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Institut Supérieur des Sciences Appliquées et de Technologie de Gabes

(ISSAT)

2022/2023

GCV3 – Bâtiment

Elaboré par :
Yakhouba Bangoura
Sanoh N’fa Moussa
Enseignant :
Haithem Ben Jemaa
Nous remercions tout d’abord le tout puissant Allah qui nous a
permis de faire ce conte rendu dans les bonnes conditions.
Ensuite nous tenons à remercier tout particulièrement et à
témoigner toute notre reconnaissance en la personne de Haithem
Ben Jemaa , pour son dévouement et son soutien durant tout le mini
projet .
Nous avons grandement apprécié votre soutien, votre implication et
votre expérience tout au long du travail
Nous tenons à vous dire que vous êtes un Excellent professeur !!

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I. Introduction Général:............................................................................................................... 3
II. HISTORIQUE DU MUR DE SOUTENEMENT : ..................................................................... 3
III. MISE EN SITUATION DE NOTRE MINI PROJET : ............................................................. 4
IV. Calcul des charges appliquées sur le mur : .................................................................... 4
V. Etude de stabilité externe :..................................................................................................... 5
1. Stabilité au renversement : .................................................................................................... 5
2. Stabilité au glissement : .......................................................................................................... 6
3. Stabilité au poinçonnement : ................................................................................................. 7
VI. Ferraillage: .............................................................................................................................. 7
1- Voile : ........................................................................................................................................ 8
2- Semelle : ................................................................................................................................. 11
VII. Conclusion : ........................................................................................................................... 14

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I. Introduction Général:
Un mur de soutènement est destiné sur un volume réduit à la retenue de terrains situés à
l’amont d’un ouvrage. Que ce soit pour un soutènement de remblai, lorsque les terres sont
mises en place derrière la paroi, ou pour un soutènement de déblai, lorsque les terres ont été
excavées, les besoins sont nombreux : préserver des éboulements ou des glissements de
terrain, en bordure de route ou de berge, structurer des fondations ou des soubassements
d’édifices…
Pour réaliser le bon dimensionnement d’un mur de soutènement, la considération principale
est la bonne estimation de la poussée des terres contenues par la paroi du mur.
Le mur poids, plus guère utilisé de nos jours, est resté longtemps la seule structure existante
pour soutenir un terrain. Puis, l’invention du béton armé est venue apporter d’autres
solutions. En 1963, Henri Vidal invente le remblai renforcé en proposant d’intégrer dans le sol
des armatures métalliques. La première partie de l’article présente les caractéristiques de ces
trois techniques de soutènement.
Nécessaire à la conception d’un mur de soutènement, la reconnaissance géologique et
géotechnique s’impose et fait l’objet d’une seconde partie qui présente un tour d’horizon des
techniques et des critères à retenir à ce stade d’un projet.
Le calcul des dimensionnements d’un mur de soutènement est effectué sur la base de
méthodes traditionnelles, de recommandations pour les conceptions plus récentes, et parfois
de normes applicables aux justifications de stabilité, notamment l’EN 1997-1. La troisième
partie aborde tout d’abord la stabilité globale pour ensuite s’intéresser à la stabilité interne
par le biais de la rupture des éléments de structure.
Cependant, et malgré un recul important, les murs de soutènement souffrent de pathologies
encore bien mal connues. La dernière partie étudie les causes des sinistres qui frappent ces
ouvrages.

II. HISTORIQUE DU MUR DE SOUTENEMENT :


Les premiers murs de soutènement ont été réalisés pour la fabrication de terrasses sur des
terrains pierreux en pente pour un usage agricole, terrasses bordées de murs bas en pierres
crues (pierres brutes mises sur assise sans mortier et en opus peu élaboré) récupérées par
l'érosion des sols : ces murs sont édifiés pour combattre celle-ci (par exemple en Ardèche).
Puis on trouve la construction de terrasses recevant des édifices imposants. Ces murs furent
dès l'antiquité des murs massifs constitués en maçonnerie soignée de blocs de pierre (dont
l'exemple évocateur est celui des temples en gradins Incas).
Dans sa version initiale de l'époque moderne le mur poids en béton qui succéda au milieu du
XXe siècle à la maçonnerie par appareillage du génie militaire ou civil, se compose d'un voile
(mur mince) et d'une semelle. (Cette semelle varie en largeur suivant plusieurs facteurs dont
la surcharge sur la partie supérieure, le poids volumique et la qualité des sols de fondation, la
pente de talus naturel du matériau retenu par le mur).

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Depuis quelques décennies, les parois préfabriquées se sont largement substituées aux murs
en béton coulé sur place et aux murs en maçonnerie appareillée, parce qu'elles sont meilleur
marché, plus rapides et plus faciles à mettre en œuvre, et plus favorables à l'environnement.

III. MISE EN SITUATION DE NOTRE MINI PROJET :


Nous avons un mur cantilever en béton armé préfabriqué dont nous devons vérifier la
stabilité vis-à-vis du glissement , au renversement et au poinçonnement ; puis donner le plan
de ferraillage à l’aide du logiciel Robot analysis structural .
 MISE EN SITUATION

On donne :
Charge d’exploitation sur remblais : 𝑞 = 4 𝐾𝑁/𝑚
Poids volumique du remblai : 𝛾 = 1.98 𝐾𝑁/𝑚
Angle de frottement interne du remblai : 𝜑 = 35°
Contrainte admissible du sol support du mur : 𝜎 = 2.58 𝑀𝑃𝑎
Coefficient de poussée Ka = 0.271

IV. Calcul des charges appliquées sur le mur :


1- Poids du mur :
𝑤 = 25 ∗ 0.2 ∗ 5 ∗ 1 = 25 𝐾𝑁⁄𝑚𝑙
𝑟 = 1.1 𝑚
𝑀 = 27.5 𝐾𝑁. 𝑚𝑙
2- Poids de la semelle

𝑤 = 25 ∗ 3.5 ∗ 0.5 ∗ 1 = 43.75 𝐾𝑁⁄𝑚𝑙


𝑟 = 1.75 𝑚
𝑀 = 76.56 𝐾𝑁. 𝑚𝑙
3- Poids des terres sur semelle :

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𝑤 = 1.98 ∗ 2.3 ∗ 5 ∗ 1 = 22.77 𝐾𝑁⁄𝑚𝑙
𝑟 = 2.35 𝑚
𝑀 = 53.51 𝐾𝑁. 𝑚𝑙
4- Poids du aux surcharges :
𝑤 = 4 ∗ 2.3 ∗ 1 = 9.2 𝐾𝑁⁄𝑚𝑙
𝑟 = 2.35 𝑚
𝑀 = 21.62 𝐾𝑁. 𝑚𝑙
5- Poussée des terres :
1
⎧𝐹 = ∗ 𝛾 ∗ 𝑘 ∗ 𝐻 = 8.115 𝐾𝑁⁄𝑚𝑙
⎪ 2
𝐻
⎨ 𝑟 = = 1.83𝑚
⎪ 3
⎩ 𝑀 = 14.87 𝐾𝑁. 𝑚𝑙
6- Poussée des surcharges :
𝐹 = 4 ∗ 0.27 ∗ 5.5 ∗ 1 = 5.962 𝐾𝑁⁄𝑚𝑙
𝐻
𝑟 = = 2.75 𝑚
2
𝑀 = 16.39 𝐾𝑁. 𝑚𝑙

V. Etude de stabilité externe :


Il existe trois types de stabilité externe :

 La stabilité au renversement.
 La stabilité au glissement.
 La stabilité au poinçonnement.

Les coefficients de sécurité sont calculés en considérant l’équilibre limite

1. Stabilité au renversement :
Un ouvrage de soutènement est soumis à des moments qui sont de nature à le faire tourner
par rapport à sa base et le faire renverser. La conception du soutènement doit tenir compte
de la valeur du moment moteur produit par les poussées des terres et des surcharges pour

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l’équilibrer à l’aide d’un moment résistant apporté par le poids du soutènement et celui des
terres qu’il déplacerait dès qu’il se met à tourner.

La sécurité au renversement d’un mur traduit son équilibre statique par rapport au moment
des forces exercées ; le coefficient de sécurité doit être supérieur ou égal 1.5 .

∑ 𝑀𝑚𝑜𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒
𝐹𝑟 =
∑ 𝑀𝑟𝑒𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒
179.19 ∗ 1
𝐹𝑟 = = 𝟒. 𝟐𝟓 ≥ 𝟏. 𝟓
31.26 ∗ 1.35
Alors , la structure est stable vis-à-vis du renversement .

2. Stabilité au glissement :
Un ouvrage de soutènement peut glisser sur sa base. La poussée des terres et celles des
surcharges doit être reprise par le frottement mobilisé à la sous-face de la semelle du mur. A
défaut la semelle st munie d’une bêche permettant d’améliorer la résistance au glissement.

Le coefficient de sécurité Fg vis-à-vis d’un glissement sur la base du mur est défini comme le
rapport de la force résistante de cisaillement à la composante tangentielle de la réaction
exercée sur la base (forces motrices) ; il doit être supérieur ou égal 1.5.
∑ 𝐹𝑚𝑜𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒
𝐹𝐺 =
∑ 𝐹𝑟𝑒𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒

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100.72 ∗ 1
𝐹𝐺 = = 𝟓. 𝟑 ≥ 𝟏. 𝟓
14.077 ∗ 1.35
Alors , La structure est stable vis-à-vis du glissement.

3. Stabilité au poinçonnement :
Un ouvrage de soutènement peut poinçonner par un excès de charges verticales. La conception de la
semelle du mur doit tenir compte de ce risque d’instabilité.

Ainsi, la contrainte appliquée par le mur sur le sol doit être supérieur à la contrainte du
sol 2.58 MPa.
𝑭 𝑴
𝝈= ± ∗𝑽
𝑺 𝑰
F : charges appliquées sur le sol
S : surface de contact sol – mur
I : moment d’inertie
M : Moment net
V’ : moitié de la base
𝝈𝒎𝒂𝒙 = 𝟎. 𝟎𝟓𝟖 𝑴𝑷𝒂 ≤ 𝟐. 𝟓𝟖 𝑴𝑷𝒂
Apres les calculs, on obtient :
𝝈𝒎𝒊𝒏 = 𝟎. 𝟎𝟏𝟗 𝑴𝒑𝒂 ≤ 𝟐. 𝟓𝟖 𝑴𝒑𝒂

Alors , La structure est stable vis-à-vis du poinçonnement.

VI. Ferraillage:
Avant tout, la semelle reçoit généralement un ferraillage très conséquent. Elle est, en
général, plus large du côté où se trouve la terre à retenir. La semelle doit bien évidemment
être solidarisée au mur grâce à des aciers de reprise verticaux.
Le ferraillage du mur de soutènement se compose de fers horizontaux placés dans les blocs
de coffrage à tous les rangs ainsi que de fers verticaux plus ou moins espacés selon les
consignes du bureau d’études (tous les 20 à 50 cm). Les aciers utilisés sont des fers tores de
10, 12 voire 14mm de diamètre selon les cas.

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En fonction du projet, le bureau d’études pourra vous préconiser de mettre en place
régulièrement (tous les 2 à 2,50m) des contreforts perpendiculaires au mur pour reprendre
les poussées latérales.
Le mur étant sollicité en flexion composée, la méthode de calcul numérique s’impose. pour
cela , nous pouvons utiliser le logiciel Robot Analysis Structural.

Le mur est reparti en 2 parties dont le voile et la semelle réalisés à partir du Béton 25 et des
armatures haute adhérence ; la fissuration est prise peu préjudiciable en
milieu agressif.

1- Voile :
Elle représente le mur en question : c’est elle qui représente principalement l’obstacle pour
le remblai.
Apres avoir tracer les différents axes de modélisation, on représente le mur comme voile
avec un encastrement en pied d’épaisseur 20cm.

On définit les cas de charges puis des combinaisons à ELU et ELS

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On applique les différentes forces sur le mur comme suit :

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On Analyse pour afficher une proposition de ferraillage

Soit le plant d’exécution du voile :

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2- Semelle :
Elle représente la fondation du mur de soutènement.
Il faut d’abord modéliser la semelle comme précédemment au niveau 0.00.

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Le chargement est une continuité du voile.
Définir les caractéristiques du sol et la disposition

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On définit les coefficients de sécurités de stabilités externe : vis-à-vis glissement 1.5 ,
renversement 1.5 ; après avoir choisi comme norme géotechnique DTU13.12

On analyse pour afficher le ferraillage final.

Soit le pan d’exécution de la semelle

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VII. Conclusion :
Pour la stabilité d’un mur de soutènement, un bon dimensionnement et un bon ferraillage
sont obligatoire à tenant compte de toutes les contraintes.
Ainsi, ce mini projet à été une opportunité pour nous d’apprendre à dimensionner
analytiquement un mur de soutènement et faire de ferraillage à Numériquement un mur de
soutènement et qui nous permis d’améliorer grandement nos connaissances dans logiciel
Robot analysis structural.

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