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BEAUMELOU Matthéo SAE 4.

SAE 4.1 – Choix et justification de solutions


constructives en infrastructure

Lors de cette SAE nous allons utiliser le logiciel Talren afin de calculer le coefficient de
sécurité F sous différents cas. Ce même coefficient devra être supérieur à 1 si nous voulons
un talus stable, si ce n’est pas le cas nous aurons une rupture à la pente circulaire. Nous
allons le calculer lors de différents terrassements avec et sans pente sur la couche de
remblais ainsi que lors de la présence d’une grue mobile et donc sa charge qui sera prise en
compte. Nous allons constater que lorsque notre coefficient de sécurité est inférieur à 1
nous avons une surface de rupture qui correspondra à la surface de matériaux qui
s’écroulerons.

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BEAUMELOU Matthéo SAE 4.1

1. Étude de la fouille en pleine masse de la couche de remblai

Lors de cette phase nous avons-nous avons réaliser plusieurs couches :


- Remblais e=0.8 m
- Complexe argilo-limoneux e=0.2 m
- Calcaire fracturé e=1.1 m
- Calcaire +/- altéré e=3.2 m
Par la suite nous avons rentrer les valeurs du poids volumique, de la cohésion ainsi que de
l’angle de frottement de chaque couche. Suite à cela nous avons ajouter une phase ainsi
qu’une situation afin d’enlever une partie du remblai pour réaliser l’étude de la fouille en
pleine masse de la couche de remblai. Une fois le calcul lancé nous obtenons un F qui est
égale à 0,3571. Il est donc inférieur à 1 donc le talus est instable il y a rupture de la pente
circulaire. Nous obtenons donc une surface de rupture qui est indiqué par la flèche bleu sur
la photo si dessus.

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2. Étude de la fouille en pleine masse avec talus de remblai

Dans un premier temps nous avons gardé les


mêmes critères que pour la question une sauf que pour
la phase nous avons pris en compte une pente de 3H/2V
sachant que notre couche de remblai fait 0.8m en
faisant le calcul 3/2*0.8 nous obtenons une distance de
1.2 m donc nous créons un nouveau point en -1.2 X 0 Y
afin de réaliser la pente en réalisant la nouvelle phase.
Nous avons donc une pente de 33.69 degrés soit 66.67
%. Pour l’abscisse émergente limite nous avons donc
une valeur de 1+1.2 soit 2.2 m Nous obtenons un F de
0.70 qui est toujours inférieur à 1 donc il y a encore
rupture de la pente circulaire
Par la suite nous avons réalisé le
même procédé mais pour une pente de
H2 V1 soit 26.57 degrés donc 47,85 %
Nous avons donc en faisant 2/1*0.8 une
valeur de 1.6 m soit un nouveau point en
-1,6 X 0 Y. Pour l’abscisse émergente
limite nous avons donc une valeur de
1+1.6 soit 2.6 m. Nous obtenons un F de
0,9335 Nous avons donc une rupture de
pente circulaire.
Pour le troisième cas nous avons opté
pour une pente de 5H 2V ce qui nous
5/2*0.8 = 2 m donc nous mettons un point
en -2 X 0 Y ce qui nous donne une pente en
faisant Arctan(2/5) de 21,80 degrés soit
40%. Nous avons donc comme valeur
d’abscisse émergente limite -3 m. Nous
obtenons une valeur de F de 1,1671 donc
notre talus est stable.

Pour le dernier cas nous gardions les mêmes paramètres que le cas précédent sauf que
nous utilisions une surface de rupture circulaire manuelle. Notre F mini avait pour
coordonnées 1,51 X 3,495 Y. Nous avons donc choisi comme coin inférieur gauche 0 X 2.5 Y
avec des incrément en X et Y de 0.1 pour un nombre de centre en X de 10 et 15 en Y. Nous
obtenons un F de 1.1708 ce qui est supérieur au cas précédent donc le F de notre cas
précédent était vraiment le F mini.

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3. Étude de la fouille en pleine masse toute hauteur

Pour cette question nous avons créé une nouvelle phase toujours en gardant notre pente
de 40% en ce qui concerne le remblai mais cette fois si nous avons terrassé verticalement
pour chaque couche d’un X allant de 0 à 20 jusqu’à une profondeur de -3.64 m. Nous obtenons
un F qui est égale a 1,43 ce qui reste supérieur à 1 donc notre talus est encore stable. Sur la
photo si dessus nous pouvons voir à l’aide de la flèche bleu que toute la partie supérieure
s’écroulerait si le F était inférieur à 1.

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4. Étude de la fouille en pleine masse avec surcharge

Pour ce cas nous gardons encore une fois la même phase que les deux cas précédents sauf
que cette fois-ci une grue mobile va intervenir. Son poids chargé est de 40 tonnes, ses
dimensions font 6 m par 6 m. Sa charge sera uniformément répartie sur les 36 m². Afin de
calculer la charge q en KPa nous devons passer nos tonnes en kg donc nous faisons 40*1000=
40 000 kg puis nous les multiplions par 9.81 afin d’avoir des N ce qui nous donne 392 400 N
soit 392,4 KN. Comme nous savons que des KPa équivaut à des KN/m² nous devons donc
diviser 392,4 KN par 36 m² ce qui nous donne une charge q de 10,9 KPa. Nous obtenons un
coefficient de sécurité de 0,9177 ce qui est inférieur à 1 donc sur la photo si dessus la partie
supérieure par rapport à la flèche bleu s’écroulera. Afin de régler se problème la grue devra
se positionner plus loin que notre bord de terrassement.

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5. Travailler en sécurité
En reprenant le cas précédent, nous devons trouver une méthode de rendre notre
coefficient de sécurité supérieur à 1. Pour cela nous allons mettre des clous passifs dans notre
sol non terrassé afin de renforcer sa résistance au poids (dans notre cas à l charge de la grue).
Pour cela nous avons fait le choix de créer une famille de trois clous d’une longueur de 1
mètre chacun. Nous avons choisi un espacement de 0.8 m entre chaque clou et un angle de
10 degrés, pour une largeur de nase de 2 m. Pour finir nous avons compléter les valeurs de
Ra et nous avons mis une valeur de qs,clou de 130 kPa pour toutes les couches qui sont
traverser par les clous. Au final nous avons un coefficient de sécurité qui est égal à 1,0230.

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En conclusions nous avons appris à mieux nous servir du logiciel Talren en apprenant
à effectuer des calculs de coefficient de sécurité malgré que sur différents cas nous
rencontrions différents problèmes, que ce soit le terrassement du remblai avec et sans pente
ou bien même le terrassement de nos 4 première couches ainsi que la présence d’une grue
mobile tout en l’optimisant afin qu’il soit supérieur à 1 et que notre talus soit tout le temps
stable. Lorsqu’il ne l’était pas nous avons pu constater les surfaces de rupture qui allaient être
générées. Afin d’améliorer notre coefficient de sécurité lorsqu’il est inférieur à 1 nous
pouvons donc implanter des clous dans les couches qui sont terrasser ce qui améliorera sa
valeur.

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