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MONTIGNY Lili 21/03/2023

TP5

SAE 4.1 Choix et justification de


solutions constructives en infrastructure

Dans ce projet nous devons étudier la conception d’une fouille. A l’aide du logiciel TALREN,
nous modélisons les différentes étapes de la fouille. Nous voyons la fouille en pleine masse
du remblai, avec et sans talus. Puis nous modélisons la fouille sur toute la hauteur, avec et
sans surcharge. Pour finir, nous verrons l’utilité de rajouter des clous.
Nous utilisons les différentes compositions de sol données. Ici l’étude sera basée sur le
sondage F2. Le logiciel utilisé permet de modéliser les étapes et de se rendre compte de la
faisabilité de nos solutions. Nous nous rendrons compte également de l’impact que peut avoir
un talus en fonction du sol que nous avons. Les caractéristiques mécaniques changent en
fonction du sol et nous devons nous adapter en fonction.

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1. Étude de la fouille en pleine masse de la couche de remblai

La fouille à la verticale de la couche de remblai, n’est pas réalisable. Le coefficient Fmin, de


0.3571, est inférieur à 1. Donc le talus est instable et irréalisable. Nous pouvions anticiper ce
résultat car le remblai à une cohésion nulle. Comme les gravats ne tiennent pas entre eux ils
vont dégringoler. Le bout de la flèche correspond au cercle de rupture qui va délimiter la zone
d’effondrement. C’est en tous points du cercle que le sol cèdera. Néanmoins il ne suffit pas
de faire un talus avec la même pente que l’arc de cercle, cela ne sera pas suffisant. C’est
pourquoi nous faisons d’autres modélisations afin de voir quelle pente sera la plus adaptée.

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2. Étude de la fouille en pleine masse avec talus de remblais

Une pente 3H/2V correspond à


une valeur horizontale de 1.2m.
L’angle par rapport à l’horizontale
est de 33.69° (arctan(0.8/1.2)).
Ici Fmin est encore inférieur à 1.
Une pente de talus 3H/2V n’est
donc pas suffisante.

Une pente 2H/1V correspond à


une valeur horizontale de 1.6m.
L’angle par rapport à
l’horizontale est de 26.57°
(arctan(0.8/1.6)).
Ici Fmin est encore inférieur à 1
mais s’en rapproche beaucoup
avec une valeur de 0.9348. La
pente n’est pas suffisante mais
l’angle se rapproche de la valeur
de 26°.

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Nous allons essayer avec un angle de


25°. Nous obtenons une longueur
horizontale d’environ 1.72m.
Un angle de talus de 25° donne un Fmin
très légèrement supérieur à 1 (Fmin =
1.0035). Le talus est stable. L’angle
correspond à l’angle de frottement du
remblai. Cela est logique car l’angle de
frottement correspond à l’angle
maximum pour lequel l’équilibre du
matériau sera rompu, on ne peut pas
dépasser cet angle sous peine de voir le
matériau s’effondrer. L’angle de talus
devra donc avoir cette valeur ou bien est
inférieur.

Ici nous cherchons à affiner le calcul


précédent afin de nous assurer qu’l n’y
a pas de valeur plus petite que zéro. En
effet, le logiciel calcul avec un
espacement prédéfini et nous réduisons
ici cet espacement.
Nous trouvons une valeur inférieure à
celle trouvée précédemment, Fmin =
1.0021. La vérification manuelle est
donc importante. Nous ne sommes pas
inférieurs à 1 pour autant, le talus est
stable avec une pente de 25°.

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3. Étude de la fouille en pleine masse toute hauteur

Fmin = 1.4057
Le talus est stable, nous pouvions nous en douter étant donné que le sol en dessous est très
cohésif. Malgré le fait que l’argilo-limoneuse soit moins cohésive, avec une cohésion de 5 kPa,
le talus reste stable. La cohésion est la capacité du sol à s’opposer au cisaillement, au
glissement des grains les uns par rapport aux autres.

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4. Étude de la fouille en pleine masse avec surcharge

Ici nous ajoutons une grue sur le bord de la fouille. Cette grue fait 40 tonnes sur 36 m², soit
11.1 kPa. Après calcul du logiel nous obtenons un Fmin de 0.8875, le talus est instable.
L’intervention avec la grue dans cette situation n’est pas possible. Le talus de la couche de
remblai n’étant pas stable, le problème peut venir de cet endroit. Une charge appliquée juste
au bord risque de basculer en faisant rouler le sol sous elle, le sol n’étant pas cohésif. De plus,
même si le sol en dessous est cohésif, si la charge appliquée dessus est trop grande, il finira
par cisailler.

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5. Question bonus : travailler en sécurité

J’ai fait le choix de rajouter un clou dans la couche d’argile qui dépasse sur la couche de
calcaire. Deux couches de sol sont ainsi prises ensemble ce qui va renforcer la stabilité. Pour
déterminer la longueur du clou j’ai dû faire quelques essais afin de déterminer celui qui sera
le plus efficace.
Au final, le clou fait 3m de long et chacun est espacé de 2m. Au départ, j’avais essayé avec un
clou de 2.75m, espacé de 1m. Cette solution fonctionne, mais il est plus intéressant d’allonger
la longueur et d’avoir un espacement entre clous plus grand.
Fmin = 1.0099, le talus est stable avec cette méthode.

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Conclusion

Nous avons vu qu’avec la couche de remblai, il n’est pas possible de faire une fouille en pleine
masse sans talus, le matériau n’étant pas cohésif. Le cas s’appliquera certainement à toutes
les sortes de matériaux non-cohésifs. Nous devrons donc faire un talus suffisant pour garantir
la stabilité. La pente du talus pouvant se déterminer grâce à l’angle de frottement du
matériau.
Après avoir fait ce talus, nous pouvons passer à la fouille en pleine masse sur toute la hauteur.
S’il n’y a pas de charge sur le bord de la fouille, les matériaux sont cohésifs et résistent sans
aide supplémentaire. Cependant, dans la plupart des chantiers, et dans celui de Calypso, il
faut mettre une grue sur le bord. Avec un tel poids, le talus n’est plus en capacité de résister
par lui-même.
C’est pourquoi, dans une dernière phase nous venons le renforcer à l’aide de clous. Il n’y a
pas forcément besoin de beaucoup de clous (ici un seul suffit avec un espacement de 2
mètres).
Nous avons donc vu qu’il est important d’étudier la stabilité des fouilles afin de garantir la
sécurité sur les chantiers. Le logiciel est plus compréhensible pour moi avec cet exercice et
j’ai pu comprendre certaines subtilités que je n’avais pas encore saisis. Chaque chantier est à
étudier au cas par cas, aucun ne se ressemble. Il n’est pas forcément nécessaire de renforcer
le sol, cela dépend de ses caractéristiques propres.

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