Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Corrigé de l’exercice 1
D’où α = π/4- φ/2 (coin de poussée) et P = ½ tan²( π/4- φ/2)H²γ (résultante de la poussée )
L’expression obtenue étant valable pour tout H, la résultante ainsi trouvée correspond à un
incrément surfacique de dP/dH = tan²(π/4- φ/2)Hγ où Hγ = σv désigne la contrainte verticale à la
profondeur H. Le facteur tan²(π/4- φ/2) est appelé coefficient de poussée active (ka).
P est maximale pour 2α = π/2, soit α = π/4. On a dans ce cas P = ½ H²γ – 2cH
Pour le mécanisme de poussée, la force P est stabilisatrice. Le poids W du volume de sol est
déstabilisateur et le cisaillement (Rf et Rc) est dans le même sens que P.
Vis-à-vis du mécanisme de butée, la force P est déstabilisatrice. Le poids W du volume de sol est
stabilisateur et le cisaillement (Rf et Rc) s’oppose à P.
Le formalisme établi pour le mécanisme de poussé peut être ainsi être adapté pour la butée en
remplaçant φ par –φ et c par –c dans l’équation établie en 1.1. On cherche α telle que P soit
minimale.
Application du formalisme usuel basé sur les coefficients de poussée en intégrant la pression de
poussée active supposée obéir à une expression générale de type pa = kaσv-kacc avec :
- ka = 0,33 et kac = 0 pour la couche 1
- ka = 1 et kac = 2 pour la couche 2
Corrigé de l’exercice 2
D’où la largeur B minimale permettant de satisfaire la condition de non glissement avec une
sécurité suffisante : B = 3,4 m.
2) On calcule la somme des moments des forces s’exerçant sur le mur. Point de calcul = centre
de la base du mur.
Excentrement par rapport au centre de la base e = M/W = 0,35 m. Nous avons e < B/6 => pas
de décollement.
3) Calcul de la capacité portante sous une semelle fictive de largeur équivalente B’ = B-2e = 2,7
m:
R = ½ iγ γ’ (B’)²Nγ + iq B’Nq x q0 en l’absence d’encastrement : q0 = 0
Dans la pratique, ce type d’ouvrage bénéficie d’un encastrement non nul. Par exemple, pour
un encastrement de 50 cm (q0 = 5 kPa), nous avons R = 520 kN/ml pour B = 3,4 m (deux fois
plus que sans encastrement).
Cette force excède celle mobilisable par frottement à la base du mur. La stabilité au glissement
n’est pas assurée.
En admettant que la pression d’eau est nulle sous la base du mur, l’équilibre limite en
glissement peut être garanti pour W = P/tan(δi) = 395 kN/ml ce qui correspond à B = 5 m.
Corrigé de l’exercice 3
1/ et 2/ On utilise les relations élémentaires liant les poids volumiques, le teneur en eau, l'indice des
vides et le degré de saturation :
𝛾 = 𝛾 (1 + 𝑤), 𝑒 = − 1, 𝑆 =
Les valeurs obtenues pour le sol de fondation sont celles d'un sol argileux. Elles sont compatibles avec
les valeurs des propriétés de résistance au cisaillement.
3/ On suppose que les moments exercés par les forces de poussée sont positifs.
Les résultats sont synthétisés dans le tableau ci-dessous.
Wp Wt Wv Ws Fa Fq
3,75 kN/ml 7,5 kN/ml 11,25 kN/ml 55,944 kN/ml 31,5 kN/ml 10 kN/ml
ep et ev es ea eq
0,575 m -0,325 m 0,25 m -0,325 m 1m 1,5 m
Mp Mt Mv Ms Ma Mq
2,15625 -2,4375 2,8125 -18,1818 31,5 15
kNm/ml kNm/ml kNm/ml kNm/ml kNm/ml kNm/ml
En conservant la même largeur de semelle (B=1,65 m), on peut montrer qu'une réduction de la
longueur du patin et une augmentation de la longueur du talon permettent d'atteindre un coefficient de
sécurité de 1,4 pour le critère de glissement. Le coefficient de sécurité sur la portance diminue
légèrement mais reste largement acceptable.