MONTIGNY Lili TP5

Projet SAE 4.4

07/04/2023

Compte rendu SAE 4.4

Projet de PEB

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Table des matières

Introduction............................................................................................................................................. 3

Partie 1 .................................................................................................................................................... 4
Situation initiale : STD ............................................................................................................................. 8
Situation initiale : RE2020 ....................................................................................................................... 9
Bilan ....................................................................................................................................................... 10

Partie 2 .................................................................................................................................................. 11

Conclusion générale .............................................................................................................................. 18

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Introduction

Dans ce projet nous allons étudier un bâtiment et chercher des solutions afin
d’améliorer sa conception bioclimatique. Nous allons étudier l’importance de l’orientation, de
la compacité ou encore d’une bonne utilisation des énergies renouvelables. Tous ces
paramètres sont pris en compte afin d’assurer un confort en été tout en limitant les
déperditions ou les apports de chaleur trop importants.
Pour ce faire nous modéliserons à la suite plusieurs propositions d’amélioration. Nous
verrons ce que chacune apporte et quel point doit retenir notre attention lors de la
conception.

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Partie 1

Implantation et orientation
La maison est orientée Nord. Il y a des fenêtres orientées Nord-Est et Nord-Ouest. Cela
engendre une perte des apports gratuits. Nous constatons également à l’aide du plan que la
résidence se situe juste à côté d’une station d’épuration, ce qui peut engendrer des
désagréments (odeurs…). De plus, les maisons sont très resserrées les unes par rapport aux
autres.
S’il fallait refaire le lotissement nous pourrions penser à une autre implantation qui
favoriserait les apports gratuits.
Nous voyons que ce logement se situe proche de la mer et est donc soumis aux
intempéries, de plus il y a des champs sur toute une partie ce qui favorise l’arrivée des vents.
Nous pouvons émettre l’hypothèse selon laquelle les logements sont très resserrés afin
d’éviter les déperditions thermiques. Si les bâtiments sont mitoyens les déperditions seront
moins grandes.

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Choix architecturaux (organisation des volumes intérieurs)
D’un point de vue architectural les pièces auraient pu être orientées différemment. En
effet, la chambre possède une seule fenêtre et est orientée Nord. On pourrait inverser la
chambre avec la salle de bain. Ainsi la chambre serait orientée au Sud. Cela permettrait de
rendre cette pièce plus lumineuse et de réduire les besoins en chauffage. Cependant il faudra
veiller à mettre un système empêchant la surchauffe en été.
Concernant le séjour nous pourrions créer une ouverture au sud qui donnerait les
mêmes avantages que pour la chambre. L’appartement serait ainsi beaucoup plus lumineux.
Mettre les pièces de vie au sud permettra un espace tampon, ce qui limitera les
déperditions thermiques. De plus, la chambre sera mieux à l’est qu’à l’ouest pour éviter une
surchauffe en fin de journée en été.

Compacité
Nous considérons que toutes les parois sont froides. Elles donnent soit sur des locaux
non chauffés, soit sur l’extérieur. Nous avons donc 6 parois froides.
Surface paroi 1 :
𝐿𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 1 = 370.5 + 110 + 7 + 201 + 55 = 743.5 𝑐𝑚 = 7.435 𝑚
Hauteur sous plafond = 2.52 m

𝑆1 = 7.435 × 2.52 = 18.74 𝑚²

Surface paroi 2 :
𝐿𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 2 = 60 + 60 + 442 = 562𝑐𝑚 = 5.62 𝑚
𝑆2 = 5.62 × 2.52 = 14.16 𝑚²

Surfaces plafond et toit :

𝑆 = 7.435 × 5.62 = 41.78 𝑚²

Somme des surfaces = 18.74 × 2 + 14.16 × 2 + 41.78 × 2 = 149.36 𝑚²

𝑆𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖𝑠 𝑑é𝑝𝑒𝑟𝑑𝑖𝑡𝑖𝑣𝑒𝑠 149.36

Compacité = = = 1.42 𝑚−1
𝑉𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 41.78×2.52

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Compacité d’un cube de même surface :
S = 41.78 m²

𝐿1 = 𝐿2 = √41.78 = 6.46 𝑚
𝑆𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖𝑠 = 6.46 × 2.52 = 16.28 𝑚²
16.28×4+41.78×2
𝐶= = 1.41 𝑚−1
41.78×2.52

Nous remarquons que la compacité d’un cube est très proche de celle du logement
étudié ici. Le logement a donc une bonne compacité. Cela s’explique car les dimensions des
longueurs de murs ne sont pas tant que ça éloignées de celles du cube.
Valorisation des apports solaires et protections solaires
Comme dit précédemment, afin de valoriser les apports solaires il faudrait réagencer
les pièces et créer de nouvelles ouvertures. Cependant il faudrait également mettre des
protections solaires pour l’été (ex : casquettes, débords de toit…). Ainsi en hivers le soleil sera
plus bas et réchauffera la pièce et l’été, il sera bloqué par la casquette.
Il faudrait dans l’idéal avoir 50% minimum de vitrages au sud, 20 % maxi à l’ouest et à
l’est et 10% maxi au nord. On voit donc que pour le moment ces exigences ne sont pas
respectées dans le logement.

Performances thermiques des parois opaques et vitrées

Nous constatons que la plupart des parois possèdent de bons isolants thermiques.
Plusieurs d’entre elles possèdent un lambda égal à 0.0322 W/m.K. Elles également une
épaisseur adaptée selon leur emplacement. Par exemple pour le mur extérieur l’épaisseur est
quasiment deux fois plus élevée que celle de la paroi donnant sur un local non chauffé.
Le plafond est quand à lui bien isolé avec des résistances de 3.43 et 5.22 m².K/W. Cela
est dû grâce au toit végétalisé. Ce genre de toiture apporte une bonne isolation.
Le plancher bas possède lui aussi une bonne résistance thermique.
La porte d’entrée possède un U entre 1 et 1.5 W/m².K, elle est donc adaptée.
Les fenêtres sont quant à elle en double vitrage et sont remplies à l’argon, ce qui
favorise une bonne isolation. Il y a aussi sur ces deux fenêtres de volets roulants qui peuvent
réduire les déperditions, plus particulièrement la nuit.

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Choix des systèmes énergétiques

Le système de ventilation fonctionne avec une VMC simple flux. Cependant il est
préférable d’avoir une VMC double flux afin de réduire les besoins en chauffage. L’air entrant
dans la pièce étant réchauffé au contact de l’air sortant. Ce système peut donc être plus
performant, il faudrait peut-être envisager de le changer.
Si on s’intéresse au chauffage et à la production d’ECS, on remarque que tout marche
à la chaudière à gaz. Cette énergie n’est pas renouvelable et produit beaucoup de CO2. Cela
ne respecte donc pas les exigences actuelles.

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Situation initiale : STD

Nous remarquons tout d’abord un taux d’inconfort très bas pour le séjour et la
chambre. La salle de bains et le cellier ont un taux nul. Cela peut s’expliquer par un manque
d’ouvertures. Les fenêtres étant les premières à laisser passer la chaleur, en les enlevant, on
réduit le taux d’inconfort. De plus, celles présentent dans le logement sont orientées nord-
ouest et nord-est. La lumière du soleil ne viendra donc pas beaucoup par ces endroits.
Les besoins en chauffage sont plus élevés dans le séjour ce qui est logique étant donné
que la surface à couvrir est plus grande. La puissance de chauffe est rattachée aux besoins en
chauffage, c’est pourquoi nous observons la même évolution.
Le besoin de chauffe est égal à 81 kWh/m². Or cette valeur est largement supérieure à
celle attendue normalement, qui est de 30 kWh/m². Nous devrons donc améliorer les
performances de chauffage.

Ce graphique nous montre qu’une grande partie des apports bruts est conservée
(66%). Nous pourrions chercher à améliorer ces rapports. Peut-être en renforçant l’isolation.
Néanmoins les besoins couverts par les apports utiles sont faibles. Nous pourrions
l’augmenter en ajoutant des fenêtres ce qui permettrait de meilleurs gains solaires.
En augmentant les apports utiles nous pourrons abaisser les besoins en chauffage total
et donc arriver à la valeur voulue (30 kWh/m²).

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Situation initiale : RE2020

Ici, quasiment aucun des résultats ne correspondent à ceux attendus par la RE2020.
La décomposition du Bbio nous montre que les besoins en chauffage sont bien plus
élevés que ceux en éclairage et de climatisation. En ajoutant des ouvertures, nous réduirons
le besoin en chauffage et en éclairage car la pièce sera plus lumineuse. Si on a plus de
luminosité lors de la journée, nous n’aurons plus besoin d’allumer les lumières en pleine
journée. Par contre, avec la création d’ouvertures, les besoins en climatisation vont
augmenter. Il s’agit donc de trouver le bon équilibre. Pour ça il est possible de mettre des
protections ou encore de changer la composition des parois vitrées.
La consommation d’énergie primaire non renouvelable est trop élevée, ce qui
s’explique par l’utilisation d’une chaudière gaz. Il faudra donc changer le système de chauffe
en privilégiant une énergie renouvelable. La chaudière va également rejeter énormément de
CO2, ce qui explique un bilan en Ic-énergie largement supérieur à celui autorisé. Quand on
regarde la décomposition du Ic-énergie, on remarque que la proportion de gaz utilisé est
beaucoup plus importante que celle en électricité.
La consommation de gaz se retrouve également dans la production d’eau chaude
sanitaire avec 20.9 kWh/m².an. Il faudra donc changer la manière de produire l’ECS.
L’article 24 n’est pas validé. Il correspond aux facteurs solaires de baies avec un Sw de
0.5 et des ouvertures correspondant au 3/10 des façades. Il faut donc chercher à créer des
ouvertures.

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Bilan

Nous pouvons rappeler les solutions énumérées au fur et à mesure de ce compte

rendu.
Nous rappelons que la maison est orientée nord, ce qui entraine une parte des apports
gratuits. Il faudrait donc changer l’agencement des pièces et créer de nouvelles ouvertures
pour gagner un maximum d’apports dans les pièces principales. Cela contribuera à la
réduction des besoins en chauffage. Cependant, la création d’ouvertures peut amener de
l’inconfort, en particulier l’été, avec une surchauffe des pièces. C’est pourquoi il est possible
d’ajouter des casquettes ou de mettre en place d’autres systèmes pour l’été.
Il faudrait également changer tout le système de chauffe et passer à quelque chose de
moins polluant. Nous pourrions mettre en place une PAC électrique. Une solution utilisant une
énergie renouvelable est préférable.
Un changement dans la composition des vitres est également envisageable. La création
d’ouvertures va permettre une plus grande luminosité et donc la réduction des besoins en
éclairage.

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Partie 2

Dans cette partie nous garderons chaque modification apportée au fur et mesure, sauf
indication contraire.

STD-0
Pour commencer nous créons un scénario de chauffage plus réaliste. Au lieu de
chauffer toute la journée, et donc de surconsommer, nous créons un scénario de chauffage
intermittent.
Dans cette simulation il fallait créer deux jours différents pour un scénario chaque jour.
Le jour en violet correspond aux jours de semaine. Le jour en jaune correspond au scénario
pour le week-end. Que ce soit en semaine ou le week-end, la nuit la température descend à
17°C. En semaine nous chauffons à l’heure à laquelle les personnes se lèvent pour le travail.
Puis nous chauffons à 19 °C, de 18 heures à 22 heures. En fin de semaine le chauffage se
déclenchera plus tard dans la matinée et durera toute la journée.

Après la simulation nous remarquons plusieurs changements : une réduction des

besoins en chauffage et une augmentation de la puissance de chauffe pour toutes les pièces.
On ne constate pas de grand changement pour le taux d’inconfort à l’exception du cellier. Ce
changement est étonnant car le local n’est pas chauffé. Cependant, il est accolé à la maison et
les déperditions de la maison se répercuterons dans le local. La réduction des besoins
s’explique car nous ne chauffons plus autant qu’avant. Néanmoins, comme le chauffage est
intermittent, il y aura besoin d’une plus grande puissance de chauffe pour atteindre la
température voulue. Cela va donc davantage consommer.

STD-1 et RE-1
Ici nous cherchons à augmenter les performances thermiques des parois vitrées et
opaques. Nous ne modifions que leurs compositions et non leurs épaisseurs. Les parois déjà
présentes sont en général performantes. C’est pourquoi nous ajoutons simplement 10 cm
d’isolant dans la toiture terrasse. Ajouter 10 cm d’épaisseur pour le toit n’est pas gênant, cela

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ne réduit pas la surface de la pièce. Nous obtenons une résistance de 11.93 au lieu de 8
W/m².K. En ce qui concerne les murs extérieurs nous avons remplacé les briques originelles
par un béton de fibres végétales. L’épaisseur est la même et nous obtenons une résistance de
7.05 au lieu de 6 8 W/m².K.

Nous remarquons que le taux d’inconfort est légèrement réduit par rapport à celui de
base. Augmenter la résistance des parois permet donc de réduire le taux d’inconfort.
Le besoin de chauffage a lui aussi réduit mais la puissance de chauffe a augmenté par
rapport à la simulation 1. Nous sommes cependant toujours inférieurs à celle de base. Nous
pouvons supposer que la puissance de chauffe augmente car l’inertie des parois a changé.
Comme l’inertie augmente il va y avoir besoin de plus de puissance avant d’atteindre la
température demandée. En contrepartie, ces nouvelles parois conserveront davantage la
chaleur et la redistribueront plus longtemps, c’est pourquoi les besoins en chauffage baissent.
En ce qui concerne la partie RE-2020, nous ne validons toujours pas les critères exigés,
même si on peut observer une légère baisse pour tous. Comme observé dans la partie STD,
les besoins en chauffage diminuent. Comme la consommation en chauffage est réduite nous
réduisons également tous les autres critères. Le chauffage étant alimenté par une chaudière
gaz, moins consommer revient à réduire ses émissions de pollution.
L’article 24 n’est toujours pas validé.

STD-2 et RE-2
Nous essayons maintenant de changer la composition des vitrages. Nous remplaçons
les fenêtres en cherchant à avoir un meilleur facteur solaire (Sw) pour chaque nouveau vitrage
que celui précédent.
Nous constatons un taux d’inconfort en baisse pour le séjour et la chambre. Ces
fenêtres sont donc plus adaptées. Toutefois nous constatons que le besoin en chauffage en
kWh/m² de la chambre est toujours le même. La fenêtre étant orientée nord, elle ne va pas
recevoir beaucoup d’apports gratuits et donc le besoin en chauffage ne sera pas réduit. Si on
regarde le besoin en kWh on constate une légère baisse. Comme la fenêtre est plus adaptée,
il y aura moins de déperditions et donc moins de besoin. Dans la pièce principale le besoin en
chauffage est légèrement réduit par rapport à la version précédente et largement comparé à
celle de base. Comme les compositions sont changées, la vitre laissera passer un plus grand
nombre d’apports gratuits, ce qui va réduire les besoins.

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Avec ces changements nous respectons davantage de critères de la RE2020. Les Bbios
ont diminué avec une baisse de tous les besoins : chauffage, climatisation et éclairage. La
diminution des besoins en climatisation et en éclairage coïncide avec le changement des
compositions. Le degré-heure, soit l’intensité de l’inconfort dans la maison, est lui aussi
conforme à la RE2020. La maison sera ainsi plus apte à subir des épisodes de chaleur ou de
froid. Les Cep, nr et Ic,énergie ont baissés, en chauffant moins on consomme moins de gaz et
donc la pollution émise est réduite.
Nous constatons que tous les articles sont validés, celui concernant les vitrages ne pose plus
de problèmes.

STD-3 et RE-3
Comme dit dans la partie 1 de ce rapport, la maison ne comporte pas beaucoup
d’ouvertures au sud. Nous allons donc chercher à en ajouter et à modifier les dimensions de
celles existantes.
Nous rajoutons 2 fenêtres, dans le séjour et dans la salle d’eau. Nous prenons les
performances que la fenêtre de la chambre mais nous changeons les dimensions :
- Séjour : 1.45x1m
-Salle de bain : 0.8x0.7m.

En ajoutant des fenêtres et en agrandissant les autres, le taux d’inconfort va

augmenter car on va avoir plus d’apport solaires pendant l’été. Il y a donc un risque de
surchauffe dans les pièces à cause du soleil.
Nous constatons que dans la totalité des pièces les besoins en chauffage diminuent car
nous obtenons plus de gains solaires. Cependant, avec l’augmentation des surfaces vitrées, il
y a davantage de déperditions. C’est pourquoi il faudra une puissance de chauffe plus élevée
que dans le cas précédent.

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On peut également se demander pourquoi, dans la chambre, le taux d’inconfort
augmente, le besoin en chauffage diminue alors que la puissance de chauffe reste la même.
Cela peut paraitre étonnant étant donné que la fenêtre au nord ne va pas recevoir davantage
de soleil. Nous pouvons supposer que la chaleur va se communiquer d’une pièce à l’autre et
donc élever le taux d’inconfort de la chambre. En même temps le besoin en chauffage sera
réduit par l’augmentation de la température de la pièce. La puissance de chauffe peut
s’équilibrer. Nous voulons dire par cela qu’il y a davantage de surface vitrée et donc un besoin
en puissance plus élevé, mais d’un autre côté la pièce reçoit de la chaleur d’ailleurs. Il faudra
alors donner moins de puissance pour atteindre la température voulue.

En ce qui concerne la RE2020, il n’y a pas de nouvel indicateur de validé. En revanche

les besoins en climatisation vont de nouveau augmenter avec la surface des vitres. En été, il y
aura plus de flux qui entrera et donc une plus grande source de chaleur. Comme l(utilisation
du chauffage diminue, la consommation de gaz va aussi diminuer. Nous devons chercher un
moyen de faire baisser les deux conditions restantes.

STD-4 et RE-4
Nous décidons d’ajouter des casquettes au sud afin de réduire si possible les
indicateurs restants. Nous avons essayé deux sortes de casquettes. Une au-dessus de chaque
fenêtre et une autre sur toute la longueur du toit. Nous avons gardé la dernière solution pour
les calculs car une protection sur toute la longueur va permettre une diminution plus

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importante de la part de soleil reçue. Après avoir déterminé la course du soleil nous avons mis
en place une casquette d’une profondeur de 0.6 mètre et d’une hauteur au-dessus de la
fenêtre de 0.1 mètre.

Cette solution n’apporte pas de grands changements. Simplement, comme il y a une

protection contre le rayonnement solaire, le taux d’inconfort va baisser. Néanmoins, le besoin
en climatisation ne diminue pas énormément et le besoin en chauffage augmente légèrement.
Ce changement n’apporte pas grand-chose, nous décidons de ne pas le conserver.

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Nous allons maintenant ne regarder que la partie RE2020 afin de réduire les consommations
d’énergie et l’impact environnemental.

RE-5
Dans cette modélisation, nous mettons en place un CESI (Chauffe-Eau Solaire
Individuel). L’eau chaude sera donc produite avec une énergie renouvelable. Cependant, nous
conservons la chaudière gaz pour le chauffage et pour assurer la production d’eau chaude
dans le cas où le CESI ne fonctionnerait pas suffisamment.
Nous constatons une nette amélioration. Le Cep,nr est validé et le Ic,énergie a bien
réduit. L’eau chaude n’étant plus chauffée au gaz, sa consommation va être réduite. On se
rend ainsi compte que la part de consommation induite par la production d’eau chaude est
importante. Il est donc nécessaire de faire attention au système de production d’ECS que l’on
utilise. Le rejet en carbone diminue lui aussi étant donné que la consommation de gaz à
diminué. Ce n’est pour autant pas suffisant. Il faut maintenant chercher une alternative au
moyen de chauffage actuel.

RE 6
En accord avec les observations précédentes, nous remplaçons la chaudière gaz par un
poêle à bois pour le chauffage. L’appoint en ECS ne se fera plus au gaz mais grâce à une
résistance électrique.

Cette fois ci, nous validons tous les critères de la RE2020. Il y a toutefois quelques
changements dans les valeurs. Premièrement, le Cep augmente. Nous pouvons supposer que
pour atteindre une même chaleur, un poêle à bois va plus consommer que du gaz. Un
chauffage au bois n’est pas constant il faudra donc rajouter régulièrement du bois pour garder
une même température. Nous allons donc consommer davantage d’énergie.
Deuxièmement, la consommation en énergie primaire non-renouvelable a largement
diminué. Son pourcentage par rapport à celui de base n’est plus que de 34% au lieu de 77%
pour la solution précédente. Le bois est considéré comme une énergie renouvelable car même
s’il émet du CO2 en se consumant, celui-ci est absorbé par d’autres arbres. On considère donc
que c’est un cycle fermé. Contrairement aux autres essais, la valeur de Cep,nr et Cep ne sont
plus les mêmes. Cela semble logique puisque la totalité de la consommation en énergie n’est
plus due au gaz seulement.

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Troisièmement, le degré-heure augment légèrement. Le chauffage au bois étant plus
compliqué à gérer, il fera peut-être parfois légèrement trop chaud dans l’habitation.
Enfin, nous validons l’Ic,énergie. Nous n’émettons plus autant de CO2, le moyen de
chauffage et l’appoint de l’ECS ayant changés.
Nous pourrions laisser ces valeurs, puisqu’elles valident la RE2020 mais nous allons chercher
à les améliorer encore davantage.

RE 7
Afin d’améliorer les performances, nous ajoutons des panneaux photovoltaïques sur
le toit. Nous constatons que tous les critères baissent sauf le Bbio et le DH. L’utilisation de
panneaux solaire va permettre d’utiliser une énergie renouvelable, non polluante et moins
émettrice de CO2. Nous avons réussi à largement réduire les résultats par rapport à ceux de
base. Nous obtenons pour le Cep,nr et l’Ic,énergie un pourcentage très faible par rapport à
ceux de la solution initiale. Ce sont donc les critères que nous avons le plus réussi à réduire.

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Conclusion générale

Ce projet a mis en évidence plusieurs points essentiels pour la construction ou la

rénovation d’une maison. Il faut tout d’abord veiller à l’orientation de notre logement afin de
moins consommer et de bénéficier de plus d’apports gratuits. Il faut bien organiser
l’architecture intérieure afin de mettre les pièces nécessitant le plus d’apports, au soleil.
Veiller à tout son système de ventilation sera utile, par exemple on pourrait privilégier une
VMC double flux à une simple flux.
Le choix des fenêtres en fonction de l’orientation est également important. Si on ne se
renseigne pas on risquerait d’avoir de grandes pertes au niveau des apports gratuits. Par
exemple, si on met au sud des vitrages étant généralement au nord, on pourrait limiter les
déperditions thermiques mais aussi limiter les apports gratuits. Dans ce cas il faut savoir ce
qui est le plus rentable. Limiter un peu plus les déperditions ou bien perdre beaucoup en
apports gratuits ? La surface vitrée doit aussi être examinée avec attention, une trop grande
surface peut augmenter le taux d’inconfort en été.
Enfin, il est extrêmement important de bien choisir notre système de chauffage afin de
limiter au maximum la consommation d’énergies non-renouvelables ou le rejet de carbone.
La construction ou la rénovation au niveau énergétique est donc à prendre avec sérieux
et à examiner avec soin.

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