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DALIBERT Canelle 2022-2023

TD B

SAÉ 4.4

Dimensionnement de systèmes pour


assurer le confort dans un bâtiment
INTRODUCTION
Il est important de vivre dans un environnement confortable. C’est
pourquoi dans cette SAE, nous allons étudier le confort thermique dans un
logement de type T2 de la résidence La Tour Carrée. Après avoir analyser
les documents fournis sur ce logement, nous devrons l’optimiser afin qu’il
présente une meilleure conception bioclimatique, et une meilleure
consommation en termes d’énergie renouvelable. Pour cela, nous
utiliserons le logiciel Pléïades pour réaliser plusieurs variantes qui nous
permettront de trouver une solution pertinente.
PARTIE 1 : CONCEPTION DU PROJET POUR ASSURER LE CONFROT

1. Etude du projet initial

Dans cette partie 1, nous allons analyser la conception du projet afin d’étudier son confort
thermique.

Tout d’abord, on peut constater que la pièce de vie se situe au Nord-Ouest et c’est sur cette
façade que l’on trouve le maximum de surface vitrée. L’orientation du projet n’est pas
optimale, l’énergie et les rayons du soleil ne sont pas exploités de la bonne manière.

Concernant les choix architecturaux, on retrouve des pièces de bonnes dimensions (comme
la chambre de 12 m²), le cellier qui n’est pas une pièce de vie est situé au Nord, ce qui est une
bonne disposition. Ensuite, la chambre se trouve à l’Est-ce qui permet d’éviter la surchauffe
en période estivale, elle se situe aussi à côté d’un local non chauffé, ce qui limite les
déperditions en servant de tampon. En revanche, la localisation des WC et de la salle de bain,
au sud, n’est pas la plus optimale pour limiter les déperditions.
On remarque que les murs extérieurs présentent un isolant plus épais, ce qui offre au
logement une bonne performance.

Le logement présente une forme rectangulaire ce qui lui donne une forme adaptée et une
compacité notable.

On retrouve dans la chambre une protection solaire tel qu’un volet roulant, ce qui offre
confort et performance dans cet espace nuit.
On ne retrouve pas de vitrage au Sud, au Sud-Est et Sud-Ouest cela limitera donc les apports
solaires gratuits en hiver par exemple. On ne retrouve don pas 50% des surfaces vitrées au
Sud même si les surfaces vitrées représentent bien 1/6 de la surface habitable.
Sur la façade ouest, il y a une casquette qui permet de limiter les apports solaires en été
cependant, étant à l’ouest, les rayons du soleil ont une faible incidence, ils n’arrivent pas
forcément du haut.

Les parois du logement sont globalement bien isolées. Ils sont isolés avec de la laine de verre,
ce qui est performant et en ITI. Toutefois, il serait préférable de les passer en ITE ou ITR pour
maximiser l’énergie.
Les murs extérieurs et la toiture ont une bonne résistance thermique, respectivement 6,33
m²K/W et 9,26 m²K/W. En revanche, il faudrait légèrement augmenter celle des murs
intérieurs (R=4,06 m²K/W) et celle du plancher bas (R=5,85 m²K/W).
Les 2 fenêtres du logement sont réalisées en double vitrage avec de l’argon. En été, le facteur
solaire est de 0,502, il faudrait le réduire afin de laisser passer peu de rayons et en hiver il est
0,402, il faudrait donc l’augmenter pour pouvoir faire passer le plus de rayons et avoir des
apports du soleil.
Pour la fenêtre du séjour, Uw = 1,69 W/m²K et pour la chambre, Uw=1,71 W/m²K. Pour une
performance optimale, il faudrait que ces valeurs passent en dessous de 1,3.

Dans ce logement, la ventilation est assurée par une VMC simple flux hygro B hygroréglable
ATLANTIC, une double flux serait préférable.
On y trouve une chaudière à gaz à condensation, ce système est à améliorer du fait de
l’énergie qu’il utilise qui est mauvaise.
La production d’eau chaude sanitaire est instantanée, c’est-à-dire qu’il n’y a pas besoin de
faire chauffer le ballon en continu ce qui fait des économies d’énergie cependant, si la
chaudière ne fonctionne plus alors il n’y a plus d’eau chaude.

2. Situation initiale : STD


3. Situation initiale : Calcul RE2020 Energie

Les analyses de ces situations se trouvent dans la partie 1 du tableur Excel.

4. Bilan

Grâce aux différentes analyses, on pourrait envisager de passer les murs en ITE afin
d’améliorer le confort d’été, placer des protections solaires adaptées sur le vitrage, modifier
le facteur solaire…
PARTIE 2 : OPTIMISATION DU PROJET, CALCULS STD ET RE 2020

Dans la partie précédente, nous avons repéré les points d’amélioration en termes de
confort pour le logement étudié. Ainsi, dans cette partie, nous allons améliorer la conception
bioclimatique du logement.
Dans un premier temps, nous réaliserons des variantes que nous testerons indépendamment
les unes des autres puis nous en combinerons certaines afin d’optimiser au mieux le
logement.

1. Optimisation des besoins de chauffage, du Bbio et du DH

1) Mise en place d’un scénario de chauffage plus réaliste : le chauffage intermittent

Nous avons mis en place un chauffage intermittent de sorte à ce que le logement soi chauffé
de manière appropriée, quand les occupants sont présents. Le week-end, de 22h à 7h, le
logement est chauffé à 16 °C sinon dans la journée il est à 19°C. En semaine, c’est quasiment
équivalent, cependant, de 9h à 17h il y aura une baisse à 18°C car les occupants sont
généralement au travail.

On constate que les besoins en chauffage ont diminué par rapport à la situation initiale puisque le
logement est moins chauffé. Toutefois, on constate une nette augmentation de la puissance de
chauffe, qui s’explique par les relances de chauffage qui nécessitent plus de puissance donc.
Concernant la RE2020, mettre en place un chauffage intermittent n’a aucun impact par rapport à la
solution initiale car la RE2020 prend déjà en compte un scénario de températures différentes en
fonction des heures de la journée.

2) Passer les parois en ITE

Nous avons décidé d’opter pour une isolation par l’extérieur pour cette variante. Nous avons remplacé
la laine de verre par des panneaux de polyuréthane sur Pléïades. Cela augmente les performances des
parois puisque que le lambda du polyuréthane est plus faible que celui de la laine.

On constate que les besoins de chauffage diminuent et le taux d’inconfort est réduit. En effet, le béton
étant situé à l’intérieur du logement cette-fois, c’est un matériau à forte inertie qui va stocker la
chaleur.
L’ITE permet que les déperditions soient réduites par rapport à une isolation par l’intérieur, il y a moins
de ponts thermiques.
On remarque d’après les calculs RE2020 que tous les facteurs ont diminué et notamment le Bbio et le
DH, ce dernier étant lié à l’inconfort. On constate une nouvelle fois que les besoins de chauffage ont
diminué, tout comme les besoins en climatisation. Cependant, le logement ne respecte toujours pas
la RE2020 et les valeurs max.

3) Diminuer le facteur solaire

On constate que l’article 24 n’est pas validé. Il correspond au facteur solaire, il faut que ce dernier soit
inférieur à 0,5. Nos avons donc modifié le facteur solaire été et hiver des fenêtres pour le passer à
0,402.

Avec ce changement, on remarque que les besoins en chauffage ont augmenté. Cela peut s’expliquer
par le fait que diminuer le facteur solaire empêche davantage les rayons du soleil à traverser le vitrage.
Ainsi, en hiver notamment il y a une baisse des apports solaires gratuits ce qui entraîne l’augmentation
des besoins de chauffage. Par ailleurs, le taux d’inconfort d’été a nettement diminué, puisque que le
soleil traverse moins le vitrage.
Avec les calculs de RE2020, on ne constate pas de grande évolution, seulement le DH a diminué, de
manière très légère. L’article 24 n’est toujours pas valide car il est aussi lié à l’inconfort d’été en plus
du facteur solaire. Il faudrait combiner plusieurs variantes afin de le valider.

4) Ajout d’une paroi vitrée sur la façade sud

Nous avons ajouté une paroi vitrée que la façade sud de dimensions 1,5mx1,75m. Taux inconfort
augmente car fenêtre au sud et l’été reçoit soleil
On constate que le taux d’inconfort augmente nettement du fait que la fenêtre ce situe au Sud et donc
l’été reçoit les rayons du soleil, c’est ce qui crée cet inconfort. Cependant, on constate une baisse des
besoins de chauffage puisqu’ils va y avoir plus d’apports solaires gratuits.
Pour réduire l’inconfort il aurait fallut placer une protection solaire de type casquette au dessus de
cette fenêtre.

Seulement le Cep est valide, tous les autres paramètres sont au-dessus des valeurs seuils. Le Bbio a
augmenté par exemple comme il y a une augmentation des besoins de chauffage.

5) Ajout de brise soleil en guise de protection solaire

Nous avons ajouté des protections solaire de type brise soleil sur les fenêtres du logement.
Tout d’abord, on constate que le taux d’inconfort a été divisé par deux. En effet, la protection limite
le passage des rayons du soleil ainsi, il n’y a pas de surchauffe en été. Cette protection induit une
baisse des gains solaires par rapport à l’initial.

On constate que tous les paramètres ont augmenté hormis le DH qui est passé en dessous de la valeur
seuil.
Le Bbio a augmenté car les besoins en chauffage aussi. Le logement reçoit moins de rayons du soleil
gratuits donc a plus besoin d’être chauffé.
On remarque aussi que l’article 24 est validé puisqu’il est lié au taux d’inconfort, qui est bas ici.

6) Augmenter performances du vitrage

Nous avons modifié les caractéristiques des fenêtres pour qu’elles aient un Uw égal à 1,3.

On remarque que les besoins en chauffage ont légèrement diminué, car le vitrage est plus performant
ainsi il y a moins de déperditions.
La plupart des paramètres ont diminué, mais pas de manière significative, comme le Bbio.

7) Combinaisons de variantes pertinentes

Nous avons décidé de combiner les variantes 2, 3, 5 et 6.


La 2 car tous les paramètres diminuent et le DH est validé.
La 3 surtout pour l’inconfort d’été.
La 5 fait nettement diminué le DH et la 6 car il y a moins de déperditions.

On remarque avec ces combinaisons que le Bbio et le DH sont optimisés ( comme le Cep).

Le taux d’inconfort est minime et les besoins de chauffage ont diminué.


2. Réduction des consommations d’énergie et de l’impact environnemental

Pour la suite, nous avons utilisé la version avec les variantes combinées.

Tout d’abord, nous avons testé de mettre en place une production d’ECS Solaire tout en
gardant la chaudière gaz à condensation.
On remarque que le CEPnr est devenu valide, puisque l’énergie utilisé n’est pas à 100% du
gaz. De plus le Ic, énergie a diminué mais n’est pas encore validé.

Ensuite, nous avons remplacer la chaudière à gaz par un poêle à bois pour le chauffage,
l’ECS sera assuré par une résistance électrique.
On constate alors une nette diminution du Cep nr et du Ic énergie puisque le logement ne
nécessite plus de gaz pour fonctionner. Tous les paramètres sont validés.

Pour finir, en rajoutant des panneaux solaires, les paramètres précédents diminuent encore
puisque cela correspond à de l’énergie naturelle, renouvelable.

CONCLUSION

En somme, le logiciel Pléïades nous a permis d’optimiser le logement étudié, dans un premier
en temps, en optimisant sa conception bioclimatique et son confort d’été, avec le DH et le
Bbio. Puis dans un second temps, nous avons pu optimiser les systèmes qui composent le
logement afin d’en trouver des plus écologiques. Grâce à cette SAE, nous avons pu voir les
différents facteurs qui ont un impact sur les exigences de résultat de la RE2020.

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