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Lémilia Charruau
Cyprien Rignault TP5C
Introduction ............................................................................................................................................ 3
Conclusion ............................................................................................................................................... 8
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Cyprien Rignault TP5C
Introduction
Dans le cadre de la Saé 4.1 nous devons concevoir une fouille dans 4 cas différents où nous
émettrons de multiples hypothèses afin de connaître le coefficient F et donc savoir s’il y aura
rupture en fonction de nos différentes phases. Pour cela nous utiliserons le logiciel Talren, qui
nous permettra de visualiser et comprendre le pourquoi il y a un moment de rupture. Nous
verrons plusieurs phases, tout d’abord une phase avec l’étude de la fouille en pleine masse
de la couche de remblais ensuite l’étude de la fouille en pleine masse avec talus de remblais
puis l’étude de la fouille en pleine masse toute hauteur et enfin l’étude de la fouille en pleine
masse avec une surcharge qui sera optimisé. Les 4 premières études se fera avec un jeu de
coefficient de sécurité « unitaire » c’est-à-dire qu’il n’y aura pas de variation car les
coefficients seront toutes égales à 1. Lors des calculs de surface de rupture automatique de
toutes nos phases nous prendrons pour valeur un rayon d’incrément de 0.5 m, une abscisse
d’émergence limite à -1.0 m et le point de passage de base sera au point le plus bas du
terrassement.
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Après la conception de ces couches nous pouvons débuter le calcul du coefficient de sécurité, nous
obtenons le résultat ci-dessous. On remarque que le coefficient est très largement inférieur à 1 ce
qui en fait un sol très instable qui présente de fort risque de rupture et donc un risque
d’enfoncement et de déboulement. En effet le moment déstabilisateur (moteur) est bien trop élevé
car n’ayant aucune pente de talus ce qui réduit fortement le moment stabilisateur. Il est donc
inenvisageable de construire dessus tel quel.
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Nous augmentons alors l’angle du talus pour confirmer les effets que nous avons supposés sur le
coefficient de sécurité. Cette fois nous avons un ratio de 2H/1V, de la même méthode nous en
déduisons le 2H qui sera égal à 1.6 m ce qui en fait un angle égal à : arctan(0.8/1.6) = 26.565°.
Malgré un angle plus petit, nous avons un coefficient plus élevé que le précédent, cela peut être dû
au rapport qui est plus petit et donc augmente le rapport avec le moment stabilisateur plus élevé.
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Nous sommes cependant toujours en dessous du F = 1, nous allons donc faire plusieurs essais afin de
trouver un angle idéal. Pour cela nous cherchons un angle correspondant à une caractéristique
mécanique du sol. Nous avons donc pris un angle de 66° car étant un angle connu et l’opposé de
33.3° qui est celui qu’on avait trouvé précédemment. Nous obtenons donc un rapport de
arctan(1.8/0.8) = 66°. Cet angle est parfait pour que le sol soit parfaitement stable et est donc une
valeur F de 1.05. Nous gardons donc cette valeur pour le reste des calculs
Nous vérifions que ce coefficient reste supérieur à 1 en relençant un calul manuel cette fois ce qui
permet de réduire la surface du cadriage à un point précis. Nous cadrions donc la zone autour de
1.05 avec une multitude de points :
On obtient une nouvelle valeur de F qui est égal à 1.049 ce qui reste très proche de 1 sans être en
dessous ce qui nous rassure sur la véracité de notre calcul précédent.
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On remarque que notre valeur de F à augmenter car nous avons retiré davantage de couche de
matériaux qui étaient déstabilisante.
On remarque que le F est de nouveau en dessous de 1 ce qui est du au chargement que l’on
rajoute à un sol déjà peu stable. Dans ces conditions la grue s’écroulerait ce qui est
inenvisageable. Nous devons donc réfléchir à un moyen pour renforcer le sol support.
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V. Travail en sécurité
Nous pouvons rajouter des clous qui permettrons d’augmenter grandement le moment stabilisant et
retenir le sol.
On obtient finalement un F = 1.1 ce qui est correct même si un peu trop grand. Nous pourrions
réduire la taille des clous afin de réduire ce coefficient de sécurité. On constate que lorsqu’un clou
est ajouté, le cercle de rupture se déplace ainsi que la flèche c’est pourquoi le deuxième clou a été
placé plus haut que le premier afin de réduire les ruptures et donc réduire ce cercle. Il a fallu
prendre en compte le positionnement des clous pour qui dépasse de ce cercle tout en passant par
celui-ci.
Conclusion
Nous pouvons en conclure qu’un sol est très peu stable si notre talus a une pente faible ce qui réduit
le coefficient de sécurité. On peut aussi amener des critiques vis-à-vis de l’étude hydraulique qui
n’est pas pris en compte car le bâtiment n’étant pas affecté mais pourrait si les niveaux d’eau
augmentent ce qui obligerait de refaire tous les calculs ainsi qu’amènerait différents problèmes
logistiques dû au bâtiment qui sont déjà construit sur ce sol. Il est important d’ajouter des clous en
cas de charge trop importante sur un stable déjà peu stable ce qui en fait un renfort idéal.
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