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Chloé JOFFREAU TP-5

SAE 4.1 - Choix et justification de solutions constructives et


infrastructure

Dans le cadre de cette SAE, nous allons être dans la peau d’un bureau d’études pour être
responsable des travaux de notre entreprise. L’objectif est d’étudier la phase “réalisation”
d’une infrastructure d’un bâtiment ayant un parking souterrain, à savoir la résidence
Calypso située dans un quartier rochelais. Pour réaliser notre travail de suivi de chantier
nous allons utiliser le logiciel Talren.

Le travail préparatoire va être d’excaver le sol afin de réaliser une fouille pour pouvoir
construire, par la suite, le sous-sol de notre bâtiment. Premièrement, nous allons faire une
étude de la fouille en pleine masse de la couche de remblai.

Me concernant, les épaisseurs de couches de sols suivant mon sujet (F2) sont :

-Remblai = 1.10 m

-Complexe argilo-limoneux = 0.6m

-Calcaire fracturé = 1.25m

-Calcaire +/- altéré = 8m

D’après nos calculs sur Talren, nous trouvons un résultat de F = 0.2816 qui correspond à notre
coefficient de sécurité de base. A savoir que notre fouille est actuellement à 3.44m de profondeur et
son terrassement est vertical sur la couche de remblai.
M.Jourdain
Chloé JOFFREAU TP-5

Ensuite, nous allons nous intéresser à cette même couche (remblai), mais cette fois ci, avec un talus.

Le premier talus sera d’une pente de 1H/1V, soit un angle de 45°.

Nous remarquons dans ce cas-ci que notre coefficient minimal est de 0.5337, ce qui reste très faible.
En effet, plus notre coefficient est petit, plus notre talus est instable et ne supportera pas de charges
trop lourdes. On va donc chercher à améliorer cette valeur pour qu’on puisse installer une grue.

Nous avons réitéré l’opération pour une pente de 3H/2V. Maintenant nous avons un angle moins
grand soit 33.7° mais, le coefficient est seulement de 0.8072 ce qui reste trop peu pour pouvoir
accueillir une grue.

De ce fait nous allons changer de technique de calcul et nous allons chercher pour quel angle de
talus le coefficient est proche de 1. Effectivement pour pourvoir positionner une grue dessus, le
M.Jourdain
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coefficient Fmin doit être similaire de 1. Suivant la formule des Sinus et de Pythagore nous avons
trouvé que pour un angle de 28°, notre coefficient est de 1.0019.

Tan (28) = -1.1 / ?

? = -1.1 / tan (28)

X = -2.07 ; Y = -1.1 ; angle à 28°

Nous avons également trouvé la valeur de X pour pouvoir dessiner cette pente sur notre logiciel.

Les calculs précédents ont été effectuer avec une surface de rupture “circulaire automatique”. Afin
d'être plus précis et se rapprocher le plus possible de 1, nous avons fait manuellement cette surface
de rupture. Autrement dit, nous avons nous-même inscrit les informations permettant de calculer la
stabilité du talus.

Nous obtenons les résultats suivants en étant plus précis de 0.0006 sur notre coefficient de sécurité.

M.Jourdain
Chloé JOFFREAU TP-5

Dans un troisième cas, nous avons réalisé une étude de la fouille en pleine masse toute hauteur.
Nous avons retiré toutes les couches sous le remblai de manière verticale sur une profondeur de
3.44m, comme sous le schéma ci-dessous.

Pour cela, nous trouvons un Fmin=1.0042. Cela signifie qu’il perd en sa capacité de résistance car il
faut que le coefficient se rapproche le plus de 1. S’il est trop inférieur le talus ne va pas tenir et, dans
l’autre cas ou le coefficient de sécurité est plus grand que 1, le talus perd sa résistance aussi. Le
risque est que les couches inférieures s’affaissent et que, donc, la couche supérieure s’écroule.

Pour vérifier que notre talus soit stable, nous allons lui positionner une surcharge uniformément
repartie qui correspondra à la future grue. En effet l’objectif va être que le talus supporte cette grue
pour qu’elle puisse construire le bâtiment sur le fond de fouille. Nous avons une grue imposée qui
pèse avec un chargement, 40 tonnes. Sa charge sera répartie sur 4 vérins stabilisateurs qui seront
chacun posés sur une plaque de 4m x 4m.

Après une phase de calcul, chaque vérin devra supporter 6.1 kPa soit une charge totale de 24.4 kPa.

Pour réaliser cette surcharge sur Talren, nous avions pris un coefficient de sécurité dit “Unitaire”.
Pour la suite de nos calculs, nous avons changé celui-ci en “Clouterre fondamental/courant”, ce qui
est un “vrai” coefficient par rapport à l’autre et donc potentiellement améliorer la précision.

M.Jourdain
Chloé JOFFREAU TP-5

Dans cette dernière partie, nous allons voir un moyen pour travailler dans de meilleures conditions
et surtout en sécurité !

C’est pourquoi, il est important de mettre des clous dans le sol pour retenir un éventuel éboulement
de la terre.

Pour conclure, cette courte SAE nous a permis d’utiliser un nouveau logiciel, Talren. Cette
application permet de vérifier la stabilité des ouvrages géotechniques avec les talus, les remblais ou
encore les ouvrages renforcés par tirants ou clous. Ce projet nous permet aussi de comprendre
l’importance d’avoir un chantier bien sécurisé sous toute les formes, en l’occurrence sur le potentiel
risque d’éboulement de la terre. Il est aussi important de bien calculer la pente au près d’une fouille
profonde pour que celle-ci puisse supporter une charge assez conséquente, comme une grue. En
effet, il faut que le chantier avance malgré cette prise de risque.

M.Jourdain

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