Vous êtes sur la page 1sur 8

SAE 4.

1 :

Introduction :

Dans le génie civil, la stabilité du sol est l’une des choses les plus importantes que ce soit lors
de la construction d'un bâtiment, du terrassement en pleine masse ou encore de la réalisation de
tranchées. Il reste donc très important de mener une étude sur la stabilité du sol lorsque l’on
souhaite le travailler. Dans cette SAE, nous allons donc analyser la stabilité d’un sol à l’aide du logiciel
TALREN. Ce logiciel est spécialisé dans l'analyse de la stabilité des pentes et des talus est a pour
objectif de prédire le comportement du sol en fonction de différentes conditions de chargement et
de contraintes que l’on va lui appliquer. Le second objectif de cette SAE est de nous faire comprendre
les principes physiques du sol et nous inciter à réfléchir à des solutions en cas d’instabilité de ce
dernier.

I) Étude de la fouille en pleine masse de la couche de remblai

On souhaite dans un premier temps réaliser la fouille du déblai à la verticale. La profondeur


de cette couche est de 1.15m. Nous allons donc vérifier s'il est possible d’effectuer ce terrassement
en toute sécurité. Il est important de noter que pour nos calculs nous allons utiliser des coefficients
unitaires, ce qui va impacter la sécurité de nos résultats.
Voici les résultats de la première situation :
On trouve donc un coefficient de sécurité F =
0.2973 ce qui signifie que le sol n’est pas du
tout stable car pour être stable, le coefficient
de sécurité F doit être supérieur à 1. Cela
s’explique du fait que le sol de remblai ne
présente aucune cohésion.

II) Etude de la fouille en pleine masse avec talus de remblai

Nous avons vu précédemment que notre couche de déblai était instable, nous allons donc créer un
talus afin de trouver une stabilité de cette couche. Nous allons commencer par créer un talus avec
une pente de 1H/1V ce qui correspond à un angle de 45°. Nous allons à nouveau effectuer nos
calculs avec des coefficients unitaires, ce qui va impacter la sécurité de nos résultats.
Voici les résultats de la première situation :
On trouve lors de notre
deuxième situation un coefficient F =
0.5910 ce qui signifie que la pente n’est
pas assez forte pour stabiliser le sol.

Comme le talus n’est toujours pas stable, nous allons remodifier la pente en passant à une
pente de 3H/2V ce qui correspond à un angle de 34° environ. Refaisons une simulation afin de voir si
avec cette pente, le sol reste en place. Nous allons à nouveau effectuer nos calculs avec des
coefficients unitaires, ce qui va impacter la sécurité de nos résultats.
Voici les résultats de la seconde situation :
Lors de la troisième phase, on
remarque que la pente ne suffit toujours
pas à maintenir le sol en place. On a un
coefficient de sécurité qui augmente et
s’approche de 1 mais le sol n’est toujours
pas stabilisé.

Comme le talus n’est toujours pas stable, avec une pente d’un angle de 34° mais que nous
sommes proche d’obtenir un coefficient de sécurité de 1, il faut maintenant trouver un angle de talus
qui va permettre de maintenir le sol en place. Or, on a appris lors de nos cours de 1 ère et 2ème année
que pour maintenir un sol, il faut que l’angle du talus soit inférieur à son angle de frottement
interne. L’angle de frottement interne du remblai est de 30.5°. Il faut donc que l’angle du talus soit
inférieur ou égale à 30.5° pour que le talus soit stable. On simule donc la stabilité du talus avec la
pente correspondante à l’angle de frottement interne, mais nous allons encore une fois utiliser des
coefficients unitaires, ce qui va impacter la sécurité de nos résultats.
Voici les résultats de la seconde situation :
On remarque qu’avec cet
angle on arrive à stabiliser le talus
remblai et à obtenir un coefficient
de sécurité de 1.0002. Il faut donc
retenir que pour stabiliser un talus,
il faut que la pente soit inférieure ou
égale à l’angle de frottement interne
du matériau qui la compose.

Nos premiers résultats ont été calculés avec une surface de rupture « circulaire
automatique » ce qui « arrondi nos résultats ». Comme nous cherchons à obtenir un résultat précis
et affiné. Nous allons donc refaire cette situation avec une surface de rupture « circulaire manuelle »
afin d’être sûr que le coefficient de sécurité ne soit pas inférieur à 1.
Voici les résultats de la situation une précision supplémentaire :

On remarque que grâce à cette


modification, Le coefficient de sécurité est
maintenant inférieur à 1 alors que l’on n’a pas
modifié la pente du talus. Il faut donc maintenant
prendre en compte une faible incertitude dans nos
résultats.
III) Étude de la fouille en pleine masse toute hauteur

Nous allons maintenant pouvoir terrasser jusqu’au niveau inférieur bas de la futur dalle du sous-
sol. Nous allons donc devoir creuser à travers de nouvelles couches. Nous allons conserver notre
angle de talus trouver précédemment pour la suite de notre étude. Nous allons à nouveau effectuer
nos calculs avec des coefficients unitaires, ce qui va impacter la sécurité de nos résultats.
Voici les résultats de la seconde situation :

Lorsque l’on étudie la fouille en pleine


masse jusqu’au niveau bas de la dalle soit à 3.44m
de profondeur, on remarque que le coefficient de
sécurité est supérieur à 1 ce qui signifie que le sol
ne présente aucun risque de déstabilisation alors
que l’on creuse encore plus profond que lors du
déblai. Cela s’explique grâce à la cohésion des
matériaux des couches, qui va permette au sol de
rester en place.
IV) Étude de la fouille en pleine masse avec surcharge

Pour la construction de notre bâtiment, une grue mobile doit intervenir. Il faut donc vérifier que
notre talus ne s’effondrera pas sous le poids de celle-ci. Comme nous passons à un cas concret, il
faut donc que notre étude soit du coté de la sécurité. C’est pour cela que nous allons prendre en
compte de nouveau coefficient de sécurité, les coefficients de sécurité « cloutère
fondamentale/courant ».
Pour vérifier que le talus sera stable, il faut tout d’abord trouver la charge répartie qui va s’appliquer
sur le sol. On sait que chaque vérin de la grue repose sur une plaque de 4m x 4m soit 16m² et que la
grue à une masse de 40T. On peut donc calculer la masse de la grue par m² et ensuite par ml. On
obtient donc une charge répartie de 6.1kN qui s’appliquera sur 4m.
Voici les résultats de la situation avec la grue :

On remarque que même avec une


charge au bord du talus, le talus ne présente pas
d’énorme risque d’effondrement mais à un
coefficient de sécurité inférieur à 1. Il faut donc
mettre en place un système afin de s’assurer que
le talus ne s’effondrera pas.
V) Solution définitive pour travailler en sécurité

Pour être en sécurité dans toutes les


situations, j’ai décidé de mettre en place 1 clou
de 6m de long et de diamètre 4cm à un angle
de 15° partant de la couche d’argile/limon. Je
remarque que grâce à cette solution, le
coefficient de sécurité est supérieur à 1 et que
le talus ne risque pas de s’effondrer lors des
travaux de construction du bâtiment.

Vous aimerez peut-être aussi