertures et donc l'apport lumineux. Ne pas traiter les linteaux
et les appuis de fenêtres engendre 18% de déperdition et réduit
d’autant l’efficacité du système.

Ne peut pas être appliqué sur tous les bâtiments. Obligation de


consulter les règles d’urbanisme de la commune et de s’assurer
de l’accord des architectes des Bâtiments de France. Le coût au
m² est très variable selon le type de projet et chaque projet est
un cas d'espèce, notamment en réhabilitation (complexité du
bâtiment, nombre d'ouvertures en façades, etc.). Il est, dans
tous les cas, supérieur à celui d'une isolation par l'intérieur.

Isolation intérieure

Avantages Augmentation de la performance thermique globale du


bâtiment. Suppression des condensations sur parois froides.

Suppression de l'effet parois froides d'où amélioration du


confort global. Amélioration du confort acoustique intérieur
avec mise en œuvre de systèmes thermo-acoustiques. Coût
d'exécution moins onéreux qu'une solution d'isolation par
l'extérieur. Systèmes d'isolation faciles et rapides à mettre en
œuvre. Réhabilitation et redistribution des pièces facilitée par
les systèmes de doublage permettant le passage des gaines
(électricité ou alimentation en eau).

Inconvénients Réduction de l'espace habitable. Révision du plan électrique


(déplacement des prises, appliques et interrupteurs).

Embrasure des portes et des fenêtres à prévoir pour réduire au


minimum les déperditions lumineuses. Décoration intérieure
à refaire. Travaux à effectuer dans un local évacué de ses
habitants le temps des travaux (notamment en cas de dépose

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d'une isolation précédente ou en remplacement d'un montage


vide d'air + brique plâtrière).

5 .Isolation repartie
. L’isolation répartie consiste à combiner isolation et gros-œuvre en évitant
d’adjoindre un isolant rapporté.
Ce principe permet d’obtenir un seul matériau ayant, dans la plupart des cas, la
double fonction : porteur et isolant

6. Isolation rapporté: L’isolation répartie consiste à combiner isolation et


gros-œuvre en évitant d’adjoindre un isolant rapporté.
Ce principe permet d’obtenir un seul matériau ayant, dans la plupart des
cas, la double fonction : porteur et isolant

7. La suppression des ponts thermiques

A partir du moment où le bâtiment est très sérieusement isolé, les


ponts thermiques, c’est-à-dire les endroits où la chaleur s’échappe plus vite qu’à
d’autres, doivent être limités au maximum.
Ceux-ci sont généralement dus à l’assemblage des éléments porteurs de l’édifice
ou aux balcons.

8. L’étanchéité à l'air
Les déperditions par une mauvaise étanchéité à l'air peuvent être très
préjudiciables au rendement énergétique. La continuité de l'étanchéité à l'air doit
être soigneusement validée, en portant une attention particulière aux liaisons
entre les éléments, aux encadrements de baies et aux pénétrations (conduits de
cheminée, canalisations,..), aux qualités des isolants, etc. Pour vérifier la bonne
étanchéité du bâtiment, on peut effectuer un test d'infiltrométrie.

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II .La ventilation

Limiter les déperditions thermiques sous-entend de s'isoler de


l'extérieur. Un système de ventilation à double-flux avec récupération de chaleur
permet de gérer les flux d'air dans le bâtiment et de chauffer ou rafraîchir l'air
intérieur. L’utilisation d’un échangeur thermique air/sol (puits canadien ou
provençal ou circuit eau) permet de préchauffer l’air en hiver et de le rafraîchir
en été, avant qu’il n’entre dans le bâtiment. En outre une bonne ventilation
permet de limiter le contact avec les produits toxiques générés dans l'habitat et
ainsi de mieux préserver sa santé. Les échanges d'air recommandés sont 0,3
ACH (changements d'air par heure), au-delà l'air est trop sec en hiver. Un bas
niveau de renouvellement implique une qualité des finitions qui minimise
l'exposition aux COV s, formaldéhydes, etc.
La ventilation a pour objectifs de répondre à quatre préoccupations
Majeures :

• L’hygiène de l’air que nous respirons :


– extraction de l’air vicié des locaux pour éliminer les pollutions (gaz toxiques,
odeurs,…),
– amenée d’air neuf extérieur selon des débits suffisants (réglementation).
• Le confort des occupants :
– amenée d’air traité à une température de soufflage confortable.
• La préservation du bâtiment contre les risques de condensation :
– La suppression des condensations internes (dégradation de la paroi par
formation de
Moisissures).
• Réaliser des économies d’énergie

A. Le système de chauffage

Le chauffage est le principal consommateur d'énergie d'un foyer.


La circulation d'eau chaude, il fonctionne avec n'importe quelle
énergie: chaudière à gaz naturel ou propane, à fioul ou à bois,
chaudière électrique, pompe à chaleur, capteurs solaires... D'une
très grande longévité, ce mode de chauffage nécessite un entretien
régulier par un professionnel.
Electrique il est exclusivement dépendant de l'électricité qui
alimente les panneaux rayonnants, les convecteurs, plafonds
rayonnants ou planchers chauffants.
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Fourni par une climatisation réversible, il est alors basé sur le


principe de la pompe à chaleur air/air ou air/eau.
Le coût d'exploitation, le confort et le besoin de climatisation sont les
paramètres à étudier pour envisager une optimisation de l'installation.

B .La climatisation

Le rafraîchissement naturel du bâtiment peut parfois être amélioré avec


l'apport de solutions naturelles comme le puits canadien ou la végétalisation de
la toiture (solutions plus complexes à mettre en œuvre dans le cadre d'une
rénovation).
Pour un confort optimal l'été il peut être utile d'installer une climatisation. Ces
systèmes vont du simple appareil mobile dans une pièce à une installation
gainage qui rafraîchit tout l'habitat. Un système réversible

Permet également de chauffer l'habitat par temps froid. Ce concept est adapté au
climat Méditerranéen dont les températures hivernales sont relativement
clémentes.

C .Le système solaire

Pour valoriser le potentiel fourni par le soleil il est nécessaire de capter sa


chaleur, la stocker et la restituer.
L'énergie solaire, gratuite, écologique, inépuisable et abondante en région
Méditerranée, est en premier lieu captée par les parties vitrées de la maison.
C'est un paramètre initial à optimiser.
Ensuite l'intégration de panneaux solaires peut s'avérer judicieuse. On distingue :
 les panneaux solaires thermiques, appelés capteurs solaires, qui
convertissent la lumière en chaleur récupérée et utilisée sous forme
d'eau chaude ;
 les panneaux solaires photovoltaïques, qui convertissent la lumière
en électricité.
Les panneaux solaires thermiques sont actuellement plus diffusés que les
modules photovoltaïques, ils ont un rendement élevé avoisinant les 80%.
Cependant, l'énergie récupérée ne peut généralement être utilisée que pour le
chauffage de l'eau chaude sanitaire.

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Chapitre V : Bilan énergétique

Il s'agit d'une maison individuelle, située dans une zone où la température peut
descendre à -10°C. La hauteur sous plafond est de 2.5m et on a un seul niveau
sur un vide sanitaire très ventilé (c'est à dire non enterré quasiment). Le bâtiment
2
fait 10.2 x 7.1 m à l'intérieur et le mur extérieur fait 30 cm d'épaisseur avec 1cm
d'enduit ciment, 20cm de briques creuses, un panneau isolant de 8cm recouvert
de 1cm de plâtre

On va noter avec un indice i les paramètres internes et avec e ceux


correspondant à l'extérieur tandis que les matériaux seront affectés des indices 1,
2 et 3. Le paramètre clé à déterminer est le flux de chaleur U exprimé en
2
watt/m .°C qui traverse cette paroi composite pour un écart de température de
1°C entre l'intérieur et l'extérieur.

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Déperditions par conduction:


Considérons une paroi standard séparant l'intérieur de l'extérieur et constituée de
3 matériau différent

1/U= 1/he+1/hi +e/1+e/2+e/3


Dans cette relation hi représente le coefficient d'échange superficiel du côté
intérieur, c'est à dire le paramètre définissant la convection sur la surface

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interne, he est le même coefficient d'échange côté extérieur, ils s'expriment en


2
watt/°C m
e1, e2, e3 sont les épaisseurs respectives des matériaux 1,2 et 3 en mètre.
l1, l2, l3 sont les conductivités thermiques de ces matériaux en watt/m°C

Exploitation de cette relation


La déperdition d'une paroi sera D= t U S en watts/°C
Pour les ouvertures (portes, fenêtres) un tableau donne U et il suffit de connaitre
la surface, alors D = U S
Il faudra aussi tenir compte des bords, ainsi pour un plancher bas sur un terre-
plein il faudra ajouter des pertes dites linéiques qui s'exprimeront par
D = U P où P est la longueur du pourtour du plancher et U est le coefficient de
déperdition linéique

Les calculs montrent

périmètre intérieur des murs (10.2 +7.10) x2 = 34.6 m


superficie latérale intérieure 86.5 m2
superficie des fenêtres 11.88 m2
superficie des portes 1.80 m2
superficie intérieure des murs 72.82 m2
plancher (hourdis terre cuite+4cm isolant) 72 m2

Ce tableau nous permet d'examiner chaque poste. Pour les murs par exemple les
tableaux de caractéristiques nous indiquent R = 0.008 pour l'enduit ciment e =
1cm, R = 0.39 pour la brique creuse de 20 cm, R = 1.95 pour l'isolant de 8 cm et
R = 0.03 pour 1 cm de plâtre. Par ailleurs le tableau A nous indique pour
1/he+1/hi la valeur de 0.17 ce qui conduit
2
1/U = 0.17 +0.008 + 0.39 +1.95 +0.03 = 2.548 soit U = 0.39 W/m °C

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D'où le tableau final par poste de déperditions

%
poste de déperdition surface coeff U déperdition D en watt/°C du
total
murs extérieurs 72.82 0.39 28.4 13
plafond sous comble 72.00 0.38 27.36 12
plancher sur vide sanitaire 72.00 0.91 65.52 30
fenêtres 11.88 2.60 30.89 14
portes 1.8 3.50 6.30 3
renouvellement d'air 0.34 x 180m3 61.20 28
total 219.67 100

Permet de constater que les deux postes les plus importants sont le
renouvellement d'air et le
Plancher sur vide sanitaire très ventilé. Sur cet exemple on voit qu'une réduction
de la taille des ouvertures du vide sanitaire (investissement minime) peut
aisément ramener le coefficient t de 1 à 0.65 ce qui induira une réduction de
35% de la dépense de chauffage liée aux pertes via le plancher (donc environ
10% sur la facture globale). Une réduction de la ventilation peut elle aussi
s'avérer très bénéfique sans investissement colossal. Par contre les autres postes
de dépense ne peuvent être réduits sans gros investissements dont la rentabilité
sera évidemment à très long terme.

Précisons un dernier élément : le coefficient G qui caractérise le rapport des


déperditions au volume habitable, prenons par exemple G = 219.67 / 180 ce qui
donne 1.22 ce qui n'est pas génial. Une telle habitation ne se verra pas décerner
le label Haute Qualité Energétique qui implique un G < 1

Le coefficient G

G= totale de déperdition / volume chauffé


G = 219.67 / 180 ce qui donne 1.22

 Estimation de la consommation annuelle

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dans laquelle E est l'énergie perdue en kWh, G le coefficient volumique de


déperditions thermiques vu ci-avant, H nombre d'heures pendant lequel le
3
chauffage est en marche par jour, V le volume chauffé en m , DJU le degré-jour

E= (1.22*180*24/100)*8 E=42.16kWh

Je suppose que cette maison est chauffée en permanence


Si nous avons un chauffage électrique, donc de rendement sensiblement 100%,
la consommation est égale à E mais Si le chauffage est au fuel et est neuf (ou
très bien entretenu) son rendement est de 70% et l'énergie dépensée sera donc
E/0.7 soit environ 1.3E. Mais n'oubliez pas qu'un chauffage mal entretenu voit
son rendement décroître rapidement et peut n'atteindre que tout juste 40%.

En regardant plus finement les choses on peut estimer non le degré-jour annuel
mais mois par mois

Rsi Rse
Valeurs de Ri et Re Rsi+Rse
m²K/W m²K/W

Paroi verticale flux


de chaleur 0,13 0,04 0.17
horizontale
Paroi horizontale
flux de chaleur vers 0,10 0,04 0.14
le haut

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Paroi horizontale
flux de chaleur vers 0,17 0,04 0.21
le bas

 Résistances thermiques de matériaux courants en fonction de leurs


dimensions

brique pleine e (cm) 5.5 10.5 21.5 33


R 0.05 0.09 0.20 0.30
brique creuse e (cm) 5 7.5 10 12.5 15 17.5 2.
R 0.10 0.16 0.20 0.27 0.30 0.33 0.39
béton banché e (cm) 10 15 20 25
R 0.06 0.09 0.12 0.15
enduit : e (cm) 1 1.5
plâtre R 0.03 0.04
ciment R 0.008 0.01
pierre: e (cm) 40 45 50 55
granite R 0.12 0.14 0.16

calcaire R 0.28 0.33 0.35 0.38

parpaings creux e (cm) 7.5 10 12.5 15 17.5 20 22.5


R 0.07 0.09 0.10 0.14 0.16 0.19 0.24
hourdis : e (cm) 8 12 16 20 25 30

béton R 0.11 0.13 0.15 0.25 0.28


terre cuite R 0.11 0.14 0.23 0.26 0.35 0.40
isolant e (cm) 4 6 8 10
R 0.97 1.46 1.95 2.44
carreau de plâtre e (cm) 5 7
R 0.14 0.20
lame d'air non ventilée e (mm) 5 à7 7à9 9 à 11 11 à 13 14 à 24 25 à 50 >50
R 0.11 0.13 0.14 0.15 0.16 0.16 0.16

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 Valeur du coefficient de réduction de température t

sous-sol sans isolation


coef U du plancher 0.55 1.30 2.75
peu enterré, peu ventilé coef t 0.85 0.75 0.60
ventilé 0.90 0.80 0.65
très enterré, peu ventilé 0.55 0.35 0.20
ventilé 0.65 0.45 0.30
vide sanitaire
coef U du plancher 0.55 1.30 2.75
ventilation nulle 0.70 0.50 0.30
très faible 0.75 0.55 0.35
faible 0.85 0.70 0.50
forte 1 1 1
comble sans isolation sous toiture
coefficient U du plancher 0.60 1.40 2.60
ventilation forte 1 1 1
faible 0.95 0.90 0.85
très faible 0.95 0.85 0.75

 coefficient U des portes et fenêtres

description menuiserie coef U sans volets coef U avec volets


fenêtre simple vitrage bois 5 (en W/m2°C) 3.7
métal 5.8 4.2
double vitrage (5 à 7 mm air) bois 3.3 2.6
métal 4.0 3.1
double vitrage (7 à 9 mm) bois 3.1 2.5
métal 3.9 3.0
porte opaque bois 3.5
métal 5.8
porte simple vitrage bois 4.5
métal 5.8
porte double vitrage bois 3.3
métal 4.8

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 Consommation de chauffage

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L'efficacité énergétique, comme nous avons pu le voir, intervient à tous les


niveaux d'un bâtiment: de l'implantation du bâtiment, aux habitudes de ses
occupants et au choix du matériel. Toutes les solutions ont pour but d'avoir un
bâtiment le plus cohérent possible d'un point de vue énergétique. Cela permet
des consommations d'énergie beaucoup moins élevées, sans altérer le confort
des usagers.

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matériaux  c en kg/m D en m2/s E en J/°C.m2.s1/2


Acier 52 34,32.105 1,52.10-5 13360
Béton armé 1,65 21,50.105 7,67.10-7 1883
0.60 1800

Peau humaine
Béton 1,15 17.105 6,76.10-7 1313
Bois lourd 0,20 21,60.105 9,26.10-8 657
Bois léger 0,14 12,96.105 1,08.10-7 425
Fermacell 0,36 14,10.105 2,55.10-7 712
Plaque Ba13 0,25 8,25.105 3,03.10-7 454
Enduit terre-pisé 1,2 20.105 6.10-7 1550
Enduit Plâtre 0,6 11,5.105 5,22.10-7 830
courant
Laine de 0,06 0,64.105 9,37.10-7
chanvre 62

Panneau laine 0,042 2,38.105 1,76.10-7 100


de bois
Laine de roche 0,042 0,721.105 5,83.10-7 55
70 kg/m3
Laine de mouton 0,060 5,6.104 1,07.10-6 58
35 kg/m3
Polystyrène 0,039 0,248.105 15,7.10-7 31
expansé
Mousse 0,029 0,493.105 5,88.10-7 38
polyuréthane
Air immobile 0,023 1,2.103 1,91.10-5 5,25
Argon 0,017 0,925.103 1,84.10-5 4

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