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SAE 4.

1
Zoé Roger TP-3

Choix et justification de solutions constructives en


infrastructures
SAE 4.1
Zoé Roger TP-3

Introduction

Lors de cette SAE nous allons être a la place d’un responsable de travaux. Nous allons
devoir réaliser une étude sur l’infrastructure du bâtiment calypso du niveau 0 jusqu’au niveau
du sous-sol sois 3.64m. Pour ce faire nous allons utiliser le logiciel Talren v6 qui est un logiciel
professionnel permettant de visualiser les instabilités autour d’un talus. Nous allons étudier
5 phases :une phase de fouille sur la zone de remblais sans talus puis dans la phase 2 nous lui
appliquerons un talus ; en phase 3 nous excaverons sur toute la profondeur ; en phase 4 nous
lui appliquerons la surcharge du a la grue puis en phase 5 nous mettrons des clous afin de
travailler en sécurité. Vous pouvez voir ci-dessous le profile de note sol de base.
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Zoé Roger TP-3

Phase 1 : étude de la fouille en pleine masse de la couche de remblais

Dans cette phase, nous allons réaliser une fouille verticale sur la couche supérieure. Cette
couche est composée d’un matériau de remblais sur 0.8 m, elle a une masse volumique de 20
kN/m3, aucune cohésion entre les grains et un angle de frottement de 20°.

Géométrie de la couche

Calcul du coefficient de sécurité F

On peut voir que réaliser une fouille verticale sur la couche de remblais n’est pas réalisable. En
effet, cela engendrerait une rupture de sol, le coefficient F obtenu est de 0.36 ce qui est
inférieur a 1 ce qui signifie que le talus est instable. Cela peut s’expliquer par l’absence
cohésion des grains du matériaux de remblais qui engendre un glissement des grains des uns
par rapport aux autres. Il faudra donc mettre en place un talus pour les couches de sols
présentent une faible cohésion.
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Phase 2 : étude de la fouille en pleine masse avec talus de remblais

Dans cette phase nous allons tester différentes pentes de talus pour que la fouille
précédemment réaliser sur la couche de remblais puisse tenir. Nous allons tout d’abord tester
une pente de 3/2 ce qui correspond à un angle de 33.7° puis nous testerons avec un angle de
2/1 qui correspond à un angle de 26. 56°.A la fin nous proposerons un angle permettent au
talus de ne pas être instable.
Avec une pente de 3/2 :
Géométrie de la couche

Calcul du coefficient de sécurité F

Avec un remblai de 3/2, on obtient un coefficient F de 0.7 ce qui reste inférieur à 1. Mais on
observe tout de même une amélioration de celui-ci. Donc mettre un talus est une bonne
solution pour éviter l’instabilité des talus, il faudrait être inférieur ou égale à l’angle de
frottement du matériau qui est ici de 25°.
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Avec une pente de 2/1 :


Géométrie de la couche

Calcul du coefficient de sécurité F

Ici, le coefficient F est de 0.93 ce qui est proche de 1. Ce qui peut s’expliquer par le fait qu’avec
une pente de 2/1 l’angle est de 26.56° ce qui se rapproche de l’angle de frottement du
matériau.
Avec un angle 25° :
Géométrie de la couche

Calcul du coefficient de sécurité F

On peut donc voir que lorsqu’on met un angle égal à l’angle de frottement naturel des grains
il n’y a plus de risque d’instabilité du talus
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Zoé Roger TP-3

Surface de rupture manuelle :

Dans ce scénario nous allons chercher à quadriller la zone autour du Fmin pour s’assurer que
les tous les F autour de lui sons bien supérieurs à 1. J’ai choisi de prendre plus de valeur sur
la gauche car après plusieurs tests je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas de risque
d’instabilité sur les zones à droite. J’ai pu constater qu’il n’y avait pas de zones ou F était
inférieur a 1 donc l’angle choisi est correct.
Résultats automatiques

Résultat manuelle
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Phase 3 : étude de la fouille en pleine masse toute hauteur

Lors de cette phase nous allons terrasser jusqu’à 3.64 m de profondeur en gardant l’angle
de talus obtenue en phase 2 sur la profondeur de remblais.
Géométrie de la couche

Calcul du coefficient de sécurité F

On peut voir que lorsque l’on excave sur toute la hauteur le coefficient F est supérieure a 1 il
n’y aura donc pas de risque d’instabilité du talus. Ce qui peut s’expliquer par la forte
cohésion des grains dans les couches inférieures du sol.
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Phase 4 : étude de la fouille en pleine masse avec surcharge

Dans cette phase nous allons ajouter une surcharge à notre terrain pour voir si même avec
une charge correspondant à la grue il n’y a pas de risque d’éboulement. Nous avons cette fois
si pris en compte des coefficients de sécurité pour pouvoir avoir une marge de manouvre au
niveau de la charge appliquée.
Géométrie de la couche

Calcul du coefficient de sécurité F

On peut voir que lorsqu’on applique la charge de la grue au bord de notre fouille il n’est pas
stable. Cela peut s’expliquer par le fait que la charge appliquer par la grue sur le sol est de
10.9Kpa or notre couche de complexe argilo-limoneux a une cohésion entre les grains de 5
Kpa elle ne supportera possiblement pas les contraintes associée à la charge tandis que les
sols en dessous ont une cohésion plus élever ils pourront alors supporté des contraintes plus
importantes induites par la charge. Il faudra donc sois placer la grue plus loin de la fouille sois
mettre des renforcements dans le sol afin de pouvoir travailler en sécurité.
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Phase 5 : travailler en sécurité

Nous allons tout d’abord retester la solution 3 avec les coefficients de sécurités, puis nous
mettrons en place des clous.
Solution 3 avec coefficients :

Avec les coefficients de sécurités ont peut voir qu’on ne peut pas excaver sans mettre en place
de la sécurité.

Avec un clou dans la deuxième couche :

J’ai choisi de mettre en place un clou au niveau du sol en complexe argilo-limoneux car comme
vu dans la question précédente c’était le sol qui risquait le plus de créé de l’instabilité. On
peut voir qu’avec l’application d’un clou de 5m de long a 1.2 mètre de profondeur le sol n’a
plus de risque de s’effondrer car le coefficient F est de 1.05.
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