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Introduction :
Dans le génie civil, la stabilité du sol est l’une des choses les plus importantes que ce soit lors
de la construction d'un bâtiment, du terrassement en pleine masse ou encore de la réalisation de
tranchées. Il reste donc très important de mener une étude sur la stabilité du sol lorsque l’on
souhaite le travailler. Dans cette SAE, nous allons donc analyser la stabilité d’un sol à l’aide du logiciel
TALREN. Ce logiciel est spécialisé dans l'analyse de la stabilité des pentes et des talus est a pour
objectif de prédire le comportement du sol en fonction de différentes conditions de chargement et
de contraintes que l’on va lui appliquer. Le second objectif de cette SAE est de nous faire comprendre
les principes physiques du sol et nous inciter à réfléchir à des solutions en cas d’instabilité de ce
dernier.
Nous avons vu précédemment que notre couche de déblai était instable, nous allons donc créer un
talus afin de trouver une stabilité de cette couche. Nous allons commencer par créer un talus avec
une pente de 1H/1V ce qui correspond à un angle de 45°. Nous allons à nouveau effectuer nos
calculs avec des coefficients unitaires, ce qui va impacter la sécurité de nos résultats.
Voici les résultats de la première situation :
On trouve lors de notre
deuxième situation un coefficient F =
0.5910 ce qui signifie que la pente n’est
pas assez forte pour stabiliser le sol.
Comme le talus n’est toujours pas stable, nous allons remodifier la pente en passant à une
pente de 3H/2V ce qui correspond à un angle de 34° environ. Refaisons une simulation afin de voir si
avec cette pente, le sol reste en place. Nous allons à nouveau effectuer nos calculs avec des
coefficients unitaires, ce qui va impacter la sécurité de nos résultats.
Voici les résultats de la seconde situation :
Lors de la troisième phase, on
remarque que la pente ne suffit toujours
pas à maintenir le sol en place. On a un
coefficient de sécurité qui augmente et
s’approche de 1 mais le sol n’est toujours
pas stabilisé.
Comme le talus n’est toujours pas stable, avec une pente d’un angle de 34° mais que nous
sommes proche d’obtenir un coefficient de sécurité de 1, il faut maintenant trouver un angle de talus
qui va permettre de maintenir le sol en place. Or, on a appris lors de nos cours de 1 ère et 2ème année
que pour maintenir un sol, il faut que l’angle du talus soit inférieur à son angle de frottement
interne. L’angle de frottement interne du remblai est de 30.5°. Il faut donc que l’angle du talus soit
inférieur ou égale à 30.5° pour que le talus soit stable. On simule donc la stabilité du talus avec la
pente correspondante à l’angle de frottement interne, mais nous allons encore une fois utiliser des
coefficients unitaires, ce qui va impacter la sécurité de nos résultats.
Voici les résultats de la seconde situation :
On remarque qu’avec cet
angle on arrive à stabiliser le talus
remblai et à obtenir un coefficient
de sécurité de 1.0002. Il faut donc
retenir que pour stabiliser un talus,
il faut que la pente soit inférieure ou
égale à l’angle de frottement interne
du matériau qui la compose.
Nos premiers résultats ont été calculés avec une surface de rupture « circulaire
automatique » ce qui « arrondi nos résultats ». Comme nous cherchons à obtenir un résultat précis
et affiné. Nous allons donc refaire cette situation avec une surface de rupture « circulaire manuelle »
afin d’être sûr que le coefficient de sécurité ne soit pas inférieur à 1.
Voici les résultats de la situation une précision supplémentaire :
Nous allons maintenant pouvoir terrasser jusqu’au niveau inférieur bas de la futur dalle du sous-
sol. Nous allons donc devoir creuser à travers de nouvelles couches. Nous allons conserver notre
angle de talus trouver précédemment pour la suite de notre étude. Nous allons à nouveau effectuer
nos calculs avec des coefficients unitaires, ce qui va impacter la sécurité de nos résultats.
Voici les résultats de la seconde situation :
Pour la construction de notre bâtiment, une grue mobile doit intervenir. Il faut donc vérifier que
notre talus ne s’effondrera pas sous le poids de celle-ci. Comme nous passons à un cas concret, il
faut donc que notre étude soit du coté de la sécurité. C’est pour cela que nous allons prendre en
compte de nouveau coefficient de sécurité, les coefficients de sécurité « cloutère
fondamentale/courant ».
Pour vérifier que le talus sera stable, il faut tout d’abord trouver la charge répartie qui va s’appliquer
sur le sol. On sait que chaque vérin de la grue repose sur une plaque de 4m x 4m soit 16m² et que la
grue à une masse de 40T. On peut donc calculer la masse de la grue par m² et ensuite par ml. On
obtient donc une charge répartie de 6.1kN qui s’appliquera sur 4m.
Voici les résultats de la situation avec la grue :